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LŒIL ET LA PHYSIOLOGIE DE LA VISION

L'ŒIL ET LA PHYSIOLOGIE DE LA VISION. I-INTRODUCTION : Le système visuel de l'homme et l'un des systèmes les plus développés ; il est extraordinaire par la.



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l'individu attribue son activation physiologique à la source de l'émotion. Reisenzein R. (1983). «The Cognitive Neuroscience of Vision » (Farah



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La cornée: la membrane de Bowman Membrane collagénique acellulaire fibres de collagène de type V VI et VII 8 à 14 microns au centre de la cornée Ne peut être régénérée: toute atteinte => opacités définitives Épithélium membrane de Bowman et stroma antérieur sont parcourus par des fibres nerveuses sensitives 14



ANATOMIE PHYSIOLOGIE DE L’ŒIL

ANATOMIE PHYSIOLOGIE DE L’ŒIL DR DEGDEG LAZHAR L’œil et la vue L’œil est inséré dans l’orbite et protégé par un coussin de graisse Il est irrigué par l’artère ophtalmique branche de la carotide interne qui traverse l’orbite d’arrière en avant et donne l’artère centrale de la rétine Les Structures annexes de l’œil



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maintenir arrondi et la traction exercée par les fibres de la zonule (qui sont attachées au muscle ciliaire) qui tend à l’aplatir Quand en regarde des objets éloignés la force des fibres de la zonule est plus grande que l’élasticité du cristallin alors il adopte la forme aplatie qui convient à la vision de loin (sa

Quel est le rôle de l’œil ?

I. Au niveau de l’œil A. Anatomie de l’œil ? Lien structure – fonction : l’œil est une sphère, cette structure particulière va modifier la propagation des rayons lumineux. ? Deux compartiments formés de liquide (= humeur aqueuse et humeur vitrée) avec au milieu une lentille, le cristallin. ? Il y a photo-transduction par la rétine.

Quels sont les voies optiques?

Les voies optiques ?Nerf optique: 1.2 million d’axones issus des cellules ganglionnaires de la rétine ?Chiasma optique au dessus de l’hypophyse

Quels sont les éléments de l’appareil visuel?

Conclusion: la cornée ?Élément essentiel et premier élément de l’appareil visuel. ?Atteinte => perte de transparence => altération de l’image visuelle perçue ?Patient receveur: indications à la greffe ?Patient donneur: contre- indications au prélèvement

Quels sont les muscles annexes de l’œil ?

Les Structures annexes de l’œil. Le sourcil protège l’œil de la lumière et des gouttes de sueur coulant du front. Les paupières protègent et lubrifient l’œil par leurs clignements réflexes. A l’intérieur des paupières se trouvent le muscle orbitaire de l’œil, le muscle releveur de la paupière supérieure.

1

DEUXIEME ANNEE MEDECINE PHYSIOLOGIE

Dr F. SENOUCI

PHYSIOLOGIE DE LA VISION

I-INTRODUCTION :

L es systèmes les plus développés ; il est extraordinaire par la obj. est la lumière,

Les récepteurs de cette lumière sont les photorécepteurs de la rétine qui est un tissu neuronal qui

(vision scotopique), à la plus éclatante lumière du jour (vision photopique). Et comme dans tous les systèmes neurosensoriels par trois étapes : - Acquisition et transduction du signal physique (dans cette modalité sensorielle,

lumière), après plusieurs opérations rétiniennes, en signal électrique, PA ; seul reconnu par

le système nerveux, - Transmission, traitement et codage de ce signal électrique ;

II-CARACTERISTIQUES BIOPHYSIQUES DE LA LUMIERE :

2 Ce que l'on appelle (lumière) est la partie du rayonnement électromagnétique humain, elle est comprise entre allant de 380 nm à 780 nm.

Alors la lumière est une partie extrêmement étroite du rayonnement électromagnétique dans lequel

nous baignons, elle se déplace dans le vide à une vitesse de 300 000 km/s. est une onde électromagnétique caractérisée par : - La longueur Ȝ points vibratoire, - La période T retrouver dans le même état vibratoire, - La fréquence F cycles/s,

La partie visible du spectre électromagnétique montre qu'à une longueur d'onde correspond une

couleur, et les 7couleurs de l'arc en ciel définies par Newton peuvent être retrouvées facilement.

