[PDF] Chapitre 1 – Le financement des activités économiques Exercice 1





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Chapitre 1 – Le financement des activités économiques Exercice 1

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Chapitre 3 : La monnaie et le financement de l'économie

La monnaie est alors une concrétisation de la valeur Elle en est indissociable En tant que réserve de valeur la monnaie rend possible l'utilisation différée dans le temps de la valeur d'échange qu'elle représente : le consommateur n'est pas dans l'obligation de la dépenser immédiatement



Chapitre 5 : La monnaie et le financement de l'économie

La monnaie et le financement de l'économie Objectifs d'apprentissage : • les fonctions de la monnaie • les formes de la monnaie • auto-financement • financement direct/indirect • taux d'intérêt • risque de crédit • masse monétaire • marché monétaire • banque centrale • prêteur en dernier ressort Plan du cours



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II – LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE A - Le financement de l'économie: principes 1 Capacités et besoins de financement L'économie a besoin de capitaux pour financer les dépenses des AE: Les entreprises pour financer leurs investissements productifs L'Etat pour financer les investissements publics ou le déficit public

Qui crée la monnaie ?

Qui crée la monnaie ? Les banques commerciales (ou "banques de second rang") créent de la monnaie scripturale par l'octroi de crédits à des particuliers ou des entreprises. 90 % de la création monétaire provient de ces banques commerciales.

Quels sont les différents types de monnaie ?

Dans les économies contemporaines, on utilise principalement deux formes de monnaie : la monnaie fiduciaire et la monnaie scripturale. La monnaie fiduciaire fait son apparition au XVe siècle. Le billet est au départ un certificat représentatif de métaux précieux : il y a autant de billets qu'il y a de quantités de métaux précieux.

Qu'est-ce que les monnaies marchandises ?

Les monnaies marchandises étaient des marchandises utilisées comme monnaie. C'est une forme de monnaie qui est encore proche de l'économie de troc. Cela a par exemple été le cas des cauris, des coquillages du Pacifique occidental qui ont été utilisés comme monnaie en Chine et dans certains pays d'Afrique.

Qu'est-ce que la destruction monétaire ?

Cette somme sera retirée par le bénéficiaire du crédit sous forme de billets de banque ou en utilisant des instruments de paiement. Lorsque le crédit arrive à échéance (lorsqu'il est remboursé), il y a à l'inverse destruction monétaire (il y a autant de monnaie en moins à disposition dans l'économie).

Chapitre 1 - Le financement des activités économiques Exercice 1 : Les différentes modalités de financement des activités économiques 1) Quels sont les deux catégories d'agents économiques et les projets concernés par les deux illustrations ci-dessus ? Un ménage qui va investir dans une résidence (personnelle) et un artisan boulanger qui va investir dans une boulangerie (outil de travail). 2) Distinguez le besoin de financement de la capacité de financement. Le besoin de financement est l'ensemble de l'épargne qu'un agent économique mobilise pour financer ses dépenses car son épargne et ses revenus sont insuffisants pour faire face à la dépense ou à l'investissement prévu. La capacité de financement est la situation inverse, lorsque le revenu est supérieur à la dépense. 3) En quoi le besoin de financement est-il différent du déficit ? Il y a un besoin de financement lorsque l'agent économique a une épargne d'investissement et il doit faire un crédit.

Mais, s'il est capable d'honorer ses traites, il n'est pas en déficit. Exercice 2 : Les différentes modalités de financement de l'activité économique 1) Qu'est-ce que le financement de l'économie ? Le financement de l'économie désigne l'ensemble des modalités par lesquelles les agents économiques se procurent les fonds nécessaires à la réalisation de leurs activités. 2) Quelles sont les modalités de financement des agents économiques : entreprises, ménages, État ? Les agents à capacité de financement (souvent les ménages) permettent le financement des agents à besoin de financement (entreprises et État). L'entreprise peut s'autofinancer ou avoir recourt au crédit bancaire ou à l'émission d'actions et d'obligations. Le ménage s'autofinance ou emprunte auprès des établissements financiers. L'État se finance par fonds propres ou par endettement (émission de titre par exemple). Exercice 3 : Accès des entreprises au crédit 1) Distinguez le crédit de trésorerie du crédit d'investissement. Les crédits de trésorerie sont des lignes de crédits accordés

par les banques, en quelque sorte de droit à découvert bancaire (CT). Les crédits d'investissement sont les prêts accordés pour des investissements de long terme. 2) La taille de l'entreprise a-t-elle une influence sur l'accès au crédit ? La taille de l'entreprise influence largement l'accès au crédit. Même si une grande entreprise présente un état financier plus critique qu'une TPE, sa notoriété et son patrimoine sont des garanties auxquelles les banques accordent plus de " crédit ».

Exercice 4 : Principaux ratios des compt es des sociétés non fina ncières et des entreprises individuelles non financières (en %) 1) Rappelez la définition de la VA et précisez quels sont ses bénéficiaires. La VA est la richesse créée par l'entreprise. VA = CA - CI Les bénéficiaires de la valeur ajoutée sont multiples : salariés, actionnaires, Etats, banques, assurances... exceptés les fournis seurs qui sont comptabilisés comme consom mations intermédiaires. 2) Comment évolue la part des salaires dans la répartition de la VA sur la période étudiée ? La part des salaires dans la VA tend à augmenter sur la période étudiée. 3) Distinguez le taux d'investissement du taux d'autofinancement. Le taux d'investissement est la part de l'investissement dans la valeur ajoutée. Le taux d'autofinancement est le rapport de l'épargne brute à la formation brute de capital fixe (investissement). Exercice 5 : Les entreprises françaises apprennent à se passer des banques 1) Quelles places prennent les marchés dans le f inancement des entreprises européennes ? Les marchés financiers prennent une place grandissante dans le financement des entreprises européennes. Les banques ne représentent plus que 60 % dans le financement des sociétés françaises. 2) Quelles contraintes réglementaires restreignent la capacité des banques à prêter aux entreprises ? Quel est leur poids dans le financement des sociétés françaises ? Les contraintes réglementaires qui pèsent sur les banques depuis la crise financière de 2008 ont réduit leur capacité à prêter. La nouvelle règle oblige les banques à détenir plus de fonds propres. " Aujourd'hui, les banques ne pèsent plus que 60 % dans le financement des entreprises françaises [contre près de 80 % il y a encore cinq ans]. » 3) Quels sont les nouveaux acteurs qui surfent sur cette vague de désintermédiation du financement des entreprises ? La Caisse des dépôts et consignations a lancé le premier fonds de prêt à l'économie (FPE). Une modifi cation du Code des assurances autoris e l es assure urs à financ er les PME de croissance et les entreprises familiales non cotées. Avez-vous compris ? Le financement de leurs investissements ou de leurs opérations de formation brute de capital fixe par les agents économiques se fait, soit par utilisation de leur épargne accumulée - on parle alors de financement interne ou d'autofinancement -, soit par le recours à l'épargne d'autres agents ou financement externe.

Ce mode de financement externe peut se réaliser, soit directement, en proposant des titres négociables sur les marchés fi nanciers ( entreprises cot ées), soit par l'interm édiaire d'institutions financières. Celles-ci redistribuent, sous la forme de prêts accordés aux agents en besoin de financement, l'épargne à court terme qu'elles ont récolté auprès des agents à capacité de financ ement. Cette opération se fait en a ppliquant un taux d'intérêt, qui rémunère les fonds transférés et les risques encourus par les organismes prêteurs. Ainsi, l'épargne des ménages sert à financer les investissements des entreprises et contribue à la croissance économique de la nation.

