[PDF] Les formes géométriques et la graphomotricité de 3 à 6 ans





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Université Toulouse III Paul Sabatier

Faculté de médecine Toulouse Rangueil

Institut de formation en psychomotricité

Les formes géométriques

et la graphomotricité de 3 à 6 ans

Natacha BOULOC Juin 2010

Natacha Bouloc - 2 -

Je tiens à remercier toutes les personnes

ayant contribué à ce mémoire.

Natacha Bouloc - 3 -

SSSOOOMMMMMMAAAIIIRRREEE

INTRODUCTION ................................................................................................. - 6 -

AAPPPPRROOCCHHEE TTHHEEOORRIIQQUUEE .................................................................................................. -- 77 --

I LES OBJECTIFS DE LA DUCATION

NATIONALE ................................................................................................. - 8 -

1. OBJECTIFS GENERAUX .......................................................................................................... - 8 -

2. OBJECTIFS GRAPHOMOTEURS / DECOUVRIR LECRIT ......................................................... - 9 -

3. LES EXIGENCES SCOLAIRES PAR RAPPORT A LA GEOMETRIE ........................................... - 10 -

II LES DIFFERENTS DOMAINES PSYCHOMOTEURS ENTRANT

EN JEU DANS LA GRAPHOMOTRICITE ............................................ - 11 -

1. NIVEAU MOTEUR ................................................................................................................ - 11 -

2. NIVEAU PERCEPTIF............................................................................................................. - 12 -

A) LA PERCEPTION HAPTIQUE .......................................................................................... - 12 -

B) LA PERCEPTION VISUELLE ........................................................................................... - 13 -

C) INTERMODALITE ........................................................................................................... - 16 -

3. NIVEAU REPRESENTATIONNEL .......................................................................................... - 16 -

4. CONCLUSION ....................................................................................................................... - 17 -

III ISME .......................................................... - 18 -

1. CONDITIONS PREALABLES AU TRACE ................................................................................. - 18 -

A) REGULATION TONIQUE / POSTURE ............................................................................... - 18 -

B) UTILISATION DU CRAYON ............................................................................................. - 19 -

2. BARBOUILLAGE ET GRIBOUILLAGE ................................................................................... - 19 -

3. LES FORMES GEOMETRIQUES ELEMENTAIRES................................................................... - 20 -

A) ELEMENTS GRAPHIQUES DE BASE ................................................................................ - 20 -

B) EVOLUTION DE LACQUISITION DES FORMES GEOMETRIQUES CHEZ LENFANT

SUR LE PLAN GRAPHIQUE .................................................................................................... - 21 -

C) EXPERIENCE DE E. SATLOW ET N. NEWCOMBE (1998) ............................................... - 23 -

D) INTEGRATION / ACCES A LA CONNAISSANCE DES FORMES .......................................... - 24 -

4. LA DIFFERENTIATION DU DESSIN ET DE LECRITURE, SELON F. BARA ET E. GENTAZ

(2010) .................................................................................................................................. - 24 -

Natacha Bouloc - 4 -

5. EVOLUTION DU DESSIN FIGURATIF, SELON BALDY (2008) ................................................ - 26 -

A) LA RESSEMBLANCE FORTUITE OU LA NAISSANCE DE LINTENTION FIGURATIVE ....... - 26 - B) LE DEVELOPPEMENT DE LA REPRESENTATION DE LESPACE ..................................... - 27 -

C) LA RESSEMBLANCE SYMBOLIQUE ................................................................................ - 28 -

D) INTENTION SECONDAIRE ........................................................................................... - 28 -

E) LA RESSEMBLANCE INTELLECTUALISEE ...................................................................... - 29 -

F) LA RESSEMBLANCE CONVENTIONNELLE ...................................................................... - 29 -

6. EVOLUTION DE LECRITURE, SELON F. BARA ET E. GENTAZ (2010) ................................ - 30 -

A) ASPECTS STATIQUES ET DYNAMIQUES ......................................................................... - 30 -

B) AUTOMATISATION DE LECRITURE ............................................................................ - 31 -

C) TAILLE DE LUNITE DE BASE DU PROGRAMME MOTEUR ............................................... - 32 -

IV EVOLUTION DES REPRESENTATIONS MENTALES DANS LES ACTIVITES DE DESSIN .......................................... - 33 -

1. RESPECT DES REGLES GRAPHIQUES (REGLES DE DEPART ET DE PROGRESSION DANS

LE DESSIN), ORGANISATION LOCALE ................................................................................. - 33 -

2. STRATEGIES GRAPHIQUES DE COPIE DE FIGURES GEOMETRIQUES EN SERIATION,

ORGANISATION GLOBALE ................................................................................................... - 35 -

