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Je tiens tout d"abord à remercier mon promoteurMrSADOUD de m"avoirfaitl"honneur de bien vouloir m"encadrer et pour toutes ses orientations et conseils.Je remercie aussi mon encadreur au sein de l"entreprise ENIEM, MrHABET pour sacollaborationet son aide.Enfin, je tiens à remercier tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à laréalisation de ce travail.

Je dédie cetravail à:La mémoire de ma grand-mèreMon grand père que dieu legarde pour nousMes parents que dieu les protègeMes sœurs et frères: hanifa, rachida, zouhir, said, razika, kaci, radia, thafathLes petits: maya, samy, islem, naciraMes cousines et mes tantes: ouiza, tita, fazia, marbouha,hassina,chrifa, katiaMatantemalika et ma cousine samiaMes amis(e): iméne besghir, imene ag, imene ay, fatiha, nacira, lilia,warda, souhila, ahmed,medakli, et merzouk.Toutesmes connaissances

SommaireRemerciementsDédicacesIntroduction générale....................................................................................01Chapitre 01. La fonctionde la distribution............................................................03Introduction................................................................................................03Section 01.Introductionàlanotion dedistribution.................................................03Section 02.L"organisation de la distribution.........................................................14Conclusion................................................................................................26Chapitre 02.La force de vente et le merchandising..................................................27Introduction..............................................................................................27Section 01.La mise en œuvre de la force de vente..................................................27Section 02.Le merchandising..........................................................................33Conclusion.................................................................................................39Chapitre 03.La fonction de distribution au sein de l"ENIEM......................................40Introduction.............................................................................................40Section 01.les indicateurs économiques del"ENIEM.............................................40Section 02.Le système de distribution de l"ENIEM.............................................58Conclusion................................................................................................76Conclusion générale.....................................................................................77Liste des tableauxBibliographieAnnexesTable des matières

OuvragesAtamer T.et Calori R.,"Diagnostic et décision stratégiques» (2emeéd)éd.Dunod, Paris, 2003Y.CHIROUZE,"le marketing».T1 et T2, 1990.Yves CHIROUZE,"Le marketing Etudes et Stratégies», éd. Ellipses, Paris, 2003.Yves CHIROUZE,"Le marketing» tome 2, office des publications universitaires,(Alger),réimpression 1990.ArmandDAYAN,"le manuel de la distribution».Ed. Organisation,1987C.DEMEURE,Marketing, Edition SIREY, Paris, 1997D. DURAFOUR,"Marketing» ,(4emeéd).éd.Dunod, Paris, 2005.MarcFILSER,"canaux de distribution».Ed.Vuibert,1992.AlexandreHIAM etCharlesSCHEWEMBAMKT,"les outils».Maxima, Paris,1994JEAN-PIERRE HELFER, JACQUES ORSONI, "marketing», édition Vuibert, Paris, 1995.Jean JacquesLAMBIN,"le marketing stratégique, une perspectiveeuropéenne»,Ed. Scienceinternational,1996Denis LINDON,"étude du marché», Ed. Nathan, 1992J.LENDREVIE,J.LEVY, D.LINDON,"Mercator»,(8emeéd) éd.Dunod, Paris, 2006.Kepner, "Modern Super market Operations», 1963.P.KOTLER & DUBOIS, "Marketing Management», (11emeéd),éd.Pearson Education,Paris, 2003.PhilippeMAHRER,"guide de management», Ed.Seuil,1992.MARC V. NELLY.P,"la distribution»,(3emeéd),édde Boeck, Paris, 2010.M.VANDERCAMMEN & N.JOSPIN-PERNET,"ladistribution»;(1ereéd),éddeBoeck,Bruxelle,2002.P.VAN VRACEM & N.STATS,"M comme Marketing»,éd de Boeck, Paris, 2002.Mémoire

Oukaci D., "la stratégie de l"entrepris publique en transition vers l"économie de marché: casde l"EIEM»,Mémoire de magister, UMMTO, 2002.DocumentsDocuments interne à l"entreprise ENIEM

Table des matièresIntroductiongénérale.................................................................................01Chapitre 01. La fonctionde la distribution........................................................03Introduction.............................................................................................03Section 01. Introduction àla notion de distribution.................................................031.Définition de la distribution...................................................................032.les fonctions de la distribution.................................................................052.1.Les Fonctions matérielles......................................................................052.2.Les Fonctions commerciales...................................................................063.Les formes de la distribution...................................................................073.1.La distribution isolée...........................................................................083.2.la distribution associée..........................................................................093.3.la distribution intégrée.........................................................................103.4.Lee-Commerce.................................................................................114.Stratégies de distribution.......................................................................114.1.La stratégie intensive...........................................................................124.2.La stratégie sélective............................................................................124.3.La distribution exclusive........................................................................13Section 02. L"organisation de la distribution.........................................................141.Définition de circuit de distribution..........................................................142.Les types de circuit..........................................................................142.1.Le circuit long.................................................................................152.2.Les circuits courts..............................................................................162.3.le circuit ultra court.............................................................................183.Définition du canal de distribution...........................................................203.1.Le canal ultra-courtou direct..................................................................203.2.Le canal court...................................................................................203.3.Le canal long....................................................................................204.Le choix des canaux de distribution.........................................................214.1.les contraintes liées au marché cible.........................................................214.2.Les contraintes liées aux intermédiaires....................................................23

4.3.les contraintes liées à l"entreprise elle-même.............................................244.4.les contraintes liées à la concurrence et à l"environnement.........................25Conclusion.............................................................................................26Chapitre 02. La force de vente et le merchandising................................................27Introduction................................................................................................27Section 01. La mise en œuvre de la force de vente................................................271.définition.............................................................................................272.La gestion de la force de vente.....................................................................282.1.La fixation des objectifs...................................................................282.2.Le choix de lastructure de la force de vente............................................283.Le processus devente...............................................................................303.1.Laprospection et le développement......................................................303.2.L"approche..................................................................................313.3.Le diagnostic................................................................................313.4.La présentation..............................................................................313.5.Le traitement des objectifs................................................................313.6.La conclusion..............................................................................313.7.Le suivi......................................................................................314.missions et objectifs de la force de vente.........................................................314.1.L"avant vente...............................................................................324.2.La vente......................................................................................324.3.Le suivi et l"après vente..................................................................33Section 02. Le merchandising...........................................................................331.Définition.........................................................................................332.Les objectifs de merchandising................................................................343.Les types de merchandising....................................................................343.1.le merchandising d"organisation...............................................................343.2.Le merchandising de gestion...................................................................353.3.Le merchandising de séduction................................................................354.la démarche merchandising.....................................................................354.1.Les études de marché...........................................................................354.2.Le linéaire........................................................................................374.3.L"assortiment....................................................................................38Conclusion................................................................................................39

