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Procéder à une lecture critique des mythes fondateurs américains. ANG 6.4 Littérature contemporaine du Pacifique Anglophone.



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La représentation de Berlin dans la littérature contemporaine anglo-américaine. Chantal Delourme féminisme américain contemporain. M. Guerlain.



Licence LLCER Anglais 2018-2019

L2 : UE 3.6 Version (semestre 3) et 4.9 Thème (semestre 4) . UE 6.8 : Littérature contemporaine des Îles du Pacifique Anglophone .



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Thèmes de recherche : Littérature américaine contemporaine (romans / nouvelles). Formation : - Doctorat en littérature américaine.



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américaine

JACQUES-FERNAND

CAHEN

Agrégé de

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Onzième

édition

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ISBN 2 13 044008 8

Dépôt

légal - 1 édition : 1950 11

édition : 1997, juillet

Presses Universitaires de France, 1950

108,
boulevard Saint-Germain, 75006 Paris

Chapitre I

DÉBUTS

ET CONTROVERSES

I. - Le puritanisme

Jusqu"à la

fin du XVII siècle toute la vie spirituelle et intellectuelle des colonies de la Nouvelle-Angleterre est accaparée par les prédicateurs puritains. C"est un fait capital, car ces " divines " ont inculqué à la société américaine des habitudes de pensée et de jugement dont

elle n"a pu encore se libérer complètement, malgré la réaction violente et souvent excessive des mœurs mo-

dernes contre ces conceptions contraires à la nature. Or, un des plus importants courants de la littérature américaine, de Hawthorne à Caldwell en passant par Edith

Wharton et S. Anderson, est marqué par ce

grand débat pour ou contre le puritanisme. Mais en de- hors de cette influence sur les esprits, les œuvres des pu- ritains de la période coloniale n"ont, en elles-mêmes, aucune valeur littéraire. Il y a longtemps qu"elles ne sont plus lues que par les historiens. Rudes comme la vie qu"on mène là-bas leurs ser- mons et leurs écrits sont d"une violence inouïe. Il n"y est guère question que de pilori, pendaison, écartèle- ment, bûcher, fers rouges, langues transpercées, oreilles tranchées. Car non seulement ils trouvent pour décrire l"enfer qui attend les pécheurs - entendez tous les hom- mes - des images que leur langage raboteux rend en- core plus horribles, mais dès cette vie ils réclament, or- donnent et font exécuter des sanctions sanguinaires contre les coupables - et le crime va de la parole jugée subversive à la chanson légère. En condamnant un suppôt du diable - entendez un adversaire doctrinal - on fait un acte saint, en dénonçant un geste ou une parole répréhensible on contribue à l"instauration du règne de Dieu. Mais les colonies ne peuvent vivre qu"en prospérant, aussi sur le chapitre de l"appât du gain, de la recherche lucrative, les prédicateurs puritains sont nécessaire- ment muets. Sont condamnés les danses et les jeux, les sourires amoureux et la pensée indépendante surtout, mais le trafic, la spéculation, l"accumulation spoliatrice sont tacitement encouragés. D"où la naissance d"une nation laborieuse, courageuse, tenace et rude, méfiante des plaisirs, médisante, jalouse, d"une moralité étroite et sèche, indulgente seulement au succès financier, et admiratrice des richesses. Parmi les noms de ces théologiens terroristes deux ou trois se détachent : ceux de Thomas HOOKER (1586-

1647),

un des fondateurs de la colonie du Connecticut, de

John WINTHROP (1588-1649), gouverneur du

Massachusetts

et de John COTTON (1584-1652) de Boston. Ils n"ont de titre à une place dans la littérature américaine ni par les qualités oratoires de leurs sermons, ni par leurs origines, puisqu"ils sont nés en

