[PDF] Cours physique nucléaire PC3 Dhaouadi Zoubeida





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Chapitre 5 : Physique moderne

Corrigé des exercices sur la physique nucléaire . peu près la même (1 uma = 1 unité de masse atomique = 1.67 * 10-27 kg) que celle du.



VOL.1 PHYSIQUE NUCLEAIRE

Chapitre 3C : Physique atomique et physique nucléaire l'édition du manuscrit et M. FMNEUF pour avoir corrigé les épreuves ...



PHYSIQUE-CHIMIE- TECHNOLOGIE

S.A.6 : PHYSIQUE ATOMIQUE ET NUCLEAIRE. ANNEXES DE LA S.A.6 Réactions nucléaires provoquées : ... Rappels de cours et. exercices corrigés.



RADIOACTIVITE ET ELEMENTS DE PHYSIQUE NUCLEAIRE U.E.

DE PHYSIQUE NUCLEAIRE. U.E. PHY113 la variation du nombre N de noyaux atomiques radioactifs. ... Exercice n° 1.1 (connaître les lois de conservation).



Type de Licence

1-Physique atomique : tome1 atomes et rayonnements interactions 2-Physique nucléaire et applications : Cours et exercices corrigés Claude Le Sech



Notes de cours de PHYSIQUE ATOMIQUE

Exercice 2. 1. Suivant la théorie de Bohr calculez : a. L'énergie d'ionisation de l'atome d'Hydrog`ene 1H `a 



Cours de Physique Nucléaire

militaires : bombes nucléaires à fusion ou à fission c. Ordres de grandeur. On va comparer les grandeurs physiques du monde atomique avec celles du monde 



Cours physique nucléaire PC3 Dhaouadi Zoubeida

Exercices en relation direct avec le cours En physique nucléaire on exprime les masses en unité de masse atomique notée u ... *Corrigé de l'exercice :.



Guides Pratiques du Lycéen Physique Premiers S

https://ufrset.univ-thies.sn/wp-content/uploads/2022/04/Ceremonie-de-presentation-et-du-don-des-livres-du-professeur-Ibrahima-SAKHO.pdf



Exercice 1 : Réactions nucléaires (5 pts) Définir les réactions

Définir les réactions nucléaires suivantes (Utiliser les termes suivants en justifiant : fusion

1 Cours

Travaux dirigés de Physique Nucléaire

L3/SM

Année Universitaire 20192020

Prof. H. Taibi

Département de Physique

Avant propos :

Le cours est destiné aux étudiants de 3ème année Licence de Physique. Il repose sur une

cours a été frappante Nucléaire sur Le cours comporte 05 chapitres bien séparés.

Plan du cours

Chap1. Noyaux atomiques et constituants 2 Chap2. Énergie de liaison nucléaire et stabilité des noyaux 7 Chap3. Désintégrations et loi de décroissance radioactive 13 Chap4. Réactions nucléaires et Applications 20 Chap5. Références du cours 30 Chap6. Exercices en relation direct avec le cours 31 2

Chapitre 1

Noyaux atomiques et constituants

I- Rappels historiques

-D -Découverte du noyau atomique par Ernest Rutherford (Université de Manchester-Grande

Bretagne) entre 1909 et 1911.

Rutherford envoi un faisceau de particules énergétiques (particules émises par des

substances naturellement radioactives) sur une fine feuille de métal et il regarde la diffusion

de ces par le métal considéré. La désintégration radioactive (Becquerel et Curie) a permis

de mieux comprendre les phénomènes de transmutation qui ont aidé à mieux classer les

noyaux instables. Le développement de la physique nucléaire a fait un grand pas en ce début

du XX

ème siècle.

Ces expériences ont permis de découvrir la répartition des charges électriques dans les

atomes : -charge positive concentrée dans un noyau de petite dimension -cortège électronique -entre les deux beaucoup de vide de matière positive dans laquelle baignent des charges négatives (électrons). Suite à ces expériences plusieurs questions se posent alors : 1- déterminées ?

2--ils sans cesse des ondes électromagnétiques ?

3-Si noyau formé uniquement de charges positive ne se dissocie pas ? La réponse aux deux premières questions relève du cours de physique atomique et physicien Niels Bohr en 1913 qui apportera la réponse en introduisant deux postulats i 193
neutrons tel que :

A= Z + N

Les constituants du noyau (protons et neutrons) sont appelés nucléons et A représente leur

nombre.