3 photons.

Le nombre de photons correspond à .

Le rayonnement direct est la luminance mesurée en Candela (Cd). Le rayonnement indirect est la radiance mesurée en Cd/cm2 ou Stilb. ces photons qui interagissent avec la matière o ; et servent donc de support à une information visuel ou à une image.

Une image a deux aspects :

- Le contraste : - deux zones de brillances différentes. - La couleur .

III/ :

humain est une sphère remplie de liquide formé de deux compartiments liquidiens (antérieur et postérieur) et de 3 enveloppes : la sclère, l'uvée, et la rétine.

Le globe oculaire mesure environ de 2,2 à 2,5 cm de diamètre et pèse environ de 7-8 grammes.

4 segment antérieur, un segment postérieur et des annexes.

Le segment antérieur : contient :

¾ La cornée :

partie antérieure du globe oculaire, est une lentille transparente dont le rôle est de capter et

de focaliser la lumière sur le cristallin.

¾ La conjonctive :

La conjonctive est une muqueuse tapissant la face postérieure des paupières et se réfléchissant sur la face antérieure du globe oculaire.

¾ ¾ L'humeur aqueuse :

est un liquide situé entre la face postérieure de la cornée et la face antérieure du cristallin, qui

nourri la cornée et le cristallin.

¾ L'uvée :

composée de : - iris peut voir à travers la cornée. Il comporte des muscles qui ajustent la taille de la pupille ; vont donner sa couleur, elle va du noir et du marron au bleu en passant par le vert.

- La pupille : ouverture située au centre de l'iris (permettant la modification de la luminosité

entrante). Le diamètre pupillaire moyen est de 4 à 5 mm. Il peut varier de 1,5 mm dans les myosis (rétrécissement) très serrés à 9 mm lors de mydriases (dilatation) totales. - La choroïde ; une composante du segment postérieur. - Des corps ciliaires ; 5

¾ ¾ Le cristallin :

lentille biologique servant à l'accommodation ("mise au point" sur l'objet à visualiser), il est relié aux corps ciliaires qui comportent une composante musculaire permettant de , et une composante vasculaire qui

Le segment postérieur :

¾ La rétine :

membrane regroupant des cellules nerveuses photo-réceptrices (cônes et bâtonnets), servant à la transformation de l'onde électromagnétique en impulsions électriques, pour le traitement des images par le système nerveux. Son épaisseur est de 1/10 à 4/10 de mm. Au niveau de la rétine il existe deux zones particulières : la fovéa et la papille. - La fovéa :

Elle est située dans le prolongement

0,6 mm.

Elle présente en son centre, la fovéola, une dépression de 200 um de diamètre, avasculaire,

contient uniquement des photorécepteurs à cônes. A partir du centre de la fovéa 6mm autour, on parle de rétine centrale. Audelà rétine périphérique. - La papille :

Elle correspond à la tache aveugle où il n

(artère rétinienne centrale et veine rétinienne centrale).

¾ La choroïde :

une membrane nourricière de la rétine et véritable " éponge vasculaire » qui tapisse la face interne de l' sang des photorécepteurs.

¾ La sclère :

de l' Elle sert de points de fixation pour les muscles oculomoteurs.

¾ Le corps vitré ou :

Cest qui maintient la

forme de l'. 6

cavité osseuse, recouverte d'une membrane fibro-élastique (la péri-orbite). Elle a un rôle

de protection.

¾ Les muscles extra-oculaires :

Ils sont au nombre de 7 chez l'humain, regroupant le muscle releveur de la paupière et 6 muscles oculo-moteurs

¾ La paupière :

une membrane permettant une isolation plus ou moins importante du rayonnement électromagnétique, le renouvellement du film de larme et le nettoyage de la cornée. Elle assure aussi la protection de cette dernière grâce à un clignement réflexe.