Europe,

mais parce qu"ils établirent des tendances typiques. De la génération suivante, Roger WILLIAMS (1604- 1683)
sonne une note nouvelle alors, tout opposée, mais bien américaine aussi, celle de la liberté. Le pre- mier il réclame la tolérance religieuse et le gouverne- ment du peuple. Pour cela il fut chassé ignominieuse- ment par les zélotes du Massachusetts, et s"en alla fonder Rhode-Island, longtemps tenue par les autres pour un repaire de fripons et de bandits. Il a droit à un respect particulier dans la mémoire de tout étudiant de la littérature américaine comme le premier de toute une lignée de révoltés et le premier théoricien de la liberté chez un peuple qui se signalera toujours après lui par sa haine de la tyrannie politique et son impatience de l"autorité.

Il n"a

servi de rien de chasser Williams et de con- damner sa doctrine comme satanique, elle fait des progrès.

L"esprit autoritaire et autocratique de l"An-

cien Testament, représenté par les successeurs des

Hookers

et des Cottons, se trouve bientôt partout en butte à l"esprit révolutionnaire et libertaire de la doc- trine proclamée par les disciples de Williams.

D"ailleurs,

les colonies grandissant, l"incapacité des théologiens puritains à diriger la vie civile, était ren- due évidente par les pressions économiques d"une part, et d"autre part par les possibilités enfin gagnées de goûter les plaisirs. Au siècle suivant ce ne sera plus le révolté qui sera chassé, mais bien un ministre du Culte lui-même qui devra abandonner la place devant la révolte de ses ouailles: Jonathan EDWARDS (1703-

1758).

Et pourtant, c"est lui qui le premier a enfin

vraiment droit de cité dans la littérature par des qua- lités de style. Imbu de l"idée de la douceur de la ma- jesté divine, il cherchait, assez paradoxalement, mais selon la tradition, à l"imposer par la terreur. Cepen- dant cette notion lui inspire, dans son Journal, une tendresse mystique qui fait de certaines pages de pe- tits chefs-d"œuvre lyriques. On admire aussi la vigueur de ses images, et la rigueur logique de son traité sur La Liberté de la Volonté. II. - Benjamin Franklin (1706-1790) Pour créer une littérature américaine il fallait sans doute que les Américains reprissent d"abord contact avec les autres littératures. C"est ce que fit Franklin. Bien qu"il n"eût pas reçu d"éducation universitaire, il avait une ample bibliothèque et une bonne connais- sance des anciens et des modernes. Comme ses con- frères de l"intelligentsia de France et d"Angleterre, il entretenait avec eux une correspondance élégante et

érudite, s"intéressant autant à la

science et à la politi- que qu"aux belles-lettres, et n"avait aucun goût pour la

métaphysique ni la théologie ; comme beaucoup de ses confrères américains des XIX et XX siècles il dé-

buta dans les lettres par l"atelier d"imprimerie, dès l"âge de douze ans, et le journalisme quelques années plus tard, et acheva son éducation en voyageant à travers l"Europe. Ses succès dans la diplomatie appar- tiennent à l"histoire, mais la popularité dont il jouit dans les salons parisiens appartient à la littérature.

Même si

l"enthousiasme avec lequel on l"accueille au début allait plus au représentant des ennemis de l"An- gleterre et du pays des " bons sauvages " qu"à l"homme lui-même, il est certain que cet enthousiasme n"aurait duré que le temps d"un feu de paille si les beaux esprits n"avaient reconnu un des leurs en Fran- klin, s"il n"avait brillé comme il le fit et dans sa con- versation et dans ses Bagatelles, petites pièces d"une légèreté et d"un tour charmants. Homme du monde indulgent et serviable, Franklin n"avait rien pour cho- quer ni dans un sens ni dans l"autre : réaliste respec- tueux des convenances il allait à l"église et préférait croire en

