[PDF] Texte 4 - Maupassant Quoique habillé d'un complet





Previous PDF Next PDF



BEL-AMI INCIPIT I 1 Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de

Quoique habillé d'un complet de soixante francs il gardait une certaine élégance tapageuse



BACHIBAC 2015

Quoique habillé d'un complet de soixante francs il gardait une certaine élégance tapageuse(4)



Incipit traditionnels et originaux. Voici 5 incipit de romans très

31-Mar-2020 Quoique habillé d'un complet de soixante francs il gardait une certaine élégance tapageuse



Guy de Maupassant - Bel-Ami

Quoique habillé d'un complet de soixante francs il gardait une certaine élégance tapageuse



Accent aigu

(Zola) b) Quoique habillé d'un complet de soixante francs il gardait une certaine d) Une fois par année



Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent

Quoique habillé d'un complet de soixante francs il gardait une certaine élégance tapageuse



Untitled

Quoique habillé d'un complet de soixante francs il gardait une certaine élégance tapageuse



Untitled

Quoique habillé d'un complet de soixante francs il gardait une certaine élégance tapageuse



Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent

Quoique habillé d'un complet de soixante francs il gardait une certaine élégance tapageuse



Texte 4 - Maupassant

Quoique habillé d'un complet de soixante francs il gardait une certaine élégance tapageuse



[PDF] accords GN texte fautif

Quoique habiller d'un complet de soixante franc il gardait une certaine élégance tapageuse un peu commune réel cependant Grand bien fais blond d'un 



[PDF] BEL-AMI INCIPIT I 1 Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de

Quoique habillé d'un complet de soixante francs il gardait une certaine élégance tapageuse un peu commune réelle cependant Grand bien fait blond 



[PDF] Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent

Quoique habillé d'un complet de soixante francs il gardait une certaine élégance tapageuse un peu commune réelle cependant Grand bien fait blond 



[PDF] Bel-Ami - La Bibliothèque électronique du Québec

Quoique habillé d'un complet de soixante francs il gardait une certaine élégance tapageuse un peu commune réelle cependant Grand bien



[PDF] incipit de Bel Ami roman de Guy de Maupassant publié en 1885

Quoique habillé d'un complet de soixante francs il gardait une certaine élégance tapageuse un peu commune réelle cependant Grand bien fait blond 



[PDF] Texte 4 - Maupassant - Le blog de Jocelyne Vilmin

Quoique habillé d'un complet de soixante francs il gardait une certaine élégance tapageuse un peu commune réelle cependant Grand bien fait blond 



Bel Ami de Maupassant : Partie 1 chapitre 1 (incipit) (Explications et

Quoique habillé d'un complet de soixante francs il gardait une certaine élégance tapageuse un peu commune réelle cependant Grand bien fait blond 



[PDF] Correction semaine 2 : Conjugaison et orthographe !

Quoique habillé d'un complet de soixante francs il gardait une certaine élégance tapageuse un peu commune réelle cependant Grand bien fait blond 

:

Séquence 1 : Paris, " La ville aux cent mille romans » Textes 4 et 4 bis- Maupassant, Bel-Ami(1885), comparaison de l'incipit et de l'épilogue (photocopie) 4 - Incipit 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 Quand la caissière lui eut rendu la monnaie de sa pièce de cent sous, Georges Duroy sortit du restaurant. Comme il portait beau par nature et par pose d'ancien sous-officier, il cambra sa taille, frisa sa moustache d'un geste militaire et familier, et j eta sur les dîne urs attar dés un regard rapide et circulaire, un de ces regards de joli garçon, qui s'étendent comme des coups d'épervier. Les femmes av aient levé la tête vers lui, trois petites ouvrières, une maître sse de musiq ue entre deux âges, mal peignée, négligée, coiffée d'un chapeau toujours poussiéreux et vêtue toujours d'une robe de travers, et deux bourgeoises avec leurs maris, habituées de cette gargote à prix fixe. Lorsqu'il fut sur le trottoir, il demeura un instant immobile, se demandant ce qu'il allait faire. On était a u 28 juin, et i l lui rest ait juste en poche trois fran cs qua rante pour finir le moi s. Cela représentait deux dîners sans déjeuners, ou deux déjeuners sans dîners, au choix. Il réfléchit que les repas du matin étant de vingt-deux sous, au lieu de trente que coûtaient ceux du soir, il lui resterait, en se c ontentant des déjeuners, un franc vingt centimes de boni, ce qui représentait encore deux collations au pain et au saucisson, plus deux bocks sur le boulevard. C'était là sa grande dépense et son grand plaisir des nuits ; et il se mit à descendre la rue Notre-Dame-de-Lorette. Il marchai t ainsi qu'au temps où il portait l'uniforme des hussards, la poit rine bombée, le s jambes un peu entrouvertes comme s'il venait de descendre de cheval ; et il avançait brutalement dans la rue pleine de monde, heurtant les épaules, poussant les gens pour ne point se déranger de sa route. Il inclinait légèrement sur l'oreille son chapeau à haute forme assez défraîchi, et battait le pavé de son talon. Il avait l'air de toujours défier quelqu'un, les passants, les maisons, la ville entière, par chic de beau soldat tombé dans le civil. Quoique habillé d'un complet de soixante francs, il gardait une certaine élégance tapageuse, un peu commune, réelle cependant. Grand, bien fait, blond, d'un blond châtain vaguement roussi, avec une mousta che retroussée, qui semblait mou sser sur sa lèvre, des yeux bleus, clairs, trou és d'une pupille toute petite, des cheveux frisés naturellement, sépa rés par u ne raie au milieu du crâne, il ressemblait bien au mauvais sujet des romans populaires. C'était une de ces soirées d'été où l'air manque dans Paris. La ville, chaude comme une étuve, paraissait suer dans la nuit étouffante. Les égouts soufflaient par leurs bouches de granit leurs haleines empestées, et les cuisines s outerr aines jeta ient à la rue, par leur s fenêtres basses, les miasmes infâmes des eaux de vaisselle et des vieilles sauces. Les concierges, en manches de chemise, à cheval sur des chaises en paille, fumaient la pipe sous des portes cochères, et les passants allaient d'un pas accablé, le front nu, le chapeau à la main. Quand Georges Duroy parvint au boulevard, il s'arrêta encore, indécis sur ce qu'il allait faire. Il avait envie maintenant de gagner les Champs-Élysées et l'avenue du bois de Boulogne pour trouver un peu d'air frais sous les arbres ; mais un désir aussi le travaillait, celui d'une rencontre amoureuse. Comment se présenterait-elle ? Il n'en savait rien, mais il l'attendait depuis trois mois, tous les jours, tous les soirs. Quelquefois cependant, grâce à sa belle mine et à sa tournure galante, il volait, par-ci, par-là, un peu d'amour, mais il espérait toujours plus et mieux. La poche vi de et le sang bo uillant, il s'all umait au contact des rôdeuses qui murmuren t, à l'angle des rues : " Venez-vous chez moi, joli garçon ? " mais il n'osait les suivre, ne les pouvant payer ; et il attendait aussi autre chose, d'autres baisers, moins vulgaires. Il aimait cependant les lieux où grouillent les filles publiques, leurs bals, leurs cafés, leurs rues ; il aimait les coudoyer, leur parler, les tutoyer, flairer leurs parfums violents, se sentir près d'elles. C'étaient des femmes enfin, des femmes d'amour. Il ne les méprisait point du mépris inné des hommes de famille. Il tourna vers la Madeleine et suivit le flot de foule qui coulait accablé par la chaleur. Les grands cafés, pleins de monde, débordaient sur l e trott oir, étalant leur public de buveurs sous la lumière éclatante et crue de leur devanture illuminée. Devant eux, sur de petites tables carrées ou rondes, les verres contenaient des liquides rouges, jaunes, verts, bruns, de toutes les nuances ; et dans l'intérieur des cara fes on voyait briller l es gros cylindres transparents de glace qui refroidissaient la belle e au claire. Duroy avait ralenti sa marche, et l'envie de boire lui séchait la gorge. Une soif chaude, une soif de soir d'été le tenait, et il pensait à la sensation délicieuse des boissons froides coulant dans la bouche. Mais s'il buvait seulement deux bocks dans la soirée, adieu le maigre souper du lendemain, et il les connaissait trop, les heures affamées de la fin du mois.