Chapitre 03. La fonction de distribution au sein de l"ENIEM....................................40Introduction.............................................................................................40Section 01.Lesindicateurs économiques de l"ENIEM..............................................401.L"environnement de l"ENIEM.................................................................401.1.Les facteurs internes........................................................................411.1.1.Le personnel de l"entreprise.....................................................411.1.1.1.L"analyse de personnel par catégorie socioprofessionnelles..........411.1.1.1.1.Le taux d"absentéisme...............................................411.1.1.1.2.La formation du personnel.......................................421.1.1.2.La gamme de produits......................................................421.2.Les facteurs externes......................................................................441.2.1.Les clients........................................................................441.2.2.Les fournisseurs....................................................................441.2.3.Les concurrents....................................................................442.Le comportement des Produits de l"ENIEM face à la concurrence.....................453.Le secteur d"activité.............................................................................463.1.Les métiers de l"ENIEM...................................................................463.1.1.L"unité "froid»..................................................................463.1.2.L"unité cuisson.....................................................................463.1.3.L"unité de climatisation...........................................................474.La position de l"ENIEM sur le marché........................................................474.1.Le contexte actuel du marché de l"électroménager.......................................475.L"analyse de l"activité et de l"exploitation de l"ENIEM.................................495.1.L"analyse de l"activité de l"ENIEM......................................................495.1.1.L"analyse des ventes............................................................495.1.2.L"appréciation des ventes réalisées par rapport aux prévisions............516.Les points forts et les opportunités.........................................................526.1.Les forces de l'ENIEM.....................................................................526.2.Les opportunités...........................................................................536.3.Les points faibles et les menaces......................................................536.3.1.Les faiblesses de l"ENIEM......................................................536.3.2.Les menaces........................................................................537.Section 02. Le système de distribution de l"ENIEM.......................................54

1.La stratégie de distribution de l"ENIEM.................................................542.La structure et la miseen place de la force de vente au sein de l"ENIEM...........562.1.les objectifs assignés aux vendeurs..................................................562.2.la rémunération des vendeurs.........................................................562.3.La taille de la force de vente..........................................................573.La gestion de la force de vente..................................................................583.1.La sélection des vendeurs...........................................................583.2.Le statut des vendeurs...............................................................583.3.L"animation et la motivation des vendeurs.......................................593.4.La formation des vendeurs............................................................594.L"évolution de la distribution au sein de l"ENIEM...........................................614.1.Le monopole de l"Etat sur la distribution 1977-1988............................614.1.1.Réseau de distribution ENAPEM.................................614.1.2.Réseau de distribution ENAPAT..................................624.2.La prise en charge de la distribution de l"ENIEM 1988-1996....................624.2.1.Réseau de distribution ENIEM....................................644.2.2.Agrément d"agents publics.......................................644.3.Renforcement de réseau par l"agrément d"agents privés et la création de pointsde vente ENIEM 1990...............................................................644.3.1.Points de vente propre à l"ENIEM................................654.3.2.Points de vente des agents agréés(publics et privés).........654.4.Partenariat commercial avec d"autres entreprises de distribution 1996-1999..664.4.1.Présentation du réseau EDIMEL...................................664.4.2.Présentation du réseau ENAED..................................674.4.3.Présentationdu réseau ENAPEM...............................684.4.4.Présentation du réseau DIPROCHIM...........................694.5.Reprise en charge de la distribution par l"ENIEM 1998 à nos jours.........715.Analyse de la politique de distribution à l"ENIEM............................................725.1.Insuffisances relevées................................................................725.2.Les points forts..........................................................................745.3.Les solutions proposées..............................................................75Conclusion ..............................................................................................76Conclusion générale ....................................................................................77

Liste des tableauxBibliographieAnnexesTable des matières

Liste des tableauxTableau N° 01:la composition du personnel de l"ENIEM/2012-2013-2014..................41Tableau N° 02:Différents produits de l"ENIEM par unité........................................42Tableau N°03: Estimationapproximative de la taille du marché domestique par famille deProduits..................................................................................48Tableau N°04:l"évolution des ventes des produits de l"ENIEM en valeur.....................49Tableau N°05:Ventes réalisées parrapport aux prévisions.....................................51

Introduction généraleA l"époque où l"économie était fragmentée en un grand nombre d"unitésgéographiques trèspetites (tribu, village,etc.) vivant en quasi-autarcie, la distribution étaitinexistante. En simplifiant à l"extrême, chaque villagecomptait un artisan de chaque corps demétier que fréquentaient directement les consommateurs.Dès lors que le système économique a atteint la dimension d"une nation, puis dumonde, dès lorsque l"industrialisation a poussé à regrouper en un site la fabrication de biensdestinés à un très grand nombre de consommateurs, il a fallu en assurer la distribution.Nous pouvons dire que l"objectif essentiel de toute économie est d"assurer sondéveloppement, sa production et son élargissement.EnAlgérie on remarque que l"économie a passé du capitalisme au libéralisme ce qui aengendré un changement au niveau de la stratégie des entreprises, cette dernière est baséeauparavant sur la maximisation des profits et la production. Mais contrairement au tempsactuel dont les entreprises publiques admettent une autre forme de stratégie qui se baseessentiellement sur l"étude de marché et la satisfaction de la clientèle.Malgré que toutes les entreprises publiquesn"ont pas réussie à être performantes àcause de l"environnement économique et leurs mauvaise gestion restent encore des entreprisesqui ont survécue au changement économique et ceci en se basant sur une chaîne decompétence qui relie, la direction aux gestionnaires chargé de performances quotidiennes desdifférentesfonction économiques, financières, commerciales, marketing,...etc. en particulierla fonction de la distribution qui a évoluée ces vingt cinq dernières années à cause de lapression des changements économiques.Dans ce mémoire, mon objectif est d"étudier la fonction de distribution au sein del"entreprise ENIEM. La question générale de la recherche estde voir dans quelle mesure lafonction de distribution contribue-t-elle à l"amélioration de sa position sur le marché.Avant de répondre à ces questions il y a lieu de répondre à d"autres questionssecondaires qui sont:-Quels sont les réseaux de distribution de l"ENIEM?-Quelles sont ses forces de vente?-Quelle sont les difficultés rencontrées par l"ENIEM dans la fonction de distribution?Pour répondre à ces questions j"ai opté un plan de travail qui est constitué par quatrechapitres: le premierchapitre nommé les fonctions de distribution, le deuxième est surl"organisation de la distribution, le troisième est sur la force de vente et le merchandising, etenfin le quatrième sur l"analyse de la fonction de distribution au sein de l"ENIEM.

