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Introduction à la gestion de projets Fig 2–ExempledediagrammedeGantt Onretrouvelestâches(WP)ordonnancéesdansletemps 4/10/2009 2:06:19 PM
Rapport n° 2009-055 JUIN 2009
Inspection générale de l'administration de l'Éducation nationale et de la RechercheRapport sur
les Centres d'initiation à l'enseignement supérieurRapport à madame la ministre
de l'enseignement supérieur et de la rechercheRapport sur
les Centres d'initiationà l'enseignement supérieur
Juin 2009
Claudine PERETTI
Inspectrice générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherchePascal-Raphaël AMBROGI
Inspecteur général de l'administration de
l'éducation nationale et de la rechercheChristian BIGAUT
Inspecteur général de l'administration de
l'éducation nationale et de la rechercheAlain DULOT
Inspecteur général de l'administration de
l'éducation nationale et de la rechercheThierry SIMON
Inspecteur général de l'administration de
l'éducation nationale et de la rechercheTristan CHALON
Chargé de mission à l'Inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche
MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
ET DE LA RECHERCHE
Inspection générale de l'administration
de l'éducation nationale et de la recherche ______S O M M A I R E
1. Les CIES, une structure de formation originale quoique mal connue.......7
1.1. Des structures qui couvrent l'ensemble du territoire selon des modalités1.1.1. Un périmètre très variable, ce qui a engendré la mise en place de modalités de
fonctionnement adaptées ........................................................................1.1.2. De grandes disparités d'effectifs........................................................................
..................................8 1.2.Un mode de fonctionnement économe des deniers publics............................................9
1.2.1. Une structure légère........................................................................
1.2.2. Une structure particulièrement peu coûteuse........................................................................
.............10 1.3.Une formation bien organisée, bien ciblée et qui a su évoluer....................................11
1.3.1. Une organisation de la formation bien adaptée........................................................................
.........111.3.2. Une formation bien ciblée ........................................................................
1.3.3. Une formation qui a su évoluer........................................................................
..................................13 1.4.Les limites de l'action des CIES........................................................................
.............141.4.1. Un tutorat largement défaillant........................................................................
..................................141.4.2. Une participation à la réflexion sur les besoins de recrutement en enseignants-chercheurs
inégale et très limitée........................................................................
2. Quel bilan et quelles leçons tirer de l'expérience des CIES ?....................17
2.1. Un organisme performant........................................................................ ......................172.1.1. Une qualité des personnels remarquable ........................................................................
...................172.1.2. Un mode de fonctionnement exemplaire........................................................................
.....................18 2.2.Un cadre de formation très apprécié........................................................................
..19 2.3. Les enseignements à tirer de la réussite des CIES en matière de formation..........202.3.1. L'existence d'un besoin de formation pour les nouveaux enseignants-chercheurs............................20
2.3.2 La nécessité d'une formation pluridisciplinaire........................................................................
.........202.3.3. L'intérêt de confier la formation des doctorants à une structure neutre, ouverte à la pluridisciplinarité et d'un périmètre suffisant........................................................................
............213. Réflexions sur des pistes possibles................................................................21
3.1. Le changement du contexte : d'un système piloté par l'État à une autonomiecomplète laissée aux établissements........................................................................
.......213.1.1. Une population de doctorants à former qui ne sera plus prédéfinie ..................................................21
3.1.2 Une politique de recrutement et de formation des doctorants contractuels dont on ne peut
.......................22 3.2. Les conditions du maintien d'une formation pédagogique des futursenseignants des établissements d'enseignement supérieur..........................................24
3.2.1. La solution d'un recours à l'IUFM........................................................................
............................243.2.2. La solution des écoles doctorales........................................................................
...............................243.2.3. La solution des PRES ........................................................................
