Les effets des technologies Internet sur les relations entre les
(Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication) influencent les aurait alors un effet positif sur les interactions entre parents et ...
Utilisation dInternet et relations sociales
Les auteurs critiques dénoncent vigoureusement les effets négatifs des des défenseurs des nouvelles technologies : 1) la promesse d'un monde.
Lévolution du travail avec les nouvelles technologies de l
20 déc. 2016 Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) » ... Quels que soient leurs effets positifs ou négatifs
Quels sont les impacts positifs et négatifs des nouvelles
nouvelles technologies. En effet l'utilisation des smartphones au moment du coucher peut perturber le sommeil
Résumé analytique
l'effet conjugué de l'innovation technologique et de la fois de l'utilisation de nouvelles technologies et ... sur l'emploi est globalement positif.
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28 sept. 2019 Sans écarter un grand nombre d'effets positifs ce phénomène oppose aussi des défis. C'est la raison pour laquelle il est opportun de réfléchir.
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Quels sont les impacts des nouvellestechnologies de l’information et de la communication dans les milieux industriels ?
L’utilisation des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) dans les milieux industriels a changé certaines données et certains comportements, aussi bien dans les processus internes des entreprises, que dans les relations inter-entreprises.
Quels sont les avantages des relations numériques ?
Les relations numériques peuvent être de qualité et permettre intimité, authenticité, dévoilement de soi et réduire le sentiment de solitude. Par conséquent, les outils numériques peuvent répondre aux problématiques suscitées par la distanciation physique et sociale imposée par la pandémie de la Covid-19.
Qu'est-ce que la nouvelle technologie de l'information et de la communication ?
[Show full abstract] L'utilisation des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) dans les milieux industriels a changé certaines données et certains comportements, aussi bien dans les processus internes des entreprises, que dans les relations inter-entreprises.
Quels sont les avantages des technologies numériques ?
À l’heure actuelle, les technologies numériques telles que le groupage des données et l’intelligence artificielle sont utilisées pour analyser des problèmes et en assurer le suivi dans les domaines de l’agriculture, de la santé et de l’environnement ou pour accomplir des tâches quotidiennes comme effectuer un trajet ou payer une facture.
Utilisation dÕInternet et relations sociales
Sylvie Lafortune et Simon Laflamme
1 Il y a maintenant plus dÕune dcennie quÕInternet est lÕobjet dÕune polmique : dÕun ct, on retrouve le camp des pessimistes,qui pensent que lÕusage rpandu du Net constitue une menace pour le lien socia l et, de lÕautre ct, le camp des optimistes,qui soutiennent que la cyberculture monde meilleur. LÕobjectif de cette recherche nÕest pas de confirmer ou de rfuter lÕune ou lÕautre de ces logiques discursives, mais bien dÕobserver sÕil existe, dans les faits, un lien entre lÕusage dÕInternet et les relations interperson- accro"t les communications en nombre, en frquence et en profondeu r ou Bref survol des écrits sur Internet et le lien social Comme le point de dpart de cette recherche est la polarisation des dis- cours sur lÕInternet, nous avons dÕabord essay de dgager, des multiples opinions mises, de quelques rsultats dÕenqutes les princi paux enjeux de lÕeffet du réseau des réseauxsur le social.Le discours pessimiste
Le discours pessimiste insiste sur le fait que les technologies de la communication sont la source dÕune idologie centrale qui conduit la dsinformation des citoyens et qui est, de surcro"t, Ç probablement deve- nue la grande superstition de notre temps È (Ramonet, 1997 : 7). Ce1. Simon Laflamme est professeur au Dpartement de sociologie, Universit Lauren-
tienne (Ontario, Canada). Courriel : SLaflamme@laurentian.ca. Sylvie Lafortune est bibliothcaire cette mme universit. Courriel : slafortune@laurentian.ca. UTILISATION D'INTERNET ET RELATIONS SOCIALES BIBLID 0382-7798(2006)24:2p. 97-12807-Lafortune et Laflamme.qxd 09/02/2006 13:36 Page 97
discours parle aussi dÕun antihumanismede la rvolution technologique : on sÕinterroge sur lÕavenir de la vie humaine dans un environnement o le gentes È (Breton, 2000 ; Joy, 2000 ; Jonas, 1990). Pour certains, cette vo- lution rsulte de la convergence dÕInternet, des valeurs du libralisme et de lÕouverture de nouveaux marchs (Breton, 2000 ; Ramonet, 1999 ; Bar- ber, 1999). Pour dÕautres, elle ne fait que correspondre la crise du lien social au sein de la société individualiste de masseo les hommes tentent dsesprment de combler leur solitude (Wolton, 2000 ; Jaurguiberry,2000).