Chapitre 2 - Le marché financier et son rôle économique Exercice 1 : Les différents marchés financiers 1) Définissez les marchés financiers au sens large du terme. Les marchés financiers sont des marchés où peuvent être émises, achetées ou vendues des valeurs mobilières de toute nature. Certains assurent un rôle de financement, les besoins de financement des entreprises pouvant être des besoins de court, moyen ou long terme. 2) En quoi le marché monétaire se distingue du marché interbancaire ? Le marché monétaire est un marché de capitaux à court et moyen terme. Il permet aux Trésors, banques, assureurs, grandes entreprises de placer leurs avoirs à court terme ou de se procurer des financements courts, alors que le marché interbancaire est réservé aux banques pour échanger entre elles des act ifs financiers et em prunter/pr êter à cou rt terme. Sur ce marché s'établissent notamment les taux d'intérêt à très court terme. 3) Comment se décompose le marché des capitaux à long terme ? Le marché des capitaux à long terme comprend deux marchés : - les marchés des actions où sont émises et échangées les actions des sociétés cotées (Bourse) ; - le marché obligataire où sont émises et échangées les obligations des entreprises ou des collectivités publiques. Exercice 2 : Différences entre actions et obligations 1) Quelles sont les différences entre une action et une obligation ? Une action est un t itre de pr opriété qui représent e une fract ion du capital social d'une entreprise. Les actions sont détenues par les actionnaires (propriétaires) de l'entreprise qui peuvent participer à l'assemblée générale annuelle des actionnaires, à l'orientation et à la gestion de l'entreprise. L'actionnaire reçoit un dividende annuel et peut obtenir une plus-value à la revente de son action. Par contre, l'obligation n'est pas un titre de propriété mais de créance. L'obligation est une part de la dette d'une entreprise qu'elle remboursera suivant les conditions négociées à son détenteur. Une obligation a un cours et donne droit à un coupon. 2) Parmi ces deux titres, lequel vous paraît le plus risqué ? Le plus rémunérateur ? L'action est le titre le plus risqué et le plus rémunérateur selon l'évolution de son cours (+/- value). L'obligation présente des risques bien moins fréquents (défaut de paiement, moins-values, liquidités) mais est moins rémunératrice. Exercice 3 : Croissance : M. Draghi en appelle à l'investissement public 1) Quel est le lien entre l'investissement et la croissance ? L'investissement permet de relancer l'économie, donc de soutenir la croissance. 2) Quelles diversifications des sources de financement sont attendues par le président de la BCE ?

Pour encoura ger l'investissement, Draghi préconise l a diversification des sources de financement des entreprises au-delà du seul circuit bancaire. Il s'agit de développer des sources fiables de financements non bancaires, comme l'appel aux marchés d'actions et obligataires, la sécurisation, les prêts de compagnies d'assurance ou de sociétés de gestion, le capital-risque et le financement participatif. Les gouvernements peuvent également soutenir l'investissement productif en favorisant des politiques budgétaires plus favor ables à la croissance et réfléchi r à un programme d'investissement public européen. 3) Quel est le lien entre l'inflation et le chômage évoqué dans le document ? Expliquez. Une augmentation de l'investissement permettra de rapprocher le taux d'inflation au niveau requis pour stimuler l'économie et pour faire baisser le chômage. Exercice 4 : Les PME-ETI se financent de plus en plus par le marché 1) Quelles sont les possibilités de financement des PME ? Les entreprises peuvent se financer par le crédit auprès des banques ou par le biais des marchés (actions, obligations). 2) Quelle est la tendance actuelle ? Comment l'expliquer ? Depuis la crise, les PME-ETI (entreprises de taille intermédiaire) se financent de plus en plus par le biais des marchés d'actions et d'obligations. La bourse et les placements privés ont permis de financer de nombreuses entreprises. Ces marchés représentent plus d'un tiers des fonds (hors crédit bancaire) alloués aux PME-ETI. Cet attrait pour la bourse est lié aux conditions de marché et aux efforts d'Euronext, de l'AMF... 3) Définissez : LBO, Alternext, AMF. Le LBO (leveraged buy-out) désigne un montage juridico-financier de rachat d'entreprise par effet de levier (" leverage »), c'est-à-dire par recours à un fort endettement bancaire. Alternext est une plate-forme de transactions organisée, créée le 17 mai 2005 par Euronext Paris (en 2006 par Euronext Bruxelles et Euronext Amsterdam et en 2011 par Euronext Lisbonne) à destination des petites et moyennes entreprises de la zone euro. Alternext est parfois aussi rencontrée sous la dénomination NYSE Alternext ou Alternext NYSE Euronext suivie du lieu où est géré le marché (Paris, Bruxelles, Amsterdam ou Lisbonne). L'Autorité des marchés financiers (AMF) est une autorité publique française indépendante créée en 2003, dotée de la personnalité morale et disposant d'une autonomie financière, qui a pour mission de veiller à la protection de l'épargne investie dans les instruments financiers, à l'information des investisseurs et au bon fonctionnement des marchés d'instruments financiers. Exercice 5 : Le CAC 40 1) Qu'est-ce que le CAC 40 ? Le CAC 40 est le principal indice boursier français. C'est un panier composé de 40 valeurs de sociétés françaises choisies parmi les 100 sociétés françaises dont les volumes d'échanges de titres sont les plus importants. Chaque société a un poids déterminé par rapport à sa capitalisation. 2) Qu'est-ce que la capitalisation évoquée dans le document ?

La capitalisation évoquée dans le document représente la valeur boursière des entreprises considérées ; c'est-à-dire que l'on multiplie le nombre d'actions par la valeur de l'action. C'est ce qu'on appelle la capitalisation boursière dont la valeur est différente de la valeur économique d'une entreprise. 3) Quel est l'intérêt de calculer le CAC 40 ? Le CAC 40 permet d'apprécier les tendances de la bourse et les entreprises les mieux cotées, c'est-à-dire celles dont le volume des titres échangés est le plus important.

Chapitre 3 - Les institutions financières et le financement de l'économie Exercice 1 : L'intermédiation bancaire 1) Qu'est-ce que l'intermédiation bancaire ? L'intermédiation est la liaison réalisée par la banque entre des agents non financiers ayant une capacité de financement avec d'aut res agents non financiers ay ant un besoin de financement. Les banques collectent ainsi les dépôts des uns pour accorder des crédits aux autres agents. Les banques pratiquent aussi l'intermédiation de marché en intervenant lors de l'émission d'un actif financier (marché primaire) ou lors de la négociation (marché secondaire), sans avoir à faire entrer le titre dans son bilan pour le transformer. 2) Comment ont évolué les modèles de financement ? Quelles en sont les principales causes ? Le modè le de financement da ns la zon e euro est encore organisé principa lement par la finance intermédiée (crédit bancaire). Mais, depuis 19 80, le système de financemen t en Fr ance tend vers le " passage d'une économie d'endettement à une économie de marchés financiers ». Il y aura it eu un e désintermédiation du financement. Les causes de cette nouvelle tendance sont : - la déré glementation de certaines acti vités financières réduisant l es coûts d'accès aux marchés financiers et les formalités ; - les innovations financières (nouveaux produits, nouveaux marchés, techniques de couverture) qui ont rendu les marchés plus attractifs ; - l'internationalisation des entreprises nationales présentes désormais dans les pays ayant un recours important aux marchés financiers pour les besoins de financement. De plus, l'intermédiaire n'est pas à payer dans ce mode de financement. Exercice 2 : Les institutions financières et leur rôle dans le financement de l'économie 1) Quelles sont les principales institutions financières en France ? Les principales institutions financières sont la Banque de France, les banques commerciales, les banques mutualistes ou coopératives, les sociétés financières et les institutions financières spécialisées. 2) À quoi correspond l'intermédiation financière ? L'intermédiation financière est l'intervention assurée par un agent financier pour mettre en relation les agents qui disposent d'une épargne à placer et ceux qui souhaitent emprunter. L'intermédiation financière comporte deux aspect s : intermédiation de marché et intermédiation de bilan (cf. questions du document précédent). 3) Quelles sont les raisons de l'existence de l'intermédiation bancaire ? L'intermédiation bancaire permet d'assurer une partie du financement des activités économiques. La banque transforme de l'épargne en crédit, elle réduit les coûts de transaction liés à un prêt et réduit les asymétries d'information liées à un prêt. Elle assume les risques à la place des épargnants à travers le financement. 4) Quelle est la spécificité de l'activité bancaire ? Les banques commerciales distribuent les crédits à l'économie par le biais du financement non monétaire et du financement monétaire, lequel crée de la monnaie.

