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Sciences.ch. Géométrie différentielle. Serveur d'exercices. 2/7. EXERCICE 1. Niveau : Université. Auteur : Dhyne Miguël (28.08.04 miguel.dhyne@win.be ).
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Exercice 1L"application
]-π2 ,π2 [×]π,π[→R3,(θ,φ)?→X(θ,φ) =( (cos(θ)cos(φ) cos(θ)sin(φ) sin(θ)) est une param´etrisation d"un ouvert de la sph`ere unit´e deR3. Etant donn´ee une courbe lisset?→q(t) = (θ(t),φ(t))?U=]-π2 ,π2 [×]π,π[, v´erifier que la longueur de son imageX◦cdansR3est ´egale `a la longueur decrelative `a la m´etrique riemanniennedθ2+ cos(θ)2dφ2surU. Solution de l"exercice 1.Longueur d"une courbe trac´ee sur la sph`ere unit´e.On calcule la vitesse
X◦q=θ(t)(
(-sin(θ(t))cos(φ(t)) -sin(θ(t))sin(φ(t)) cos(θ(t))) +φ(t)( (-cos(θ(t))sin(φ(t)) cos(θ(t))cos(φ(t)) 0) puisX◦q?2=θ(t)2+ cos(θ(t))2φ(t)2.
Il vient
Long(X◦c) =?
θ(t)2+ cos(θ(t))2φ(t)2dt
?(dθ2+ cos(θ)2dφ2)q(t)(q(t))dt. Exercice 2Soits?→(r(s),0,z(s))une courbe trac´ee dans un plan vertical, param´etr´ee par son abscisse curviligne. Param´etrer la surface de r´evolution engendr´ee par la ro- tation de cette courbe, baptis´eem´eridienne, autour de l"axeOz. Calculer la m´etrique induite dans cette param´etrisation. Solution de l"exercice 2.Param´etrisation d"une surface de r´evolution.On applique au vecteur(
(r(u) 0 z(u)) la matrice( (cosv-sinv0 sinvcosv00 0 1)
de la rotation d"anglevautour de l"axeOz. Il vient (u,v)?→X(u,v) =( (r(u)cos(v) r(u)sin(v) z(u))On calcule
∂X∂u (r?(u)cos(v) r ?(u)sin(v) z ?(u)) ,∂X∂u (-r(u)sin(v) r(u)cos(v) 0) 1 d"o`uE=?∂X∂u
?2=r?2+z?2= 1, F=∂X∂u·∂X∂v
= 0, G=?∂X∂v ?2=r2, donc la m´etrique induite est E du2+ 2F dudv+Gdv2=du2+r(u)2dv2.
Exercice 3On mod´elise un bloc de verre par un demi-espace optiquement homog`ene et isotrope, i.e. d"indice constantn >1, le complementaire ´etant vide. On consid`ere un rayon lumineux qui entre dans le verre. On noteil"angle d"incidence (angle du rayon avec la normale `a l"interface dans le vide) etrl"angle de r´efraction (angle du rayon avec la normale dans le verre). Etablir la loi de Snellsin(i) =nsin(r).Solution de l"exercice 3.Loi de Snell.
SoitQi(resp.Qr) un point du rayon situ´e dans le vide (resp. dans le verre) et `a distance 1 de l"interface. Si un chemin deQi`aQrminimise le chemin optique, son intersection avec chaque milieu minimise la longueur euclidienne. Par cons´equent, il suffit de consid´erer des chemins form´es de deux segments de droites, issus deQi etQrrespectivement, et se rejoignant en un pointqde l"interface. Les donn´ees sont sym´etriques par rapport au plan Π perpendiculaire `a l"interface qui contient Q ietQr, la projection orthogonale sur ce plan diminue les longueurs, donc on peut supposer queq?Π. Clairement,qdoit mˆeme se trouve sur le segmentσ, projection deQiQrsur l"interface. On calculeqQi= 1/cos(i),qQr= 1/cos(r), d"o`u le chemin optiqueT=1cos(i)+ncos(r).