Hypothèse de travailNous admettons l"hypothèse selon laquelle la distribution joue un grand rôle sur lavente d"unproduit. Touteentreprise qui seveut bien vendre doit organiser son système dedistribution.Intérêt et choix du sujetA travers l"histoire de la pensée économique, on déduit l"intérêt particulier de laproduction dans le développement et la réussite de l"entreprise dans ses missions. La grandecrise économique de 1930 était une alerte importante, elle s"est manifestée par l"existenced"énormes stocks de marchandises non vendus dans les magasins des entreprises deproduction et les points de vente. Depuis, l"attention s"est portée sur l"organisation et lefonctionnement des activités d"aval du secteur productif et notamment celles liées à ladistribution ou la vente.De ce fait, la distribution est devenue une fonction fondamentale de toute économie,car, il ne suffit pas pour réussir quel"entreprise produise, encore qu"elle sache à quels clientssont destinés ses produits ou services pour améliorer son efficacité. Le savoir-faire del"entreprise suppose, en effet, que l"on sache à qui vendre, quand, combien, et comment?Tout ceci inciteà dire que la distribution est une fonction très importante et un élément capitalde réussite.Méthodologie du travailTout travail scientifique pour être bien fait, nécessite une combinaison de techniquesde collecte, d"analyse et d"interprétation desdonnées.Dans notre étude, nous avons fait recours à des techniques à savoir: technique documentaire,technique d"interview.-Technique documentaire: elle est orientée vers une fouille systématique de tout ce quiest écrit et ayant une liaison avec ledomaine de la recherche. Cette technique nous apermis de recueillir les données relatives au sujet à partir de plusieurs documents.-Technique d"interview: elle nous a permis d"appréhender différents points de vue desintervenants à l"ENIEM dans le but derecueillir des informations relatives au sujet derecherche.

Chapitre 01. Introduction à la fonction de la distributionIntroductionIl ne suffit pas au producteur de fabriquer des biens et desservices,encore faut-ilqu"ils mettentà la disposition des consommateurs dans des conditions correspondantes àleursattentes.Dans le cas contraire, il risque de connaître l'échec,commec"est le casde trèsnombreux chefs d'entreprise qui négligèrent cette variable pensant qu'un bon produit nepouvait que réussir. Ce que disait naguère Louis CHESKIN(l e pionne r de l"étude desmotivations d"achat et de recherche prédictive en marketing, il fut reconnu à titre comme uncontributeur important dela connaissance dela recherche en marketing)reste vrai: "le bonproduit, correctement présenté doté d'une excellente publicité, vendu à prix raisonnable,n'aura pas de succès s'il n'est pas convenablement distribué et réellement mis à l'étalage».Cechapitre sera consacré à l"étude de la fonction de ladistribution, Il comporteradeuxsections,lapremièresectionabordera la notiondedistribution,la seconde sera consacréà étudierl"organisation de la distribution.Section01.Introductionàlanotion dedistributionIl est tout à fait claire qu"il ne suffit pas au producteur de fabriquer des biens, maisdeles mettre a la disposition du consommateur, autrement dit, il faut qu"il les distribue. De cececi découle une remarquetrès importante, c"est celle liée aux conditions d"écoulement desproduits du lieu de production vers le lieu de consommation. Elles doivent être meilleures etcorrespondre aux besoins et aux attentes des consommateurs.1.Définition de la distributionOn peut considérer la distribution comme étant un lien qui attache le producteur auconsommateur, ce lien doit être solide et bien construit. Plusieurs définitions ont été données àla distribution, parmi elles:"la distribution, phase intermédiaire essentielle entre la fonctionde production et celle de la consommation ou utilisation met les biens et les services à ladisposition de l"utilisateur dans les conditions de lieu, de temps, de taille...qui conviennent àcelui-ci...c"estl"ensemble des activités qui s"exercent depuis le moment où le produit, sous saforme d"utilisation, entre dans le magasin commercial du producteur ou du derniertransformateur jusqu"au moment où le consommateur en prend liaison»1. Cette définitionArmand DAYAN, "le manuel de la distribution», Ed.Organisation,1987, p 57.

englobe les différentes fonctions de la distribution, à savoir le transport, la manutention, leconditionnement, etc.Une autre définition proposée par AMBIN:"la distribution a le rôle de réduire lesdisparités qui existent entre les endroits, les moments et les modes de fabrication et deconsommation par la création d"utilités de lieu, de temps et d"état qui constituent ce qu"onappelle la valeur ajouté de la distribution»2. Cette définition donne la raison d"être de ladistribution qui est la création d"utilités pour l"entreprise et ainsi pour le consommateur final.Les opérations de la distributionPourdistribuer les produits, les entreprises doivent réaliserdes opérations diverses.Elles doivent en effet:mettre physiquement les produits à la disposition des clients: c"estl"objet desopérations de distribution et des flux d"information associés à ces opérations;négocier les conditions de vente: c"est l"objet de la négociation commerciale;préparer et conclure les contrats qui lesrelient avec leurs partenaires;assurer les flux monétaire dans le sens magasin-fournisseur pour le versement auxmagasins des ristourne de coopération commerciale;inciter les clients vises à acheter les produits en les mettant en valeur dans despointsde vente ou dans les supports de communication utilisées pour lesprésenter et par des actions de publicité et promotion;échanger lesinformations pour prendre des décisions indispensables à laréalisation de leurs objectifs, les entreprises doivent échanger de nombreusesinformations;Lerôle de la distributionIci le rôle de la distribution ne se limite pas qu'au producteur, maiss'étend égalementau consommateur.Le rôle de la distribution vis-à-vis du producteur:

J.J.J LAMBINle marketing stratégique, une perspective européenne».Ed. Science international, 1996, p391.

La distribution opère une régulation de fabrication en permettant son étalement surtoute l'année, par le stockage et la commande à l'avance, les hauts et les bas de lademandesont amortis;la distribution participe à l'effort financier du producteur en payant les biensqu'elle stocke sans avoir la certitude de lesvendre; permetau producteur d'acheminer partoutsa production;participe à des opérations publicitairesdestinées à mieuxvendre le produit etservice.Le rôle de la distribution vis-à-vis du consommateur:Ladistribution met à sa disposition ou qu'il se trouve et souvent quelle que soit lasaison, le bien qu'il désire dans la quantité voulue. Elle lui évite ainsi d'avoir à faire à des grosachats et de mobiliser des sommes qu'il n'a peut-être pas.2.les fonctions de la distributionPour faire passer un produitd'un état de production à un état de consommation,des fonctions doivent être remplies. Celles-ci se répartissentselon y.chirouzeendeuxcatégories: les fonctions matérielles etles fonctions commerciales3.2.1.LesFonctions matérielles:Mettent en jeu les distances et le temps. Il est possible de les séparer en fonctionspaciales, d"une part, et en fonction temporelle d"autre part, il existe quatre fonction qui sont:La Fonction de transport et d'éclatement de la production:La Fonctionde transport et d'éclatement de la productionest la plus évidente, car onne peut pasraisonnablement envisagerde mettre les usines à proximité immédiate de toute laclientèle ou de demander aux clients d'aller eux-mêmes chercher les produits dans lesentreprises. La fonction de transport correspond à l'acheminement du produit, aux opérationsde manutention, et defaçon plus globale, à tout ce qui touche à la logistique qui permetd'éclater la production vers les lieux de stockage et de distribution.