5) Quelles sont les relations de complémentarité entre institutions financières et marché financier dans le financement de l'économie ? Depuis plus de 20 ans le rôle des institutions financières dans le financement de l'économie a changé. Le taux d'intermédiation bancaire baisse au profit du développement des interventions des institutions financières sur les marchés financiers. Exercice 3 : Intermédiaire dans le financement de marché Pourquoi la banque est-elle un acteur incontournable de l'économie dans les grands projets d'entreprise ? Pour se développer, l'entreprise recourt aux capitaux extérieurs par l'emprun t ou la recherche de fonds sur les marchés f inanciers. La banque propose des prêts et aide les entreprises à lever des fonds. Elle intervient tout au long du processus (conseil, aide au choix des instruments financiers) et sur les conditions offertes (prix d'émission, durée de l'emprunt...). De plus, elle place les fonds des ménages, des entreprises, des institutions et des fonds de placement qui souhaitent investir. Exercice 4 : Les limites à la création monétaire Expliquez les raisons des deux limites à la création monétaire. Les deux limites sont la réglementation prudentielle et la politique monétaire de la Banque centrale. La réglementation prudentielle évite la prise de risques par la banque, voire la faillite en cas de non-remboursement d'un client débiteur. Comme les banqu es se prêten t mutuellement, pour év iter des faillites en cascade, les réglementations prudentielles imposent aux banques des limites dans le montant total de leurs engagements : • le respect d'un ratio de solvabilité : fonds propres/engagements inférieur ou égal à 8 % ; • la mise en place d'un contrôle interne pour évaluer la capacité de remboursement des demandeurs de crédit et limiter ainsi les risques de défaut de paiement. La politique monétaire gère la quantité de monnaie en circulation, sans perdre l'objectif d'une inflation inférieure à 2 %. Exercice 5 : Les réserves obligatoires 1) Définissez les réserves obliga toires. Comme nt sont-elles calculées, rémunérées et contrôlées ? Les réserves obligatoires sont le pourcentage de monnaie centrale devant être détenu par la banque commerciale. • Calcul Les réserves obligatoires sont calculées par multiplication du taux de réserves fixé pour chaque catégorie d'éléments de l'assiette des réserves par le montant relatif à ces éléments

figurant au bilan de l'établissement. En outre, les établissements déduisent un abattement forfaitaire de leurs réserves obligatoires. • Rémunération Les réserves obligatoires sont rémunérées à un niveau correspondant à la moyenne du taux d'intérêt marginal des opérations principales de refinancem ent de l'Eurosystème sur la période de cons tituti on, pondérée par le nombre de jours de la période. Les réserv es excédentaires ne sont pas rémunérées. • Sanction Les insuffisances de constitution de réserves sont sanctionnées à 2,50 % au-dessus de la moyenne du taux de la facilité de prêt marginal au cours de la période de constitution. Ce taux passe à 5 % en cas d'insuffisances répétées. 2) Quelles sont les principales fonctions des réserves obligatoires ? Limiter et sécuriser les crédits offerts par les banques et assurer un minimum de liquidités au crédit consenti. Avez-vous compris ? En raison de l'évolution de l'environnement et de la libéralisation des marchés financiers, le système bancaire et financier français a connu de profonds bouleversem ents depuis les années 1980, autour de ce que les é conomiste s ont appelé les 3D : en clair, le décloisonnement des marchés, la déréglementation et la désintermédiation bancaire. Face à la globalisation financière, les institutions financières ont dû s'adapter pour lutter contre la concurrence. Pa r l'octroi de c rédit, les institutions fina ncières fin ancent les agents économiques en leur accordant des prêts soit par création monétaire (seules les banques y sont autorisées), soit par intermédiation bancaire. Ce rôle d' intermédiation s'est par fois traduit par des prises de risques inconsidérés et une instabilité financière pouvant entraîner des défaillances d'établissements financiers, et des crises pouvant se propager à l'ensemble du système économique mondial en raison de l'interdépendance des économies. D'où la nécessité d'améliorer les règles prudentielles et de renouveler l'encadrement et le contrôle des activités financières.

Chapitre 4 - La globalisation financière Exercice 1 : La globalisation financière 1) Distinguez la globalisation financière de la globalisation commerciale. La globalisation financière concerne l'interdépendance des états au niveau financier qui se traduit par une c onnexion entre les marchés et l'implantation de banques et de multinationales dans de nombreux pays, ce qui permet la circulation des capitaux sur la planète entière. La globalisation commerciale correspond à l'ensemble des échanges de biens de services qui sont effectués entre les pays. 2) Existe-t-il des liens entre ces deux types de globalisation ? La glob alisation commerciale débouche obligatoir ement sur la globalisation financiè re puisqu'il est nécessai re de financer les entreprises et leur activité. D'un aut re côté, la demande d'intérêts é levés de la pa rt des prêt eurs oblige les entreprise s à accentuer la mondialisation qu'il s'agisse de trouver de nouveaux marchés ou de délocaliser. Exercice 2 : Déconnexion entre finance et production 1) Que recouvre le terme de financiarisation de l'économie ? La globalisation de l'économie entraîne la multiplication des échanges de biens de services ainsi que l'implantation d'entreprises dans différents états. Cette globalisation s'accompagne de mouveme nts de capitaux qui deviennent eux -mêmes très impo rtants et même indépendants des activités économiques. Le but des investisseurs financiers et de spéculer, les échanges de capitaux sont très nombreux et incontrôlables, notamment en ce qui concerne les produits dérivés qui servent d'assurance aux échanges économiques. 2) Pourquoi cette financiarisation est-elle la conséquence de la globalisation financière ? Cette financiari sation est la conséquence de la globalisation fin ancière car le besoin de capitaux dans les différents Etats pour d évelopper leur a ctivité économique génère des besoins financiers qui vont être gérés par des banques. Ces dernières vont spéculer pour leur propre compte ou pour le compte de leurs cl ients e ntraînant ai nsi la financiari sation de l'économie. Ces instruments financiers qui servent également à couvrir les risques, sont donc utiles pour assurer la stabilité de l'économie. 3) Ce phénomène ne comporte-t-il que des avantages ? La financiarisation de l'économie, si elle permet de brasser des capitaux et de les prêter aux agents économiques qui en ont besoin tout en couvrant les risques, implique également une prise de risque importante qui peut générer des crises financières comme celle de 2008. Exercice 3 : Définition de la globalisation financière Proposez une définition de l a globalisation financière et de ses principales caractéristiques. La globalisation financière est le résultat de l'ouverture de tous les marchés nationaux à l'international donnant lieu à un marché mondial des capitaux. Elle se caractérise par l'intensification des transferts internationaux d'épargne, en un seul lieu, 24h/24 et pour des produits financiers homogènes. Exercice 4 : La spéculation !

