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Université de Montréal

L'exercice intermittent aérobie et sa relation

avec la performance en sports d'endurance

Charles Babineau

Département de Kinésiologie

Thése présentée à la Facuité des études supérieures en vue de l'obtention du grade de

Philosophiae Doetor (Ph.D.)

en Sciences de l'activité physique jdht 1999

8 Chules Babineau, 1999

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Université de Montréal

Facult6

des 6tudes supérieures

Cette thèse intitulée:

L'exercice intermittent

adrobie et sa relation avec la performance en sports d'endurance présentée par :

Charles Babineau

a été évaluée par un jury composé des personnes suivantes :

Louise Beliveau président-rapporteur

Luc Loger directeur de recherche

Richard Montpetit membre du jury

Marcel R. Boulay examinateur extene

Th& acceptée le :

iii

SOMMAIRE

L'objectif principd de la thèse était de mi- décrire une forme d'entrainnement intermittent drobie et de connaiîtrt avec plus de précision sa relation avec la panormance m endurance. Un but secondaire était également de Wax documenter les paramètres facilement accessibles sur le terrain a de ks cornpuer aux mesures ttaditionnelles de laboratoire. Pour ce fie, nous avons réalis6 trois études sur

1'entmLInement

ou aur les tests intermittents aérobie (TiA) utilisant des rapports extrcicelpause (EP) variant de 5/1 à 115 chez des coureurs et des triathlétes. Une quatrième étude a bgdement porté sur la variabilitb des mesures de Va entn diffëmits systèmes métaboliques et diven laboratoires certifiés. Dans la première étude, nous avons cornpar6 trois types d'entraîmment utilisant différentes distances d'intervalles a un rapport E/P de 5/1 à un 5ûûûrn compétitif. Les résultats ont démontré que les 6 x 800m ou 3 x 1600m simulaient avec wu de précision un contre-la-montre de 5ûûûm et que la mesures de terrain obtenaient une corrélation similaire aux variables de laboratoùe. Lon d'une deuxitme étude, nous avons Ctudit le lien entre l'entraînement intennittent aérobie et les épreuves individuelles du triathlon de distance olympique. La vitesse moyenne obtenue a l'intensité exprima pu le ./ocmut lors des TU Ment supérieures aux vitesses d'un triathlon compétitif. Toutefois, ceci nous a permis de mieux décrire le profil d'intensité de ce type de triathlon et de suggérer un rapport E/P plus approprie pour

les athlètes lors de l'entraînement. De plus, cette étude a rtvéîé que les triathiètes

de catégorie dite obtenaient de meilleures peflonnanccs grâce à une économie de course a une Vamax supérieun et une bo~e dfcacité due une distance plus grande pour chaque coup de bras i Ia nage et pour chaque foulée à la course à pied.

La troisième étude a pennis de mieux connaîtte la contribution énergétique de diffhents

rapports E/P et de les compara wx 1500m et 5000m compétitifs, en se servant de la méthode du déficit â'oxyetnt. Les ~luts démontrent que les rapports E/P de 111 et

115 sont plus propias pour la counc du l5ûûm tandis que les rapports Y1 et 511 se

prêtent mieux au 5Wm De plus, ia contribution aérobic est plus accentuée pu les rapports 2/l et 5/1 comparativement aux rapports 111 et 1/5. Finaiement la quatriéme étude a dh16 des emurs de mesure inter- et intn-individuelle importantes de la Va entre différents systèmes de mesun. Même si l'opinion gCnMe nous laisse croire que c'est une des mesures les plus valides, nos données démontrent des erreurs de l'ordre de 15%. Nous pensons que cc résultat décode de ddficienccs au niveau de I'tMonnage de ces instruments de mesure. Sans éiiminer aucun des paramètres, une des variables souvent mise en cuise est la variable du volume d'air expiré ou la ventilation. Nous recommandons donc que les méthodes utilisées pour l'étalonnage soient strictement observées. Mots clés : rapport excrcice/pwse, travail intermittent, contribution énergétique, endurance