3. IMPACT DE LA SEMANTIQUE SUR LORGANISATION SYNTAXIQUE DU GESTE

GRAPHIQUE ......................................................................................................................... - 35 -

4. CAPACITES DE LENFANT A INTRODUIRE DES INNOVATIONS DANS SES DESSINS

DOBJETS FAMILIERS .......................................................................................................... - 36 -

A) FLEXIBILITE REPRESENTATIONNELLE .......................................................................... - 37 -

B) FLEXIBILITE PROCEDURALE OU SYNTAXIQUE .............................................................. - 38 -

5. AMELIORATION DU DESSIN DENFANT ............................................................................... - 39 -

V TION DES FORMES GEOMETRIQUES

DE BASES .................................................................................................... - 40 -

VI COMMENT EVALUER LES ANT ? ..... - 42 -

1. TEST DANALYSE DES STRUCTURES COGNITIVES DE WACHS.......................................... - 42 -

2. TEST DE DEVELOPPEMENT DE LA PERCEPTION VISUELLE DE MARIANNE FROSTIG ..... - 43 -

3. COPIE DE FIGURE DE LA NEPSY ......................................................................................... - 43 -

4. OBSERVATIONS CLINIQUES ................................................................................................ - 44 -

Natacha Bouloc - 5 -

AAPPPPRROOCCHHEE PPRRAATTIIQQUUEE .................................................................................................... -- 4466 --

I GENERALITES ............................................................................................. - 47 -

1. LES TROIS NIVEAUX DE LACTIVITE GRAPHOMOTRICE ..................................................... - 47 -

A) MOTEUR ......................................................................................................................... - 47 -

B) PERCEPTIF ...................................................................................................................... - 47 -

C) REPRESENTATIONNEL ................................................................................................... - 48 -

2. ACQUISITION DES FORMES GEOMETRIQUES ...................................................................... - 48 -

A) OBSERVATION ................................................................................................................ - 48 -

B) CONSTRUCTION .............................................................................................................. - 49 -

C) PRODUCTION GRAPHIQUE ............................................................................................. - 49 -

II CLEMENCE ................................................................................................. - 51 -

1. ANAMNESE .......................................................................................................................... - 51 -

2. LES SEANCES ....................................................................................................................... - 51 -

3. LES TESTS ET RETESTS ........................................................................................................ - 52 -

4. CONCLUSION ....................................................................................................................... - 55 -

III MATTHIAS ................................................................................................. - 56 -

1. ANAMNESE .......................................................................................................................... - 56 -

2. LES SEANCES ....................................................................................................................... - 56 -

3. LES TESTS ET RETESTS ........................................................................................................ - 57 -

4. CONCLUSION ....................................................................................................................... - 61 -

IV CORENTIN ................................................................................................. - 62 -

1. ANAMNESE .......................................................................................................................... - 62 -

2. LES SEANCES ....................................................................................................................... - 62 -

3. LES TESTS ET RETESTS ........................................................................................................ - 63 -

4. CONCLUSION ....................................................................................................................... - 67 -

CONCLUSION .................................................................................................... - 68 -

BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................. - 69 -

Natacha Bouloc - 6 -

INTRODUCTION

Effectuant mon stage dans un cabinet de psychomotricité en libéral, je me suis rendu compte que la demande des familles et des écoles concernant le graphisme était très scolarisés en classe de maternelle. Je me suis alors demandée comment le graphisme se met en place. Par ailleurs, je me la prise en charge du graphisme en psychomotricité pour les enfants de 3 à 6 ans. cadre du développement moteur. e intéressant car leur acquisition est à riture. Les formes géométriques de base sont généralement acquises entre 3 et 6 ans. Dans une approche plus pratique, nous verrons trois exemples de prise en charge de la graphomotricité, chez des enfants de maternelle. Ces prises en charges se basent sur

Natacha Bouloc - 7 -

Approche théorique

Natacha Bouloc - 8 -

I LES OBJECTIFS DE LA MATERNELLE SELON

ONALE

1. OBJECTIFS GENERAUX

L

Préparatoire les apprentissages fondamentaux.

adultes. Il exerce ses capacités motrices, sensorielles, affectives, relationnelles et intellectuelles, il devient progressivement un élève. en totale sécurité.