1) Parmi les définitions des différents fonds présentés ci-dessus, classez-les de façon croissante suivant leur niveau de risque. Fonds spéculatifs, fonds d'investissement, fonds de pension, fonds souverain. On peut accepter d'autres classements, selon la cohérence des justifications. 2) Expliquez vos choix. Voir la réponse des élèves. Exercice 5 : Quelles sont les origines de la globalisation financière ? 1) Définissez les trois D ayant favorisé la globalisation financière. Les trois D sont : - le décloisonnement des marchés ; - la déréglementation, qui accorde une plus grande liberté de mouvement de capitaux ; - la désintermédiation, le recours croissant aux marchés de capitaux. 2) Quel est le quatrième D qui a aussi favorisé la globalisation financière ? Expliquez. Le 4e D est la dématérialisation favorisée par les TIC et l'apparition de nouveaux instruments et marchés. 3) Quel est le rôle de l'intégration et de l'inte rdépendance des marc hés dans l a globalisation ? L'intégration et l'interdépendance des marchés financiers dans la globalisation permettent de mettre en relation l'ensemble des acheteurs et des vendeurs, c'est-à-dire ceux qui demandent des capitaux et ceux qui vont leur prêter l'utilité pour gagner de l'argent notamment à travers la spéculation. On peut donc trouver beaucoup d'argent dans le monde pour financer ses activités. D'un autre côté, cette interdépendance augmente les risques puisque lorsque les brevets apparaissent sur un marché financier dans une région quelconque du globe, elle se répercute sur l'ensemble de la planè te entraînant des crise s financières globales et trè s problématique. Exercice 6 : Quels sont les effets attendus de la globalisation financière ? 1) Quels sont les avantages anticipés par les partisans de la globalisation ? Les avantages anticipés par les défenseurs de la globalisation financière sont la croissance économique, la protection contre les risques de change et de taux, la diversification des patrimoines, une meilleure allocation des ressources et la liquidité croissante des marchés. 2) Quels sont les effets pervers anticipés par les opposants de la globalisation ? Pour ses détracteurs, les effets pervers de la globalisation financière sont la déconnexion de la sphè re financière vis-à-vis de l'éc onomie ré elle, la perte d'indépendance des États, l'asymétrie d'information et le développement des paradis fiscaux. 3) Quels sont les risques financiers au niveau mondial ? Au nive au mondial il y a des risque s de insolvabilité, de crédit, de variation des cours boursiers et de bulles spéculatives pouvant déboucher sur des crises financières. Exercice 7 : Les cinq D

Après lecture du document ci-dessus, complétez le schéma récapitulatif ci-dessous. Exercice 8 : Un Troisième Âge de la globalisation financière 1) Quelle a été l'évolution des flux financiers dans le monde dans le cadre des 3 âges de la globalisation financière ? Le prem ier âge de la globalisa tion financi ère a co nsisté à diriger des flux financiers de l'Europe vers les États-Unis. Ensuite, les flux financiers se sont dirigés des pays développés vers des pays en développement. Le troisième âge consiste à augmenter les flux de capitaux vers les pays en développement. 2) Quelles peuvent en être les conséquences ? Si les flux se dirigent en priorité vers les pays en développement, les pays développés vont éprouver plus de difficultés à trouver l'argent nécessaire à financer leur activité économique. Ce qui peut poser des problèmes car cela risque de réduire la croissance économique de ces pays. Avez-vous compris ?

Décloisonnement! Déréglementation! Désengagement! Désintermédiation! Dématérialisation!

Pour se financer, la croissance a besoin de capitaux. Depuis les années 1980, les capitaux circulent librement entre les différentes places financières, ce qui permet aux zones à fort besoin de financement de drainer l'épargne mondiale pour financer leurs investissements et leurs dettes. Ce ci permet une meilleure allocation des ressourc es financières. La libéralisation des marchés et la libre circulation des capitaux facilitées par les nouvelles technologies de l'information et de la communication se sont traduites par une globalisation financière propice à la croissance et au développement, notamment des pays émergents et défavorisés. Cependant la concurrence entre les places financières mondiales se traduit par une extrême volatilité des capitaux, facteur de risques et d'instabilité financière. Pour se prémunir contre ces risques et séduire les investisseurs, des innovations financières et des produits de plus en plus sophisti qués sont cré és : ma rché à terme, produits dérivés. Cependant leur manque de transparence a été à l'origine de prises de risques inconsidérées et de graves crises financières et économiques pouvant se propager à l'international.

Chapitre 5 - La globalisation financière et l'accroissement des risques financiers Exercice 1 : Le risque systémique est plus élevé aujourd'hui qu'avant la crise 1) Qu'est-ce que le G20 et le FMI (composition, rôle...) ? Le G20 est un groupe composé de 19 pays et de l'UE, dont les ministres, les chefs des banques centrales et les chefs d'États se réunissent régulièrement. Il a été créé en 1999, après la succession de crises financières dans les années 1990. Il vise à favoriser la concertation internationale, en intégrant le principe d'un dialogue é largi tenant compte du poids économique croissant pris par un certain nombre de pays. Le G20 représente 85 % du commerce mondial, les deux tiers de la population mondiale et plus de 90 % du produit mondial brut (somme des PIB de tous les pays du monde). Le FMI est une institution internationale de 188 pays, dont le but est de " promouvoir la coopération monétaire internationale, garantir la stabilité financière, faciliter les échanges internationaux, contribuer à un niveau é levé d'emploi, à la stabilité écon omique et faire reculer la pauvreté ». Le FMI assure la stabilité du système monétaire international (SMI) et la gestion des crises monétaires et financières. Pour cela, i l fournit des crédits aux pays qui con naissent des difficultés financières mettant en péril l'organisation gouvernementale du pays, la stabilité de son système financier (banques, marchés financiers) ou les flux d'échanges de commerce international avec les autres pays. Lors d'une crise financière, pour éviter qu'un pays ne fasse " défaut » (c'est-à-dire que ce pays ne puisse plus r embourser ses créa nciers, voir e ne puisse plus payer se s dépenses courantes), le FMI lui prête de l'argent le temps que la confiance des agents économiques revienne. Le FMI conditionne l'obtention de prêts à la mise en place de certaines réformes économiques visant, de manière générale, à une croissance économique équilibrée à long terme et à l'amélioration de la gestion des finances publiques. 2) Qu'est-ce qu'un risque systémique ? Un risque systémique est un risque qui peut mettre en danger la survie du système financier. On peut ainsi dire que la faillite de Lehman Brothers en 2008 était un risque systémique car, dans la foulée, elle a entraîné une grave crise de liquidité qui a failli précipiter le système financier mondial à sa perte. Il est toujours difficile de mesurer ex ante un risque systémique. En général on ne sait que c'est un risque systémique qu'après, lorsqu'il est trop tard. Ainsi les autorités financières britanniques ont-elles décidé de porter secours à Northern Rock. Ce n'est pas une grande banque mais les autorités financières ont estimé, en voyant se former la queue du public aux guichets de cette banque, que potentiellement un risque systémique pouvait se matér ialiser. Les autorités monétaires américaines n'ont pas eu le même raisonnement pour Lehman Brothers et elles s'en mordent les doigts aujourd'hui. 3) Pourquoi et comment les pouvoirs publics ont apporté leur soutien aux banques en période de crise ? Pour éviter les coûts économiques et sociaux des faillites bancaires, les pouvoirs publics leur ont apporté des garanties de prêts, des injections directes de fonds publics. Ainsi, les banques profitent d'une assurance gratuite et empruntent à des taux d'intérêts plus faibles. 4) Pourquoi faut-il limiter la taille des établissements financiers ?

