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Lectures analytiques : Mme de la Fayette La Princesse de Clèves

Lectures analytiques : Mme de la Fayette La Princesse de Clèves. Extrait 1 : Le portrait de Mlle de Chartres. Il parut alors une beauté à la cour



MADAME DE LA FAYETTE - La Princesse de Clèves

Le lendemain la cérémonie des noces se fit ;. Mme de Clèves y vit le duc de Nemours avec une mine et une grâce si admirables qu'elle en fut encore plus 



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Extrait n°1 de La Princesse de Clèves (lignes 213 à 238) page 19-20. Objet d'étude. Le roman et le récit du XVIIème siècle. Parcours associé.



I. ANALYSE LITTÉRAIRE

31?/10?/2020 Texte : extrait du tome 4 de « L'on ne peut exprimer… » à « J'y consens



Texte 1 : Madame de La Fayette La Princesse de Clèves 1678

Elle passa tout le jour des fiançailles chez elle à se parer pour se trouver le soir au bal et au festin royal qui se faisait au Louvre.



Français

Madame de Lafayette La Princesse de Clèves/parcours : individu



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Travail collectif réalisé par Ania Charles



Comprendre la question sur le texte

Texte support. Extrait de La Princesse de Clèves Madame de Lafayette (1678). Au début de son roman



Exemple de tableau synoptique pour lexplication linéaire du 5ème

Dans cet extrait La princesse de Clèves avoue pour la première fois de manière direct et explicite son amour pour le duc de Nemours. Cependant celle-ci refuse 



EAF 2020 Œuvre intégrale 3 - Madame de La FAYETTE La

plus grandes princesses et dans les plus grands princes. Madame de La Fayette La Princesse de Clèves (Partie 1) ... La Princesse de Clèves. Extrait 1.



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Elle alla ensuite chez Madame sœur du roi Cette princesse après avoir loué sa beauté lui conta l'étonnement qu'elle avait donné à M de Clèves



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11 sept 2019 · La galanterie annonce toujours un danger moral chez Madame de Lafayette d'où l'équivocité subtile de cette première phrase 2 Henri II (1519- 



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MADAME DE LAFAYETTE La Princesse de Clèves Présentation et notes par Vous proposerez un plan détaillé de commentaire pour cet extrait



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Mme de Clèves acheva de danser et pendant qu'elle cherchait des yeux quelqu'un qu'elle avait dessein de prendre le roi lui cria de prendre celui qui arrivait



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Mme de Clèves qui vient de perdre sa mère est désemparée et se retire à la campagne M de Clèves ne comprend pas ce goût pour la solitude et demande des 



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Extrait de La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette (1678) : Un grand bal se prépare à la cour du roi Henri II pour les fiançailles du duc de Lorraine



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On peut encore le lire comme un grand roman œdipien le roman d'une mère et d'une fille dont la psychanalyse Extrait de la publication Page 8 Interview IV

  • Quelle morale Peut-on tirer de la princesse de Clèves ?

    Réputation et vertu sont les maîtres-mots de cette morale : il faut avant tout garder la maîtrise de soi-même et maintenir des apparences vertueuses. Cette morale est notamment incarnée par la mère de l'héroïne, Mme de Chartres.
  • Comment résumer la princesse de Clèves ?

    L'histoire prend place à la cour des Valois, au temps du roi Henri II, entre les mois d'octobre 1558 et de novembre 1559. Le lecteur suit les aventures amoureuses de Mademoiselle de Chartres, jeune fille de 15 ans, qui deviendra la femme du prince de Clèves, mais s'éprendra, pour son malheur, du duc de Nemours.
  • Quel message dans la princesse de Clèves ?

    La morale intérieure
    La Princesse de Clèves vit en effet un combat moral intérieur, celui du choix entre la vertu ou la passion, le devoir ou l'amour. Madame de Chartres, qui comprend l'amour de sa fille pour le duc de Nemours, l'encourage à se retirer du monde pour ne pas s'exposer à la faute.
  • Quand ils commencèrent à danser, il s'éleva dans la salle un murmure de louanges. Le roi et les reines se souvinrent qu'ils ne s'étaient jamais vus, et trou- vèrent quelque chose de singulier de les voir danser ensemble sans se connaître.