Les auteurs critiques dnoncent vigoureusement les effets ngatifs des technologies de lÕinformation et de la communication (TIC) sur le lien social. Selon leur point de vue, la communication humaine, mdiatis e par lÕordinateur, est transforme par des pratiques pernicieuses telles que la sparation physique et la fin de la rencontre directe, la confusion entre le virtuel et le rel et la communication permanente (Breton, 2000 ; Wolton,2000 ; Jaurguiberry, 2000). La manipulation identitaire devient une
consquence importante de cette sparation physique ; un Ç individu peut maintenant superposer une identit virtuelle son identit relle È (Jaurguiberry, 2000). En outre, de nombreux auteurs affirment que lÕhomme moderne, cÕest--dire la solitude. Selon Breton (2000), l'être ensembleest remplac sur le rseau, par Ç lÕinteractivit È, ce qui contri- La performance technique, pour Wolton, nÕest aucunement lie lÕam- lioration de la communication humaine ; au contraire, elle ajouterait Ç une bureaucratie technique la bureaucratie humaine È (2000 : 109). Cette omniprsence de la technologie Ð multibranchement Ð ne fait que crer lÕillusion quÕon communique avec lÕautre ; en ralit, elle rduit lÕhomme une sorte dÕesclavage, Ç encha"n par les mille fils invisibles de la communication È (Wolton, 2000).Le discours optimiste
positif tiennent un discours optimiste et parfois mme utopiste (Kollock et Smith, 1999). Deux ides principales tissent la trame de fond du dis cours des dfenseurs des nouvelles technologies : 1) la promesse dÕun monde meilleur et 2) lÕinluctabilit dÕInternet. On affirme dÕabord quÕil y aura rehaussement de la qualit de la vie parce que la socit en r seau, qui transforme la dynamique spatio-temporelle, rduira les dplacements li sSYLVIE LAFORTUNE ET SIMON LAFLAMME
9807-Lafortune et Laflamme.qxd 06/02/2006 09:37 Page 98
aux accomplissements des fonctions quotidiennes et, donc, fera en sorte quÕon consacrera plus de temps aux loisirs. Gates et al.(1995) super- posent cette dimension spatio-temporelle lÕide quÕInternet nous per- mettra dÕavoir plus de contrle sur nos interactions, et donc plus de libert. ligence artificielle, lÕordinateur deviendra le majordomede lÕhomme (Negroponte, 1995 : 190). Ainsi libr de nombreuses tches transfres aux machines, lÕhomme jouit dÕun plus grand ventail de choix et dÕacti- vits ; il accro"t sa part de libert. En outre, les autoroutes lectroniques, avec leurs diverses applications communicationnelles reprsentent des voies par excellence pour nouer de nouvelles connaissances, et ce, lÕchelle plantaire. Elles permettent galement dÕentretenir beaucoup plus facilement les relations avec des parents et des amis auxquels, pour de nombreuses raisons, il est souvent impossible de rendre visite. La capacit quÕa Internet dÕunifier les collectivits est fortement souligne dans tous les crits ; il est question dÕunir les populations du monde, de regrouper les nations, sur le plan rel ou virtuel. Sfez insiste sur le fait que Ç [l]e rseau est au centre des technologies de la communication, [quÕ]il en est la figure dominante È (1999 : 20). Mais il prcise quÕil sÕagit dÕun rseau non hiarchique et que lÕinteraction y est nettement cen trale. Ces visions voquent les deux caractristiques principales du rseau : la dpendantes, contribuent au rapprochement des tres humains. De ce pouvoir parce quÕil permet de mobiliser rapidement des gens pour provo- quer des changements (Lvy, 1998 ; Gates, Myhrvold et Rinearson, 1995 ; Negroponte, 1995). Enfin, selon le discours optimiste, le rseau est viste du XIX e Scardigli, 1997 : 658). Il sÕensuit que celui ou celle qui ne se branche pasBill Gates.