Il paraît opportun de limiter la taille des banques afin que celle-ci puissent se faire une véritable concurrence et limitent les risques financiers pour leurs clients en cas de faillite puisqu'elles seront de taille plus réduite. Elles ne pourront plus spéculer avec des sommes trop importantes pouvant engendrer des risques majeurs en cas de problème. Exercice 2 : Bulle spéculative 1) Comment se forme un bulle spéculative ? Une bulle spéculative provient d'anticipations démesurées de spéculateurs sur l'évolution positive des prix de la va leur des ac tifs. Le s nombreus es transac tions entre spéculateurs accélèrent la hausse du prix des actifs, jusqu'à atteindre des niveaux très supérieurs à leur valeur intrinsèque. 2) Pourquoi explose-t-elle à un moment donné et quelles en sont les conséquences ? Lorsque les investisseurs prennent conscience que les prix sont déconnectés de la réalité, ils vendent leurs actifs et les cours chutent : la bulle éclate. Exercice 3 : Grèce, le risque de défaut se précise 1) Jusqu'où l'Europe sera-t-elle prête à soutenir la Grèce ? L'Europe soutient la Grèce pour des raisons politiques et non économiques. Les mesures engagées par la BCE et la Commission européenne permettent de gagner du temps, mais la monnaie européenne finira par disparaître en Grèce. La situation es t si désastre use qu'une issu e po sitive semble impossible, la Grèce devra déclarer faillite. 2) Si la Grèce venait à sortir de la zone euro, y aurait-il un risque de contagion ? La sortie d'un État de l'EU entraîne des risques pour les pays fragiles (le Portugal, l'Espagne et l'Italie). La perte de confiance des investisseurs provoquerait la revente des obligations. 3) Quel est l'apport du quantitative easing aux pays européens en détresse ? Le quantitative easing revient à émettre des chèques sans provisions aux pays en détresse. L'assouplissement favorise la baisse de l'euro et fait gonfler les actifs boursiers pour donner l'illusion d'une croissance. Mais, la dépréciation de l'euro ne profite pas à l'Europe car 70 % du commerce extérieur est réalisé dans l'Union et les entreprises européennes délocalisent leurs activités. Un euro faible est donc désavantageux. Exercice 4 : Spéculation 1) Définissez la spéculation. La spéculation est une prise de position risquée sur un marché qui consiste à acheter des valeurs mobilières (a ctions, obligations, produits dérivés) ou des devises en vue de les revendre en faisant des bénéfices. Il s'agit donc d'un pari risqué sur l'évolution future d'une valeur. 2) Comment se comporte un spéculateur face à ses anticipations ?

Lorsqu'un spéculateur antic ipe la hausse d'une valeur, il l'ac hète. Si son anticipation s e confirme le pari est gagné et réciproquement. 3) Qu'est-ce que le principe du mimétisme ? Un marché spéculatif est animé par des spéculateurs qui, par mimétisme, amplifient tous les mouvements et en oublient, la réalité économique. Ce comportement mimétique associé aux anticipations peut rapidement faire basculer les cours. Exercice 5 : La prochaine crise : en 2015 ? 1) Selon J. Attali, quelle est la périodicité des crises ? Énumérez ces dernières. La périodicité des crises est de 7 ans. Les dernières crises sont les suivantes : - en 1987 a eu lieu la chute du Dow Jones, premier krach de l'ère informatique ; - en décembre 1994, la crise monétaire et financière asiatique se propage ; - en avril 2001, la bulle Internet explose ; - en 2008 a eu lieu la crise immobilière américaine. 2) Selon l'auteur, quand éclatera la prochaine crise ? Pourquoi ? On voit qu'en 2015, cette crise financière n'a pas eu lieu. Cela montre que les prospectives en ce domaine sont très difficiles à faire même lorsque l'on est un économiste et un financier reconnu. En définitive, d e très no mbreux paramètres existent et ils sont imp ossibles de cerner avec précision. La science économique n'est pas une science exacte. Elle dépend de très nombreux paramètres que personne ne maîtrise complètement, ni même les ordinateurs ! 3) Existe-t-il des moyens d'éviter cette potentielle crise ? Il faudrait recréer une croissance saine et durable par : - une baisse de l'euro par rapport au dollar ; - une relance de l'investisse ment (grands projets publics sur l'éne rgie et les télécommunications) ; - des réformes de structure ; - la recherche de la paix, en particulier entre les Européens et leurs voisins de l'Est et du Sud. Exercice 6 : La crise financière en questions 1) Comment est née la crise financière ? Les banquiers ont accordé des crédits immobiliers à des ménages aux revenus modestes peu solvables. Mais, leur capacité d' emprunt a été cal culée sur des valeur s immobilières surestimées. Lorsque l'immobilier a chuté, les ménages n'ont plus été cap ables de rembourser leurs emprunts. Les banques se sont effondrées. Avec la titrisation (transformation des prêts en obligations) la crise s'est diffusée au système financier. 2) Pourquoi la crise n'en finit-elle pas ? La crise dure car elle concerne tous les crédits (immobilier, conso, auto...) titrisés et tous les détenteurs de ce type de produits.

De plus, tous les a cteurs sont méfiants et inquiets, tant du côté des préteurs que des investisseurs. 3) Faut-il craindre un effet dominos sur les banques ? Les grand es banques d'investissem ent qui dominaient les marchés financiers sont aujourd'hui fragilisées. Les banques européennes moins spécialisées sont plus protégées. Les banques françaises possèdent des ratios de solvabilité élevés, donc... donc plus résistantes face aux chocs financiers. Actuellement, les craintes s'orientent vers les assureurs américains ayant massivement investi en valeurs " titrisées ». 4) Faut-il redouter un krach boursier mondial ? Non car il existe des " garde-fous empêchant les marchés de reculer trop vite, trop fort ». Les liquid ités mondiales, provenant des pétrodollar s et des i njections d'argent par les banques centrales, évitent des chutes violentes. Actuellement, sont plus à redouter les " krach rampant » (baisse continue du marché, sans rebond). Il faut prévoir une baisse généralisée à l'économie réelle, avec moins de croissance et de profits pour les entreprises. 5) Pourquoi le reste du monde est-il touché ? " Les États-Unis ont réussi à exporter leurs problèmes partout dans le monde ». La mond ialisation financière favorise la contamina tion. Tout choc dans un pays a des répercussions partout sur la planète. Exercice 7 : La crise financière affecte l'économie réelle Comment la crise financière affecte-t-elle l'économie réelle ? La crise financière affecte l'économie réelle (la production industrielle, les investissements, l'emploi, etc.) par divers moyens : - le renchérissement du crédit impacte les entreprises et les particuliers ; - les ban ques sont plus méfiant es pour accorder des crédits (credit crunch), ce qu i pénalise les investissements et la consommation, donc la croissance ; - la chute des marchés boursiers et de l'immobilier dévalorise les patrimoines et agit sur le comportement des ménages et des entreprises. Avez-vous compris ? La globalisation financière, en favorisant la spéculation, accroît la volatilité des titres et les déséquilibres financiers internationaux. Ce décalage entre sphère financière et économie réelle engendre des crises économiques généra lisées. Mal gré la c réation d e produits sophistiqués, censés protéger les investisseurs financiers contre les risques, la multiplication des crises financières et leur contagiosité entre les différentes places financières démentent l'efficacité de ces innovations financières. En réalité, les instruments purement spéculatifs,

très souvent opaques, ont accru l'instabilité financière et ont engendré des crises qui se propagent très rapidement à l'ensemble du système financier mondial puis engendrent des crises économiques généralisées à l'ensemble des économies de la planète. Les pays les plus durement touchés sont ceux dont la croissance et le développement dépendent en majorité de l'apport de capitaux étrangers, notamment les pays les moins avancés.