Les objectifs :

écrit

Devenir élève

Découvrir le monde

Percevoir, sentir, imaginer, créer

spécifiques du langage.

Natacha Bouloc - 9 -

2. OBJECTIFS GRAPHOMOTEURS / DECOUVRIR LECRIT

enfants dans les apprentissages fondamentaux. systématique de la lecture et d au Cours Préparatoire par trois activités clés :

Travail sur les sons de la parole,

Acquisition du principe alphabétique,

Acquisition d :

enfants observent et reproduisent quotidiennement des motifs graphiques afin graphiques (enchainements de lignes s requiert aussi des compétences particulières de perceptions des lettres. proposée à tous les enfants, en grande section, dès que du geste.

A la :

- mettre en relations des sons et des lettres, mots simples dont les correspondances en lettres et sons ont été étudiées, - écrire en cursive son prénom.

Il doit aussi être en mesure de :

- reconnaître, nommer, décrire, comparer, ranger et classer des matières, des objets selon leurs qualités et leurs usages, - dessiner un rond, un carré, un triangle, - associer le nom de nombres connus avec leur écriture chiffrée, - à soi,

Natacha Bouloc - 10 -

- adapter son geste aux contraintes matérielles (instruments, supports, matériels),

3. LES EXIGENCES SCOLAIRES PAR RAPPORT A LA GEOMETRIE

Classes de maternelle :

A 3- trier des objets par couleur et par formes (rond, carré et triangle). A 4-5 ans, les enfants doivent pouvoir classer des objets suivant leur taille, leur couleur ou leur forme. Ils reconnaissent par le toucher et peuvent nommer des

Ils peuvent reproduire à partir

représentent approximativement les formes géométriques simples.

Cours Préparatoire :

Les enfants peuvent reproduire graphiquement sur un plan horizontal une forme perçue visuellement sur un plan vertical et inversement. Ils reconnaissent et différencient le carré, le rectangle

Natacha Bouloc - 11 -

II LES DIFFERENTS DOMAINES PSYCHOMOTEURS

ENTRANT EN JEU DANS LA GRAPHOMOTRICITE

du graphisme ge qui se déroule dans le de ces mécanismes.

Lurçat a effectué des travaux sur les aspects génétiques de la graphomotricité chez

1985). Cet auteur, appuie sur la théorie

de Wallon, : le niveau moteur, le niveau perceptif et le niveau de la représentation.

1. NIVEAU MOTEUR

Progressivement, la motricité volontaire impulsive devient plus finement contrôlée. Les segments proximaux sont immobilisés au profit des segments distaux : le poignet, la main et les doigts. Ce changement permet une modulation plus fine des caractéristiques spatiales et cinématiques du geste. Par ailleurs, les expériences motrices nécessaires au graphisme doivent a à acquérir un bon soutien tonique (régulation tonique de son axe corporel) et de bonnes coordinations des mouvements. essentiellement des mouvements de balayage avec les deux mains. Par la suite, il devient capable de produire des tracés circulaires, mais dans un seul sens (horaire avec la main droite, anti-- observe la production de tracés circulaires dans les deux sens avec la même main ; à la

Natacha Bouloc - 12 -

2. NIVEAU PERCEPTIF

Les capacités perceptivo-motrices englobent les sensibilités haptique (tact et kinesthésie) et visuelle.

à-dire à produire des tracés sans dépasser les limites de la feuille ; ce contrôle serait

princi un contrôle visuel des tracés, ce qui se traduit par la production de mouvements plus discontinus. Lurçat distingue le contrôle visuel local, qui permet de produire des cercles fermés, des angles, etc., du contrôle global, qui constitue une anticipation visuelle de

Ainsi, pour les activités graphiques, le contrôle kinesthésique précède le contrôle visuel.

Badefort " l

cette interférence motrice sur le contrôle visuel par : " pour obtenir des formes auxquelles elle ».

A) LA PERCEPTION HAPTIQUE

t pour permettre la libération des mains, vers le 4ème mois. mouvements des mains sont len et Les objets familiers peuvent être reconnus par le toucher mais pas les formes géométriques. doigts deviennent plus précis et les caractéristiques géométriques comme les angles sont perçues. On assiste à une différenciation progressive des formes.

Natacha Bouloc - 13 -

Certaines propriétés ne peuvent être perçues que dans une seule modalité. Par exemple,

les couleurs ne sont détectables que par le canal visuel.