4 bis - épilogue Georges Duroy a gravi, grâce aux femmes qu'il a su séduire, Clotilde de Marelle, Madeleine Forestier et Virginie Walter, tous les échelons d'un grand journal parisien. Le roman se termine par son mariage avec Suzanne, la fille de son directeur. 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 L'évêque déclamait : - Vous êtes parmi les heureux de la terre, parmi les plus riches et les plus respectés . Vous, Monsieur, que votre tal ent élève au-dessus des autres, vous qui écrivez, qui enseignez, qui conseillez, qui dirigez le peuple, vous avez une belle mission à remplir, un bel exemple à donner... Du Roy l'écoutait, ivre d'orgueil. Un prélat de l'Église romaine lui parlait ainsi, à lui. Et il sentait, derrière son dos, une foule, une foule illustre venue pour lui. Il lui semblait qu'une force le poussait, le soulevait. Il devenait u n des maîtr es de la terre, lui, lui, le fi ls des deu x pauvres paysans de Canteleu. Il les vit tout à coup dans leur humble cabaret, au sommet de la côte, au-dessus de la grande vallée de Rouen, son père et sa mère, donnant à boire aux campagnards du pays. Il leur avait envoyé cinq mille francs en héritant du comte de Vaudrec. Il allait maintenant leur en envoyer cinquante mille : et il achèteraient un petit bien. Ils seraient contents, heureux. L'évêque avait terminé sa harangue. Un prêtre vêtu d'une étole dorée montait à l'autel. Et les orgues recommencèrent à célébrer la gloire des nouveaux époux. Tantôt elles jetaient des clameurs prolongées, énormes, enflées comme des vagues, si sonores et si puissantes, qu'il semblait qu'elles dussent soulever et faire sauter le toit pour se répandre dans le ciel bleu. Leur bruit vibrant emplissait toute l'église, faisait frissonner la chair et les âmes. Puis tout à coup elles se calmaient; et des notes fines, alertes, couraient dans l'air, effleuraient l'oreille comme des souffles légers; c'étaient de petits chants gracieux, menus, sautillants, qui voletaient ainsi que des oiseaux; et soudain, cette coquette musique s'élargissait de nouveau, redevenant effrayante de force et d'ampleur, comme si un grain de sable se métamorphosait en un monde. Puis des voix humaines s'élevèrent, passèrent au-dessus des têtes inclinées. Vauri et Landeck, de l'Opéra, chantaient. L'encens répandait une odeur fine de benjoin, et sur l'autel le sacrifice divin s'accomplissait, l'Homme-Dieu, à l'appel de so n prêtre, descendait sur la t erre pour consac rer le triomphe du baron Georges Du Roy. Bel-Ami, à genoux à côté de Suzanne, avait baissé le front. Il se sentait en ce moment presque croyant, presque religieux, plein de reconnaissan ce pou r la divinité qui l'avait ainsi favorisé, qui le traitait avec ces égards. Et sans savoir au juste à qui il s'adressait, il la remerciait de son succès. Lorsque l'office fut terminé, il se redressa, et, donnant le bras à sa femme, il passa dans la sacristie. Alors commença l'interminable défilé des assistants. Georges, affolé de joie, se croyait un roi qu'un peuple venait acclamer. Il serrait des mains, balbutiait des mots qui ne signifiaient rien, saluait, répondait aux compliments : "Vous êtes bien aimable". Soudain il aperçut Mme de Marelle ; et le souvenir de tous les baisers qu'il lui avait donnés, qu'elle lui avait rendus, le souvenir de toutes leurs caresses, de ses gentillesses, du son de sa voix, du goût de ses lèvres, lui fit passer dans le sang le désir brusque de la reprendre. Elle était jolie, élégante, avec son air gamin et ses yeux vifs. Georges pensait : "Quelle charmante maîtresse, tout de même." Elle s'approcha, un peu timide, un peu inquiète, et lui tendit la main. Il la reçut dans la sienne et la garda. Alors il sentit l'appel discret de ces doigts de femme, la douce pression qui pardonne et reprend. Et lui-même il la serrait, cette petite main, comme pour dire : "Je t'aime toujours, je suis à toi !" Leurs yeux se renc ontrèrent, souriants, brillants, pleins d'amour. Elle murmura de sa voix gracieuse : - A bientôt, monsieur. Il répondit gaiement : - A bientôt, madame. Et elle s'éloigna. D'autres personnes se poussai ent. La foule coulait devant lui c omme un fleuve. Enfin elle s'éclaircit. Les derniers assistants partirent. Georges reprit le bras de Suzanne pour retraverser l'église. Elle était plein e de monde, car ch acun avait r egag né sa place, afin de les voir pa sser ensemble. Il allait lentement, d'un pas calme, la tête haute, les yeux fixés sur la grande baie ensoleillée de la porte. Il sentait sur sa p eau courir de légers frissons, ces fris sons froids que donnent les immenses bonheurs. Il ne voyait personne. Il ne pensait qu'à lui. Lorsqu'il parvint sur le seuil, il aperçut la foule amassée, une foule noire, bruissante, venue là pour lui, pour lui Georges Du Roy. Le peuple de Paris le contemplait et l'enviait. Puis, relevant les yeux, il découvrit là-bas, derrière la place de la Concorde, la Chambre des députés. Et il lui sembla qu'il allait faire un bond du portique de la Madeleine au portique du Palais-Bourbon. Il descendit avec lenteur les marches du haut perron entre deux haies de spectateurs. Mais il ne les voyait point ; sa pensée maintenant revenait en arrière, et devant ses yeux éblouis par l'éclatant soleil flottait l'image de Mme de Marelle rajustant en face de la glace les petits cheveux frisés de ses tempes, toujours défaits au sortir du lit.

quotesdbs_dbs45.pdfusesText_45
[PDF] scolinfo$*

[PDF] bel ami wikisource

[PDF] bel ami incipit lecture analytique

[PDF] scolinfohttps www google fr

[PDF] scolin *

[PDF] reglage soupape scooter chinois 50cc 4t

[PDF] calage distribution scooter 4t chinois

[PDF] comment reglage soupape scooter 4 temps

[PDF] réglage soupape moteur 4 temps

[PDF] reglage soupape scooter 4 temps 50cc

[PDF] reglage soupape 4 temps monocylindre

[PDF] reglage culbuteur scooter chinois 125

[PDF] reglage soupape kymco agility 50 4t

[PDF] incendies wajdi mouawad nihad

[PDF] classer les animaux cm1