REsuiciÉ

L'évaluation physiologique, de l'athlète élite came de l'athlète amateur, rCside sur plusieurs principes de base essentiels. Iî y a tout d'&rd la patinence dm tests, la spécificit6 des protocoles a une administration bien contrôlée. Il fiut ensuite qu'un test

de contrôle puisse êt~e répétC sur une base rCgulière et que les réiultats soient interprétés

rapidement à l'athlète a à I'entnîneur. Nous pensons que as exigences sont mieux desse~es pu l'utiiisation de tests intctmittcnts dfiés sur le terrain lors des entraînements typiques des athlètes. C'est de cette hypothése que diinvent la plupart des

études expCrimentales de cette thtse.

Dans une première étude, nous avons voulu examiner la pertinence des tests intermittents aérobies comme tCmoin de la performance réalisée lors d'une course simulée de 5000 m. Ainsi, cette performance d'endurance a été mesurée chez 23 athlètes et comparée à trois types d'enmimment par intmnlles. Ces tests intermittents consistaient en des séries de course sur piste de 12 x 400m (15s repos), 6 x 8ûûm (30s repos) et 3 x 1600m (60s repos) exécutées à une vitesse de croisière maximale. Les coefficients de corrélation entre les enminements intermittents de 400111, 800m et

1600m a l'épreuve du 5000m étaient respectivement 0,90,0,95 a 0'93. Ces coefficients

étaient similaires

à ceux obtenus avec les tests traditionnels de laboratoire dont la V02max (0'84) et la vitesse adrobie maximale (0'85). En considérant seulement les périodes de travail de l'entraînement intermittent et du 5 km, l'intensité moyenne exprimée par le %FCmax se situait à 99-9% et &ait similaire pour la deux conditions.

Les résultats de

cette Cnide indiquent que les msions d'entraînement intermittent utilisant un rapport exercice/pause (ED) de 5/1 &aient aussi efficaces pour prédire la performance en endurance que les mewues de Iaboratoire. Nous suggdrons que la ,

séance d'entraînement 6 r 8OOm (30s) est la maniére la plus spécifique a la plus efficace

pour simula une pefiomunce d'endurance compétitive de 15 i 20 minutes.

L'objectif

de la deuxième Caide Cuit de mieux doaimenter ta relation entre les variables physiologiques mesurées lors de 17entdnement intermittent aCrobie a la pafonnance au triathlon de distance olympique cha 10 triathlètes de haut dibre. De plus, nous voulions explorer davantage la patinence du rapport UP de 5/1 pour des épreuves d'endurance de plus longue durée, c'est-idkt de 20 i 60 minutes. Les sujets ont complété trois sessions intermittentes dans chacune des épreuves du triathlon soit 5 x ZOOm (pause de 30s) en natation, 6 x 4000m @ause de 1:W) en cyclisme et 8 x 8Wm

@ause de 30s) à la course A pied et un triathion compétitif. Nos résultats ont démontré

que

le groupe de triathlètes dite était supérieur i un groupe de triathlètes sous-élite en ce

qui concerne la V&mw l'économie de course, la distance d'une foulée a la coure i pied ou d'un coup de bns i la nage, les temps moyens à I'entrdnement intermittent et les ipraives individuelles et le temps total du triathlon compttitif Les tanps lors de l'entrpînement par intervalles pour la natation, le cyclisme a la course à pied étaient significativement corrélés (0,95,0,94 et 992) A leurs épreuves respectives du triathlon et au temps total (0,84,0,90 et 0,73). D'autre part, Ia vitesse moyenne des dnes de travail intermittent était plus élevée que celle observée lors du triathlon compétitif De plus en comparaison avec le travail intermittent, l'intensité exprimée par le %Fcmax Ion de l'épreuve compétitive