M. Archimbaud Lycée Marguerite Yourcenar (91)

sergearchimbaud@icloud.com

Exemple de tableau synoptique pour l'explication linéaire de La Princesse de Clèves de Madame de Lafayette

Travail collectif réalisé par Ania, Charles, Chloé, Laëtitia, Noé et Romain, élèves de 1G3.

Titre du texte

Extrait n° 3 de La Princesse De Clèves, pp. 124-125

Objet d'étude

Le roman et le récit au Moyen Age au XXIème siècle

Parcours associé

Le personnage de roman, esthétiques et valeurs

Auteur

Madame de Lafayette, née le 18 mars 1634 à Paris et morte le 25 mai 1693 à Paris.

OEuvre de

Référence

Madame de Lafayette, La Princesse de Clèves texte intégral de l'édition de 1678

Mouvement

Littéraire

Le Classicisme : L'époque classique dans la littérature française se situe dans la seconde

moitié du XVIIe siècle. Parmi les écrivains classiques, on peut citer Boileau, La Bruyère, La

Fontaine, Racine.

L'écrivain classique considère qu'il existe une nature humaine universelle et, par conséquent, il

veut décrire les comportements, les sentiments et les passions de l'Homme. L'art classique se

caractérise aussi par la recherche de la justesse, de l'ordre, de l'équilibre, d'une certaine retenue.

" Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement / Et les mots pour le dire arrivent aisément. »

Boileau

Le Baroque : Mouvement esthétique et littéraire européen, de la fin du XVIe siècle au début

du XVIIe siècle, caractérisé par le parti pris du mélange des genres, de la liberté et de la

relativité ornementale : association du grandiose et du facétieux, du réalisme et de l'illusion.

Quelques mots-clefs du baroque : bizarre, étrange, chaos, désordre, illusion, reflets, bulles...

Les poèmes baroques utilisent de nombreuses figures de style, en particulier des exagérations (hyperboles), des images (métaphores, comparaisons, personnifications etc.)

La Préciosité : Au XVIIe siècle, attitude sociale et esthétique caractérisée par une affectation

du goût, du langage et des manières. Molière fit une satire de ce mouvement dans Les Précieuses ridicules où il se moquait - entre autres - du raffinement excessif de l'expression des " précieuses ».

Thème principal

Le thème principal de ce chapitre est la découverte des sentiments qu'a la princesse de Clèves

envers le duc de Nemours ainsi que toutes les péripéties que cela provoque.

Citation

caractéristique du passage

Lignes 364-365 : " elle lui avait fait paraître des sentiments de jalousie qui étaient des preuves

certaines de sa passion, elle ne se reconnaissait plus elle-même ».

Lignes 372 à 373 : " Elle trompait le mari du monde qui méritait le moins d'être trompé »

Lignes 375 à 378 : " Mais, ce qu'elle pouvait moins supporter que tout le reste, était le

souvenir de l'état où elle avait passé la nuit, et les cuisantes douleurs que lui avait causées la

pensée que M. de Nemours aimait ailleurs et qu'elle était trompée. »

Bref résumé de

l'extrait La réécriture de la lettre de Mme de Thémines, a permis à Mme de Clèves et M. de Nemours de se rapprocher fortement et de passer un long instant d'intimité ensemble en compagnie de M. de Clèves. Se retrouvant seule le soir même, Mme de Clèves se rend compte du manque que lui crée l'absence de l'homme qu'elle aime et analyse son comportement auprès de M. de Nemours. Elle prend conscience de la passion qu'elle ressent, malgré elle, pour cet homme. Elle décide de repartir à la campagne, malgré les reproches de son mari, qui ne comprend guère son goût pour la solitude.

Principal enjeu du

Texte Mme de Clèves prend conscience qu'elle aime un autre homme, alors que c'est une femme

honnête et vertueuse. Évocation des problèmes que peut rencontrer une femme de la noblesse à

cette époque.

Mouvements du

Texte, organisation

interne

Lignes 351 à 365 : elle auto-analyse les différents états de son comportement auprès de M. de

Nemours.

Lignes 366 à 378 : une introspection douloureuse puisqu'elle comprend qu'elle est tombée amoureuse d'un autre homme que son mari.