¾ La glande lacrymale :

Elle située en haut et en dehors, elle secrète les larmes qui assurent 7 - composante optique (cornée, pupille, cristallin, humeur aqueux et vitrée) qui a pour fonction de permettre la transmission de lumière, la formation sur la rétine. - composante nerveuse représentée par la rétine qui est considérée comme une partie du système nerveux central, elle dérive au cours de la vie embryologique du neuroectoderme. rétine que se trouvent les photorécepteurs (cônes et bâtonnets), responsable de la transformation du signal physique en signal électrique, qui va être transmis sous frome de PA, après plusieurs opérations rétiniennes, au niveau du nerf optique puis le long des voies visuelles rétrobulbaire ou rétro-oculaire (bulbe veut dire en ophtalmologie le bulbe oculaire visuel.

IV/ FORMATION ET FOCALISATION

SUR LA RETINE :

Une vision normale cornée

et du cristallin. réfraction ou (courbure) correcte de la lumière par la cornée et le cristallin.

La puissance réfringente de la cornée est plus grande que celle du cristallin mais le cristallin à la

n. 8

La forme du cristallin est déterminée par deux forces opposées : son élasticité, qui tend à le

maintenir arrondi, et la traction exercée par les fibres de la zonule (qui sont attachées au muscle

ciliaire) Quand en regarde des objets éloignés, la force des fibres de la zonule est plus grande que ui convient à la vision de loin (sa puissance réfringente est la plus faible).

Pour les objets plus proches les fibres de la zonule relâche leur tension et le cristallin retrouve son

élasticité naturelle, le cristallin alors adopte la forme épaissie et arrondie qui convient à la vision de

près (sa puissance réfringente est la plus grande). En plus de la cornée et du cristallin, la pupille

de la rétine par la régulation de la quantité lumineuse entrante en réduisant les rayonnements

inutiles. La du système nerveux végétatif. 9

V/ HISTOLOGIE DE LA RETINE :

de la rétine est faite principalement de trois couches fonctionnelles allant - la couche des cellules ganglionnaire, - la couche des cellules intermédiaires (bipolaires, amacrines et horizontales), puis - la couche des photorécepteurs (cônes et bâtonnets). raisonnement, tout le monde attend que les photorécepteurs soit la première couche qui va attrapée la lumière entrante. optique puis les autres couches cellulaires de la rétine (à savoir la couche des cellules ganglionnaires, la couche des cellules intermédiaires) sans oublier les vaisseaux sanguins, pour

enfin se rencontre avec la couches des photorécepteurs qui sont les capteurs du signal physique (la

lumière).

Mais cette organisation cellulaire paradoxale a son explication, les photorécepteurs, quels soit cônes

ou bâtonnets contiennent des disques et des photo-pigments qui doivent êtres régénérés et

renouvelés continuellement. Ces disques et photo-pigments sont essentiels pour le fonctionnement des photorécepteurs. 10 Cette fonction de régénération et de nutrition est assurée par une membrane (

pigmentaire) localisé au fond de la rétine, très près des photorécepteurs. Cet épithélium

pigmentaire est une structure fine chargée de mélanine qui réduit la réflexion parasite de la lumière

entrante.

V-A/ LA COUCHE DES PHOTORECEPTEURS :

Les bâtonnets et les cônes se distinguent par leur forme, dont ils tirent leur nom, par le type de

photo- connexions synaptiques. Ces deux types de photorécepteurs avec leurs connexions cellulaires intra-rétiniennes sont spécialisés chacun pour des aspects différents de la vision. qui contiennent les photo- Le segment externe pour les bâtonnets est long en forme de l est plus court pour les cônes.

¾ Les bâtonnets :

De forme allongée, leurs segments externes renferment environ 2000 disques ou (saccules). Ils sont environ 130 millions, ils sont présent dans la rétine périphérique ision périphérique. Ils sont absents dans la fovéa.

Ils contiennent un photo-pigment appelé la rhodopsine (80% du contenu de la cellule en protéine).

Ils ont une très grande sensibilité à la lumière, c'est-à-dire que les bâtonnets sont seuls qui

Ils assurent la vision en noir et blanc. Ils ne peuvent pas détecter les couleurs, alors ils ont une très

faible perception des détails et des couleurs (résolution spatiale faible).