CAS n° 1 La régulation des marchés financiers et ses limites Collaborateur d'une société de financement, vous présenterez sous forme d'une note, à votre directeur les principaux régulateurs financiers qui existent dans le monde en lui précisant quelles sont les limites de leur action. Monsieur le Directeur Dans le cadre de la n ote que vous m'avez demandé d e rédige r sur les probl ématiques relatives aux régulateurs financiers dans le monde, je vais d'abord vous présenter quels sont les principaux régulateurs financiers qui existent ainsi que leur action, puis je vous préciserai quelles sont les limites de leur action en période de crise. 1 - Présentation des principaux régulateurs financiers mondiaux Les principaux régulateurs financiers mondiaux sont situés dans les grands pays européens et les États-Unis. En France l'AMF qui a remplacé la Commission des Opérations de Bourse depuis 2003, a pour fonc tion de contrôler l'ense mble des marchés régleme ntés ou non français. En Allemagne on trouve le Bundesanstalt für Finanzdienstleistungsaufsicht (BaFin) qui compte trois fois plus d'employés que l'AMF. Au niveau fédéral américain, on trouve le Securities and Exchange Commission. Da ns d'autr es pays, on trouve également des régulateurs financiers. Par exemple en Chine existe Commission de régulation des marchés. 2 - L'action des régulateurs financiers mondiaux Ces organismes régulent le bon fonctionnement des marchés financiers. Les autorités de régulation contrôlent les règles , les comportements, les pratiq ues des soci étés cotées en bourse mais également les intermédiaires financiers entre les investisseurs et les marchés boursiers. Les missions pour les organismes de régulations sont multiples. Il s'agit dans un premier temps de contrôler les informations qui sont four nies au public par les soci étés émettrices. Ainsi, les autorités contrôlent le bilan, le compte de résultat et vérifient que les données ne sont pas falsifiées. La deuxième mission des organismes est de contrôler les opérations de bourse pour déceler tout comportement anormal. En d'autres termes, il s'agit la de repérer notamment d'éventuels délits d'initié. Enfin, la troisième mission des autorités de régulation de marché est d'évite r tout prob lème de fonctionn ement dans l es échanges (liquidité ou solvabilité) tout en assu rant la sécurité des informations trans mises. Ces organismes de contrôle émettent des alertes sur les institutions financières qui ne respectent pas les conditions qui leur sont imposés. 3 - Les limites de la régulation des institutions financières face à la crise Malgré cette présence permanente des régulateurs au sein de la finance, il existe un certain nombre de limites à leur action. Les innovations financières très nombreuses comme les produits dérivés ne sont pas assez rapidement pris en compte par ces régulateurs. De même,

leur complexité n'est pas immédiatement comprise ni repérée. On peut également considérer que les actions des nombr eux collaborateurs des banque s de très haut niveau qui sont intéressés aux résultats des établissements financiers dans lesquels ils exercent leur métier ne sont pas facilement appréhendés par des autorités de régulation qui ont du mal à recruter des personnels de très haut niveau. De plus, les régulateurs sont soumis au pouvoir politique et leurs objectifs ne sont pas toujours définis avec assez de précision par les réglementations qui les ont mis en plac e et qui définissent leur pouvoir. Existe donc ce rtaines limites incontournables. En espérant que mon travail réponde à vos attentes.

Chapitre 6 - L'appréciation d'une situation économique Exercice 1 : En mai 2015, la confiance des ménages se replie légèrement (- 1 point) 1) Quels indicateurs sont utilisés pour appréhender la confiance des ménages ? Le niveau de consommation ou d'épargne qui, suivant les tendances, montre le degré de confiance des ménages en l'avenir. 2) Les antici pations futures des agents ont-elles une inf luence sur leu r confiance ? Argumentez. Oui, le niveau de vie anticipé va influencer la consommation. La crainte du chômage affecte la cons ommation et favo rise l'é pargne, le faible niveau d'in flation laisse anticiper de nouvelles hausses des prix et rend les ménages prudents. Exercice 2 : Indicateurs structurels 1) Quels sont les objectifs des indicateurs structurels mis en place par la Commission européenne ? Les objectifs de la Commission européenne sont de réaliser des progrès en matière d'emploi, d'innovation, de réformes économiques, de cohésion sociale et d'environnement. 2) Regroupez ces 14 indicateurs en 3 ou 4 grands objectifs économiques. • Emploi/formation : taux d'emplo i, emploi des séniors, niveau d'édu cation, emploi régional, chômage de longue durée. • Environnement : émission de gaz à effet de serre, intensité énergétique, volume de fret. • Croissance économique/innovation : PIB/hab, productivité, dépense en R&D, niveau des prix, investissement des entreprises. • Social : risque de pauvreté. Exercice 3 : Investissement : comment utiliser les mesures Valls ? 1) Rappeler la définition de l'amortissement. L'amortissement comptable d'un investissement d'entreprise est l'étalement de son coût sur sa durée d'utilisation. 2) Expliquez l'objectif et le fonctionnement du suramortisseme nt propos é aux entreprises. À partir d'un certain montant d'investissement et suivant certaines conditions, les entreprises pourront déduire de leur bénéfice imposa ble, progr essivement et sur toute la durée d'utilisation du bien, 140 % du montant de leurs investissements productifs - contre 100 % auparavant -, ce qui entraînera une baisse mécanique de leurs impôts sur les sociétés. Il s'agit donc d'un encouragement à l'investissement par le biais d'une réduction d'impôt. 3) Le coup de pouce du gouvernement aura-t-il toujours l'effet escompté ?

Selon un avocat fiscaliste, cette mesure ne persuadera pas les entreprises qui n'avaient pas prévu d'investir : " Les sociétés n'investissent pas en fonction d'incitation fiscale mais en fonction de l'état de leurs carnets de commandes ». Par ailleurs, l'effet de la mesure ne sera que conjoncturel et de courte durée, l'instabilité fiscale restera toujours un frein à l'investissement. Exercice 4 : Le FMI conforte la prévision de croissance de la France pour 2015 1) Rappelez la définition du taux de croissance. Comment devrait-il évoluer ? Le taux de croissance est la variation positive du PIB. Son évolution devrait être réduite de moitié, à 0,4 %, par rapport aux prévisions. 2) Quels liens faites-vous entre le taux de croissance, les rentrées fiscales et les dépenses sociales ? Un taux de croissance suffisamment élevé favorise la production et la création d'emplois, donc des entrées fiscales pour l'État. Par contre, une croissance faible voire inexistante risque d'entraîner du chômage, la baisse des entrées fiscales et la hausse des dépenses sociales (chômage). 3) Pourquoi le FMI est-il pessimiste sur les évolutions futures du taux de croissance ? Le FMI craint que la zone euro ne parvienne pas à accélérer le rythme de sa croissance, il faudrait que la BCE continue à soutenir l'économie jusqu'au rachat de la dette si nécessaire. Le FMI a revu à la baisse les taux de croissance de l'UEM. Exercice 5 : Le taux d'épargne des ménages français en baisse au dernier trimestre 2014 1) Distinguez le revenu disponible du pouvoir d'achat des ménages. Le revenu disponible brut est le revenu à la disposition des ménages pour consommer et épargner. Il comprend l'ensemble des revenus d'activité, des revenus du patrimoine et les prestations sociales, auxquels sont soustraits les impôts directs et les cotisations sociales. Le pouvoir d'achat du revenu disponible dépend des prix à la consommation (inflation). 2) D'où provient la baisse du taux d'épargne des ménages ? Selon l'Insee, ce recul s'explique par l'augmentation de la consommation des ménages, de la baisse de leur pouvoir d'achat et de leur revenu disponible mais aussi par la hausse des impôts. Exercice 6 : Forte reprise de la consommation des ménages au 1er trimestre 2015 1) Quelle est l'origine de la hausse de la consommation des ménages ? La hausse de la consommation des ménages provient de la consommation en biens durables et en énergie. 2) Pourquoi une augmentati on de l a consommation des ménages est-elle de bon augure ? Cette augmentation est de bon augure car elle est signe de reprise économique.