Yves CHIROUZE, le Marketing Etudes et Stratégie, Ed.Ellips, Paris, 2003, page 574.

La fonction d'allotissement ou groupage:La fonction d'allotissement ou groupageest une opération dans laquelleon réunitdansun même moyen de transportplusieurs lots de marchandises diverses mais de mêmedestination afin d'avoir un chargement aussi complet que possible sur un trajet donné.La fonction de fractionnement:La fonction de fractionnementconsiste àdiviser un lot de marchandises provenantd'un point donné en plusieurs lots de taille inférieure pour que chacun de ces lots puisseatteindre sa propre destination.La fonction de stockage:La fonction de stockagepermet à l'utilisateur de disposer des marchandisesimmédiatement ou dans undélaidonné. Toute détention de marchandises en stock fait naîtredes risques de dépréciation (surtout si le produit répond à une demande très spécifique ou esttrès limitée dans le temps) et des coûts (détention physique du stock: loyer ou amortissementdu local, assurance, énergie et finalement du capital investi dans le stock).2.2.LesFonctions commercialesLa fonction commerciale est considérée comme un poumon pour toute entreprise, elleoccupe une place trèsimportante. On trouve la fonction commerciale dans toutes les autresactivités en dépendant, car elle permet le contact direct entre la sphère de production et cellede consommation, en prenant en charge la mission d'acheminer le produit tel qu'il a été exigéet souhaité par le marché.La fonction commerciale regroupe toutes les activités liées directement ou non à lafonction de ses biens ou ses services. Elle intègre dans l'acte de vente proprement dit, ladistribution, les activités d'analyse des marchés, d'études des comportements desconsommateurs, de prévision des ventes, de communication et de promotion, avec laréaffirmation de la souveraineté du client et le développement des outils du marketing, lafonction commerciale tend a voir désormais unrôle d'intégration de l'ensemble des fonctionsopérationnelles de l'entreprise

La fonction d'assortiment:La fonction d'assortimentest une fonction qui permet de regrouper des biens différentsdans un même lieu grâce à une sélection parmi tout ce quiest proposé aux clients par lesfabricants. L'assortiment peut être large (il regroupe diverses catégories de produits), profond(il offre beaucoup de choix dans une ou plusieurs catégories de produits) ou combiner cesdeux caractéristiques.La fonction decommunication:La communication se fait dans les deux sens:D"amonten aval: c'est la communication des distributeurs vers les clients. ladistribution est un média de première importance: affichage des prix, information sur lescaractéristiques des produits, publicité sur le lieu de vente (PLV), actions de promotion desventes dans les magasins,etc.D"avalen amont: ce sont les remontées d'informations commerciales vers lesfournisseurs: chiffre de vente, appréciations qualitatives des distributeurs, réclamations declients, etc.Les services rendus à la clientèle:Les services rendus à la clientèle se définissenten fonction des attentes de cettedernière et des particularités du produit: service après vente, livraison à domicile, garantie,crédit.3.Les formes de la distributionLa forme de distribution est un système organisé en vue de proposer une offrecommerciale compétitive aux consommateurs par opposition à la formule quedésigner-lescaractéristiques visibles par le client (format, assortiment,etc).Les formes renvoient à ce queles clients ne voient pas, l'ensemble des structures, liens juridiques et mode de fonctionnementmise en œuvre pour permettre la réalisation de la prestation au client final et de bénéficier dequelques avantages.Il existe quatreformes de distribution

3.1.La distribution isoléeLe commerce indépendant non associé dans lequel le commerçant assume seul laresponsabilité de ses achats. Le petit commerce indépendant est encore la forme dominante dedistribution à travers le monde.Cependant, dans certains pays où l'appareil commercial est plus moderne, leurimportance s'est quelque peu amoindrie au profit des formes organisées, associées ouintégrées de distribution.Pour faire face à la concurrence des nouvelles formesd'organisation commerciale, lescommerçants indépendants ont dû adopter certaines stratégies comme l'hyperspécialisation deleur assortiment, le service à la clientèle (heur es d'ouverture , livra isons à domicil e, ...),l'intégration dans les centres commerciaux, ...etc.On distingue deux formes de commerce isolé :Lecommerce de gros:La fonction de gros consiste à acheter les marchandises aux producteurs ou auximportateurs, les stocker et les revendre auxdétaillants.Parmi cesCaractéristiqueson a:l'importance de la fonction de stockage;le caractère sous régional de l'entreprise : undistributeur qui assure unefonction de gros couvre généralement plusieurs départements;laspécialisation de l'entreprisepar clientèle ou par produit;Son rôle est deconstituer un trait d'union entre le producteur ou l'importateur et lesdétaillants;acheter régulièrement et en grandes quantités; assurerpour le détaillant un rôlede "centralisateur"de marchandises etde stockage;Lecommerce de détail:La fonction de détail consiste à s'approvisionner en marchandises pour les revendre endétail au consommateur final. Cette fonction offre la proximité de l'alimentation aux clients,des heures d'ouverture plus large, un assortiment de produits de premières nécessités et lavente au micro détail.

3.2.Ladistribution associéeUn réseau de commerce associé est constitué par des petites et moyennes entreprisesde détail réunies en un groupement d'achat ou collaborant avec un fabricant, un grossiste ouune centrale d'achat. Lescommerçants sont propriétaires de leur magasin mais dans le cadred'un réseau qui les apporte des avantages (condit ions d'acha t, logisti que, acc ès àune marque renommée,...) en échang e d' une contributionfinancière et du respect desrègles du réseau. Le commerçant exploite seul son entreprise et en assume les risques.Le groupement des commerçants:Le GC a connu une forme traditionnelle sous forme de coopératives : desindépendants mettent des moyens encommun pour développer leur activité ou réduire leurscoûts. Des coopératives traditionnelles, les groupements gardent l'influence décisive desadhérents qui en sont en principe les véritables dirigeants (le groupement étant au service desadhérents et nonl'inverse).Cependant beaucoup de groupements ont connu une évolution quiles éloigne du fonctionnement traditionnel des coopératives : les équipes centrales demanagement y jouent souvent un véritable rôle de direction, et certains adhérents y ont acquisun poids " politique » ou économique sensiblement plus important que les autres.La franchise:La franchise est une méthode de collaboration entre une entreprise-lefranchiseur-et plusieurs entreprises-les franchisés-pour exploiter un concept dedistribution.Le concept de franchise, mis au point par le franchiseur, est de tout ou partie destrois éléments suivants :-le droit d'utiliser une marque et sa signalétique;-le partage d'une expérience et la mis à disposition auprès du franchisé d'un certainssavoir-faire;-un ensemble de produits,de services ou de technologies;Dans le cas de franchise de distribution, le franchiseur produit les biens distribués parles franchisés, ou bien le franchiseur joue le rôle d'une centrale d'achat ou de centrale deréférencement.