Cette résolution spatiale faible est le fait que plusieurs dizaines de bâtonnets ne sont liés

seule fibre du nerf optique. Elles permettent de déterminer le champ visuel et de percevoir le mouvement.

¾ Les cônes :

Leurs segments externes sont plus cours, ils ont une forme en cône. Ils sont 5 à 7 millions. Ils se

trouvent dans la rétine centrale (Fovéa). ement ) les Alors crépuscule (la vision mésopique), les deux, cônes et bâtonnets sont actifs. Alors, la plus grande part de notre vision est assurée par le système des cônes. 11

Les cônes ont une sensibilité à la lumière la plus faible mais leur perception des détails est très

grande, du fait que leur densité est très élevée dans la rétine centrale (fovéa) et que chaque cône

transmet son information à plusieurs fibres du nerf optique.

Les cônes sont spécialisés dans la vision des couleurs qui permet de donner plus de détail sur

12 lumineuses de longueurs différentes : - Les cônes L grandes, contenant de , ils sont sensibles au rouge. - Les cônes M contenant de la chloropsine, ils sont sensibles au vert. - Les cônes S contenant de la cyanopsine, ils sont sensibles au bleu.

Alors les cônes sont spécialisés dans la vision des couleurs, des détails et de la perception des

contrastes.

V-B/ LA COUCHE DES CELLULES INTERMEDIAIRES :

La couche intermédiaire comporte 3 types de cellules :

Les cellules bipolaires :

Ils font des synapses entre les photorécepteurs et cellules ganglionnaires.

La voie constituée par un photorécepteur-cellule bipolaire-cellule ganglionnaire est la voie la

plus directe de transmission de linformation au niveau de la rétine

Les cellules horizontales :

Ils sont en contact avec les synapses photorécepteurs-bipolaires.

Les cellules amacrines :

Ils sont en contact avec les synapses bipolaires-ganglionnaires. Les cellules horizontales et amacrines sont des cellules de contrôle de la transmission de . Elles renforcent et modifient voisinage.

V-C/ LA COUCHE CELLULES GANGLIONNAIRES :

Ils sont environ un million de cellules ganglionnaires dont les axones se réunissent pour former le

nerf optique. Les cellules ganglionnaires sont le site de géntransmettront

VI/ PHYSIOLOGIE DE LA VISION :

VI-A/ LES OPERATIONS RETINIENNES :

Les opérations rétiniennes correspondent à toutes les événements qui se produisent au niveau de la

nteraction avec les photorécepteurs PA au niveau des cellules ganglionnaires dont leurs axones constituent le nerf optique. Ces évènements passent classiquement par deux étapes : 13 s (étape de transmission).

VI-A-1/ PHASE DE RECEPTION ET DE TRANSDUCTION :

La transduction visuelle est ensemble des événements biochimiques qui vont de la détection La transduction visuelle repose sur des événements biochimiques. Elle a lieu du segment externe du photorécepteur.

Les mécanismes de la transduction sont bien étudiés sur les bâtonnets (leur nombre élevé, un seul

photo- pigment).

La peu polarisés dépolarisés au

repos. Ils ont un potentiel transmembranaire de (- 30 mv).

Cette dépolarisation est le résultat :

+ entrant par des canaux ioniques ouverts au niveau segment externe, et Flux sortant sodique au niveau du segment interne par une pompe Na+/K+ ATPase dépendante qui permet la sortie de 3 Na+ et entrée de 2 K+. Les canaux ioniques du segment externe sont en fait au repos du milieu extracellulaire vers le milieu intracellulaire monophosphate cyclique, GMPc, qui agit alors comme un second messager. de seconds messagers, GMPc, maintient les canaux ioniques du segment externe ouvert e du Na+. neurotransmetteur qui est le glutamate, sur les cellules post-synaptiques (les cellules bipolaires).

¾ A la lumière :

-pigment du photorécepteur qui capte la lumière.

Le photo-pigment est un couplage entre :

un chromophore absorbant la lumière : le rétinal, qui est un aldéhyde de la vitamine A, et une protéine de la famille des opsines -pigment). Le photo-pigment du bâtonnet le plus étudié, est la rhodopsine.

