Histoire géographie 13-14
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ENSEIGNER LHISTOIRE DE L EUROPE DU 20e SIÈCLE
Affiches de propagande de la première guerre mondiale p. 196. Encadré 3 l'histoire du monde dans un cours distinct du programme de l'enseignement.
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En septembre. 1938 les Accords de Munich sont signés
Fiche de révision
Afin de forger un « homme nouveau » la jeunesse est conditionnée par des associations d'État et la propagande est omniprésente : Hitler et Staline sont l'objet
Études
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vous familiariser avec cet exercice souvent redouté ce dossier ne par la pensée de Staline » : affche de propagande soviétique
Ce document est le fruit dun long travail approuvé par le jury de
Jan 15 2008 Cours sur la technique de la prose littéraire
Chapitre 1 :
affiché l'ambition de dévoiler « la vérité profonde » sur les dirigeants recrutement et son fonctionnement statuts du PCF
CABINET DU PREFET
Ministère de l'Information : demandes d'affichage affaires concernant la presse. - Police administrative : pompiers
Du combattant volontaire international au soldat-militant
Jul 20 2020 antifasciste durant la guerre d'Espagne (1936-1938) ... résumant le mouvement communiste international à Staline
Thèse de doctorat d'Histoire
Université Paris 1
- Panthéon SorbonneActeurs et pratiques
de l'encadrement communisteà tr
avers l'exemple des fédérations PCF de banlieue parisienne (1944-1974)Tome I
Paul Boulland
En-tête du questionnaire biographique de la Fédération PCF de la Seine (1946) Soutenance le 31 mars 2011, devant un jury composé de : Mme Claire ANDRIEU, professeure d'Histoire contemporaine (IEP de Paris), rapporteur M. Claude PENNETIER, chargé de recherche en Histoire contemporaine (CNRS) M. Michel PIGENET, professeur d'Histoire contemporaine (Paris 1) M. Bernard PUDAL, professeur de Sciences politiques (Paris X), rapporteur M. Jean-Louis ROBERT, professeur d'Histoire contemporaine (Paris 1), directeur de thèse 2 3Introduction générale
Laisse-moi t'expliquer quelque chose que tu n'as pas l'air de comprendre.Pourquoi est-ce que tu es devenu
communiste, au départ ? Ça ne t'a jamais effleuré ? Ma voie vers la civilisation ça a été les livres, la fac, mon métier d'enseignant, la tienne ça a été O'Day et le Parti. C'est une voie qui ne m'a jamais convaincue. Je m'y suis même opposé. Mais les deux voies étaient légitimes, et les deux ont marché. » R OTH P., J'ai épousé un communiste (1998), Paris,Gallimard,
coll. Folio,2001, p. 403.
" Parler de mon père c'est parler du Parti. L'inverse n'est pas vrai. 1» Depuis les
premiers travaux que nous avons entrepris sur l'histoire du Parti communiste français, cette citation extraite du témoignage autobiographique de Bernard Ruhaud , ancien militant communiste de Nanterre, a pour ainsi dire habité et scandé la progression de nos recherches puisqu'elle figurait en épigraphe de notre mémoire de maîtrise, en introduction de notre DEA et qu'elle trouve à nouveau sa place en ouverture de la présente thèse. L'histoire, qui reste à écrire, des positions et prises de position structurant le champ des recherches sur le PCF, de ses logiques académiques, sociales ou politiques, collectives ou individuelles - ne manquerait pas d'interroger la relation biographique unissant leschercheurs à leur objet. La fréquentation des travaux sur le sujet suffit à constater combien
nombre d'auteurs signifient eux-mêmes cette relation, plus ou moins explicitement, autravers du discours paratextuel (préfaces, introductions, dédicaces, épigraphes, quatrièmes
de couverture, biographies d'auteur, etc.). De fait, la raison du retour insistant de cette formule introductive réside bien dans la manière dont elle retraduit les interrogations personnelles à l'origine de notre intérêt pour l'histoire du communisme autant que la démarche que nous avons souhaité lui appliquer. Au contraire de l'auteur, la figure 1 RUHAUD B., La première vie, Paris, 1999, Stock, p. 70 4 fusionnelle (" Mon père - le Parti 2 ») au principe de notre propre relation biographique à l'objet est celle, plus éloignée, d'un grand-père maternel dont l'absence toutefois ne nous était pas anodine. Ainsi nous sommes nous efforcé, en quelque sorte, de contredire ou de renverser l'affirmation de Bernard Ruhaud, en tentant de parler du parti pour revenir vers (l'un de) ses membres 3 . Nous n'exposerons pas plus avant toute l'étendue socio-analytique de ces considérations biographiques. On comprendra toutefois dans les pages suivantes qu'elles sont, au moins pou r une part, au principe d'une certaine approcheépistémologique.