Annexes ........................................................................ 5Introduction
Les Centres d'initiation à l'enseignement supérieur (CIES) ont été créés en 1989 afin
d'assurer la formation des étudiants, bénéficiaires d'une allocation de recherche, qui souhaitent se préparer aux fonctions d'enseignant-chercheur dans le cadre d'un monitorat, parallèlement à la réalisation de leur thèse. Conformément aux dispositions du décret n° 89-794 du 30 octobre 1989, les moniteurs, qui dispensent, dans ce cadre, un enseignement de 64 heures ETD, doivent en effet être initiés à cette fonction, au sein de leur établissement d'exercice, sous la direction d'un enseignant- chercheur titulaire, et, sous forme de stages (au minimum dix jours par an, pendant trois ans), dans les CIES (cf. Annexe II). En vingt ans d'existence, les quatorze CIES, qui assurent le maillage de l'ensemble du territoire (cf. Annexe III), ont ai nsi formé près de 40 000 moniteurs.Structures légères et placées en position marginale par rapport à l'ensemble des structures
universitaires, les CIES ont toujours fait l'objet d'un suivi attentif des autorités ministérielles.
Une première mission d'étude avait été confiée en 1992 à l'Inspection générale de
l'administration de l'éducation nationale afin de dresser un bilan de leurs trois premières années de fonctionnement 1 . Ce bilan s'était révélé tout à fait positif puisqu'il mettait enévidence que les CIES, malgré la singularité de leur positionnement et la légèreté de leurs
infrastructures, avaient bien rempli leurs missions et bénéficiaient d'une bonne image de marque tant auprès des moniteurs que des univers itaires dont une partie était, à l'origine, franchement hostile. Une deuxième mission, conduite au cours de l'année 1998, aboutissait à faire un ensemble de propositions en vue de consolider la situation des CIES 2 . Il convient de souligner que beaucoup de ces propositions ont été mises en oeuvre avec, en particulier, le renforcement du pilotage national, l'attention portée au choix des directeurs et la mise en réseau des CIES. Ces deux rapports mettaient cependant aussi l'accent sur l'échec du tutorat et sur la difficile articulation entre monitorat et recrutement comme maître de conférences. Enfin, au cours de l'année 2003-2004, la direction de l'enseignement supérieur a, par circulaire, donné une nouvelle impulsion aux missions des CIES en demandant que laformation dispensée aux moniteurs les prépare à jouer un rôle plus actif dans le domaine de la
diffusion de la culture scientifique et technique, et les ouvre à d'autres disciplines ainsi qu'à
d'autres champs de recherche ; elle invitait par ailleurs les CIES à développer leurs partenariats et à renforcer le ur coopération avec les écoles doctorales et les universités.Si les missions des CIES et les modalités de leur mise en oeuvre ont évolué, le contexte dans
lequel s'était inscrite leur création a été bouleversé. 1Rapport relatif aux modalités d'organisation, de fonctionnement et de développement des CIES, IGAEN
n° 94-0017, janvier 1994 2 Les CIES en 1998, rapport IGAEN n°98-0117, décembre 19986Alors que durant les premières années, l'accès au monitorat n'était proposé qu'à environ un
tiers des allocataires, leur nombre a depuis été multiplié par trois : à la rentrée 2008, neuf
allocataires sur dix entrant en fonction se sont vu attribuer un monitorat (cf. Annexe IV). La distinction entre monitorat et allocation de recherche s'est trouvée ainsi largement vidée de son sens. Le remplacement de l'allocation de recherche et du monitorat par un nouveau contrat doctoral, à compter de la rentrée universitaire 2009 3 , achève cette évolution.Si l'on ajoute à cela l'accroissement de l'autonomie des établissements, qui a conduit à leur
confier, à la rentrée dernière, l'affectation des moniteurs jusque-là assurée par les CIES, le
renforcement des écoles doctorales 4 et la mise en place progressive des pôles de recherche et d'enseignement supérieur 5 qui permet de disposer de nouvelles structures de coopérationinteruniversitaire, il apparaît clairement que les CIES ne peuvent être maintenus en l'état.