Ce noyau est noté :

et le neutron . 3 M a = MN + Zme. On saura que nous faisons une approximation de droit entre Ma et MN. 4-

En physique nucléaire, on exprime les masses en unité de masse atomique notée u (définie

choisi comme référence) et son équivalent

énergétique (E = mc

2) où m est la masse au repos de la particule considérée :

1 u = 1. 1,66054 × 10

-27 kg = 931.48 MeV MeV. Le rayon R des noyaux a été déterminé expérimentalement comme étant : R =r

0A 1/3

r

0 -15 m)

Quelques caractéristiques des nucléons

Nucléon Charge (C) spin Masse (kg) Masse (u) mc2 (MeV) proton 1.602 176.10-19 1/2 1,672 62 .10-27 1.007278 938.28 neutron 0 1/2 1,674 92 .10-27 1.008663 939.57

Appellations :

- isobares : noyaux qui ont le même nombre de nucléons A ( et ) - isotopes : noyaux ayant le même Z ( et ) - isotones : noyaux ayant le même N ( et )

III- Diffusion de Rutherford

énergétiques et monocinétiques (énergies cinétiques T et 9MeV selon la source radioactive naturelle emplo avec un seul noyau de

est défini par un collimateur et dirigé vers la cible. Les particules diffusées sont alors

repérées sur un écran de sulfure de zinc (ZnS) éloigné suffisamment de la cible afin de

. Le comptage des 1-

Le problème est traité de façon corpusculaire, en supposant un champ central et en supposant

qui sont beaucoup

plus lourdes). La majeure partie de la déviation des est alors attribuée au noyau de charge

4 +Ze (pour Au : Z=79). Si la particule

avec une énergie cinétique T et quand elle rentre dans la zone de potentiel du noyau, son

distance d 0 chemin (rétrodiffusion = 180°). d 0 = Avec , pour T = 5MeV alors d0 = 45 F se lit Fermi. c.à.d. 10 -10 ivement et de très petite

2-Calcul de la section efficace Coulombienne

Tant que la particule de masse m T

noyau (d

0 = 45 F >> = 6.9 F), le calcul peut se faire de manière classique. Le noyau de

charge +Ze est considéré comme une charge ponctuelle au repos, de masse M>>m (ce qui négliger le recul de celui-ci). est diffusée dans la direction . Le choc est de nature

élastique (pas de modification ni de la nature, ni du nombre des particules suite à la collision),

énergie totale et démontrer

facilement que : tg si cette dernière passait sans subir aucune interaction.

Cette relation montre bien que plus b est faible plus est élevée et vice vers ça. Ce ci

t forte (figure ci-dessous) (pour b = 0 on est dans le cas de la rétrodiffusion = 180°) 5

Déviations des particules

Les particules

passe des et égale à : d b et de largeur db. Elle signifie, cible ne peut avoir lieu.

Les particules sin d (surface

est évidement proportionnel au nombre de noyaux cibles par unité de surface (N c), au nombre de particules incidentes par unité de temps (N i . Ce nombre représente également le nombre de collisions associées à la surface d. dn = (N c x) Ni d = (Nc x )Ni ( ) d ou encore pour une cible considérée : dN i = Ni . où en fonction de b, et d en fonction de nous pouvant définir une nouvelle quantité appelée section efficace différentielle de diffusion : diffusion sous la forme suivante : classique de la diffusion Coulombienne de Rutherford par un noyau ponctuel.

3-Conséquences de la diffusion de Rutherford

1ère conséquence

positivement, de très petite dimension et emportant presque la totalité de la masse enfuie à

2

ème conséquence : En faisant le rapport de la section efficace expérimentale à celle calculée

pour différentes valeurs de et dans le cas de particules beaucoup plus énergétiques (par

exemple T = 22 MeV), on constate que la formule Coulombienne marche bien pour des les grands. En 6 , si plus alors suffisant pour interpréter la réalité expérimentale. 3

ème conséquence : Le sondage des noyaux avec des projectiles de plus en plus énergétiques

(mise au point et développement des accélérateurs de particules) et des cibles de différentes

natures (Z varie) a permis alors de déterminer les rayons nucléaires (R = r0 A1/3).

Conclusion

Les expériences de diffusion (élastique ou inélastique) par des particules , des électrons, des

protons ou des neutrons représentent un très bon moyen de sondage des noyaux atomiques.