Chaine volontaire:Association entre un groupe de détaillants et des grossistes pour organiseren commun l'achat, la gestion et la vente.Concession:Contrat par lequel un commerçant ouun industriel délivre à un nombre limité decommerçants (concessionnaires) le droit de vendre ses produits.3.3.Ladistribution intégréeLe commerce intégré désigne les réseaux qui exploitent en propre au moins 10 pointsde vente. Les magasins sont la propriété d'un groupe et sont dirigés par des directeurs salariés.Le réseau fonctionne généralement avec une centrale d'achat interne. Les coopératives deconsommateur en sont des cas particuliers.Lesgrands magasins:Offrent en centre ville, dans une vaste surface un large assortiment deproduits à dominante non alimentaire. Ce type de magasins connaît actuellement desdifficultés liées à l'importance de leurs charges de structure et à la concurrence des nouvellesformes de commerce.Lesmagasins d"usines:Créés par les producteurs, ils ont pour fonction d'écouler les stocksdes produits directement aux consommateurs à des prix dits " d `usine ».Lesgrandes chaines d"hypermarché et de supermarché:Les hypermarchés:sont des magasins de détail de plus de 2 500m2à dominantalimentaire, couvrent également de très nombreux produits de grande consommation. Situésen périphérie des villes de façon isolée où, le plus fréquemment, au sein d'un centrecommercial dont ils sont le moteur, ils drainent une clientèle importante par leur prix attractif.Les supermarchés:sont des magasins de détail à dominante alimentaire (notammentles produits frais), dont la surface est inférieure à 2 500m2. L'assortiment laisse une placetrèsimportante à l'alimentaire que les hypermarchés. Situés en centre ville ou en prochepériphérie, les supermarchés, qui avaient beaucoup souffert du développement deshypermarchés, ont su regagner leur part de marché en jouant sur la proximité et en redevantcompétitifs sur les prix. Mais sur ce dernier point, ils doivent affronter aujourd'hui laconcurrence très agressive des maxi discounts.

Les maxi d"escomptes ou hard d"escorter:Il s'agit de chaînes de magasins qui offrent un choix limité à des prix particulièrementbas. De surface moyenne (600 à 900m2), les maxi discomptes ont un assortiment étroit et peuprofond (environ 600 références alimentaires et non alimentaires). Ils vendent principalementdes marques propres sans notoriété nationale ou des produits " premier prix » sans marque,mais certains enseignes ont élargi leur offre vers les marques nationales.Leurs prix très compétitifs sont dus à un taux de marge faible (environ 15%) et à uneréduction des coûts de gestion : moins de personnel, décor sommaire, moins de coûts de miseen rayon, peu de référence mais avec un taux de rotation élevé. Leur rentabilité est aujourd'huisupérieure à celle des supermarchés et des hypermarchés.3.4.Le e-commerceRepose sur une boutique en ligne accessible via Internet permettant la commande, unsystème de paiement sécurisé en ligne et une infrastructure logistique puissante pouvantassurer les livraisons dans le monde entier. Le commerce électronique se développe aussi biensur le marché B to B (entrepris e à entreprise ) que sur le mar ch é B to C (ent reprise àconsommateur).C'est un puissant outil de segmentation, puisqu'il est possible, à travers le site web,de s'adresser personnellement à chaque client.Toutes les formes de commerce traditionnelles (indépendant, associé ou intégré) l'ontmis en place. Le e-commerce constitue pour l'instant, une voie complémentaire aux points deventes et pour certains commerçants indépendants un moyen de survie.4.Stratégiesde distributionIl s"agit de la façon dont une entreprise distribuera le produit ou le service qu"ilsoffrent à l"utilisateur final.Ces stratégies sont:"des modes de distribution caractérisant lesdifférentes possibilités dont dispose un producteur pour commercialiser son produit enfonction du marché qu"il vise et du positionnement qu"il veut donner à son produit»4.Ces modes sont en nombre de trois la distribution intensive, sélective, et exclusive.PhilippeMAHRER,"guide du management», Ed.Seuile,1992, p 127.

4.1.La stratégie intensiveElle est aussi connue sous le nom de la distribution de masse, cette stratégie a pourbut de couvrir une vaste étendue géographique et d"exposer les produits au plus grand nombrepossible d"acheteurs, elle garantit, de ce fait, la désertion de tous les points de ventepotentiels. Cette stratégie convient parfaitement aux produits de grande consommation.Parcette stratégie, le producteur espère un fort chiffre d"affaire et une part du marchéconsidérable, de l"autre coté, il se voit confronté à un certainnombre d"inconvénients5, asavoir un coût de distribution très élevé conséquent du nombre important d"intermédiaires,une image de marquegrand public souvent détériorée, un risque de perte de contrôle de sonmarketing mise face aux attaques continuelles des détaillants, et des coûts importants decommunication vers le public résultat d"un grand effort publicitaire afin de vendre le produitle plus tôt possible. Ce sont ces difficultés qui invitent les entreprises à évoluerprogressivement vers un système plus sélectif.4.2.La stratégie sélectiveElle n"utilise que quelques points de vente sur un territoire donné. Elle est employéepour des produits spécifiques que les consommateurs connaissent bien et auxquels ils sontfidèles, tels que les produits de marque. C"est la méthode la plus fréquente, car lesproducteurs ont réalisé que la distribution intensive ne permet pas toujours demieux vendre etd"assurer la promotion voulue des produits. Dès lors, la distributionsélective permet auproducteur de choisir les intermédiaires les plus appropriés, pour minimiser les risques d"unemauvaise formule de crédit, de vendeurs non motivés, destock engorgés et autres6Parmi les avantages de cette stratégie on peut citer:En limitant le nombre des détaillants, le producteur espère établir des relationsplus forte de coopération avec chacun d"eux et de ce fait fortifier les circuits dedistribution;Elle permet une meilleure sélection des revendeurs en fonction d"un ensemblesde critères , tels que la surface financière, la taille et l"image commerciale;Elle offre au producteur une forte rentabilité fondée sur des ventes limitées etune imagecommerciale confortable;5J.J LAMBIN,"le marketing stratégique, une perspective européenne».Ed. Science international,1996, p 408.6AlexandreHIAM etCharlesSCHEWEMBAMKT,"les outils»,Maxima, Paris,1994, p 196.