B) LA PERCEPTION VISUELLE

: au niveau physiologique, la quantité de cônes (cellules responsables de la vision des couleurs) est achevée. Cependant, les travaux de Hubel et Wiesel dans les années 60 rappellent que le cortex

cérébral est équipé pour détecter les contrastes (extractions de contours), les directions

(verticale, horizontale) et les angles. Ces fonctions sont indépendantes de toutes pré- expériences visuelles

entraînées pour continuer à être efficientes. Ces éléments spécifiques sont appelés

" détecteurs de traits ». Bien que les capacités du nouveau né soient limitées par manque de maturation, celui-ci possède néanmoins dès la naissance, une discrimination et une sélectivité suffisante pour lui permettre une perception primitive de son environnement. après la naissance (Francès R., 1963) Ainsi, dès le premier instant de la vie, le nouveau né va pouvoir fixer brièvement un objet immobile. Il a été estimé que la fixation des objets était maintenue 3 à 5 % du temps durant lequel le bébé est éveillé (Cratty, 1979).

Il peut également suiv

gauche et de gauche à droite, les deux yeux agissant ensemble (Wolff et White, 1965). L de différences sexuelles remarquables.

Natacha Bouloc - 14 -

On constate que des préférences visuelles apparaissent dès les premiers jours de vie du nourrisson. En effet, les temps de fixation sont plus longs en présence de visage humain ou de stimuli nouveaux.

Par ailleurs

figures géométriques. Salapatek et Kesson (196 forme triangulaire, les fixations oculaires sont concentrées sur les angles alors que sur une surface uniforme elles sont dispersées. Le nouveau-né fixe déjà préférentiell ses caractéristiques. cercle. Les conduites visuelles du nouveau-né vont devoir se modifier pour lui permettre une perception plus globale de son environnement. Ainsi, aux capacités de fixation et de poursuite horizontale, Au cours du 2ème mois, les constances de forme et de grandeur se mettent en place pour e forme reste la même indépendamment de son angle de présentation. Cela exige une vision binoculaire. Dès le 3ème enfants pour une forme déjà perçue décroit. Cependant, si nouveau des temps de fixation plus longs (Saayman, Werdwell et Moffet, 1970). Entre 4 et 12 mois, des différences entre concavité, triangularité, courbure et rectitude

Dès lors, il pourra

visuel.

Il faudra attendre la 2ème ,

Natacha Bouloc - 15 -

A cet âge, les éléments géométriques commencent à être perçus indépendamment les

uns des autres et on voit apparaître des distinctions entre les lignes horizontales et verticales. que la distinction entre diagonales, horizontales et verticales est tout à fait possible. On peut donc se demander pourquoi la perception des obliques se fait si tard. carré précède celle du losange (Gentaz, 2000).

Toutefois, cette pas une reconnaissance

globale plus pr les nommant les trois figures géométriques de bases : le cercle, le carré et le triangle.

Cette progression

4ème

manuelle. pas encore agir sur eux. Il accumule des expériences passées qui, dès le troisième mois, vont venir modifier la sélectivité de son attention visuelle. perçu, donc voire un nom. apprentissage perceptif.

Natacha Bouloc - 16 -

C) INTERMODALITE

Le transfert intermodal permet à une information reçue par une modalité sensorielle Selon Lecuyer (1999), dès un mois les bébés sont en mesure de mettre en relation des informations sensorielles diverses. Les bébés sont donc capables de transfert intermodal

Le transfert intermodal est une condition nécessaire à une conception cohérente du

monde, il permet une perception unitaire. Il est donc intéressant uque la perception visuelle des formes de la coupler avec la perception haptique caractéristiques distinctives de la figure traduites en sensations haptiques. Les notions s, de droites, de courbes et les relations métriques de la figure vont apparaître Il y a donc une véritable complémentarité des modalités visuelle et haptique, et des transferts

3. NIVEAU REPRESENTATIONNEL

La représentation nécessite la convergence des facteurs moteurs, perceptifs et construction en précisant les éléments ou en expliquant une action. Ce changement à donc pour conséquence la différenciation entre dessin (image) et

écriture (signe). Cette différenc-

mêmes, mais également, et parfois plus précocement, dans la signification attribuée à ces tracés nfant.

Natacha Bouloc - 17 -

4. CONCLUSION

Ainsi,

représentations internes de programmes moteurs, correspondant à des séquences (contrôle basé sur la représentation interne de ses mouvements) (Zesiger, 1995). Ces représentations internes permettent une programmation motrice forme par forme dans le dessin,

1983), erait à

ouvement (les programmes moteurs).