Les sciences sociales proposent de multiples approches du politique qui pour la plupart se sont appliquées au Parti communiste, en raison de son rôle majeur dans la vie politique et sociale d u XXe siècle. Parmi ces approches, l'objectif de renouer avec lesacteurs nous tient à l'écart d'une histoire politique ramenée à celle de la compétition
électorale et interpartisane ou des évolutions du programme. S'il ne peut être question denégliger ces différents enjeux de l'histoire du PCF, ce type de récit, mettant en scène des
organisations politiques anthropomorphisées ou des entités uniformes 4 , tend à rester en surplomb des acteurs ou se limite à ses principaux dirigeants et à ses figures les plus éminentes, comme le déplore implicitement la formule de Bernard Ruhaud. Sans pouvoir totalement échapper à ces facilités d'énonciation, notre recherche aborde le communisme par l'entrée collective de ses militants, ce qui détermine une approche spécifique. Comme l'écrivait Jean Maitron, " militantisme est synonyme de continuité 5», ici celle de
l'appartenance et de l'activité au sein de l'organisation communiste. Cette définition tientdonc à l'écart les électeurs, les sympathisants ou les adhérents pour se concentrer sur les
acteurs qui non seulement prenaient durablement part aux activités du parti mais surtout qui, ce faisant, entraient dans la compétition pour les postes au sein de l'organisation. En dépit de ses spécificités et de ses propres prétentions, le Parti communiste n'échappait pas à cette compétition. Comme dans toute organisation politique, son histoire et l'histoire de ses membres - est celle des relations sociales tissées dans l'activité commune, celle de la hiérarchisation des rôles et de la stratification des dirigeants. Cette 2Dans l'économie de l'ouvrage de Bernard Ruhaud, le chapitre consacré à la figure paternel et intitulé " Mon
père - Le Parti » s'insère entre des chapitres qui singularisent au contraire les autres membres de la famille
Moi » et " Ma mère »).
3Afin de lever toute ambiguïté, il convient sans doute de préciser que celui-ci échappe au cadre de la
présente thèse. 4OFFERLE M., Les partis politiques, Paris, PUF, coll. Que Sais-Je ?, septième édition, 2010, p. 7-8.
5MAITRON J., " Avant propos de la première partie » in DBMOMF, vol. 1, Paris, Editions ouvrières, 1964, p.
23.5 problématique, que l'on peut définir comme celle de la production et de la reproduction des élites militantes communistes, sera l'objet central de notre étude. Retour sur l'histoire des élites militantes communistes En préambule à son analyse du " peuple communiste », Annie Kriegel proposait sa lecture de la structuration partisane :
Un parti communiste, c'est l'enfer de Dante : une série de cercles concentriques. Car l'image de la
pyramide dont le sommet pointe orgueilleusement vers le ciel est trop formelle pour rendre compte dela structure qui enserre les adhérents, cadres et dirigeants. La vérité profonde, c'est qu'au sein du
peuple multiple des laïcs des militants, selon la lettre du Parti - se dissimule le noyau dur et homogène des clercs qu'on désigne ici d'un qualificatif modeste : les permanents. 6 Cet extrait, qui ne saurait résumer à lui seul les travaux de l'auteure, offre toutefois un point de départ qu i identifie plusieurs axes problématiques - à tous les sens du terme - de l'étude des militants communistes et plus spécifiquement des " cadres ». À l'image de ce qu'affirment ces quelques lignes, une grande part de la littérature historique, journalistique ou politique consacrée au Parti communiste français aborde la question de son personnelpolitique comme une réalité plus ou moins " dissimulée », tant sur le plan quantitatif que
qualitatif. Dans cette perspective, l'interrogation légitime sur les acteurs et les effets de connaissance qui en découlent se redoublent d'une approche qui met en scène la rupture du " secret de Parti ». Sous le poids de logiques éditoriales ou politiques diverses et plus ou moins prégnantes, biographies individuelles et portraits collectifs ont ainsi fréquemment affiché l'ambition de dévoiler " la vérité profonde » sur les dirigeants communistes 7 ou de pénétrer " l'intérieur 8 » de l'organisation. Cette thématique du secret convoque, plus ou moins implicitement, un paradigme de la société secrète. 6KRIEGEL A. et BOURGEOIS G., Les communistes français dans leur premier demi-siècle 1920-1970, Paris,
Seuil, 1985, p. 49.