questions et, dans lÕensemble, elles dmontrent que les TIC facilitent les contacts sociaux (Hampton et Wellman, 2000 ; Lam, 1999 ; Parks et Roberts, 1998 ; Patrick, 1997). LÕtude de Hampton et Wellman 22. Cette enqute, effectue du mois dÕoctobre 1997 au mois dÕaot 1999, a eu rec
ours quatre instruments de recherche : observation, questionnaire, groupes de discussion, ana- lyse documentaire. Les auteurs indiquent que Netville regroupait environ 120 domiciles,mais ne prcisent pas le nombre de personnes qui auraient particip lÕtude.UTILISATION D'INTERNET ET RELATIONS SOCIALES
9907-Lafortune et Laflamme.qxd 06/02/2006 09:37 Page 99
quÕil existe une corrlation entre lÕusage des TIC et lÕaugmentation des contacts sociaux. En effet, les liens sociaux tablis dans Netville (une nouvelle banlieue de Toronto o une infrastructure lectronique la fine pointe a t intgre aux habitations pendant la construction) ne sont plus limits la proximit physique mais sÕtendent bien au-del des quartiers. DÕautres enqutes indiquent quÕInternet peut contribuer au maintien dÕune varit de liens sociaux (forts, faibles, instrumentaux, motifs). Cepen- dant, rares sont les relations qui sont maintenues grce au seul interm- diaire des mdias lectroniques ; leur maintien dpend plutt dÕune combinaison dÕinteractions qui ont lieu dans les mondes virtuel et rel (Hampton et Wellman, 2000 ; Lam, 1999 ; Parks et Roberts, 1998). Le rapport sur Internet de lÕUCLA (2000) 3 disent avoir rencontr les gens quÕils ont dÕabord connu sur Internet et que26,2 % nÕont jamais rencontr, physiquement, leurs correspondants en
ligne. Des chercheurs se sont penchs sur lÕimpact de lÕusage des TIC sur leurs relations interpersonnelles, mais les rsultats obtenus semblent se contredire. DÕune part, lÕeffet serait positif ; par exemple, les usagers rapportent que, depuis quÕils participent une communaut en ligne, ils se runissent et discutent davantage avec leurs parents et leurs amis (Patrick,1997 ; UCLA Internet Report, 2000). DÕautre part, les rpercussions sur
la vie sociale seraient ngatives et parfois associes une forme de d- pression chez les internautes parce quÕils se retirent de leur rseau social (Nie et Erbring, 2000 ; Kraut et al., 1998). LÕenqute de Nie et Erbring (2000) 4 sur lÕeffet dÕInternet sur la vie quotidienne des utilisateurs indique que 25 % des rpondants qui se branchent au rseau plus de cinq heures par semaine rapportent quÕils passent moins de temps avec leurs amis et les membres de leur famille et que 10 % dÕentre eux disent participer moins souvent des activits lÕextrieur de la maison.3. Il sÕagit dÕune tude longitudinale qui a dbut en 2000.
LÕchantillon comprend
2 096 personnes qui, selon les auteurs, reprsentent lÕensemble de la population amri-
caine selon une mthode alatoire. La collecte des donnes a eu lieu au printemps 2000.4. LÕenqute de Nie et Erbring repose sur un chantillon alatoi
re de la population amricaine (n = 4 113). La collecte de donnes sÕest faite au moyen dÕun questionnaire lectronique au mois de dcembre 1999.SYLVIE LAFORTUNE ET SIMON LAFLAMME 10007-Lafortune et Laflamme.qxd 06/02/2006 09:37 Page 100
TABLEAU 1
SYNTHéSE DES EFFETS DÕINTERNET SUR LE SOCIAL dÕIn- ternet sont antinomiques dans leur attitude lÕgard de lÕobjet lui-mme. Par exemple, la position optimiste maintient que le Net est un indice du s que la n usage situe dsormais la technique (et non plus lÕhumain) au premier plan. Cependant, en ce qui concerne les arguments apports de part et dÕautre, on note que lÕopposition ne porte pas toujours sur les mmes valeurs, ce qui donne invitablement lieu un dialogue de sourds. Est-ce que lÕide outil de domination ? Ou encore, est-ce que lÕaffirmation selon laquelle le Net permet une augmentation des changes sÕoppose celle qui veut quÕil contribue largir le foss entre les classes sociales ? LÕexamen des deux optimistes sont dÕavis que le Net est un moyen de communication rvolu- tionnaire parce quÕil change les notions de temps et dÕespace. SÕ ensuit une numration des usages mergents et potentiels qui sont transforms enUTILISATION D'INTERNET ET RELATIONS SOCIALES
101DISCOURS OPTIMISTE
Tourn vers le futur et promet un avenir