Lorsqueqd´ecritσ,S= tan(i) + tan(r) = Long(σ) est constant. Au minimum, les diff´erentielles sont proportionnelles, donc sin(i) =nsin(r). Exercice 4On s"int´eresse au mouvement d"une bille glissant sans frottement dans une goutti`ere situ´ee dans un plan vertical, en partant d"un pointPavec vitesse nulle et passant par un pointQ. Suivant Bernoulli (1696), on cherche, parmi tous les profils de goutti`ere reliantP`aQ, celui qui rend minimal le temps que la bille met `a rejoindreQdepuisP. Montrer qu"il s"agit d"un probl`eme variationnel lagrang- ien, ´equivalent `a la recherche des g´eod´esiques d"une m´etrique riemannienne dans un demi-plan. 2 Solution de l"exercice 4.La brachistochrone de Bernoulli. On cherche une fonctionf: [xP,xQ]→]- ∞,yP] qui minimise le tempsTdu mouvement ponctuel de massemdonn´e part?→(x(t),y(t)), astreint `a rester sur la goutti`ere, i.e. tel que pour toutt?[0,T],y(t) =f(x(t)), et soumis `a la seule gravit´e d"intensit´eG. Dans un tel mouvement, l"´energie m´ecanique totale est conserv´ee, 12 m(x2+ y2) +mGy(t) =mGyP.Il vient
12 (dxdt 2 )(1 +f?(x)2) =G(yP-f(x)), d"o`u dt=dx?1 +f?(x)22G(yP-f(x)), etT=1⎷2G?
xQ xP?1 +f?(x)2y
P-f(x)dx.
Posonsq(x) =yP-f(x), q=dqdx
. Il s"agit donc de trouverq: [xP,xQ]→R+telle queq(xP) = 0,q(xQ) =yP-yQ, qui minimise l"int´egraleΦ(q) =?
xQ xPL(q,q,x)dx
o`uL(q,q,x) =?1 +f?(x)2q
dx. C"est bien un probl`eme variationnel lagrangien en une dimension d"espace. Consid´erons la courbe param´etr´eec:t?→(x(t),q(x(t))) dans le demi-plan sup´erieur. Alors Φ(q) est ´egal `a la longueur decpour la m´etriqueg=q-1(dx2+ dq2). Comme cette longueur est invariante par reparam´etrisation, le probl`eme de
la brachistochrone revient `a chercher `a minimiser la longueur des courbes dans (R×R+,g) reliant (xP,0) `a (xQ,yP-yQ) qui se projettent injectivement sur le premier facteur. Exercice 5Ecrire l"´equation d"Euler-Lagrange du probl`eme de la brachistochrone (exercice 4), et la r´esoudre : on trouve (Newton 1697) des cyclo¨ıdes ayant une tangente verticale au point de d´epart. 3 Solution de l"exercice 5.Equation de la brachistochrone.DeL=q-1/2(1 + q2)1/2, on tire
∂L∂q =-12 q-3/2(1 + q2)1/2,∂L∂q=q-1/2q(1 + q2)-1/2, d"o`u ddt ∂L∂q(q,q,t) =-12 q-3/2q2(1 + q2)-1/2-12 q-1/2¨q(1 + q2)-1/2-12 q-1/2q2¨q(1 + q2)-3/2, et enfin ∂L∂q -ddt ∂L∂q(q,q,t) =-12 (2q¨q+ 1 + q2)q-3/2(1 + q2)-3/2.L"´equation d"Euler-Lagrange s"´ecrit donc
¨q=-12
1 + q2q
En multipliant par q, l"´equation s"int`egre en (1 + q2)q=vo`uvest une constante d"int´egration, que la condition initiale ne permet pas de d´eterminer car q(xP) est infini. Le changement de variable diabolique eststel quedx=q ds. Il vient ds=dq?vq-q2, s= arccos(1-2qv puis q=v2 (1-cos(s)), x=xP+v2 (s-sin(s)).La courbe param´etr´ees?→(x(s),q(s)) est une cyclo¨ıde, courbe trac´ee par un point
d"un cercle qui roule sans glisser sur l"axeOx. La goutti`erex?→(x,f(x)) est donc la courbe trac´ee par un point d"un cercle qui roule sans glisser au-dessous la droite d"´equation{y=yP}. Sa tangente enPest verticale. Lorsquevvarie, les arches de cyclo¨ıdes homoth´etiques obtenues balaient le quart de plan{x > xP, y < yP}. Pour tout pointQde ce quart de plan, il existe donc une et une seule cyclo¨ıde de la famille qui passe parQ. Exercice 6On cherche quelle forme d"´equilibre doit prendre une corde in´elastiquede densit´e constante, situ´ee dans un plan vertical, fix´ee `a ses extr´emit´es, soumise
`a la seule gravit´e. S"agit-il d"un probl`eme variationnel lagrangien ? Ecrire les deux lagrangiens en jeu et leurs ´equations d"Euler-Lagrange. En admettant le th´eor`eme des extrema li´es, r´esoudre le probl`eme. A translation et dilatation pr`es, on trouve la courbe repr´esentative de la fonction cosinus hyperbolique (Bernoulli, 1691). 4Solution de l"exercice 6.La chaˆınette.