Quand le rétinal de la rhodopsine absorbe un photon, il change de configuration, passant de la forme

11-cis à la forme tout-trans,

14

rhodopsine, parmi les altérations de la rhodopsine est son passage de la métarhodopsine I à la

métarhodopsine II () qui annonce le début de la transduction.

La rhodopsine activée active la transducine (T-GDP), qui est une (protéine G) accolée à la face

externe de la membrane du disque qui échange une GDP par une GTP.

La protéine G, est composée de 3 sous-unités (Į ȕ Ȗ)Į qui fixe la GTP et devient

active.

La transducine active ou la protéine G active (TĮ-GTP) active la phosphodiestérase (PDE) qui

est une enzyme qui va hydrolyser La diminution du taux de GMPc s, ferme les canaux ioniques du segment externe du bâtonnet et de ce fait le courant sodique, Na+

La fermeture des canaux provoque donc un potentiel de membrane de plus en plus négatif c'est-à-

dire une hyperpolarisation. Cette hyperpolarisation avoisine les 65 mv pour les réponses satures (éclairement intense). Cette hyperpolarisation diminue alors la libération du glutamate par le photorécepteur sur les cellules bipolaires. 15 16

¾ Le Ca2+, :

Aux faibles niveaux éclairement, la sensibilité des photorécepteurs à la lumière et maximale.

nue de sensibilité (saturation), ou une difficulté à voir (tous les canaux ioniques du segment externe sont fermés). Pour que le photorécepteur garde une ment différents il a recours à : la concentration du Ca2+ dans le segment externe et à les canaux ioniques du segme+ du milieu extracellulaire au milieu intracellulaire (ce qui représente obscurité) 2+ Ces ions Ca2+ se trouvent en grande partie liés à une protéine, la recovérine.

A la lumière le Na+ ainsi que le CA2+ ne rentrent pas dans le milieu intracellulaire par fermeture

des canaux ioniques.

Ainsi le taux du Ca2+ se trouve diminué dans le milieu intracellulaire et lorsque la recovérine se

trouve libérée de son Ca2+, il active la guanylate cyclase, enzyme qui synthétise la GMPc. De même la diminution du Ca2+ aux canaux ioniques Na+. 17

Alors à la lumière pour que le photorécepteur garde une partie de sa sensibilité il faut partie

de canaux ioniques du segment externe demeurent ouverts grâce à la réduction du taux du Ca2+ (le

Ca2+ Un a : une protéine qui empêche la rhodopsine activée transducine (la protéine G ou TĮ-GTP) et elle en facilite la dégradation.

VI-A-2/ PHASE DE TRANSMISSION :

induite par la lumière au niveau du photorécepteur constitue la première

réponse électrique graduée du photorécepteur qui va du segment externe et se transmet le long du

photorécepteur constituant le potentiel tardif du récepteur. La voie visuelle directe est : photorécepteur- bipolaire- ganglionnaire- nerf optique voies visuelles.

¾ Au niveau des cellules bipolaires :

Il existe deux types de cellules bipolaires :

Bipolaires de bâtonnets

Bipolaires de cônes.

Ces deux types se distinguent par leurs types de synapses avec les photorécepteurs :

Bipolaires invaginés (synapses centrales).

Bipolaires superficielles ou aplaties (synapses superficielles). 18 Le glutamate est libéré en continu par le photorécepteur, qui : Dépolarise les bipolaires superficielles via des récepteurs ionotropes et, Hyper-polarise les bipolaires invaginées (récepteurs métabotropes).

ƒ A la lumière :

La dépolarisation du photorécepteur est réduite, il est hyperpolarisé, on aura donc une réduction de

la libération du glutamate, ce qui donne des effets post-synaptiques inverses sur les bipolaires :

Hyperpolarisation des bipolaires superficielles, dites alors (OFF). Dépolarisation des bipolaires invaginées, dites alors (ONéclairement leur réponse est une dépolarisation.