Dieu ; épicurien et dilettante il prenait des

maîtresses sans affectation, et, avec une ironique fran- chise, s"en ouvrait sans honte. Il dissertait ou discutait avec conviction, par goût du jeu de l"esprit, mais tolé- rant par-dessus tout, il n"y mettait jamais l"acharne- ment du doctrinaire. Américain à la mode européenne ou Européen d"Amérique, en tout cas type accompli de l"homme poli, sincère et dévoué du XVIII siècle, tel nous le retrouvons dans sa Correspondance et dans

de la culture, celui des années 1950-1960 représente une révolte semblable au nom de la fantaisie et du

cœur. Il est très caractéristique que les protagonistes de La Harpe d"Herbe (1951) de Truman Capote s"éva- dent du monde de la logique et de l"argent en allant s"asseoir dans les branches d"un arbre d"où viennent les déloger des personnages incarnant l"Église, le com- merce, la force armée et la loi, alors que, paradoxe voulu, dans l"arbre se trouvent un vieux juge et un fu- tur étudiant en droit. Les héros plus statiques de Mrs.

McCullers (Le Cœur est un Chasseur solitaire,

1940;

Membre de la Noce, 1946; Ballade du Café

triste,

1951) palpitent eux aussi en marge de la vie

courante, dans un monde de rêve où les isole l"âge ou l"infirmité, et leurs souffrances en quête de l"amour

évoquent,

avec un talent tout de finesse et d"étrange poésie, la solitude du cœur et l"incommunicabilité. Le

succès le mieux établi de cette génération revient à J. D. SALINGER. Il écrit peu : son œuvre comprend le roman picaresque cité ci-dessus et une vingtaine de contes dont onze ont été réunis en volumes: Neuf Histoires, 1954, et Franny and Zooey, 1961. Étrange cet œuvre énigmatique et étranges l"homme et son succès: au pays de la publicité reine, il se cache, ne donne pas d"interviews ni de signatures et pourtant, non seulement le public s"arrache ses rares œuvres quand elles paraissent, mais déjà plus d"une vingtaine de critiques lui ont consacré des études.

Les

premiers contes étaient essentiellement suggestifs, captivants par l"exactitude du style et la précision des caractères, mais laissant le lecteur déconcerté par une résonance dont il pressent mais discerne mal la profondeur. Comme si ç"avait été là un stratagème pour prendre le public jeune, qui vomit par-dessus tout les déclamations et se plaît à l"étrange, une fois que Salinger se sentit assuré de son auditoire, il devint plus explicite; ses dernières histoires (Franny, Zooey) ont même le défaut d"être un peu longues et disertes. Du moins éclairent-elles le sens des premières: or, ce qui est signe de combien les temps ont changé, quelle que soit la valeur réelle de cet écrivain, il continue d"avoir le plus grand succès au pays du matérialisme triomphant, en parlant de ce qu"il faut bien

appeler amour du prochain, désintéressement, et même, en clair cette fois, de " la prière " et du " Christ " ! Et de même, dans Les Visions de Gérard (1959), Kerouac, le porte-parole des beats, leur parle de la Vierge Marie...

VIII. -

Le théâtre

L"absence

d"auteurs dramatiques de la littérature américaine est un fait que l"on ne peut que constater. Mais

alors que l"on aurait pu croire que le développe- ment du cinéma aurait définitivement étouffé un art

qui n"avait pas encore réussi à prendre racine aux

Etats-Unis,

c"est justement à notre époque que le théâ- tre y est plus florissant qu"il n"a jamais été. Le renouveau commença au cours de la première grande guerre avec l"apparition des troupes de Provin- cetown, du Little Theatre de Chicago et des Washing- ton

Square Players de New York. Sous l"impulsion de

ces groupes éclairés d"avant-garde, des talents nou- veaux apparurent, mais de courte durée : Susan Glas- pell,