meilleurDISCOURS PESSIMISTE
Dnonce l'impérialisme communicationnel
qui opprime les citoyens Net¥ Promesse dÕun monde meilleur
¥ Inluctable (le Net est associ au
¥ Antihumaniste
¥ Hgmonie amricaine sur le march mondialLÕusage du Net :
¥ Permet de faire la connaissance de
nouvelles personnes et facilite le maintien de relations existantes¥ Entra"ne une augmentation dÕchanges,
donc plus de Ç crativit collective È ¥ Permet la cration dÕun nouvel outil de mobilisation pour la socit civile, donc rend plus facile la participation un projet de socitLÕusage du Net :¥ Contribue la formation de relations
peu engageantes parce que l'tre ensemble est remplac par l'interactivit ¥ Contribue crer un gouffre entre ceux qui sont branchs et ceux qui ne le sont pas¥ Contribue la dsynchronisation des
activits sociales et donc constitue une sorte dÕobstacle lÕlaboration de projets collectifs07-Lafortune et Laflamme.qxd 06/02/2006 09:37 Page 101
Ç preuves È. Les pessimistes, au contraire, insistent sur les consquences nfastes du Net comme lÕenfermement virtuel de lÕindividu, la cration dÕune lite branche ou la dsynchronisation des activits sociales.Question de recherche
Devant ces positions sur les retombes du rseau, il convient donc de poser la question : quel est, empiriquement, lÕeffet dÕInternet sur les rela- tions interpersonnelles ? Si les optimistes ont raison, nous devrions obser- ver que plus on recourt Internet, plus la vie sociale sera dynamique et plus sÕaccro"tront le nombre et la frquence des communications . LÕusage dÕInternet devrait donc entra"ner une augmentation du nombre de per- sonnes avec qui lÕon change soit virtuellement, soit physiquement. Inver- sement, si les pessimistes ont raison, nous devrions trouver que plus on utilise Internet, plus on sÕisole, cÕest--dire on abandonne ses activits siquement des autres et on se rfugie peu peu dans un monde artificiel. Dans ce contexte, non seulement on passe moins de temps avec les membres de sa famille et ses amis, mais les liens que lÕon cre et que lÕon maintient sur Internet sont fictifs, substitutifs et transitoires parce quÕils nication transite par Internet, moins elle est profonde et si les personnes qui font usage dÕInternet entretiennent des liens moins intenses avec les autres dÕune faon constante. Il y a donc lieu de sÕinterroger sur la contri- bution du Net au sentiment de solitudequi semble se manifester davantage lÕheure actuelle et qui, pour certains, reprsentent le mal du siècle. Nous prsentons ici les rsultats dÕune tude que nous avons mene en1. Plus on fait usage dÕInternet, moins on participe des activits
sociales.2. Plus on a recours Internet, moins on fait usage dÕautres mdias.
3. Plus on recourt Internet, plus on entretient des communications
en nombre et en frquence.4. Plus on fait usage dÕInternet, moins on communique en la prsence
de lÕautre.5. Plus la communication transite par Internet, moins elle est
profonde.6. Plus on recourt Internet, plus on a le sentiment dÕtre seul.
SYLVIE LAFORTUNE ET SIMON LAFLAMME
10207-Lafortune et Laflamme.qxd 06/02/2006 09:37 Page 102
Mthodologie
Dans le cadre de cette recherche, il importe de comparer des utilisateurs d'Internet et des non-utilisateurs ainsi que des personnes vivant avec d'au- tres et des personnes vivant seul. Il est également important de tenir compte des groupes d'âge, des sexes, des niveaux de scolarité et des statuts socioéconomiques puisqu'on sait maintenant que ces caracté ris- tiques ont toutes, à des degrés divers, une incidence sur l'usage d'Internet (Dryburg, 2001). Pour constituer notre corpus de recherche, nous avons fait appel à des organismes sociocommunautaires, ce qui a permis de former un échantillon aléatoire de répondants. La collecte de données s'est faite au moyen d'un questionnaire auto- administré comportant 21 questions. Onze questions sont de nature socio- démographique et les autres portent plus particulièrement sur les variables dépendantes et indépendantes de l'étude soit, d'une part, l'isolement et le lien social et, d'autre part, l'usage d'Internet. Au total, 402 répondants ont participé à l'étude, soit 285 femmes et117 hommes.