était similaire lors de

l'épreuve de natation mûs devenait plus foible au vélo et a la course à pied. Les résultats au niveau du concentrations de lactate sanguin confient que le métabolisme anaérobie est toujours impliqué dans ce genre d'épreuve. Des valeurs de

91% à 96% Fcmw ont été obtenues lors du travail par

intenralles tandis qu'on observait des valeurs de 88% a Wh lors du triathlon. Afin de réduire l'écart entre le travail intermittent et la performance au triathion, nous suggérons qu'un rapport de 8/1 à 1011 soit utilisC pour simuler les vitesses de compétition. De plus, les triathlètes désirant améliorer substantiellement leun performances devraient accroître leur V02max et leur efficacite de natation et de course. La troisième étude avait comme but de décrire les métaboliques de quelques entrainements intermittents typiquement utilisés par des coureun de

1500m a 5000m.

De surcroît, nous voulions savoir si la régression reliant la Fc i la puissance était aussi précise que celle usociant la Va à la puissance a utilisée pour d&enniner le dCficit d'O2 a les contributions Cnergétiques. Afin de mesum les réponses physiologiques de f- continue. sept coureurs atpaimentés ont ÇffectuC les sessions d'entraînement intermittent au laboratoire. Ces demiéres comprenaient pour ks coureurs de l5OOm deux protocoles de

400m avec rapport FdP de 211 a 1/1 a deux protocoles de 2Wm avec

nppoct E/P de 111 et 115. Pour ce qui est des couram de 5000m, daur pro~ocaIcs de vii

8ûûm utilisant le rapport E/P de 2/1 et 5/1 ont 6th dectionnés. De plus, ils ont complét6

leurs épreuves respectives lors de compCtitions officielles. Les r6sultats ont dbmontré que ces entraînements par intavllles exigent des efforts de haute intensitb. Ainsi des valeurs supérieures à 90%V@mnx a 95%FCmax ont étC obtenues. Les exigences

Cnergétiques

des séances de

4ûûm-Ul et 400m-l/l ainsi que le 200m-111 sont similaires

au 1 SOm requérant respectivement une contribution a6robie de 74%, 78% et 75%. La

séance de 200m-1/5 était de nature plus anaérobie utilisant 55% du métabolisme aérobie.

La séance 800m-5/1 a demandd une contribution de 95% du système aérobie et était supérieure au 8% du 800m-U1. La méthode du déficit de la FC a fourni des valeurs qui

étaient proportionnellement similaires

(i la méthode du d&cit de la VO2. Cette étude a démontré que les entraînements intermittents simulent bien une

Cpreuve compétitive

quand les bons rapports

E/P sont sélectionnés.

Finalement, une

dernière

étude

a voulu examiner l'erreur de mesure des tests de laboratoire traditionnels. De tous les tests efftc~iés en laboratoire, la mesure de la puissance aérobie maximale demeure la plus muente mais les emun sont rarement rapportées dans la littérature scientifique. En ce qui concerne la VO2mox, des organismes d'accréditation supewisant Ie processus d'dditation des laboratoires de physiologie de l'exercice acceptent une emur de 4% ou 2 a 3 ml*kg-'*min" entre les systèmes métaboliques. A la suite de trois expériences successives, nos résultats démontrent qu'une vérification plus fiéquente a un meilleur contrôle devraient être

exercés lors de l'étalonnage de l'équipement et puticuliérement des unités métaboliques.

En effet, après avou

adrninistrk des tests de

Vamax routiniers dans deux laboratoires

indépendants pendant une étude ~mplCmentaire (Étude

4 schhmc non pair&), les

résultats suivants ont étC observés : le temps i l'épuisement &ab 1 : 16:02 ; Lab 2 :

15:49 Mn:s) et la vitesse mucimak (Lab 1 : 4,98 ; Laô 2 : 4.85 m-S.') favorisaient le

laboratoire 1 tandisquotesdbs_dbs29.pdfusesText_35

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