7Pour ne citer que les exemples concernant les principaux dirigeants du PCF, c'est le cas de ROBRIEUX P.,
M aurice Thorez . Vie secrète et vie publique, Paris, Fayard, 1975, de COURTOIS S. et KRIEGEL A., Eugen Fried. Le grand secret du PCF, Paris, Seuil, 1997, ou encore de HOFNUNG T., Georges Marchais. L'inconnu
du PCF,Paris, Archipel, 2001.
8La liste des publications politiques, journalistiques ou à vocation historique adoptant ce point de vue depuis
les origines du parti serait ici très longue. Nous nous contenterons de citer ici quelques exemples qui touchent
directement à notre période d'é tude et se caractérisent plus particulièrement par leur volonté d'établir uneconnaissance sur les cadres et les dirigeants. Dans le domaine le plus scientifique, c'est bien entendu le cas de
ROBRIEUX P., Histoire intérieure du PCF, (T 1-4), Paris, Fayard, 1980-1984 et La Secte, Paris, Fayard, 1985.
Selon des démarches journalistiques variables, on peut citer les cas de BUFFIN D. et GERBAUD D., Les
communistes. Les secrets, les rites, les mécanismes et les 120 dirigeants du plus puissant parti de France,
Paris, Albin Michel, 1981 ; H
ARRIS A. et SEDOUY (de) A., Voyage à l'intérieur du Parti communiste, Paris,Seuil, 1974
; B OUCAULT M. et GAUDU A., Mémoires d'Ex, Paris, Ramsay, 1991. A la frontière entre essai politique et esquisse de réflexion sociologique su r le parti, on peut également citer, pour l'après-guerre, R OSSI A. (TASCA A.), Physiologie du Parti communiste français, Paris, Editions Self, 1948. 6La notion de "
secret de Parti » telle que l'a forgée et mobilisée Annie Kriegel s'attache d'abord à la " performance 9 » du secret, ce que Georg Simmel avait déjà défini comme une " technique sociologique » de différenciation et de cohésion interne 10 . Mais, au-delà, l'historienne pose elle-même le secret comme un motif nodal de soninterprétation, en tant que " partie intégrante du phénomène global qu'est le bolchévisme »
ou " vertu cardinale du léninisme » et, à ce titre, comme l'un des principaux points de rupture avec la social-démocratie 11 . L'historiographie kriegelienne se nourrissait sansdoute plus spécifiquement de l'usage de la notion de " société secrète » par Alexandre
Koyré
12 puis Hannah Arendt 13 , mais elle retrouve nombre des caractéristiques idéales typiques définies par Simmel : fermeture sur l'entre-soi, centralisation, discipline, et surtout, parmi les paradigmes plus directement propres à Annie Kriegel, la notion decercles concentriques de " l'initiation », celle de la société structurée au sein et contre la
société globale ou encore le motif du " chef inconnu ». Certaines comparaisons religieuses, récurrentes chez Annie Kriegel participent également de ce modèle, bien plus encore chez les auteurs usant de la notion de " secte 14 ». En référence, explicite cette fois, à AlexandreKoyré et Hannah Arendt, la définition du PCF comme " société secrète établie au grand
jour » est également au principe de l'identification d'un " syndrome » et d'un " parti totalitaire » pour Marc Lazar 15 . La clé de ce paradigme réside sans doute dans la conclusion de Georg Simmel qui invite en quelque sorte à questionner l'usage de la catégorie du secret, lorsqu'il évoque " le danger dont le grand groupe qui l'entoure se croit menacé par la société secrèteIl est rare que l'homme ait une attitude tranquille et rationnelle à l'égard de ce qu'il connaît peu ou