Cette dichotomie entre b détection des

contrastes. 19

¾ Au niveau des cellules ganglionnaires :

Les cellules bipolaires font synapses avec les cellules ganglionnaires qui sont le site de genèse potentiel générateur et si ce dernier est suffisamment important PA. La dichotomie ON-OFF se trouve aussi au niveau ganglionnaire.

Il existe 03 types de cellules ganglionnaires :

Les cellules ganglionnaires X : elles représentent 80-90%, de localisation centrale, réponse ON-OFF tonique, champ récepteur petit, sensibilité chromatique (sup à 60%), sensibles aux stimulations colorées, elles jouent un rôle dans la vision à haute résolution spatiale.

Les cellules ganglionnaires Y : elles représentent 10%, se localisent en péricentre, réponse

phasique, champ récepteur large, achromatique, résolution temporelle élevée, elles sont impliqués dans la détection du mouvement et des formes.

Les cellules ganglionnaires WW: elles sont inférieurs à 10%, siège périphérique, à réponse

variée, elles jouent un rôle dans la détection des mouvements. 20

VI-B/ LES VOIES VISUELLES ET PERCEPTION DE :

Les voies nerveuses visuelles prendre leur origine au niveau de la rétine puis se poursuivent dans la

partie extra-cérébrale (nerf optique, chiasma, bandelettes optiques, noyaux géniculés latéraux) puis

pénètrent dans la partie intracérébrale (radiation optiques, cortex visuel primaire ou strié (aire 17 de

Brodman ou V1) du lobe occipital et les aires extra-striés ou secondaires.

corticaux, les différents aspects de la scène visuelle seront perçus (forme, couleur, taille distance,

mouvement), et même sa signification au personne selon son mémoire et son niveau socioculturel.

Les voies visuelles reçoivent les informations des deux yeux. Les points du champ visuel sont vus par les deux yeux représentation rétinotopique. Cette représentation rétinotopique du champ visuel

La projection du champ visuel sur la surface de la rétine est inversé dans le sens haut-bas et droite-

gauche. En règle générale les informations qui proviennent du champ visuel gauche droite ou gauche se projettent sur misphère cérébral droit représentation du champ visuel est inversée dans le cortex cérébral. 21

Exemple : le champ visuel gauche est vu par la

Au niveau du chiasma à la base du diencéphale :

Hémi-rétines temporales sont homolatéraux, ne changent pas de côté. Alors que les hémi-rétines

nasales croisent. (6O% des fibres du nerf optique croisent dans le chiasma, 40% reste du même côté),

Après le chiasma optique les fibres des bandelettes optiques se projettent sur les noyaux de relais

thalamiques, les corps genouillés latéraux controlatéraux (CGL controlatéraux). Le champ visuel gauche se projette sur le CGL droit et vice versa.

Après les corps genouillés les radiations optiques se projettent vers le cortex visuel occipital

primaire controlatéral toujours : aire visuelle primaire striée (aire 17 de Brodman) visuelle extra-striée.

VII/ :

de la composante

optique ou la composante nerveuse, entrainent des déficits majeurs de la vision voir même la cécité,

un handicap majeur.

On va citer quelques unes de ces affections :

VII-A/ Atteinte de la composante optique :

La conjonctivite :

inflammation microbienne ou allergique de la conjonctive . avec une vision flou et altérée.

Le glaucome :

r défaut de drainage par le limbe, un lacis spécialisé de

La cataracte :

Elle est responsable de la moitié des cas de cécité dans le monde, presque toutes les personnes de

plus de 70 ans présentent une opacification du cristallin (perte de la transparence). Les causes sont au rayonnement intérêt de porter des lunettes de soleil protectrices corticoïdes

à long terme).

Anomalie de réfraction :

Anomalie de la réfraction ou amétropie.

- La myopie : 22

Vision mal des objets éloignés, due à une courbure très élevée de la cornée ou à une longueur

excessive du globe oculaire. Les objets se projettent alors avant la rétine même avec une bonne accommodation du cristallin (cristallin aplati). Vision mal des objets rapprochés, due à une puissance insuffisante La focalisation se fait en arrière de la rétine. Ces deux anomalies de réfraction se corrigent par des lunettes ou lentilles correctrices.quotesdbs_dbs44.pdfusesText_44
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