Natacha Bouloc - 18 -

III DU GRAPHISME

1. CONDITIONS PREALABLES AU TRACE

A) REGULATION TONIQUE / POSTURE

Le tonus est en grande partie responsable de la posture. Il donne une certaine résistance corporelle ce qui permet le redressement postural et conditionne la disponibilité des différentes parties du corps impliquées dans le geste graphomoteur. Selon Bullinger posturaux et toniques. s dans une tâche ont observé n redressement progressif de la tête et du tronc, -bras et du poignet sur la table, chez les enfants entre 5 et 14 ans. De plus, ils observent une augmentation ctués par les articulations distales par rapport aux mouvements plus proximaux. Bullinger (1988) en parle en termes de plus local permettant de mobiliser en fin de compte uniquement les segments corporels pertinents.

âge des

sujets, ni à leur sexe. Les auteurs décrivent deux positions extrêmes. Dans la première, le tronc est penché en avant et couvre la feuille, cette posture semble associée à des enfants produisant des efforts importants lors de la réalisation des tâches graphomotrices. Dans la seconde, le tronc est redressé. Selon Lurçat (1985), les facteurs posturaux sont impliqués : déploiement du geste, - dans le poin-bras gauche pour les droitiers, droit pour le gaucher, afin de libérer le membre qui écrit du poids du tronc.

Natacha Bouloc - 19 -

B) UTILISATION DU CRAYON

symboliques sophistiqué construit les rapports entre les outils qui lui sont proposés et les gestes qui les rendent efficaces, conformément aux normes et aux habitudes culturelles de la société dans laquelle il est éduqué. ropriétés conditionnent le geste. Le crayon, objet physique à manipuler, devient progressivement

instrument social spécifié par sa fonction relative à une classe de conduite (tracer,

dessiner, écrire). propriétés et à sa fonction. Le geste graphique rend le crayon techniquement efficace. variabilité interindividuelle qui ne serai leur étude, concernant des enfants de 5 et 6 ans, seuls 56 % des sujets ont utilisé une tenue de stylo tripodique. Selon Sassoon (1990), la tenue du stylo ne semble pas ou peu affecter la vitesse

2. BARBOUILLAGE ET GRIBOUILLAGE

traces de pieds sur le sol, produites fortuitement, sont aussi intéressantes car elles

aliser leur production. Il apprend très vite à mettre

Natacha Bouloc - 20 -

la préhistoire du dessin du corps et du support mais par un instrument médiateur comme le crayon. Si on installe confortablement un enfant de 1 ou 2 ans, et si on place une feuille de papier devant lui en lui proposant un crayon, ses mouvements de la main et du bras sont susceptibles de produire ses premières traces. On peut favoriser le tracé en guidant sa du jeune enfant est autant dans le mouvement lui-même que dans la trace laissée sur la feuille. Gribouiller perme

3. LES FORMES GEOMETRIQUES ELEMENTAIRES

lance alors dans la recherche intentionnelle de formes graphiques qui constitueront les

A) ELEMENTS GRAPHIQUES DE BASE

Dans les productions graphiques des enfants,

Natacha Bouloc - 21 -

nt ces différents éléments graphiques de base, cela leur demandent un effort de contrôle considérable. A 3 ans, la construction des angles aigus et des cercles est souvent défectueuse. De plus, ces éléments ne sont pas forcément tracés dans un but de représentation. Avec la maturation, les mouvements pour produire ces éléments graphiques de base deviennent balistiques et automatisés. B) EVOLUTION DE LACQUISITION DES FORMES GEOMETRIQUES CHEZ LENFANT SUR

LE PLAN GRAPHIQUE

mesure de percevoir ses caractéristiques et de les reconnaître. La perception de

1 Lignes

2 Cercles (vides ou pleins)

3 Points

4 Ellipses

5 Arcs de cercles

6 Zigzag

7 Boucles

8 Spirales

9 Remplissages

10 Formes géométriques

(ouvertes ou fermées)

Natacha Bouloc - 22 -

Une étude de Ilg et Louise, effectuée sur plus de 3000 enfants de 1958 à 1962, constate : le rond, le rectangle, le carré, le triangle et le losange.

Le rond

ronds sont alors dessinés est que vers 5 ans environ que les ronds sont proportionnés. Les droitiers ont tendance à effectuer le rond selon le sens horaire et les gauchers selon le sens anti-horaire.

