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Lectures analytiques : Mme de la Fayette La Princesse de Clèves

Extrait 1 : Le portrait de Mlle de Chartres. Il parut alors une beauté à la cour qui attira les yeux de tout le monde



Personnages – La princesse de Clèves 1. La famille royale Le feu

Mlle de Chartres (1543- ) fille de Madame de Chartres; elle deviendra Mme de Cleves. Personnage inventé



Explication linéaire n°7

TRANSITION : Portait mélioratif de Mademoiselle de Chartres défini comme une beauté sans pareil portrait de perfection. Page 4. Citations. Procédés. Analyse. « 



La princesse de Clèves Personnages historiques •Henri II (1519

•Mademoiselle de Chartres -> Madame de Clèves. •Madame de Chartres mère de l'héroïne. Les personnages classés par familles (les personnages intervenant 



Comprendre la question sur le texte

Mademoiselle de Chartres la future princesse de Clèves. Il parut alors une beauté à la cour



Tableau synoptique pour lexplication linéaire de La Princesse de

En 1558 Mademoiselle de Chartres vient tout juste d'arriver à la cour d'Henri II



LA PRINCESSE DE CLÈVES : personnages et résumé

les aides : volontaires la reine dauphine et le vidame de Chartres ; involontaire



ABSTRACT FINDING HER VOICE: THE PRINCESSS STRUGGLE

character Mademoiselle de Chartres



The Victorian Romanticizing of Sex: Changes in English

be observed in his version of Mademoiselle de Chartres' comment to her mother on her willingness to marry the Prince de Cleves. The.



LE PORTRAIT DE MLLE DE CHARTRES - Explication linéaire n°1

évoque la présentation de Mademoiselle de Chartres la future Princesse de Clèves

AMARI Augustin

AZOUGAGH Khalid 1G3

BASTARD Candice

BELDJILALI Enzo

BOUNAOUARA Syrine

BREST Alicia

Tableau synoptique pour l'explication linéaire de La Princesse de Clèves.

Titre du texte

Extrait n°1 de La Princesse de Clèves, (lignes 213 à 238) page 19-20

Objet d'étude

Le roman et le récit du XVIIème siècle

Parcours associé

Individu, morale et société

Auteur

Madame de Lafayette (1634-1693)

OEuvre de

référence

La Princesse de Clèves (1678)

Mouvement

littéraire

Le Classicisme : Mouvement littéraire de la seconde moitié du XVIIe siècle. Les écrivains classiques veulent

décrire les comportements, sentiments et passions de l'Homme. Ce mouvement contient une certaine retenue,

justesse, en particulier dans l'art classique.

La Préciosité : Mouvement du XVIIe siècle qui met en avant une attitude sociale et esthétique. Ce

mouvement se caractérise par l'affectation du goût, d'un langage et/ou d'une manière.

Thèmes

principaux Les intrigues et les jeux de pouvoir à la Cour des Valois

Citation

caractéristique du passage

" Il parut alors une beauté à la Cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l'on doit croire que c'était une

beauté parfaite, puisqu'elle donna de l'admiration dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir de belles

personnes. » (l.213-216)

Bref résumé de

l'extrait

En 1558, Mademoiselle de Chartres vient tout juste d'arriver à la cour d'Henri II, tout juste âgée de 16 ans.

Elle est très vite remarquée par ses contemporains pour sa beauté sans égale, notamment par le Prince de

Clèves et le duc de Guise. Le prince de Clèves, un honnête homme d'une grande noblesse et réputé pour sa

droiture morale, tombe amoureux d'elle dès qu'il l'aperçoit lors de son entrée à la cour.

Il la demande donc en mariage. Mademoiselle de Chartres accepte sa demande, sur les conseils de sa mère

qui l'a élevée et qu'elle admire énormément. Elle devient ainsi Princesse de Clèves. Malheureusement, elle

s'aperçoit très rapidement qu'elle n'éprouve que de l'amitié pour son mari. Mais elle connaît un vrai coup de

foudre lorsqu'elle rencontre le duc de Nemours. Des sentiments d'autant plus dangereux que réciproques.

Mais sa mère s'en rend compte, ce qui culpabilise la jeune princesse. Une culpabilité encore plus dure à

maîtriser lorsqu'avant de mourir, Madame de Chartres la supplie de ne pas céder à l'amour qu'elle ressent

pour le duc de Nemours. Pour le fuir, la princesse de Clèves décide alors de se retirer à la campagne.

Principal enjeu du

texte

Deux visions de l'amour :

La Princesse de Clèves offre une vision de l'amour à la fois comme enjeu politique et comme pur

dépassement de tous les intérêts, l'amour était toujours mêlé aux affaires. Une éducation féminine centrée sur la vertu et la relation mère/fille

L'éducation des jeunes gens, et particulièrement celle des jeunes femmes, est centrée sur l'idée de vertu. On le

constate particulièrement dans l'oeuvre de Madame de Lafayette. Dans La Princesse de Clèves, l'héroïne

choisit sa vertu et son devoir alors qu'elle pourrait épouser le duc de Nemours après la mort de son mari mais

elle décide de grandir loin de la cour de France à la campagne.

