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Évaluation de la contribution du PAM aux cantines scolaires en Côte d"Ivoire (1999-2009)

Mandat de l"Évaluation

Contexte Le PAM a travaillé dans l"alimentation scolaire, depuis sa création en

1963. Une grande partie de ses travaux en Côte d"Ivoire depuis 1989 a été à l"appui des

cantines scolaires. Les cantines scolaires ont représenté un élément essentiel de la stratégie éducative du gouvernement pendant de nombreuses années. La Côte d"Ivoire a une des plus longues expériences en Afrique du développement d"un programme des cantines scolaires, géré et soutenu par les communautés locales, utilisant des vivres cultivés dans la communauté.

Pendant la crise de 2002, le PAM a complété l"aide au programme régulier réalisé par la

Direction Nationale des Cantines par un programme d"alimentation scolaire d"urgence dans les zones tenues par des rebelles. Ce programme complémentaire a été mis en oeuvre par le PAM et / ou les ONG partenaires. De 2005 a 2009, ces deux modèles de

gestion ont été poursuivis en vertu de deux IPSR, visant à atténuer les effets de la crise

à travers tout le pays. Au moment le plus actif, en 2007 et 2008, le programme est parvenu à plus de 630.000 bénéficiaires, dont environ 45% étaient des filles. En 2007, le PAM semble avoir atteint 24% de la population en âge d"être scolarisé à l"école primaire. Motif de l"évaluation Différentes caractéristiques montrent que la réalisation de ce programme en Côte d"Ivoire représente une expérience importante, dont on peut tirer des leçons plus larges. Il est de longue durée, d"ampleur significatif, et a impliqué tous les types d"opération du PAM - d"urgence, de secours et de redressement, et de développement - aussi bien dans les situations de stabilité et de croissance que de conflit. En outre, c"est un des rares exemples en Afrique où il ya eu une vision claire et une stratégie pour la pérennisation, avec une augmentation régulière de l"appropriation locale et de la gestion nationale. C"est un moment opportun pour évaluer cette action et pour réfléchir sur ces leçons pour

trois raisons. 1) Le retour à la stabilité avec la fin du conflit ; 2) La plus grande opération

courante du PAM arrive a son terme; 3) Le gouvernement a demandé l"assistance du PAM pour développer davantage sa capacité à mettre en oeuvre sa politique de "Une

école, une cantine».

Objectifs de l"évaluation

i. Évaluer les résultats projetés et l"impact sur l"éducation, la parité des sexes à l"école et le renforcement des capacités du gouvernement; ii. évaluer les résultats imprévus par rapport aux nouveaux objectifs de la politique du PAM sur la nutrition et sur les filets de protection sociale et évaluer le potentiel du programme pour y répondre; & iii. recommander des ajustements aux opérations du PAM pour permettre une contribution optimale aux objectifs nationaux de développement en Côte d"Ivoire, du Plan Stratégique du PAM et de la nouvelle Politique d"alimentation scolaire du

PAM (2009).

Les programmes ne peuvent pas être tenus pour responsables de la réalisation des objectifs qui ne sont pas explicitement inclus dans la conception du programme - point

(ii) ci-dessus. Cependant, tous les résultats atteints devraient être enregistrés a des fins

d"apprentissage. Utilisateurs de l"évaluation L"évaluation servira principalement au bureau du PAM en Côte d"Ivoire, à ses partenaires au sein du gouvernement et aux ONGs, ainsi qu"aux bailleurs de fonds pour le renforcement du programme. Les constations et conclusions de l"évaluation seront une source important pour l"évaluation de la politique d"alimentation scolaire du PAM, qui prend place en 2011.

Questions clés (en résumé)

1. A l"égard des OMD1 1, 2 et 3, quels sont les résultats auxquels ce travail du PAM en Côte d"Ivoire a contribué concernant: a) l"efficacité du secteur de l"éducation; b) la nutrition et la sécurité alimentaire des écoliers et de leurs familles; c) les filets de protection sociale sur le plan économique, la sécurité alimentaire ou la protection physique pour les plus vulnérables, même si ces objectifs (b) et (c) n"étaient pas prévus au départ?

2. Quelles sont les différences de résultats (prévus ou imprévus) à travers

l"ensemble du pays? Quelles leçons peuvent être tirées de ces différences?