SoientP= (xP,yP) etQ= (xQ,yQ) deux points du plan. On suppose la corde d´ecrite par une fonctionf: [xP,xQ]→R. Comme la densit´e lin´eique est suppos´ee constante, son ´energie potentielle s"obtient en int´egrant la hauteur par rapport `a l"abscisse curviligne. Elle est proportionnelle `a xQ xPf(x)?1 +
f(x)2dx. La corde ´etant de longueurLfix´ee, la fonctionfsatisfait `a la contrainte xQ x P?1 + f(x)2dx=L. Les conditions aux limites sontf(xP) =yPetf(xQ) =yQ. Il ne s"agit pas exactement d"un probl`eme variationnel lagrangien, puisqu"il y a une contrainte int´egrale sur la fonctionf. Il faut le voir comme un probl`eme d"extrema li´es : on minimise Φ1(f) =?L1(f,f,x)dxsur la sous-vari´et´e de codi-
mension 1 d´efinie par l"´equation Φ2(f) =L, o`u Φ2(f) =?L2(f,f,x)dx,
L1(f,f,x) =f(x)?1 +
f(x)2, L2(f,f,x) =?1 + f(x)2.On calcule
∂L1∂f
= (1 +f2)1/2,∂L2∂f = 0 ∂L1∂
f=f∂L2∂ f=ff(1 +f2)-1/2, ∂∂x ∂L2∂
f=¨f((1 +f2)-1/2-f2(1 +f2)-3/2=¨f(1 +f2)-3/2, ∂∂x ∂L1∂
f=f2(1 +f2)-1/2+f¨f(1 +f2)-3/2.Il vient
A=∂L1∂f
-∂∂x ∂L1∂
f= (1 +f2-f¨f)(1 +f2)-3/2,B=∂L2∂f
-∂∂x ∂L2∂
f=-¨f(1 +f2)-3/2. Le th´eor`eme des extrema li´es ´enonce qu"en un extremum relatif, il existe une con- stanteλtelle quedΦ1=λdΦ2. On admet (il suffit d"une variante de la preuve des ´equations d"Euler-Lagrange) que cela entraˆıne queA-λB= 0, i.e. 1 + f2-(f-λ)¨f= 0. 5 Quitte `a translater verticalement les pointsPetQd"une hauteurλ, on peut supposer queλ= 0. L"´equation obtenue peut s"´ecrire f1 + f2=1fEn multipliant par 2
f, on obtient 2 f¨f1 + f2= 2ff qui s"int`egre en 1 + f2=C f2. Effectuer une homoth´etie de rapport⎷Crevient `a changerfeng:x?→⎷Cf(x/⎷C), qui satisfait1 + g2=g2.
Cette ´equation a pour solutiong(x) = cosh(x) et ses translat´ees enx. Exercice 7Calculer le tenseur d"inertie d"un parall´el´epip`ede homog`ene par rapport `a son centre de gravit´e. Solution de l"exercice 7.Tenseur d"inertie d"un parall´el´epip`ede.Si Ω =(
(a b c) etq=( (x y z) , alors?Ω?q?2=x2(b2+c2)+y2(a2+c2)+z2(a2+b2)-2acxz-2abxy-2bczy. SiX,YetZsont les trois dimensions du parall´el´epip`ede,
le moment d"inertie vautA(Ω) =ρ12 (a2(Z3+Y3) +b2(X3+Z3) +c2(X3+Y3)). Comme on pouvait s"y attendre, les axes principaux d"inertie co¨ıncident avec les axes de sym´etrie du parall´el´epip`ede. Exercice 8Montrer qu"un mouvement `a force centrale se d´eroule dans un plan. Montrer que l"´energie m´ecanique s"exprime en fonction deretrseulement. Montrer que cela ram`ene la r´esolution `a des quadratures (i.e. au calcul de primitives). Solution de l"exercice 8.Mouvement `a force centrale. SoitPle plan passant par l"origine, par la position initialeq(0) et contenant la vitesse initiale q(0). Alors le moment cin´etiqueM(0) est orthogonal `aP. Comme Mest constant, q(t) est parall`ele `aPpour toutt, doncq(t)?P. En utilisant, dans le planP, le rep`ere tournanter=?cos(θ) sin(θ)? ,eθ=?-sin(θ) cos(θ)? le moment cin´etique s"´ecritM=q?mq