La coopération du producteur détaillant sélectionné va engendrer uneparticipation du producteur a la publicité du détaillant ou a son activitépromotionnelle;Mais, la distribution sélective n"échappe pas aux inconvénients, leplusmarquant c"est celuide freiner la pénétration du producteur au marché ciblé causé par le nombre suffisant derevendeurs ou la mauvaise connaissance par le consommateur des détaillants sélectionnés.4.3.La distribution exclusiveC"est le cas dans lequelle nombredes intermédiaires est limité àune région; c"est unedistribution sélective poussée à l"extrême7qui donne au producteur le contrôle absolu sur lemarché visé; aussi, on trouve que le détaillant retenu ne doit pas distribuer un produitconcurrent à ces produits. Cette stratégie concerneles produits automobiles, parfum etcertaines marques de vêtements.En octroyant le privilégie de l"exclusivité, le producteurattend un certain nombre d"avantages qui sont: un effet de vente plus rigoureux;un meilleurcontrôle des intermédiaires sur le plan de la qualité et du service; une image de prestige deproduit on autorisant un prix plus élevé et une gestion des stocks plus simple et une margebénéficiaire stable et confortable pour les intermédiaires.Parmi les inconvénients, on trouve que le producteur peut sacrifier une part du marchéen rendant plus difficile la disponibilité de sonproduit. Laprincipale forme particulière de ladistribution exclusive est le contrat de franchise. Par le biaisde ce dernier, l"entrepriseproductrice offre, à des détaillants franchisés, une collection de produits et de servicesproposés d"une manière originale et un savoir particulier sous une marque déposée.

Section02. L"organisationde la distributionDans Mercator,"distribuer les produits, c"est les amener au bon endroit, enquantités suffisantes, avec le choix requis, au bon moment, et avec les services nécessaires àleur vente, à leur consommation et, le cas échéant, à leur entretien.».De ces exigencesdécoule une multitude d"opération. Elles sont assumées par des individus et des organisationsqui forment les différents circuits de distribution.1.Définition de circuit de distributionPlusieurs auteurs ont défini le circuit de distribution, en ce qui nous concernenousretenons les suivantes:On appelle circuit de distribution"l'ensemble des intervenantsqui font passer unproduit de son état de production à son état de consommation»8Le circuit de distribution est "l'ensemble des canaux de distribution par lesquelsun bien, une catégorie des biens ou un service vendu s'achemine entre le producteur oul'importateur et le consommateur ou l'utilisateur final»9On appelle circuit de distribution"le chemin suivi par un bien ou un service,pour aller du stade de la production à celui de la consommation»10.Onpeut dire que le circuitde distribution est le chemin suivi par les produits pour passer du fabricant au consommateuravec différentes étapes et différents intervenants.2.Les types de circuitLes circuits de distribution se distinguent par leurlongueuret leurcomplexité,c'est-à-dire parle nombre d'intermédiaires (grossistes et détaillants) qui se placent entre le producteur et leclientfinal. Lalongueur des canaux de distribution dépend en grande partie du degréd'intégration de la fonction de gros qui se trouve en amont des points de vente de détail. Celle-ci peut être assurée par un seul ou par plusieurs grossistes intervenant successivement dans lecircuit. Parfois, les détaillants assument eux-mêmes la fonction : c'est le cas, par exemple, descentrales d'achat dela grande distribution qui sont des commerces intégrés.Lorsque lenombre d'intermédiaires est faible, on parle decircuit courtou deréseau de distribution direct.A l'opposé, lorsque le réseau est constitué d'un grand nombre d'intermédiaires, on parle decircuit long ou indirect.La majorité des entreprises essaient d'avoir des réseaux de distributionP.KOTLER & DUBOIS."Marketing Management», (11emeéd),Pearson Education, Paris,2003, p.51910J .LENDREVIE,J.LEVY,D.LINDON,"Mercator»,( 8emeédition), Dunod,Paris ,p.375

les plus directs possibles afin d'accroître leur efficacité. Cependant, de façon générale, onobserve que plus les contraintes de la distribution physiquesont importantes en terme destockage, de transport et de conservation, plus les circuits se compliquent (exemples : fruits,légumes, poisson frais, boissons en bouteille, ...) ; plus les commerces de gros et de détailsont éclatés dans un marché, plus les circuits sont complexes (exempl e : distributionalimentaire).2.1.Le circuit longHistoriquement, le commerce s'est organisé à partir des circuits longs : des grossistess'approvisionnent en produits variés auprès de divers fabricants puis revendaient cesproduitsaux détaillants, le plus souvent des commerçants isolés.Il n'y avait pas de lien juridique entrele grossiste et les détaillants, si ce n'est les relations d'achat-vente normale. C'est ce que l'onappelle un circuit long traditionnel. Les circuits longs traditionnels restent très développés,partout où le petit commerce indépendant isolé est fort. Des secteurs comme la boulangerierelèvent largement de ce type de circuits. Mais leur recul est rapide, sous la double influencedes formules moderneset des réseaux organisés.Les grossistes ont cherché à fidéliser leurs clients détaillants via les chaînesvolontaires, aujourd'hui, nombre de grossistes, autant que les vendeurs de produits, sont lesvendeurs d'enseignes ou de services qui animent un réseau de magasins affiliés ou franchisés.Ce sont les réseaux longs contractuels.Le développement des réseaux longs contractuels est largement lié à celui de lafranchise. Dans de nombreux cas, le franchiseur assume une fonction de gros: il constitue lesAssortiments, négocie avec les industriels et revend à ses franchisés avec une (quasi-)exclusivité d'approvisionnement. Mais son activité est bien éloignée de celle du grossistetraditionnel : il est avant tout un compteur, un animateur, un prestataire, etplus seulement unrevendeur.Enfin, certains fabricants se limitent de plus en plus à un rôle de grossiste, ou plutôtd"assembleur: les produits de base sont fournis par des sous-traitants et l'industriel n'assureque la dernière étape de la transformation, ou le montage final à partir d'éléments qu'il n'a pasfabriqués. C'est une pratique courante dans l'informatique, l'électronique ou le prêt-à-porter.Les avantages du circuit long sont nombreux, on peut citer quelque uns:

-Une équipe de vente réduitedu producteur;-Une couverture géographique plus dense, vu que les grossistes ont une répartitiongéographique des ventes complémentaires;-Une régulation des ventes grâce au stockage des intermédiaires;-Les crédits à accorder à un nombre restreint de clients;-Un financement plus souple de la production vu que les achats et le stockage desgrossistes ont des effets positifs sur la trésorerie;-La régularisation et la planification de la production grâce aux achats réguliers desgrossistes.Quant aux inconvénients des circuits longs, ils se présentent ainsi:-Une perte des contacts avec les détaillants causée par l"intervention des grossistesdans le circuit;-L"infidélité des grossistes, vu que ces derniers rendent peu de services à leursdétaillants, notamment les services après vente;-Une dépendance vis-à-vis du grossiste;-Une pression sur les prix et es marges en cas de groupement des achats;-Une nécessité de promouvoir les produits auprès des grossistes et des détaillants,ce qui implique des investissements très important.2.2.Les circuits courtsLes circuits courts, qui ne comportent qu'un intermédiaire entre le fabricant et leconsommateur, sont de nature variée : on y trouve aussi bien des succursalistes que desfabricants ou des groupements d'achats; de la vente au magasin comme hors magasin ; desformules traditionnelle comme les grandes surfaces.Les circuits courts les plus habituels sontles réseaux succursalistes, dans lesquels une entreprise de commerce de détail assume elle-même les fonctionsde gros en trait directement avec les industriels. Elle se dote pour celad'une centrale d'achats qui n'est pas un intermédiaire : elle ne revend pas les produits auxmagasins puisqu'ils appartiennent à la même société. Ces réseaux sont dits réseaux courtsintégrés.Un autre type de circuit court se rencontre dans le commerce indépendant organiséavec certains groupements d'achats. Dans ce cas, des commerçants indépendants se

regroupent pour mieux négocier avec les industriels, mais la centrale d'achat dontils se dotentn'est pas vraiment une centrale d'achats, dans la mesure oùelle se contente de négocier avecles fournisseurs, d'informer les magasins des conditionsobtenues, et de les laisser ensuiteeffectuer l'opération d'achat. On dit alors que la centrale a un rôle de référencement.Il existe encore un autre type de circuit court : les circuits courts contractuels, qui lientun fabricant à un ensemble de commerçants détaillants. C'est le cas de la concession, ou lafranchise quand le franchiseur est le fabricant.Le circuit court, à son tour, présente un certainnombre d"avantage, qu"on peut classer comme suit:-La disparition de la marge de grossiste, ce qui signifie une économie de la margede grossiste au profit du producteur;-L"existence d"un contrat plus direct avec le marché, d"où une meilleureconnaissance des besoins et une grande possibilité des services après vente;-La possibilité d"une application d"une coopération avec les détaillants qui donneun meilleur contrôle de circuit;-Une diversification des risques par suppression de la menace que pouvaitengendrer l"infidélité d"un grossiste;-Une fidélité assurée en cas de franchise, ainsi qu"une croissance rapide de lanotoriété de marque de l"implantation géographique résultat de cettefranchise.Les circuits courts n"échappent pas à un ensemble d"inconvénients, dont:-Les frais de vente sont très élevés, ils sont causés par une organisationcommerciale intérieure et extérieure permettant la distribution des produits à uneclientèle nombreuse et dispensée;-L"insolvabilité des détaillants, ce qui donne un risque de non-paiement desfactures pour les producteurs;-Une rentabilité douteuse de certains détaillants, surtout ceux commandentrarement et en petites quantités;-Un stockage trèsimportant pour les producteurs, ce qui influe négativement surleur trésorerie.

2.3.Le circuit ultra courtDans les circuits ultracourts, le fabricant vend directement ses produits auxconsommateurs. C'est la forme la plus ancienne de vente, puisqu'elle englobe la vente directedes produits alimentaires par les agriculteurs ou de tout autre article par les artisans. Au delàde ces formes traditionnelles, de nouveaux types de circuits ultracourts sont apparus au coursdu XXe siècle. En effet, certains industriels ont choisi de tout faire eux-mêmes, en lançant uncatalogue de VPC, via une force de vente à domicile, voire en créant des magasins.Lescircuits ultracourts, parfois performants, restent d'un poids limité dans le commerce. Il estdifficile de concilier dans une même entreprise des activités de fabrication et de distribution,chacune nécessitant des orientations stratégiques pas toujours compatibles.On rencontre descommerçants isolés qui achètent directement aux fabricantsc"est lecas d"IBM, maisce n'estpas le cas le plus fréquent. Il est rarement rentable pour un industriel de traiter directementavec un commerçant isolé, d'où le recours fréquent à des grossistes.Enfin, un même magasin peut relever à la fois d'un circuit court et d'un circuitlong, s'iltraite directement avec les fabricants pour une partie. Ce cas est très courant. Ainsi, lesréseaux succursalistes de bricolage, normalement réseaux courts, utilisent les services degrossistes pour certains types de produits, participant alorsd'un réseau long.Dans lesgroupements de commerçants, il est très fréquent que les adhérents passent par la centraled'achats du réseau pour certains produits (rése au long ) mais trai te nt en dir ect avec lesfournisseurs pour d'autres produits (résea u court) . L e choi x de passe r ou non pa r unintermédiaire dépend simplement d'une analyse économique du rapport coût/avantage dechaque solution.De leurs côtés, les circuits ultracourts connaissent des avantages et des inconvénientsrésultants de la non présencedes intermédiaires. En ce qui concerne les avantages, ils seprésentent comme suit:-Une meilleure connaissance des besoins de la clientèle ciblée, donc, uneconnaissance de fond qualitative et quantitative du marché ciblé;-Une relative absence de la concurrence, vu que l"entreprise tient toute seule ladistribution de ses produits;-Un lancement plus rapide des produits nouveaux, et donc une implantation facilesur le marché;

-Une élimination des intermédiaires et de leur marge, ce qui traduit des gainspartiaux liés à cette élimination;-Une facilité de service après vente et des conseils d"utilisation, ce qui renforcel"image de l"entreprise auprès de ses clients.Ainsi, les circuits ultracourts présentent des inconvénients majeurs présentés par un ensembled"éléments qui sont:-La nécessité de ressources financières et humaines importantes pour remplir lesdifférentes taches de distribution( besoins en magasins, en dépôts, en stocks...);-La nécessité d"un stockage très important, ce qui impliquedes immobilisationstrès importantes;-L"organisation et la gestion très lourde du personnel de vente: recrutement,rémunération, formation, animation.Les intermédiairesLa présence d'intermédiaires entre le producteur et le consommateur n'est pas lefait duhasard mais relève d'une grande importance car il est assez rare aujourd'hui, que le fabricantvende directement sa marchandise à l'utilisateur final.Définition des intermédiairesL'intermédiaire représente la personne ou l'entreprises'interposant entre le producteuret le consommateur, il assure donc un lien entre l'offre et la demande.Rôle et utilité des intermédiairesSon rôle est capital étant donné qu'il va permettre d'améliorer la connaissance dumarché et de la concurrence.De plus, il va faciliter les échanges entre le fabricant et sesclients, ce qui est loin d'être négligeable dans un marché où la distance entre ceux-ci est deplus en plus grande. Ceci concerne principalement les intermédiaires dits commerciaux maison peut également prendre en compte des agents tels que les courtiers ou les attachéscommerciaux.Aussi la présence d'intermédiaires démultiplie les contacts et réduit donc le nombre detransactions à réaliser entre vendeurs et acheteurs. sans la présence des intermédiaires, de