Progression du texte

(donner un titre à chacun des

Mouvements du

Texte)

Lignes 351 à 365 : un examen de conscience

Lignes 366 à 378 : introspection douloureuse

Niveau

d'énonciation : qui voit ? qui parle ? La princesse de Clèves se rend compte des sentiments qu'elle ressent envers le Duc de

Nemours et non pas de son mari, elle se rend également compte qu'elle était jalouse à l'idée

que ce dernier en aime une autre. Et elle se sent coupable de "tromper" son mari. Elle se dit que le Duc doit penser que c'est une femme malhonnête qui montre ses sentiments pour un autre homme en présence de son mari.

Mots dont le sens pose

Problème

" Songe » (l-354) : Rêve, idée et imagination. Il s'emploie surtout dans le langage soutenu ou

pour désigner un rêve auquel on prête une valeur d'avertissement. " Prodigieuse » (l-355) : une chose qui est remarquable, extraordinaire et qui sort du commun.

Synonyme : étonnant et stupéfiant.

" L'aigreur » (l-357) : Sentiment d'amertume mêlée d'irritation. " Cuisantes » (l-377) : Qui fait éprouver une douleur vive, brûlante et mordante.

Pièges posés par la

lecture (prononciation des " e » muets,

Diérèses, liaisons)

INTRODUCTION

L'extrait que je vais vous présenter est tiré de La princesse de Clèves écrit par Madame de

Lafayette. Toute l'oeuvre de Madame de Lafayette a d'abord été publiée de manière anonyme

car au XVIIème siècle, quand on est une femme noble, on ne signe que des mémoires ou des correspondances. La Rochefoucauld, Segrais ou Huet, ami de Madame de Lafayette, on peut

être contribué à l'oeuvre. Les collaborations se faisaient beaucoup à l'époque. Ce roman

appartient au mouvement littéraire classique, baroque et à celui de la précocité. Le roman est

divisé en quatre parties, c'est un choix de l'éditeur et non de l'auteur. Madame de Lafayette est

une écrivaine du XVIIème siècle, elle fait partie de la petite noblesse. Elle est introduite dans

les salons littéraires et elle fait partie de ces femmes avant-gardistes qui participent à la naissance des femmes de lettres qui souhaitent être reconnues pour leur intelligence et leurs aptitudes. Le roman se déroule à la cour d'Henri Second ou triomphent " la magnificence et la

galanterie », où la possibilité de l'amour n'est pas toujours compatible avec la morale et la

vertu. Ce roman met en avant les jeux de pouvoir de la cour où les relations sont souvent

compliquées car à la cour, tout finit par se savoir. Le roman est la destinée de Mlle de Chartres

qui va devenir une princesse exceptionnelle au sein de la cour après avoir épousé le prince de

Clèves, mais au final la princesse ne tombe pas amoureuse du prince de Clèves. La princesse de Clèves va éprouver une passion amoureuse pour le duc Nemours. Ce roman d'analyse psychologique évoque alors avec un raffinement inédit la lutte de la princesse pour ne pas céder aux sentiments qu'elle éprouve pour une autre personne que son mari. L'extrait que je

vais vous présenter se trouve dans la partie 3 du livre à la page 124-125 de la ligne 351 à 378.

Après que le Vidame de Chartres a perdu sa lettre qui a été écrite par Mme de Thémines, la

lettre est tombée entre les mains de Mme de Clèves. Et pour ne pas nuire à sa relation avec la

reine qui le considère comme son préféré, il demande au duc de Nemours de dire que la lettre

lui appartient. Le duc de Nemours accepte et essaye de l'autre côté de convaincre Mme de

Clèves que la lettre n'est pas pour lui. Pour satisfaire l'envie de la Reine de recevoir cette lettre,

Mme de Clèves et M de Nemours la réécrivent ensemble.

