[PDF] NANTES : MACABRE DÉCOUVERTE 22 avr. 2011 d'électricité

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L"enquête s"orientait vers la piste criminelle, hier, à Nantes, où cinq corps ont été découverts au domicile

d"une famille signalée disparue. Le couple et ses quatre enfants n"avaient jamais fait parler d"eux avant

leur disparition inexpliquée, le 4 avril dernier. Seul le corps du père n"a pas été retrouvé.Page 3

NANTES : MACABRE

DÉCOUVERTE

La saga familiale continue à la conserverie quibe- ronnaise La Belle-Îloise. Après le grand-père, fonda- teur de l"entreprise en 1932, l"oncle et le père, c"est la petite-fille, Caroline Le Branchu, qui a pris les rênes de cette entreprise entièrement familiale.

Page 8

Photo AFP

Photo MaxPPP

CHAMPIONNATS D"EUROPE DE JUDOLa Bretonne Payet en bronze La Morbihannaise a décroché la médaille attenduePage 46 Nicolas Sarkozy l"a confirmé : les entreprises de plus de cinquante salariés devront effectuer le ver- sement d"une prime si les dividendes ont crû. Mais, concrètement, qui sera concerné par cette mesure décriée à la fois par le patronat et les syndicats ?

Page 4, le point de vue d"Henry Lauret

Photo Benoït Siohan

L"accès à la zone d"évacuation de 20 km mise en place autour de la centrale nucléaire de Fukushima a été strictement interdit, hier, au Japon. La restric- tion est censée permettre un contrôle plus serré des lieux, où 80.000 personnes avaient été évacuées dès les premières fuites radioactives. Il faudra enco- re trois mois pour réduire la radioactivité et jusqu"à neuf mois pour refroidir les réacteurs.Page 2

Photo Claude PrigentLoisirs

Quelques idées de sorties

pour le week-end

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F A B RICA N T I N S T A LLATE U R

ALUPVC

POSECERTIFIÉE

d u n fa b r i c a n t L e s g a rantie s

Zac de Kervidanou 3 (Quimperlé)

MELLAC - 02 98 35 04 34

BR859375

QUIBERON

LA BELLE-ÎLOISE:

UNE SAGA FAMILIALEJAPONFUKUSHIMAZONE INTERDITE

PRIX DE L"ÉLECTRICITÉ

LE RAPPORT QUI

SÈME LE TROUBLE

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PRIME SALARIALE

TOUT

CE QU"IL FAUT SAVOIR

VANNES

STUPÉFIANTS : GROS

COUPS DE FILET

Page 11

Morbihan

Tél. 0.820.04.08.29. / 7 voie d"Accès au Port, 29672 Morlaix / Directeur de la publication : Edouard Coudurier N° 20.468 VENDREDI 22 AVRIL 2011

20 km

Fukushima290.000 hab.Dato

KooriKunimiManumori

Koriyama

Sukagawa

Furudono

AsakawaIshikawa

TamakawaMotomiya

MiharuNihonmatsu

Kawamata

Tamura

OnoKatsuraoMinamisoma

Okuma

TomiokaFutaba

Namie

Naraha

HironoSoma

Iwaki

350.000 hab.

Le Télégramme / L.Silliau.

Les populations aux abords du site

Estimation des doses reçues*

par irradiation externe, au long de la première année :

200.000 à 300.000 habitants

50.000 à 100.000

20.000 à 50.000

10.000 à 20.000

10.000 et moins

au moins 18 mSvau moins 4 mSvau moins 0,5 mSv

FukushimaDaïchi

Fukushima

Daïni

*Données IRSN selon US DOE/NNSA (mesures effectuées entre le 30 m ars et le 3 avril). au moins 30 mSvVoir la vidéo sur www.letelegramme.com

La zone d"exclusion autour de

Fukushima est désormais une zone

interdite. Près de six semaines après le séisme et le tsunami dévas- tateurs, le Japon a en effet stricte- ment interdit, hier, l"accès à la zone d"évacuation de 20 km mise en place autour de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima (Nord-Est), et ce en raison des ris- ques élevés pour la santé.

Deux heures seulement

L"interdiction doit ainsi permettre

un contrôle plus serré de cette zone d"où quelque 80.000 habi- tants avaient été évacués, dès les premières fuites radioactives. " Aujourd"hui, nous avons décidé de la classer "zone en état d"urgen- ce" en vertu de la loi sur les catas- trophes », a précisé Yukio Edano, porte-parole du gouvernement

En inspectant plusieurs milliers de

maisons, la police a découvert que plus de 60 familles y vivaient tou- jours. Le non-respect de cette inter- diction est passible d"une amende pouvant aller jusqu"à 100.000 yens (835 euros).

Chaque famille réfugiée hors de ce

périmètre aura cependant le droit, dans les semaines à venir, de dépê- cher l"un de ses membres, durant deux heures seulement, pour récu- pérer des biens abandonnés dans son ancien domicile. Il devra être

équipé de vêtements de protection

et d"un dosimètre individuel pour mesurer la radioactivité.