Mouvements du

texte, organisation interne

L'époque classique dans la littérature française se situe dans la seconde moitié du XVIIe siècle.

L'écrivain classique considère qu'il existe une nature humaine universelle et veut décrire les comportements,

les sentiments et les passions de l'homme. L'art classique se caractérise aussi par la recherche de la justesse,

de l'ordre, de l'équilibre, d'une certaine retenue. La Princesse de Clèves est composée de 4 parties (tomes) successives.

Progression du

texte (donner un titre à chacun des mouvements du texte)

1) L'arrivée époustouflante de Mademoiselle de Chartres.

2) L'éducation de Madame de Chartres pour sa fille hors de la Cour.

Niveau

d'énonciation :

Qui voit ? Qui

parle ?

Il s'agit d'une narratrice omniprésente qui n'est autre que Mme de Lafayette décrivant avec minutie les

tourments de la princesse de Clèves, déchirée entre le désir et le devoir. Elle s'adresse au lecteur de ce

livre.

Mots dont le sens

pose problème

La Cour : Résidence du souverain et de son entourage, espace découvert, clos de murs ou de bâtiments et

dépendant d'une habitation.

Vidame : Titre de noblesse français assez rare, officier qui remplaçait les seigneurs ecclésiastiques dans

les fonctions juridiques ou militaires. La vertu : Capacité à faire le bien, prédisposition pour de bonnes actions. Domestique : Qui concerne la famille, la vie privée, intime et familiale. Les engagements : Le fait de s'engager dans une liaison amoureuse. La défiance : Sentiment de doute qui incite à la réflexion.

Pièges posés par

la lecture (prononciation Les liaisons en jaune et la ponctuation en bleu (marque d'une courte pause).

Il parut alors une beauté à la Cour, qui attira les yeux de tout le monde, et l'on doit croire que c'était une

beauté parfaite, puisqu'elle donna de l'admiration dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir de belles

des " e » muets, diérèses, liaisons)

personnes. Elle était de la même maison que le vidame de Chartres et une des plus grandes héritières de

France. Son père était mort jeune, et l'avait laissée sous la conduite de Mme de Chartres, sa femme,

dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. Après avoir perdu son mari, elle avait passé

plusieurs années sans revenir à la Cour. Pendant cette absence, elle avait donné ses soins à l'éducation

de sa fille ; mais elle ne travailla pas seulement à cultiver son esprit et sa beauté, elle songea aussi à lui

donner de la vertu et à la lui rendre aimable. La plupart des mères s'imaginent qu'il suffit de ne parler

jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner. Mme de Chartres avait une

opinion opposée ; elle faisait souvent à sa fille des peintures de l'amour ; elle lui montrait ce qu'il a

d'agréable pour la persuader plus aisément sur ce qu'elle lui en apprenait de dangereux ; elle lui contait

le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur infidélité, les malheurs domestiques où

plongent les engagements ; et elle lui faisait voir, d'un autre côté, quelle tranquillité suivait la vie d'une

honnête femme, et combien la vertu donnait d'éclat et d'élévation à une personne qui avait de la beauté

et de la naissance ; mais elle lui faisait voir aussi combien il était difficile de conserver cette vertu, que

par une extrême défiance de soi-même et par un grand soin de s'attacher à ce qui seul peut faire le

bonheur d'une femme, qui est d'aimer son mari et d'en être aimée.

INTRODUCTION

La Princesse de Clèves est un roman écrit par Mme de La Fayette qui parut en 1678, sous le règne de

Louis XIV. À cette époque, le livre fut publié sous anonymat car il était mal vu pour une femme de ce

rang de publier des romans. La Princesse de Clèves est un livre divisé en quatre parties, c'est le choix

de l'éditeur. Les événements de ce livre se déroulent pendant le règne d'Henri le second, le fils de

François premier. Cette oeuvre met en exergue les jeux de pouvoir de la Cour là où les intrigues

politiques sont mêlées avec l'amour. Ce livre est beaucoup axé sur la psychologie des personnages et

concentré sur une seule intrigue contrairement aux romans précieux. Le titre l'annonce, le personnage

principal sera la princesse de Clèves qui luttera tout au long de ce roman pour sauvegarder l'enseignement de sa défunte mère, de ses vertus ainsi que de ses convictions.

EXPLICATION

LINÉAIRE vers

par vers, ou phrase par phrase Le roman s'ouvre sur une description de la cour du roi Henri II et de ses membres.

Mlle de Chartes fait une arrivée remarquée à la Cour. Le Prince de Clèves rencontre par hasard Mlle de

Chartres et tombe sous son charme. Le chevalier de Guise est également amoureux de la jeune femme.