EXPLICATION

LINÉAIRE vers

par vers, ou phrase par

Phrase

L'extrait commence avec l'envoi de la lettre réécrite par Mme de Clèves et M. de Nemours à

la Reine qui ne doit pas savoir que la lettre originale écrite par Mme de Thémines s'adresse en

réalité au Vidame de Chartres, puisque cela pourrait ruiner sa relation avec la Reine. La

réécriture de cette lettre a permis aux deux amants de se rapprocher fortement sous les yeux de

M. de Clèves. Se retrouvant seule, Mme de Clèves réalise qu'elle vient de passer un très bon

moment d'intimité avec M. de Nemours. " Et sitôt qu'elle ne fut plus soutenue par cette joie que donne la présence de ce que l'on aime, » on comprend ici que la présence de M. de Nemours rend joyeuse et heureuse Mme de Clèves. (L-351 à 354). Dans les lignes 354 à 356, " elle revint comme d'un songe ; elle regarda avec étonnement la

prodigieuse différence de l'état où elle était ce soir d'avec celui où elle se trouvait alors ; », sa

pensée est introduite par " ; ». Cette pensée renforce ce que l'on a constaté dans les lignes 351

à 354, c'est en se retrouvant seule qu'elle commence à comprendre que la présence d'un autre

homme que celle de son mari l'a rendue joyeuse.

L'hyperbole sur l'adjectif épithète " prodigieuse » qui s'accorde avec " différence » accentue la

différence de comportement qu'a eu Mme de Clèves envers M. de Nemours. Dans la ligne 356, le point-virgule " ; » permet d'évoquer le premier comportement qu'a eu la princesse envers M. de Nemours. " Elle se remit devant les yeux l'aigreur et la froideur qu'elle avait fait paraître à M. de Nemours, tant qu'elle avait cru que la lettre de

Mme de Thémines s'adressait à lui ; » on peut interpréter cela comme de la jalousie ressentie

par la princesse quand elle crut que la lettre d'amour était adressée à son amant. Elle se rend

donc compte qu'elle a été désagréable avec lui à cause de sa jalousie et que cette jalousie est

due au fait qu'elle aime vraiment M. de Nemours. Les noms " aigreur » et " froideur »

renforcent l'idée de jalousie. La conjonction " tant qu'elle » indique qu'elle a montré à M. de

Nemours sa jalousie jusqu'à ce qu'il lui dise que la lettre ne lui était pas adressée. Mme de

Clèves ne pouvait donc plus contrôler ses sentiments et sa colère. Dans la ligne 359, le point-virgule ici " ; » permet d'évoquer le deuxième comportement de

la princesse envers son amant. " Quel calme et quelle douceur avaient succédé à cette aigreur,

sitôt qu'il l'avait persuadée que cette lettre ne le regardait pas. » On comprend que la princesse

est soulagée d'apprendre que la lettre d'amour n'était pas destinée à M. de Nemours. L'adjectif " calme » et le nom " douceur » renforcent l'idée de soulagement. La conjonction " sitôt que » montre la rapidité à laquelle ce soulagement a gagné Mme de Clèves quand M. de Nemours l'a persuadée que la lettre n'était pas pour lui. Elle est donc rassurée de savoir qu'il n'était pas le destinataire de la lettre, ce qui prouve qu'elle tient vraiment à lui. Les deux états sont donc contradictoires, les adjectifs et noms utilisés afin d'illustrer ces

états " aigreur », " froideur », " calme » et " douceur » confirment que la princesse a d'abord

été jalouse en pensant que la lettre était destinée à M. de Nemours et qu'ensuite elle a ressenti

un grand soulagement en apprenant qu'elle n'était finalement pas destinée à lui mais au Vidame

de Chartres, son oncle. Ce soulagement est donc également dû au fait qu'elle aime vraiment M. de Nemours et qu'elle ne peut l'imaginer la tromper. Mme de Clèves s'auto analyse, elle analyse son comportement envers M. de Nemours. Dans la ligne 361, la comparaison de son erreur d'avoir montré à M. de Nemours des marques de sensibilité avec un crime, construit une hyperbole, " quand elle pensait qu'elle s'était reproché comme un crime, le jour précédent, de lui avoir donné des marques de

sensibilité ». Cette hyperbole montre l'exagération que veut porter Madame de Lafayette sur le

fait que Mme de Clèves s'en veut énormément de montrer à M. de Nemours sa passion et nous

montre qu'elle n'arrive pas à contrôler ses sentiments. Dans les lignes 363 à 365, " par son aigreur, elle lui avait fait paraître des sentiments de

jalousie qui étaient des preuves certaines de passion », on peut comprendre ici que suite à son

comportement désagréable avec M. de Nemours quand elle pensait que la lettre était destinée à

lui, elle prend conscience qu'elle lui a montré sa jalousie et donc l'amour qu'elle ressent pour

lui et s'en veut de lui avoir montré autant de marques de sensibilité. Le mot " passion » vient

du latin " patio » qui signifie " je souffre » et donc on peut interpréter cela comme le fait

qu'elle souffre de cette passion considérée comme " interdite » puisqu'elle est mariée.