Exercice 7 : Demain, le monde sera low cost 1) Qu'est-ce qu'une offre low cost de la SNCF ? La SNCF propose Ouigo : une offre de TGV duplex low cost. La capacité d'accueil en voyageurs augmente, les bagages supplémentaires sont payants, il n'y a pas de service à bord, l'offre tarifaire est simplifiée et les prix sont réduits. 2) Quels sont les secteurs touchés par l'offre low cost ? Le transport aérien, l'hôtellerie, l'automobile et le monde du luxe. 3) Jusqu'en 2008 quelles s ont les stratégies adoptées par les entr eprises face aux différentes périodes évoquées ? De 1945 à 1970 (" Trente glorieuses »), les entreprises visent juste à répondre à la forte demande en biens d'équipements comme de consommation. Elles doivent p ouvoir détenir les facte urs de production néces saires pour fair e face à la demande. Elles pratiquent des stratégies de coûts-volume basées sur la standardisation de la production et les économies d'échelles. Après 1973 (choc pétrolier), le taux élevé d'équipements des ménages et la crise économique ralentissent la demande dans les pays développés. Face à la baisse de la demande et la hausse de la concurrence, les entreprises cherchent à se différencier (marketing, innovation...). 4) Comment ont réagi les entreprises face à la crise de 2008 et aux nouvelles exigences des consommateurs ? La cris e de 2008 et ses c onséquen ces conduisent les conso mmateurs à changer de comportement d'achat. Certaines entreprises accentuent la différenciation et la m ontée en gamme, tan dis que d'autres proposent des produits de base. L'offre low cost propose un pri x très compé titif mais, à la différence d u discount, elle combine fiabilité et sécurité et un bon rapport qualité/prix. Avez-vous compris ? La situation économique Caractéristiques : état de variables économiques et sociales dans un cadre géographique donné. Résulte d'ajustements culturels au niveau de l'emploi, du commerce extérieur, des prix, des ressources naturelles et humaines, etc. Caractéristiques : par des institutions (Insee, OCDE, FMI) • Au niveau du court terme (inflation, chômage, etc.) • Au niveau du long terme (R&B, ouverture internationale, etc.)

Aprréciation de la situation dans un cadre européen Paramètres d'évaluation : • déséquilibres (fréquence, etc.) • revenus des agents (variables, etc.) • niveau de l'emploi (instable, etc.) • situation des finances publiques (préoccupante, etc.) • situation des États partenaires (variable, etc.) Conséquences : • pour les ménages (niveau de consommation, taux d'épargne, etc.) • pour les entreprises (niveau d'investissement, stratégies, etc.) • pour l'État (interventionnisme, etc.)

Chapitre 7 - Les politiques économiques conjoncturelles Exercice 1 : Carré magique (Kaldor) 1) Définissez le carré magique. Le carré magique représente graphiquement la santé économique d'un pays. Il permet de visualiser les quatre objectifs de la politique économi que conjoncturelle (PIB, chômage, solde balance commerciale, taux d'inflation). 2) Recherchez les quatre indicate urs actuels de la Franc e et construisez le carré magique de la France. Qu'en concluez-vous ? Voir les productions des étudiants. Exercice 2 : La politique budgétaire 1) Définissez la politique budgétaire. La politique budgétaire du gouvernement fixe les recettes et les dépenses de l'État. Elle permet à l'État de réguler l'économie pour atteindre ses objectifs sociaux et économiques. 2) Quels sont ses p rincipaux levi ers d'action suivant qu'elle soit restrictiv e ou expansive ? Les principaux leviers sont les recettes et les dépenses. Une politi que restrictive acce ntuera les recettes (impôts) et limitera les dé penses (aides sociales..) et inversement pour la politique expansive. Exercice 3 : Pacte de stabilité : Jean-Claude Juncker prêt à plus de " flexibilité » 1) Qu'est-ce que le Pacte de stabilité et de croissance ? Le Pacte de stabilité et de croissance est l'ensemble des critères que les États de la zone euro se sont engagés à respecter vis-à-vis de leurs partenaires. Le Pacte de stabilité et de croissance fixe un déficit public ne devant pas dépasser 3 % du produit intérieur brut (PIB) et une dette sous les 60 % du PIB. 2) Pourquoi et comment va-t-on int roduire une " dose de flex ibilité » au pac te de stabilité ? L'UE constate que la discipline budgétaire réduisant les déficits n'a pas permis de relancer la croissance. Il faut donc s'engager dans des réformes de structure et à l'investissement afin de relancer la croissance et créer des emplois. Pour y parvenir, elle permettra aux pays qui verseront directement des sommes au fonds d'investissement qu'elle va lancer, que leurs contributions soient comptabilisées comme du déficit ou de la dette supplémentaire sans tenir compte d'un éventuel dépassement des 3 % de déficit. 3) À quelles conditions la Comm ission tiendra compte des réforme s des pays membres ?

À condition qu'elles soient structurelles et majeures, avec des effets positifs et quantifiables (équilibres budgétaires, croissance). Suivant les situations des pays, ils auront un niveau de flexibilité et de temps plus ou moins important. Exercice 4 : Stabilisateur automatique 1) Définissez les stabilisateurs automatiques. Donnez des exemples. Les stabilisateurs automatiques compensent les fluctuations de l'activité économique (ex : impôts, assurance -chômage, aides sociales). Il s sont déclenchés auto matiquement sans intervention explicite du gouvernement. 2) Que pensez-vous de l'utilité économique et sociale de ces stabilisateurs ? Les stabilisateurs automatiques visent à rétablir la situation économique. Ils permettent aux agents économiques de faire face à des situations difficiles : période de chômage, accident de santé...). Exercice 5 : Austérité ou relance, comment choisir ? 1) Distinguez la relance de l'austérité. Une politi que d'austérité ou re strictive accentuera les recettes (impôts) et limitera le s dépenses (aides sociales...) et inversement, une politique de relance ou expansive favorisera les dépenses sociales et la baisse de la pression fiscale. 2) Comment fonctionne le multiplicateur keynésien ? Le multiplicateur keynésien fonctionne grâce à l'investissement public. Par exemple : la construction d'une école creuse la dette de l'État du mont ant de l'investissement. Le montant de l'investissemen t est redist ribué aux salariés ou aux fournisseurs de l'entreprise qui construit l'école. Ces revenus salariés seront épargnés et consommés. La partie consommée générera de nouveaux revenus à nouveau consommés ou épargnés etc. Ceci jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de revenus à épargner ou à dépenser. Exercice 6 : Les deux logiques de la politique monétaire 1) Quelles sont les consé quences des va riations des taux d'intérêt sur les agents économiques (banques et ménages) ? La bais se des taux d'intérêt f avorise la demande de crédit pour l'investissement d es entreprises et la consommation des ménages. 2) Rappelez le mécanisme de la création monétaire. Quel est le lien entre la création monétaire et l'inflation ? Selon le princ ipe : les crédits font les dépôts, lor squ'une banque accorde un cré dit par augmentation de la masse monétaire, elle crée de la monnaie. Si la quantité de monnaie est trop élevée, la demande est supérieure à l'offre et l'inflation augmente. 3) Qu'est-ce que la trappe à liquidités ?