=mrer?(rer+rθeθ =mr2θer?eθ, 6 d"o`uM2=m2r4θ2. L"´energie cin´etique s"´ecrit T=12 mq2 12 m(r2+r2θ2) 12 mr2+M22mr2 donc l"´energie m´ecaniqueE=12 mr2+M22mr2+V(r) ne d´epend que deret r. La conservation de l"´energie m´ecanique ram`ene la r´esolution `a deux quadratures t=⎷m ?dr?2E-V(r)-M/mr2,etθ=?M dtmr2. Exercice 9On appellem´etrique de r´evolutionsurR2une m´etrique de la forme g (u,v)=du2+r(u)2dv2o`urest une fonction positive. En appliquant le th´eor`eme de Noether et la conservation de la vitesse, trouver des int´egrales premi`eres de l"´equationdes g´eod´esiques, et montrer que la r´esolution de l"´equation se ram`ene `a deux quadra-
tures. Solution de l"exercice 9.G´eod´esiques des surfaces de r´evolution. Une m´etrique de r´evolution poss`ede un groupe `a un param`etre d"isom´etries, les translations dans la directionv, engendr´e par le champ de vecteurs constantV(u,v) =∂∂v
. Les isom´etries pr´eservent le lagrangienL(q,q) =12 gq(q), donc,d"apr`es le th´eor`eme de Noether, l"´equation des extr´emales (les g´eod´esiques), poss`ede
l"int´egrale premi`ere f(q,q) = q·gV(q) =r(u)2v. La conservation de la vitesse donne comme seconde int´egrale premi`ere g q(q) = u2+r(u)2v2. Pour toute extr´emale, il existe donc des constantesaetbtelles quer(u)2v=aet u2+r(u)2v2=b. Cela conduit aux quadratures dt=?du?b-ar(u)-2, v=? adtr(u(t))2. Exercice 10Retrouver la conservation du moment cin´etique par rapport `a l"espace μen appliquant directement le th´eor`eme de Noether au lagrangien du solide. Solution de l"exercice 10.Conservation du moment cin´etique dans le rep`ere de l"espace. Un sous-groupe `a un param`etre deSO(3), ´etant form´e de rotations qui commu- tent, consiste en rotations de mˆeme axe. Il est engendr´e par un endomorphisme 7 antisym´etriquea. Autrement dit, il s"´ecrits?→exp(sa). Le groupe `a un param`etre de translations `a gauche correspondant est engendr´e par un champ de vecteurs in- variant `a droiteVasurSO(3), donn´e par V a(R) =ddsLexp(sa)(R)|s=0
=aR. On revient `a la d´efinition du tenseur d"inertie,A(Ω) =?
S ?Ω?q?2dq S (Ω?q)·(Ω?q)dq SΩ·(q?(Ω?q))dq
S q?(Ω?q)dq.La d´eriv´ee du lagrangien est
∂L∂R(R,R)(R?) =R-1R?·?
S q?(R-1R?q)dq =R-1R?·M, o`u on identifie une matrice antisym´etrique avec un vecteur.D"apr`es le th´eor`eme de Noether, la fonction
f a(R,R) =∂L∂R(R,R)(Va(q))
=R-1aR·M est une int´egrale premi`ere. Sia(q) = Ω?q,R-1aR(q) =R-1(Ω?R(q)) =R-1(Ω)?q, doncR-1aR·M=R-1(Ω)·M= Ω·μ.On conclut que le vecteurμ=R?
Sq?(R-1R?q)dqest une int´egrale premi`ere.
Exercice 11On noteμ(R,R) =R?