Le rectangle que

le carré qui doit présenter quatre cotés égaux. Le rectangle est le plus souvent représenté

posé horizontalement sur le grand côté. A 5 ans, le rectangle est dessiné de manière continue. Les diagonales ne sont parfaitement réussies que vers 10 ans.

Le carré

relations basiques. A 4 ans, le carré est reconnu, nommé et dessiné. Au départ réalise la forme suivant des traits horizontaux et verticaux en quadrillage, ce qui peut aboutir à un carré. Avant 5 ans, le carré est dessiné de manière discontinue.

Le triangle

intervenir la notion de lignes obliques. Au début, le triangle est représenté avec des angles arrondis. Généralement, le triangle est dessiné correctement entre 6 et 7 ans, il

Le losange -

losange. Il semblerait queles jeunes enfants soient insatisfaits face à leur reproduction et Broderick, 1985).

Natacha Bouloc - 23 -

C) EXPERIENCE DE E. SATLOW ET N. NEWCOMBE (1998)

Les auteurs ertaines caractéristiques géométriques est cette même forme. De même, pour le triangle, la fermeture arrive en premier ; puis vient le nombre de côtés. Enfin, le parallélisme du carré est plus tardif. de 3 ans . On leur présente des formes géométriques et on leur demande de les classer en gardant les formes valides (typiques et atypiques) et de rejeter les formes non-valides. Le tableau présente les trois types de formes :

Natacha Bouloc - 24 -

Les résultats montrent que les enfants de 3 à 5 ans reconnaissent assez bien les formes typiques (petit pourcentage de rejet) et non valides (grand pourcentage de rejet). Par contre, les formes géométriques atypiques ne sont pas reconnues en tant que formes valides et sont rejetées. Cette expérience montre que les caractéristiques des formes géométriques atypiques ne sont acquises que tardivement. On peut admettre que les enfants accèdent à la reconnaissance des formes géométriques aux environs de 5 ans, mais il faut tenir compte des différences individuelles quant à la maturation neurophysiologique et aux expériences environnementales. D) INTEGRATION / ACCES A LA CONNAISSANCE DES FORMES formes : - : analyse perceptivo--à- base sur des informations perceptives et sensorielles (principalement la vision et la kinesthésie), - Encodage des informations grâce à la mémoire, construction.

4. LA DIFFERENTIATION DU DESSIN ET DE LECRITURE, SELON F. BARA ET

E. GENTAZ (2010)

Les enfants sont confrontés à différents systèmes de représentation graphique tels que le

dessin, les lettres et les nombres. Le lien entre l non seulement parce que ce sont des représentations graphiques signifiantes mais également parce que les enfants rencontrent fréquemment ces deux systèmes de représentation dans les mêmes contextes (par exemple lors de la lecture de livres illustrés). tâche proche du visuelle et riture sont tous

Natacha Bouloc - 25 -

deux des significatif, les lettres études en neuropsychologie montrent, que la production écrite des lettres, des nombres sortie motrice », font appel à des systèmes bien différenciés (Anderson et al., 1990).

Au niveau développemental, il est intéressant de savoir à partir de quel âge le dessin et

se différencient. Certains indices (à la fois dans les comportements, les verbalisations et les productions des enfants) mettent en évidence que certains jeunes enfants qui ne sont pas encore des lecteurs et des scripteurs compétents traitent t le dessin comme des tâches séparées (Brenneman et al., 1996 ; Goodnow,

1986 ; Karmiloff-Smith, 1992 ; Lavine, 1977 ; Tolchinsky-Landsmann, 2003). En effet,

ils vont, par exemple, produire des traits courts, linéaires et des unités isolées pour écrire, et produire des contours, des courbes et parfois utiliser des couleurs pour dessiner.

L au cours de

enfants produisent des signes graphiques indifférenciés pour les dessins, les lettres et les nombres (Yamagata, 2007). À partir de deux ans, les systèmes commencent à se différencier au niveau de la production et de la classification. À partir de trois ans, les enfants seraient capables de reconnaître chaque système. En revanche, même systèmes, il ne serait pas rare que les enfants qui ne parviennent pas à communiquer du au dessin (Levine et Bus, 2003). La reconnaissance du dessin comme système graphique serait plus précoce que celle des nombres et des lettres (Levine et Bus, 2003 ; Yamagata, 2007). Si on demande à des enfants de trois à six ans de choisir parmi trois représentations (leur propre production, un dessin et passent Adi-Japha et Freeman (2001) ont quel un système distinct du système de dessin émerge, en analysant les caractéristiques soient clairement différenciés.quotesdbs_dbs6.pdfusesText_12
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