La " trappe à liquidités » est la situation où la politique monétaire devient inefficace, la variation du taux d'intérêt n'a plus l'e ffet esc ompté, l'in flation ralentit, le chômage augmente et la croissance stagne. Exercice 7 : La mission de la Banque centrale européenne 1) Qu'est-ce que l'Eurosystème ? L'Eurosystème (BCE + banques centrales nationales) est le système de banque centrale de la zone euro. 2) Quels sont les rôles et objectifs de la BCE ? La BCE vei lle à la stabilité des prix, pour pro téger la valeu r de l'euro et surveille les établissements de crédit afin de préser ver le sy stème bancaire et la stabi lité du sy stème financier européen et de ses États. Exercice 8 : Les principaux leviers de la politique économique 1) Expli quez, à partir du tableau, les optio ns de la p olitique monétaire et leu rs conséquences. La politique monétaire peut prendre deux aspects. D'un côté, on peut augmenter les taux d'intérêt et le niveau des réserves obligatoires, ce qui entraîne un crédit plus cher et, par suite, moins de monnaie ; de cette façon, l'inflation augmente la compétitivité des entreprises et les exportations. Par contre, c'est un frein à la consommation et à l'investissement avec risque de récession. D'un autre côté, la baisse des taux d'intérêt et des réserves obligatoires permet le crédit, augmente la demande, la croissance et provoque la baisse du chômage. Les tensions inflationnistes risq uent de faire baisser le taux d'ép argne et de réduire les exportations. 2) Quels sont les effets négatifs d'une hausse des dépenses publiques ? Une hausse des dépenses publiq ues produit le creusement du déficit bu dgétaire, l'alourdissement de la dette de l'État et des tensions inflationnistes puisqu'on trouve plus d'argent sur le marché. 3) Quels sont les effets positifs d'une politique restrictive des revenus ? Une politique restrictive des revenus provoque une baisse de l'inflation et la sortie de la spirale qui consiste à augmenter les prix et les salaires de façon continue. 4) De façon générale, les politiques monétaires, du budget et des revenus, qu'elles soient restrictives ou expansives, ont des effets à la fois négatifs et positifs. Qu'en concluez-vous ? On peut en conclure que toutes les politiques comportent leur revers de la médaille. Elles ne peuvent pas être menées sur le long terme car leurs conséquences sont contradictoires. Exercice 9 : Politique budgétaire pour 2016 1) À quelle période et par qui le PLF est-il voté ?

Le projet de loi de finances est voté par le Parlement (Assemblée nationale et Sénat) en fin d'année. Il prépare donc les dépenses et recettes de l'État pour l'année suivante. 2) Vers quel chiffre le gouvernement essaie-t-il de ramener le déficit budgétaire et pour quelle raison ? Le gouvernement essaie de ramener le déficit budgétaire à 3 % du PIB. En effet, les accords signés au niveau eu ropéen que l'on qualifie d e pacte de stabilité budg étaire imposen t à chaque État européen d'avoir un déficit budgétaire inférieur ou égal à 3 %, ce qui n'est pas souvent le cas pour de nombreux pays. 3) Relevez les différents éléments de politique menés à travers ce budget. La poli tique budgétaire permet à l'Ét at d'exercer son action à différ ents niveaux, par exemple en exonérant d'impôts les contribuables aux revenus modestes, en augmentant ou en réduisant le taux de TVA suivant les produits, ou à aider les créateurs d'entreprise à se lancer ou à lutter contre le réchauffement climatique. Avez-vous compris ? Politique économique conjoncturelle Politique budgétaire • déductions fiscales • Variation de la fiscalité • Transferts sociaux • Variation des prélèvements obligatoires • suppression des niches fiscales, etc. Politique conjoncturelle Recherche de l'équilibre au niveau des : • prix • emploi • commerce extérieur • pouvoir d'achat des CSP Politique économique Moyens mis en oeuvre par les pouvoirs publics pour atteindre des objectifs à court et long terme Politique monétaire Mise en oeuvre par les banques centrales dans le cadre du Système européen des banques centrales pour stabiliser les prix et améliorer la croissance : • mise à disposition de liquidités • modification des investissements

Chapitre 8 - Les politiques structurelles Exercice 1 : La politique économique structurelle 1) Qu'est-ce qu'une politique économique structurelle ? C'est l'ensemble des actions des pouvoirs publics visant à assurer une croissance durable. Elle concerne le moyen et le long terme. 2) Quelles sont les principales politiques structurelles nationales ? Les politi ques structurelles nationales so nt : industrielles, énergétiques, de recherche, de formation et d'aménagement du territoire. Exercice 2 : Les politiques structurelles dans l'Union européenne 1) Quels sont les objectifs des politiques structurelles européennes ? Les politi ques structurelles de l'Union européenne ont pour objecti f de fa voriser la croissance et de rivaliser avec la concurrence. 2) Quels sont les p rincipaux doma ines d'inter vention des politiques structurelles européennes ? Les domaines d'intervention sont : l'agriculture, la concurrence, le social et l'environnement. Exercice 3 : La coopération économique dans l'UE 1) Quels étaient les objectifs de la stratégie de Lisbonne ? Les résultats escomptés ont-ils été obtenus ? La stratégie de Lisbonne avait pour objectif de faire de l'Union " l'économie de connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde » en dix ans. Les résultats escomptés n'ont pas pu être atteints, une redéfinition des objectifs a été faite sur la croissance et l'emploi mais les résultats sont restés limités. 2) Quels sont les trois axes et les cinq objectifs quantitatifs de " Europe 2020 » ? Les trois axes sont : l'innovation, la croissance du taux d'emploi et la croissance verte. Les cinq objectifs qu antitatifs sont : l'augmentation du taux d'emploi, l'augmentation du pourcentage de PIB pour la R&D, la lutte contre le changement climatique, la réduction du taux de pauvreté et des améliorations en matière d'éducation. 3) Comment est envisagée la mise en oeuvre d'Europe 2020 pour parve nir à la coordination ? Il s'agira de renforcer les mécanismes de coordination entre les États membres. Certains députés proposent un système de sanctions et de récompenses pour inciter les États à atteindre les objectifs de la stratégie. Exercice 4 : La politique environnementale européenne 1) Quelles sont les ambitions écologiques de l'UE ? L'UE a pour ambition de protéger la biodiversité, lutter contre le changement climatique, contrôler la gestion des ressources, limiter la production des produits chimiques, réduire les émissions de gaz à effet de serre, favoriser la production d'énergies renouvelables...

2) Quelle est l'opinion des ménages européens sur ce thème ? Et vous, qu'en pensez-vous ? Les Européens sont attachés à la protection de l'environnement et la considèrent importante. Voir la réponse des étudiants. Exercice 5 : Lutte contre le changement climatique : où en est-on ? 1) Quel est le bilan de la lutte contre le changement climatique ? Voir la réponse des étudiants. 2) Pourquoi le GIEC tire la sonnette d'alarme ? On constate qu'aujourd'hui la production humaine est responsable à hauteur de 95 % des changements climatiques, par augmentation des GES. Les secteu rs responsables sont : l'énergie, l'agriculture, l'industrie, le trans port et le bâtiment. 3) Quelles sont les projections climatiques anticipées ? Les change ments généreront des évènements climatiques, de s problèmes alimentaires, l'extinction d'espèces et l'augmentation des conflits humains à des degrés divers. Exercice 6 : Cadre stratégique " Éducation et formation 2020 » 1) Quel est le rôle global de l'UE dans l'éducation et la formation ? La responsabilité de l'éducation et de la formation appartient à chaque pays de l'UE. L'UE soutient les membres à mener leurs actions (échange de pratiques, conseils, groupes de travail ...). 2) Quel est l'objectif du bilan réalisé en 2014 ? Le bilan des progrès réalisés va permettre de définir les priorités de coopération au niveau de l'éducation. 3) Quelles seront les prochaines étapes ? Les prochaines étapes seront : • de rendre obligatoire l'enseignement préscolaire ; • d'accentuer la maîtrise de la lecture, des mathématiques et des sciences ; • d'éviter le décrochage scolaire ; • d'augmenter le nombre de diplquotesdbs_dbs27.pdfusesText_33

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