3. Quels ont été les facteurs les plus importants qui ont influé sur les résultats?

Il est important de prendre en compte les variables suivantes: différences dans les modalités d"alimentation scolaire (repas complet, repas léger, THR) réalisées dans des contextes différents (développement, de secours et de récupération); différents modèles de gestion; • stratégies de ciblage du PAM; • degré d"alignement des opérations du PAM sur les priorités politiques du gouvernement dans le secteur de l"éducation (et autres) et les besoins de la population; • mesure de l"approvisionnement du 'Bagage pour la Vie" (PAM/UNICEF); • mesure de la participation de la communauté et des parents dans l"éducation et / ou dans les cantines; • le niveau de conflit; • la qualité de l"environnement d"apprentissage (infrastructures scolaires et d"enseignement)? Quels autres facteurs expliquent les différences importantes au fil du temps? 4. Dans quelle mesure le PAM a contribué au renforcement des capacités du gouvernement à prendre en charge la gestion de tout le programme? Quels facteurs ont joué un rôle dans le niveau de succès observé? 5. Est-ce que les résultats observés justifient les financements engagés? 6. Dans l"ensemble, quelles leçons peuvent être tirées des facteurs qui expliquent les résultats pour assurer la pertinence, l"impact, l"efficacité, la durabilité et l"efficacité du programme pour l"avenir? Portée et méthodologie L"évaluation comprendra toutes les activités d"alimentation scolaire du PAM sous la supervision générale du Ministère de l"Education. Pour évaluer l"efficacité du programme, on tiendra compte de toutes les opérations qui ont inclus un volet d"alimentation scolaire de 1999 à 2009. L"information sur les effets à long terme peut provenir également des années précédentes. Les données existantes sur les résultats scolaires seront comparées entre les trois modèles de gestion différents à travers le pays. Le travail de terrain et de collecte de données primaires se concentrera principalement (mais pas exclusivement) sur les opérations dans le Nord du pays, où le PAM a eu un rôle plus large et où les données secondaires semblent être moins disponibles. L"approche méthodologique est mixte, quantitative et qualitative, et les constations des différentes sources d"information seront comparées.

Les méthodes incluent: un examen

approfondi des informations secondaires existantes ; des enquêtes quantitatives parmi les écoliers, les écoles et les familles concernées (avec un groupe de contrôle pour la comparaison) ; des groupes de discussion avec des écoliers, des parents d"enfants scolarisés ou non et des communautés; des entretiens semi-structurés auprès d"un échantillon d"autres parties prenantes ; et l"observation sur le terrain.

L"échantillon des

sites

pour le travail sur le terrain seront sélectionnés de façon aléatoire et stratifiée. Une

étude qualitative entre les anciens bénéficiaires peut être utilisée. Responsabilités L"évaluation sera gérée par le bureau d"évaluation du PAM et conforme à ses procédures d"assurance qualité.

L"équipe d"évaluation réunira une

combinaison d"expertise technique dans les domaines de la sécurité alimentaire, l"éducation et l"alimentation scolaire, des filets de protection sociale, l"économie, le genre et la nutrition, combinée à une expérience d"évaluation d"impact.

Tous les membres

seront indépendants du PAM, mais l"un d"entre eux au moins connait le PAM. Consultation des parties prenantes L"équipe d"évaluation rencontrera les parties prenantes de l"évaluation pendant trois phases distinctes. Pendant la mission

initiale en Côte d"Ivoire entre 14 et 24 juin, l"équipe tiendra les discussions préliminaires

avec les parties les plus prenantes au sein du gouvernement, quelques bailleurs des fonds et les ONG impliquées dans l"exécution du programme. Des enquêtes et des entretiens plus profonds tiendront place pendant le phase de l"évaluation ou en aout ou du 27 septembre au 17 octobre. Les parties prenantes impliquées dans l"exécution du programme seront invitées a un réunion d"information en octobre et recevront le rapport d"évaluation pour commentaires.

Phase Date de

début Date de fin Produits attendus

I. Préparation : examen des données

secondaires et des documents 24 mai 13 juin

II. Phase Initiale

a. Mission initiale : toute l"équipe en Côte d"Ivoire 14 juin 24 juin Debriefing à Abidjan

b. Rapport mission initiale 10 juillet Rapport mission initiale

III. Phase d"Evaluation

IIIa. Travail sur le terrain ne

nécessitant pas accès a l"école a. test de fonctionnement des instruments 26 juillet 31 juillet b. travail sur le terrain 1 aout 21 aout Debriefing à Abidjan

IIIb. Travail sur le terrain exigeant

accès a l"école 27 sept. 17 oct. Debriefing à Abidjan

IV. Rapports 18 oct. 18 déc.

a. L"analyse des données et la rédaction du rapport 18 oct. 21 nov. Version préliminaire du rapport d"évaluation

b. Circulation pour les commentaires 1 déc. 14 déc. c. Finalisation 15 déc. 23 déc. Rapport Final d"Evaluationquotesdbs_dbs21.pdfusesText_27

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