Quant aux familles dont le loge-

ment est situé dans un rayon de

3 km autour de la centrale, elles

ne bénéficieraient pas de ce droit de retour ponctuel très restreint.

Des habitants inquiets

Plus d"un mois après le séisme, la

frustration des habitants, qui ont tout perdu dans cet accident nucléaire, demeure vive. " Il est totalement inacceptable que le gouvernement impose une zone d"interdiction », s"est indigné, devant les caméras de la chaîne

NHK, un homme évacué de Naraha-

machi, près de la centrale. " Nous ne pourrons rien faire en une heure ou deux. Le toit de ma maison a probablement été emporté, mais je ne pourrai pas le réparer », a-t-il regretté. " Nous sommes tous inquiets parce que nous ne savons pas combien de temps tout cela va durer », a déclaré une femme évacuée de

Futabamachi.

L"opérateur de la centrale, le grou-

pe Tokyo Electric Power (Tepco), estime qu"il faudra encore environ trois mois pour commencer à rédui- re la radioactivité et entre six et neuf mois pour refroidir les réac- teurs.

De son côté, l"organisation écologis-

te Greenpeace a annoncé que son navire emblématique, le " Rainbow

Warrior », allait voguer aux alen-

tours de la centrale, fin avril, pour y effectuer des tests dans l"océan

Pacifique, où de l"eau radioactive

s"est écoulée depuis l"accident.

Violent séisme à l"est de Tokyo

OMAN.DES PIRATES S"EMPARENT D"UN CARGO ITALIEN

Des pirates se sont emparés, hier, d"un cargo italien et des 21 mem- bres de l"équipage présents à son bord, à savoir quinze Philippins et six Italiens, en mer d"Arabie, au large d"Oman.

Aujourd"hui, cela fait un an que le

gouvernement belge, miné par les dissensions entre Flamands et fran- cophones sur l"avenir du pays, a pré- senté sa démission, ouvrant la voie

à une crise politique d"une durée

record. Aucune issue ne se dessine. " À force d"acharnement, on finira peut-être par avoir un nouveau gou- vernement dans les prochains mois, mais personne n"y croit à court ter- me », explique le politologue Pierre

Vercauteren.

Le Premier ministre Yves Leterme,

un chrétien-démocrate flamand, avait dû, en avril 2010, jeter l"épon- ge, suite au départ d"un parti-clé de sa coalition, les Libéraux flamands.

Il n"aurait jamais imaginé être enco-

re en poste, douze mois après. Car les législatives anticipées convo- quées le 13 juin 2010 ont encore compliqué la situation. Sorti en tête chez les néerlandophones avec

28,2% des voix, la Nouvelle Allian-

ce flamande (N-VA), qui prône l"in- dépendance à terme de la Flandre, campe sur ses revendications. Son chef, Bart De Wever, a mis comme préalable à tout nouveau gouverne- ment le transfert de pouvoirs sup- plémentaires importants aux régions.

Une population lasse

Après avoir, un temps, manifesté

son ras-le-bol avec humour, en lan-

çant une " révolution de la frite »

ou en promettant de ne plus se raser, " la population, elle, a décro- ché », relève le quotidien La Libre

Belgique. D"autant que le pays sem-

ble fonctionner comme avant. Il a assuré la présidence semestrielle de l"Union européenne, a engagé une réduction des déficits publics et fait intervenir l"armée de l"air en Libye.

À aucun moment depuis les

événements du 11 mars, il n"a

été question pour vous de quit-

ter Tokyo ou de rentrer en

France ?

Si j"avais habité autour de Fukushi-

ma, c"est certain, je serais partie.

Mais là, non, il n"en a jamais été

question ! Ma vie est ici, j"ai élevé mes quatre enfants ici. Pendant une semaine, j"ai eu des appels de Fran- ce catastrophés, m"incitant à ren- trer. Il faut dire que les médias fran-

çais ont été, je trouve, d"un alarmis-

me indécent vis-à-vis du Japon.

Dans le même temps, les expatriés

fuyaient, encouragés par l"ambassa- de. Même les salariés d"Areva ont déserté Tokyo, sans s"inquiéter de l"aide qu"ils pourraient apporter !

Je trouve cette attitude déplorable.

Au Japon, ça ne se fait pas. On ne

quitte pas son poste sans prévenir...

L"inquiétude ne vous a donc

jamais gagnée ?

Bien sûr que si. Les tremblements

de terre, on y est habitués, mais une catastrophe comme celle-là, c"est du jamais vu ! Il y a des secousses tous les jours depuis le 11 mars.

Certaines sont longues et plus stres-

santes. Mais en même temps, la vie,

à Tokyo, reprend son cours. Nous

suivons les mesures radioactives dif- fusées au jour le jour. J"évite de manger du poisson du Pacifique, je regarde d"où viennent les légumes...

Mais je relativise beaucoup, compte

tenu de ce que vivent les habitants de la zone sinistrée, au nord.quotesdbs_dbs31.pdfusesText_37

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