La nécessité d'assurer la formation pédagogique des futurs enseignants-chercheurs n'étant pas
remise en cause, il a été demandé à l'Inspection générale de l'administration de l'éducation
nationale et de la recherche, dans le cadre de son programme de travail 2008-2009, de dresser un bilan exhaustif des vingt années de fonctionnement des CIES et d'évaluer leur contribution à la formation des doctorants, puis d'envisager différentes hypothèses sur leur devenir.Pour mener à bien cette étude, la mission d'inspection a procédé à plus de trois cents
entretiens. Elle a rencontré, au niveau national, des représentants des organisations de doctorants et de jeunes chercheurs (ANDES, CJC, REMENTA), des employeurs potentiels de docteurs (CEA, CNRS, INSERM) et les responsables de divers organismes (ABG, APEC, CPU, CSRT, MSH). Elle s'est rendue dans la totalité des CIES et y a rencontré non seulement les directeurs et leurs assistantes, leurs correspondants pédagogiques et administratifs dans les établissements partenaires, des représentants élus des moniteurs, d'anciens moniteurs, mais aussi des directeurs d'écoles doctorales et de collèges doctoraux, des correspondants de l'association Bernard Grégory et des responsables de l'insertion professionnelle dans lesétablissements, des formateurs et des intervenants extérieurs, des conseillers pédagogiques,
superviseurs ou tuteurs, des présidents d'université et des présidents de PRES (Cf. liste des
personnes rencontrées en annexe I).La mission a également exploité les rapports d'activité des centres et leurs sites Internet. Elle
a même assisté à quelques séances de formation.La mission tient à souligner la qualité de l'accueil qui lui a été réservé et la richesse des
entretiens auxquels elle a procédé. Il faut y voir la marque de l'intérêt soutenu que suscite la
question de la formation des doctorants tant au sein du système universitaire que parmi leurs employeurs potentiels. 3Cf. Décret n° 2009-464 du 23 avril 2009 relatif aux doctorants contractuels des établissements publics d'enseignement
supérieur ou de recherche 4 Cf. Arrêté du 7 août 2006 relatif à la formation doctorale 5 Cf. Loi de programme n° 2006-450 du 18 avril 2006 pour la recherche, titre II, chapitre II 71. Les CIES, une structure de formation originale quoique
mal connueAinsi que le soulignait déjà le premier rapport de l'inspection générale remis en 1994, les
CIES constituent une structure originale à la fois par leur périmètre territorial et par leur mode
de fonctionnement.1.1. Des structures qui couvrent l'ensemble du territoire selon
des modalités variées1.1.1. Un périmètre très variable, ce qui a engendré la mise en place de modalités
de fonctionnement adaptéesMalgré l'augmentation régulière du nombre de moniteurs, le nombre de CIES est resté limité
à quatorze. Si les interrogations sur un redécoupage éventuel de leur périmètre, destiné à
homogénéiser leur taille et à réduire l'ampleur des déplacements des moniteurs pour suivre
les formations, n'ont pas manqué 6 , aucune modification n'est finalement intervenue. La configuration des CIES est de fait très diverse : mono-académique pour cinq d'entre eux (Grenoble, Montpellier, Nancy-Metz,Strasbourg et Toulouse),
pluri-académique pour quatre d'entre eux (Provence-Côte d'Azur-Corse, Aquitaine-Outre Mer, Nord Pas de Calais-Picardie, Lyon), polynucléaire pour les cinq restants : Jussieu, Sorbonne, Versailles, Grand Ouest et Centre (les établissements de Créteil étant répartis entre trois CIES, ceux de Reims et de Nantes entre deux). ...et ils couvrent de cinq à dix-sept établissements. De façon très pragmatique, les CIES ont su mettre en place des modalités de fonctionnementassez souples pour faire face aux difficultés engendrées par l'étendue de leur périmètre
d'intervention. Plusieurs exemples permettent de l'illustrer.Le CIES implanté à Marseille, qui couvre les établissements des académies d'Aix-Marseille,
de Nice et de Corse, a ainsi une antenne à Nice, distante de près de 200 km, avec une responsable administrative à mi-temps payée pa r le CIES ; le programme de formation estquotesdbs_dbs13.pdfusesText_19[PDF] FOCUS LA GARDE ÀVUE EN FRANCE
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