mal. Son comportement est partagé entre la légèreté - traiter l'inconnu comme s'il n'existait pas - et
l'angoisse délirante le gonfler pour en faire une masse énorme de dangers effroyables. C'est ainsi que la société secrète semble dangereuse, simplement parce qu'elle est secrète. (...)La société secrète est tellement considérée comme une ennemie du pouvoir central, qu'à l'inverse, on
donne ce nom à tous les groupes politiques que l'on abomine. 16 9KAISER W., " Pratiques du secret », Rives méditerranéennes, n°17, Aix-en-Provence, Maison
méditerranéenne des sciences de l'homme, 2004, p. 2. 10 SIMMEL G., Secret et sociétés secrètes (1908), Paris, Circée, 2006. 11KRIEGEL A. et BOURGEOIS G., Les communistes français dans leur premier demi-siècle 1920-1970, op. cit.,
p. 312. 12 KOYRE A., Réflexions sur le mensonge (1943), Paris, Allia, 1998. 13 ARENDT H., Le système totalitaire (1951), Paris, Seuil, 2005. 14 Ainsi pour ROBRIEUX P., La Secte, Paris, Fayard, 1985 ou encore COURTOIS S. et LAZAR M., Histoire duParti communiste français, Paris, PUF, 1995, chapitre III, " De la secte stalinienne au parti ouvrier de
masse », p. 117-167. 15 LAZAR M., Le communisme : une passion française, Paris, Perrin (Tempus, 2 eédition), 2005, p. 115-128.
16 SIMMEL G., Secret et sociétés secrètes, op. cit., p. 107-108. 7 L'historiographie du personnel politique communiste ne se réduit nullement à cette opération revendiquée de dévoilement. Elle englobe une multitude de travaux qui ontcontribué à décrire le corps militant à partir du souci de restituer sa composition et la
trajectoire de ses membres. C'est le cas des recherches biographiques menées autour duDictionnaire biog
raphique du mouvement ouvrier français 17 comme des travaux de nombreux historiens, sociologues ou politistes 18 , dont ceux d'Annie Kriegel elle-même 19 Toutefois, durant une longue séquence historiographique, le paradigme du " secret deParti » ou implicitement de la société secrète a été entretenu par le Parti communiste lui-
même, par l'absence ou les limites des archives, et sans doute par le contraste entre ce silence et la " volonté d'emprise 20 » et donc de connaissance que manifestait l'organisation en direction de ses propres membres.Le mouvement d'ouverture des archives du
communisme, en Russie à partir du début des années 1990, puis en France à partir de la fin
de la décennie, n'a pas suffi au dépassement de cette perspective. Au contraire, le paradigme du secret justifie en retour une historiographie de la " révélation 21» que
Stéphane Courtois a systématisée dans son article consacré à la " révolution documentaire 22» ouverte, selon lui, par l'accès aux sources soviétiques. Dans le cas 17 MAITRON J. et PENNETIER C. (dir.), Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français(DBMOF) (4
ème
période, 1914-1939), Paris, Editions ouvrières/Editions de l'Atelier, 1981-1993 et PENNETIER C. (dir.),
Dictionnaire biographique, mouvement
ouvrier, mouvement social 1940 -1968 (DBMOMS), tomes 1 à 6,Paris, Editions de l'Atelier, 2006-2010.
18Parmi les études se consacrant plus particulièrement aux cadres ou aux groupes dirigeants, on pourra
notamment citer T ARTAKOWSKY D., Les premiers communistes français : formation des cadres et bolchévisation, Paris, Presses de la FNSP, 1980 ; Pquotesdbs_dbs43.pdfusesText_43[PDF] affiche de propagande staline analyse PDF Cours,Exercices ,Examens
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