TABLEAU 2
DISTRIBUTION DE LA POPULATION SELON LES GROUPES D'ÂGE Mentionnons que la moyenne d'âge de l'échantillon est de 40,9. Parmi les sujets, 159 vivent seul et 243 vivent avec d'autres personnes. En outre, • 11,7 % desparticipants possèdent un diplômed'études secondaires, • 18,2 %, un diplôme d'études collégiales, • 18,4 %, un diplôme universitaire de premier cycle, • 16,9 %, un diplôme universitaire de cycle supérieur et • 34,8 % ont indiqué soit ne pas avoir obtenu un diplôme du secondaire, soit avoir suivi des cours menant à un diplôme. Pour ce qui est de la fréquence d'usage d'Internet, • de 15 % à 22 % des répondants ont indiqué ne jamais s'en servir,UTILISATION D'INTERNET ET RELATIONS SOCIALES
103ÂGE18-2526-3536-5051-6566 et plusTOTAL
N7980688194402
07-Lafortune et Laflamme.qxd 06/02/2006 09:37 Page 103
¥ de 36 % 38 % ont dclar y recourir souventet ¥ de 40 % 49 % sÕen servent de faon intermdiaire.Les résultats
Pour commencer, nous examinerons les corrlations entre les variables qui mesurent, dÕune part, la frquence dÕusage dÕInternet et les activits sociales puis dÕautre part, lÕusage dÕInternet et celui des autres mdias. LÕusage dÕInternet est dfini en fonction de 14 variables 5 qui ne sont pas tous lies aux activits sociales et lÕusage dÕautres mdias. Les usages tels que Ç suivre lÕactualit sportive È et Ç suivre les activits de la bourse en ligne È ne sont corrls avec aucune des activits sociales. Moins de la moiti des variables, soit 36 %, sont associes de faon signi- ficative des activits comme crire des lettres, recevoir des parents, aller Dans lÕensemble, les liens sont faibles, car tous les coefficients sont inf- rieurs 0,26. Des usages dÕInternet comme Ç participer des forums de discussion sur Internet È, Ç faire des achats en ligne È, Ç envoyer des cartes de souhaits lectroniques È et Ç faire des transactions bancaires en ligne È ne sont pas corrls lÕexposition dÕautres mdias : les quoti- diens, les revues, les magazines, la tlvision, la radio, la musique enre- gistre, le tlphone. Nous trouvons, dans lÕensemble, une plus faible proportion de corrlations significatives que dans le cas prcdent, soit seulement 20 %, et aucun coefficient ne dpasse la valeur de 0,21. Si nous additionnons toutes les variables dÕusage dÕInternet et les ramenons un seul score qui tmoigne de lÕensemble des usages et de leur intensit, nous pouvons alors vrifier si cette nouvelle variable influe sur5. Je lis des quotidiens ou des revues sur Internet
Je Ç chat È sur Internet
Je participe des forums de discussion sur Internet JÕcris des courriels en dehors du cadre de mon travail Je reois des courriels en dehors du cadre de mon travailJe participe des jeux sur le Web
Je suis lÕactualit sportive sur Internet
Je fais des transactions bancaires sur Internet
Je fais des achats en ligne
Je suis les activits de la bourse en ligne
JÕorganise des voyages sur Internet
Je consulte les nouvelles de la mto en ligneJe fais du Ç surfing È sur le Web
JÕenvoie des cartes de souhaits lectroniquesSYLVIE LAFORTUNE ET SIMON LAFLAMME 10407-Lafortune et Laflamme.qxd 09/02/2006 11:24 Page 104
les activits sociales ou sur lÕusage des autres mdias. Nous ne trouvons quÕune seule corrlation infrable, soit avec lÕexposition la tlvision, et elle est faible et ngative (r = Ð0,11). Dans le mme esprit, il est possible de runir dans un ensemble cumulatif toutes les variables qui ont trait lÕusage dÕInternet mais seulement des fins de communication. Pour ce qui est des activits sociales, nous trouvons des associations positives mais faibles entre lÕusage dÕInternet et le fait dÕcrire des lettres (r = 0,23), dÕen recevoir (r = 0,22), dÕaller au cinma (r = 0,20), dÕaller au restaurant (r = 0,14) et de recevoir des parents (r = 0,14). Pour ce qui est de lÕusage des autres mdias, nous nÕobservons que deux corrlations infrables ; lÕune, ngative, avec lÕexposition la tlvision (r = Ð0,13), lÕautre, positive, avec lÕusage du tlphone (r = 0,12). Une autre variable permet de consolider ces observations : Ç JÕutilise Internet pour communiquer avec dÕautres personnes. È Quand nous lÕasso- cions aux variables dpendantes, nous notons des corrlations positives avec lÕacte dÕcrire des lettres (r = 0,21), dÕen recevoir (r = 0,18), dÕaller au cinma (r = 0,16), de recevoir des parents (r = 0,13), dÕaller au thtre (r = 0,11) et un coefficient ngatif avec lÕcoute de la tlvision (r = Ð0,18). de lien entre lÕusage dÕInternet et les activits sociales ou encore entre In- ternet et dÕautres mdias. Lorsque ces liens se manifestent, ils sontquotesdbs_dbs44.pdfusesText_44[PDF] element perturbateur de la belle et la bete
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