nombreux biens ne seraient jamais mis à la disposition des consommateurs parce que lesécarts de temps, de lieu et de lot ne pourraient pas être surmontés par les fabricants.3.Définition du canal de distributionPlusieurs définitions ontété données au canal de distribution parmi eux on distingue:Un canal de distribution est"la voie d'acheminement des biens ou des services vendus, demême nature, entre le producteur et le consommateur ou l'utilisateur final, avec interventionéventuelle de commerçants et d'intermédiaires (ex: fabricant/grossiste/demi-grossiste/détaillant)»11."Lecanal est le chemin parcouru par un produit pour atteindre le consommateur final.Ce chemin est jalonné d"intermédiaires qui remplissent les diverses fonctions dedistribution»12."Uncanal de distribution est une succession d"intermédiaires»13.Il existe 3 types de canaux de distribution:3.1.Le canal ultra-courtou direct:il est caractérisé par l'absence d'intermédiaires entre leproducteur et le consommateur. La distribution se fait directement du producteur oude l'entreprise au consommateur/client final. Par exemple:La firme agricole quivend sa production directement au consommateur sur place ou par correspondance, lavente à domicile.3.2.Le canal court: il comporte un intermédiaire entre le producteur ou l'entreprise et leclient. Cet intermédiaire peut être un détaillant, par exemple, qui revendra ensuite auclient final. Par exemple:le concessionnaire d'une marque de voiture, la distributionde fruits et légumes, la vente de chaussures.3.3.Le canal long: il intègre plusieurs intermédiaires. Ces intermédiaires peuvent être ungrossiste, un semi grossiste, un détaillant...DURAFOUR,"Marketing» ,(4emeéd), Dunod, Paris, 2005, page 124.12YVES CHIROUZE,"le marketing:études et stratégies»,édition ellipses, Paris,2007,page 58.13JEAN-PIERRE HELFER,JACQUES ORSONI,"marketing»,édition Vuibert, Paris,1995,page 319.

EntrepriseClient final

C'est le cas, par exemple, du commerce indépendant, du commerceintégré et associé...4.Le choix des canaux de distributionCette section traite la question du choix des canaux de distribution; comment leschoisir?Les contraintes de choix d"un canal de distribution:Le choix du producteur en matière dedistribution est orienté par deux éléments: Lastructure marketing, les contraintes externes (environnement, marché , concurrence) etinternes (propres de l"entreprise) .Aussi, tous les choix de distribution dépendent de l"accentmis par le producteur sur une stratégie donnée de distribution. Généralement, il existe deuxtypes de stratégies de distribution menées par le producteur: la stratégie push et pull14Lastratégie push:consiste à pousser le produit à travers les canaux de distribution, c'est-à-irea promotion du produit auprès des acheteurs se fait par les distributeurs dans le circuitconsidéré. Cette stratégie exige une compétence ainsi que des incitations financières trèsimportantes pour les distributeurs. Cette stratégie est considérée comme étant une stratégie debase pour la distribution des produits industriels.Lastratégie pull:se traduit par une traction du produit par l"acheteur final. C"est à direpousser les consommateurs vers les produits considérés par le biais d"une politique decommunication et de publicité qui fait inciter la sensibilité desconsommateurs,qui vont ainsidemander des produits . cette stratégie est largement utilisée pour la distribution des produitsde grande consommation.On trouve que le producteur combine toujours ente les éléments de deux stratégies qui son lapromotion et la force de vente pour la première et la publicité pour ladeuxième.Aussi,le choix de canal de distribution peut être mené comme suit:4.1.Lescontraintes liées au marché cible:le choix d"un canal de distribution doit tenir compte des caractéristiques des clientspotentiels qui constituent la taille du marché visé par l"entreprise .ces caractéristiquesconcernent le nombre de clients, leur situation géographique , leurs habitudes d"achat , et leursattitudes à l"égard des méthodes de vente. Dans ce qui suit , nous étudierons sescaractéristique:Marc FILSER,"canaux de distribution»,Ed. Vuibert, 1989, page 524.

-le nombre des clients potentiels: on constate queplus la clientèle est dispenséegéographiquement,plus le nombre d"intermédiaires est élevé, l"importance du nombre declients peut être compensée par leur répartition géographique.15-la répartition géographique: joue un rôle très important dans le choix d"un canaldonné de distribution, on trouve que le regroupement des clients potentiels dans une zonegéographique donnée, constitue un atout considérable pour le producteur . aussi , il revientévidement moins cher à un fabricant de vendre directement à 500 clients regroupés au mêmeendroit que de vendre au même nombre d"acheteurs dispersés dans 500 endroits différents.16-l"identification des clients potentiels: qui peut composer les conséquences desdeuxpremières caractéristiques. les entreprises d ventes directe utilisent les fichiersclients pourvendre à domicile, par téléphone, ou par l"intermédiaire d"un club d"achat.-le nombre et la fréquence d"achat des clients: on trouve que, lorsque les clients achètentsouvent et en petites quantités , le producteur s"imposera à un circuit long ou à un circuit courtavec centrale d"achat.-le pouvoir d"achat des clients potentiels: lorsqu"il estfaible, le producteur tente àréduire le plus possible les coûts tout au long du circuit.Lescontraintes liées au produit à distribuer:Certaines caractéristiquesdu produitpeuvent constituer des contraintes importantes dans lechoix du circuit de distribution. Elles sont présentées par: la durée de vie ou la durée deconservation,le volume ,le degré de standardisation , la technicité et la valeur unitaire duproduit.17Dans ce qui suit, nous analyserons chaque critère a part:-le volume du produit, on trouve que les produits volumineux et pondéreux requièrentdes circuits courts , voire ultracourt afin de réduire le nombre de manipulation et aussiles tâches de stockage et de transport.

15Y.CHIROUZE,"le marketing».T1 et T2,1990,p 39.16KOTLER & DUBOIS, "Marketing Management»,(11emeéd), Pearson Education,Paris,2003,p 417.17CHIROUZE, op cit , page 44-45.

-le niveau du service à vendre , quand cquotesdbs_dbs6.pdfusesText_12

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