Elmer Rice, Zona Gale, Marc Connelly, etc. Pres-

que tous ces auteurs exprimaient sur la scène la révolte et

le désespoir stériles des années d"après-guerre qui ca- ractérisent aussi le roman. Mais ces écrivains souffrent

de l"aridité même qu"ils expriment, et leurs œuvres, ex- périences en tous genres, après avoir créé un moment de sensation restent sans suite. Un nom domine cette période de l"entre-deux-guer- res, celui d"Eugène O"NEILL (1888-1953). Très "ex- pressionniste " de technique, faisant appel à tous les ar- tifices de la mise en scène, au jeu violent, à l"argot, au dialecte, son théâtre est typiquement moderne ; très sombre, il appartient bien à la " génération perdue ". Ses thèmes principaux sont la faiblesse de l"Individu en conflit avec un Univers aveugle et cruel ; l"incapacité de l"intelligence humaine

à saisir la réalité ou à créer une

communication entre les consciences ; la vanité des ten- tatives de réformes et améliorations ; les dangers de

INDEX ALPHABÉTIQUE

DES

PRINCIPAUX NOMS D"AUTEURS

Adams (H.), 81-83. Aiken (A.

W.), 15. Aiken

(C.), 89. Alcott (L. M.), 54 (note). Allen (H.), 99. Anderson (M.), 121.

Anderson

(S.), 5, 85, 87-88. Auden (W. H.), 89.

Barlow (J.), 11.

Beecher-Stowe (H.),

41 sq., 54. Bellow (S.),

49, 117 sq.

Berryman

(J.), 96. Bierce (A.), 60 (note), 111. Bromfield (L.),

99. Brown

(C. B.), 13.

Bryant

(W. C.), 12 sq. Buck (P.), 99.

Cabell

(J. B.), 83, 104. Caldwell (E.),

5, 74, 82, 84, 87, 113

sq. Capote (T.),

117 sq. Cather (W.), 83, 84 sq., 104.

Channing

(W. E.), 12, 30. Clemens (S.), voir Twain. Connelly (M.), 119. Cooke (J. E.), 15. Cooke (R.

T.), 54. Cooper

(F.), 13 sq., 15, 47, 53. Cotton (J.), 6. Crane (H.),

89. Crane (St.), 58-60, 61, 71, 81. Crawford

(F. M.), 58. Crévecœur (St. J. de), 9 sq., 11, 53.

Cummings

(E. E.), 89, 103.

Dickinson

(E.), 70-71. Doolittle (H.), 89. Dreiser (Th.),

53, 57, 62, 65,

74,

75-81, 85, 103.

Dwight

(T.), 11.

Edwards

(J.), 7, 13.

Eggleston

(E.), 54. Eliot (T. S..), 89, 94, 95 sq., 116. Ellis (E. S..), 15.

Emerson

(R. W.), 12, 21-27, 29,

30,41,43,44, 47, 53, 69, 81.

Farrell

(J. T.), 74, 80, 99, 100 sq.,

104, 116.

Faulkner

(W.), 33, 74, 80, 82, 84,

93, 99, 107-110, 116.

Ferlinghetti

(L.), 96.

Fitzgerald (Sc.),

61, 100 sq., 103.

Fletcher (J.

G.), 89.

Franklin

(B.), 7 sq., 10. Frost (R.), 89, 91 sq., 116. Gale (Z.), 119.

Garland

(H.), 53, 54.

Glasgow

(E.), 83 sq., 97, 104, 108.

Glaspell (S.),

119.
Harte (B.), 50, 51, 69.

Hawthorne (N.),

5, 27, 31-33,

34,

36, 43, 50.

Hay (J.), 69.

H.

D., voir Doolittle.

Hemingway

(E.), 49, 80, 81, 103,

110-113, 114.

Henry (O.),

52.

Hergesheimer (J.),

83.

Herrick (R.),

53, 54, 55, 74.

Holmes (O. W.), 40.

Hooker (T.),

6.

Howells

(W. D.), 53, 55-57, 74, 75.

Irving (W.), 10

sq. James (H.), 65-68, 73, 74, 77, 81, 110, 116.

Jarrel (R.),

96.

Jeffers

(R.), 89, 93.

Kerouac

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