Mme de Chartres consent à marier sa fille au prince de Clèves qui n'est pas totalement satisfait car

l'amour qu'il porte à Mlle de Chartres n'est pas réciproque. Mme de Clèves fait la connaissance du duc de Nemours lors d'un bal. Naissance d'un amour réciproque entre eux.

Le texte se construit autour de l'arrivée à la cour de Mlle de Chartres. La première phrase mentionne

l'arrivée de Mlle de Chartres dans la Cour avec " Il parut alors une beauté à la Cour ». Le caractère

exceptionnel de cette entrée à la cour est rendu sensible par l'attention soudaine qui est portée à Mlle

de Chartres. Cette attention est considérée comme générale avec l'expression " tout le monde ». Il y a

un effet d'attente car le nom de la jeune fille n'est pas révélé tout de suite. La jeune fille est avant tout

remarquée pour sa beauté. Le terme lui-même est employé à plusieurs reprises dans le texte : " une

beauté », " une beauté parfaite », " une personne qui avait de la beauté ». On remarque que les adjectifs

" parfaite », " grande » soulignent encore cette beauté. Cependant le personnage n'est que très peu

décrit. En fait, cette beauté est surtout sensible par l'effet qu'elle produit : " elle donna de l'admiration

dans un lieu où l'on était si accoutumé à voir de belles personnes ». Pour appuyer son propos, on note

que la narratrice intervient directement : " l'on doit croire » (emploi d'un présent d'énonciation). Mais

la beauté de Mlle de Chartres ne serait rien si elle ne s'accompagnait d'une naissance noble et d'une

dignité nominale. Cette noblesse est affirmée dès la ligne 217 par l'emploi du superlatif " une des plus

grandes héritières de France ». De même, Mme de Chartres évoque en parlant de l'éducation de sa fille

" une personne qui avait de la beauté et de la naissance ». Ces deux qualités sont mises sur le même

plan avec la conjonction de coordination " et ». La mention de cette noblesse pose aussi la question du

mariage de Mlle de Chartres. Ce qui est en jeu dans cette présentation à la Cour, c'est bien sûr la

volonté de sa mère de trouver pour sa fille un parti intéressant. Si cette préoccupation semble normale

pour une mère appartenant à l'aristocratie du XVIème ou du XVIIème siècle, le mariage apparaît bien

comme l'aboutissement de l'éducation reçue par la jeune fille, éducation qui en fait également un

personnage singulier. Mme de Chartres est présentée comme une mère différente. La narratrice nous la

présente par une formule qui la décrit avec des adjectifs mélioratifs : " Mme de Chartres, sa femme,

dont le bien, la vertu, le mérite étaient extraordinaires ». Cette singularité apparaît aussi dans la critique

de la narratrice qui ne parle des autres mères que pour souligner la différence de Mme de Chartres : " la

plupart des mères s'imaginent que... », " Madame de Chartres avait une opinion opposée ». Les

caractéristiques de beauté du XVIIème siècle sont différentes de celles de nos jours comme le décrit

Mlle de Chartres : " La blancheur de son teint et ses cheveux blonds lui donnait un éclat que l'on n'a

jamais vu qu'a elle ; tous ses traits était régulier, et son visage et sa personne étaient pleins de grâce et

de charmes. » (Lignes 245 à 247). Nous pouvons également constater la sémantique de l'excellence

avec des adjectifs comme " parfaite » ou encore " extraordinaire ». Il y a un véritable contraste entre la

femme de haut rang qui est " aimable » et qui a de la " vertu » et l'homme qui est décrit comme étant

menteur et infidèle. Ce contraste nous donne le point de vue de Mme de Lafayette, son expérience.

CONCLUSION

Après avoir présenté le cadre historique de l'action. Ici, Mme de Lafayette veut d'abord que ses lecteurs

s'intéressent au sort de Mlle de Chartres considérée comme parfaite en faisant une description complète de

cette dernière et en parlant de rang social. Dans cet extrait, on entend parler la mère de la future Princesse de

Clèves, Mme de Chartres qui lui donne des conseils pour sa future vie amoureuse, en lui donnant ses valeurs,

les valeurs d'une "honnête femme". Mais dans la suite de l'oeuvre, le destin de la Princesse de Clèves sera

controversé mais elle restera digne de l'éducation que sa mère lui a apportée.

Figures de style

Caractéristiques

(effets obtenus ; association du fond et de la forme)

Ligne 213 : Métonymie : " Il parut alors une beauté », on a l'utilisation du mot beauté pour parler de la

Princesse.

Ligne 214 : Hyperbole : " une beauté parfaite ». Ligne 219 : Hyperbole : " dont le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires. ».

Ligne 229 : Énumération : " elle lui contait le peu de sincérité des hommes, leurs tromperies et leur

infidélité, les malheurs domestiques où plongent les engagements », ici elle énumère les vices des

hommes.

Lignes 229, 231 et 234 : Anaphore : " elle lui », cela insiste sur l'implication de Mme de Chartres.

OEuvre en écho

Bérénice de Jean Racine (1639-1699)

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