Sq?R-1Rq ρ(q)dqle moment cin´etique et
E=L(R,R) =12
A(R-1R)l"´energie cin´etique d"un solide en mouvement autour de l"origine. Quelles sont les valeurs critiques de l"application(μ,E) :TSO(3)→R4 Solution de l"exercice 11.Valeurs critiques des int´egrales premi`eres de la toupie de poids nul. L"applicationTSO(3)→SO(3)×R3, (R,R)→(R,Ω) est un diff´eomorphisme.Dans ces coordonn´ees,
(μ,E)(R,Ω) = (RAΩ,12Ω·AΩ),
8 d"o`u d(μ,E)(R,Ω)(R,Ω) = (RAΩ +RAΩ,Ω·AΩ).L"image de l"application
R?→RAΩ, espace tangent `a l"orbite deAΩ enRAΩ, est le plan orthogonal `aRAΩ. La diff´erentielle est donc surjective d`es qu"il existeΩ orthogonal `aAΩ tel queRAΩ ne soit pas orthogonal `aRAΩ, i.e. d`es que Ω n"est pas un vecteur propre deA2. NotonsI1> I2> I3les valeurs propres deA, aussi appel´eesmoments principaux d"inertie. Si Ω est un vecteur propre deArelatif `aIi, alors?μ(R,Ω)?2=I2i?Ω?2= 2IiE(R,Ω). Par cons´equent, l"application (μ,E) est une submersion au-dessus des couples (v,e) tels que?v?2/2esoit distinct deI1,I2 etI3. Dans ce cas, l"image r´eciproque (μ,E)-1(v,e) est une sous-vari´et´e compacte de dimension 2 deTSO(3). Si?v?2= 2eIi, soit Ω un vecteur propre de norme?2e/IideApour la valeur propreIiet soitRune rotation qui envoie Ω surv/Ii. Alorsμ(R,Ω) =v,E(R,Ω) = e, et l"image de la diff´erentielle deμest le plan orthogonal `a Ω, donc elle n"est pas surjective. On conclut que (v,e) n"est pas une valeur r´eguli`ere dans ce cas. Exercice 12V´erifier que la transformation de Legendre est involutive, i.e. que si gest la transform´ee de Legendre def, alorsfest la transform´ee de Legendre deg. Solution de l"exercice 12.Involutivit´e de la transformation de Legendre.Par d´efinition,
Par cons´equent, pour tout q,f(q)≥suppp(q)-g(p). Il s"agit de montrer qu"il y a ´egalit´e. Supposons, par l"absurde, qu"il existe q0tel quef(q0)> x0= suppp(q0)- g(p). Appliquons le th´eor`eme de Hahn-Banach au convexeK={(q,x)?Rn× R;x≥f(q)}, qui ne contient pas (q0,x0) : il existe un hyperplan qui s´epare (q0,x0) deK. Cet hyperplan est le graphe d"une application affine, de la formeq?→p0(q)-d. Alors •p0(q0)-d > x0. ce qui contredit la seconde assertionp0(q0)-d >suppp(q0)-g(p). Exercice 13On suppose que la fonctionH(p,q,t) =H(q)ne d´epend ni depni de t. V´erifier que, dans ce cas, les ´equations d"Hamilton s"int`egrent explicitement. Solution de l"exercice 13.R´esolution d"une ´equation d"Hamilton particuli`ere. Comme ∂H∂p = 0,q(t) =q0est constant. De p=-∂H∂q (q0), on tirep(t) =p0- t ∂H∂q (q0). 9 Exercice 14Soitgune m´etrique riemannienne d´efinie sur un ouvertUdeRn.Ecrire le hamiltonien d´efini surU×(Rn)?qui d´ecrit les g´eod´esiques param´etr´ees `a
vitesse constante. Solution de l"exercice 14.Equations de Hamilton pour les g´eod´esiques.Les g´eod´esiques param´etr´ees `a vitesse constante sont les extr´emales du probl`eme
lagrangienL(q,q) =12 gq(q), qui est fortement convexe et surlin´eaire. D"apr`es l"exemple??, la transform´ee de Legendre deL=12 gestH(p) =12
pG-1p?, o`uG= (gij) est la matrice deg. A un facteur14 pr`es, c"est le produit scalaire induit pargsur le dual (Rn)?. Exercice 15SoitHun hamiltonien surRn×(Rn)?. Soientfetgdeux int´egrales premi`eres deH. Montrer que{f,g}est encore une int´egrale premi`ere. Dans le cas du mouvement d"un solide dans l"espace soumis `a aucune force ext´erieure, mon- trer qu"il existe 6 int´egrales premi`eres (la vitesse du centre de gravit´e et le moment cin´etique), et calculer leurs crochets de Poissons deux `a deux. Exercice 16Soitφ: (q,p)?→(Aq+Bp?,q?C+pD)une application lin´eairequotesdbs_dbs29.pdfusesText_35[PDF] Exercices sur quot les alcools quot - SharePoint
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