Plus les particules envoyées sont

s sont de plus en plus

petites. Un noyau très lourd de très petite dimension implique une densité nucléaire énorme

comparée à celle de la matière condensé qui nous entoure et cela donne libre recours à

cache. 7

Chapitre 2

Energie de liaison nucléaire et stabilité des noyaux

I-Introduction

Dans ce chapitre, nous présentons quelques résultats expérimentaux caractéristiques du

domaine de la physique nucléaire. Nous insistons, en particulier, sur quelques traits fondamentaux de la force permettant à un noyau

noyaux atomiques fera également partie de ce cours ainsi que les différentes idées qui ont

conduit à son utilisation.

II-Stabilité des noyaux

A

spectroscopie de masse. Cette étude systématique a révélé un caractère spectaculaire de

. Nous avons vu avec Rutherford, que cette force agissait à courte portée (ne

dépassant pas la surface du noyau). La détermination des masses de plusieurs isotopes a

permis de mettre en évidence son intensité.

1-Masse et énergie de liaison des noyaux

Un noyau stable est un système lié de A nucléons (Z protons et N neutrons)

A un tel système, il faut fournir de lafin de le dissocier en ses différents constituants.

Cette énergie est appelée énergie de liaison )

En effet, la masse du noyau lié est inférieure à la somme des masses de ses constituants à

. Cette énergie est

positive, plus elle est grande plus le système est lié. Nous pouvons donc conclure que dans les

Nucléons

séparés

Noyau lié

Energie

Energie libérée

8 mportent sur celles répulsives et cette dominance

2-Eergie de liaison par nucléon

Cette énergie est représentée pour différents noyaux naturels (résolus par la spectroscopie de

masse) par la courbe ci- Energie de liaison par nucléon en fonction de A

Elle est faible pour les noyaux légers et

croit rapidement pour atteindre son maximum (autour de 8.8 MeV) dans la zone des noyaux Exemples : = 1 MeV, = 7 MeV, = 8.79 MeV et = 7.6 MeV.

Cette courbe montre également que les noyaux moyens sont les plus liés et que pour récupérer

fusion), soit transformer un noyau lourd en deux moyens (réaction de fission). Ces réactions

nucléaires libèrent des énergies énormes, en moyenne 8 MeV par nucléon, qui sont 106 fois

supérieures à celles produites par les réactions chimiques. Ce résultat est très intéressant, dans

la mesure où on peut récupérer, par exemple, par une réaction de fusion (quelques grammes

de matière nucléaire) ce qui est produit par des tonnes de matière condensée. Cet ordre de

énergie en considérant les interactions habituelles (gravitationnelles ou électrostatique), en

effet les seules particules chargées du noyau sont les protons et leurs interactions sont

existence de l

3-Ligne ou vallée de stabilité

9

Les n -dessous

désintégrations radioactives +,-,

Vallée de stabilité des noyaux

Cette courbe montre également que plus les noyaux deviennent lourds plus ils ont tendance

naturellement à avoir un nombre de neutrons supérieur au nombre de protons. On peut donner

une explication intuitives à ce fait, en effet si les protons deviennent nombreux, leur répulsion

coulombienne devient non négligeable ce qui a tendance à les déstabiliser et favorise alors

4-Forme du potentiel nucléaire

rte (interaction nucléon-nucléon) a été déterminée

grâce à la performance des accélérateurs de particules. La forme de ce potentiel est illustrée

sur la figure ci-dessous, elle est déterminée sur la base des résultats expérimentaux, de la

théorie quantique et de la modélisation.

Ligne de stabilité N=Z

10 ,3fm, il devient répulsif en dessous de cette valeur et au-delà III-Interprétation de la stabilité des noyaux : modèle de la goutte liquide

1-Raisons du choix du modèle de la goutte liquide

Les expériences de diffusion ont montrées que le noyau a un rayon R = r0 A 1/3, son volume est donc V = , nous avons également montré que B/A est à peu près constante pour les le noyau à une goutte liquide dans laquelle les

nucléons jouent le rôle de molécules. Dans une goutte liquide, les nucléons sont en contact les

unes avec les autres, , il faut est E/n.

La forme du potentiel nucléaire rappelle aussi la forme du potentiel de Van-der-Waal qui

-6, un minimum

2-Formule semi-

étude des énergies mises en jeu dans les réactions nucléaires et les expériences de spectroscopie de masse, les chercheurs ont essayé de mettre au point unequotesdbs_dbs21.pdfusesText_27
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