" Elle ne se reconnaissait plus elle-même », montre qu'elle prend réellement conscience, qu'en

tant que femme vertueuse et honnête comme sa mère, elle aime plus un autre homme que son propre mari. La ligne 365 clôt le premier mouvement qui est un examen de conscience, Mme de Clèves analyse sa conduite envers M. de Nemours. Dans les lignes 366 à 371, " Quand elle pensait encore que M. de Nemours [...] ensemble en

particulier », indique que M. de Nemours sait que Mme de Clèves connaît l'amour qu'il ressent

pour elle et pourtant, elle ne se cache pas devant son mari de l'amour qu'elle porte pour ce Duc.

Cela montre encore une fois que Mme de Clèves n'arrive pas à contrôler ses sentiments même

devant son propre mari et donc elle se rend compte qu'il y en a un qu'elle aime plus que l'autre et s'en veut que ce ne soit pas son mari. Dans les lignes 372 et 373, elle prend conscience qu'elle trompe son mari qu'elle considère comme l'homme qui mérite le moins de se faire tromper du monde. Sans avoir rien fait avec M. de Nemours, elle considère le tromper. Cela nous montre que Mme de

Clèves sait que son mari est irréprochable mais que malgré elle, elle en aime un autre et en

souffre fortement. Dans la ligne 374, Mme de Clèves considère qu'elle passe donc pour une femme infidèle aux yeux de M. de Nemours et qu'elle aimerait qu'il ait la meilleure image d'elle sauf que cela n'est pas possible sachant qu'elle trompe son mari avec lui. Le fait qu'elle aimerait qu'il ait la meilleure image d'elle montre qu'elle veut le séduire. Les lignes 375 à 378 indique que quand elle pensait que la lettre était destinée à M. de

Nemours et donc qu'elle était trompée elle en devenait malade. L'adjectif épithète " cuisantes »

qui s'accorde avec " douleurs » accentue l'idée que Mme de Clèves ressentait de fortes douleurs. Cela montre encore une fois que Mme de Clèves est amoureuse de M. de Nemours car si elle en tombe malade, c'est qu'elle ressent vraiment des sentiments envers lui et qu'elle ne peut supporter le voir avec une autre. La ligne 378 clôt le second et dernier mouvement qui est une introspection douloureuse.

CONCLUSION

Dans cet extrait Mme de Clèves prend conscience qu'elle s'est énormément rapprochée de M.

de Nemours et qu'elle lui a fait paraître plusieurs marques de sensibilité comme sa jalousie,

quand elle pensait que la lettre lui était adressée ou même comme son soulagement, lorsqu'il

lui a dit que cette lettre ne lui était finalement pas destinée. Ces marques, sont des preuves certaines de sa passion envers lui. Cette passion, on comprend vite qu'elle ne la contrôle pas et que malgré elle, elle aime un autre homme. En tant que femme vertueuse et fidèle, elle s'en veut de " tromper son mari » et ne peut supporter le fait de garder ce secret pour elle. Elle décide donc de l'avouer à son mari.

Figures de style

Caractéristiques

(effets obtenus ; association du fond et de la

Forme)

" Elle revint comme d'un songe » l.354 allégorie, revenir (physique) d'un songe (rêve) " Aigreur » figure de répétitions (parallélisme) l.336 ;357 ;360

" Quelle douceur avaient succédé à cette aigreur » c'est une allégorie ; douceur représente le

bonheur et l'aigreur le malheur. l.359/360

" Des sentiments de jalousie qui étaient des preuves certaines de passion » l.364/365 : antithèse

" Elle trompait le mari du monde qui méritait le moins d'être trompé » l.373 : chiasme

OEuvre en écho

Rapprochement avec l'oeuvre Le Rouge et le Noir de Stendhal 1831quotesdbs_dbs45.pdfusesText_45
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