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Année Universitaire 2014-2015
Thèse préparée en co-tutelle internationale3RXU O·RNPHQPLRQ GX GRŃPRUMP ès Sciences de Gestion
TRANSFERT DE CONNAISSANCES ET PRATIQUES
MANAGERAIALES DANS LES RELATIONS DE SOUS-
TRAITANCE Grandes Entreprise-PME
Automobile au Maroc -
Thèse présentée par
Mustapha ZAHIR
Soutenue publiquement le 24 juillet 2015
Directeurs de thèse
M. Abdenbi LOUITRI, Professeur de l'Enseignement Supérieur M. Abdallah ALAOUI, Maître de Conférences HDRJury composé de :
M. Abdallah ALAOUI
Maître de conférences HDR,
Université d'Auvergne
Co-directeur
de thèseMme Sonia CAPELLI
Professeur des Universités,
Université Jean Moulin Lyon 3
Rapporteur
M. Abdelmajid IBENRISSOUL Professeur de l'Enseignement Supérieur,ENCG - Université Hassan II
Rapporteur
M. Abdenbi LOUITRI
Professeur de l'Enseignement Supérieur,
FSJES - Université Cadi Ayyad
Co-directeur
de thèseM. Abdelhak MOUNIR
Président-Directeur Général,
Institut de Formation aux Métiers de
Suffragant
M. Mohamed Larbi SIDMOU Professeur de l'Enseignement Supérieur,FSJES - Université Cadi Ayyad
Rapporteur
UNIVERSITE DUVERGNE
École Doctorale des Sciences économiques et deGestion (ED 245)
Centre de Recherche Clermontois en Gestion et
Management -CRCGM-
UNIVERSITE CADI AYYAD
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et SocialesCED : DROIT, ECONOMIE ET GESTION
Groupe de Recherche sur les Entreprises Familiales et lesStratégies des Organisations -GREFSO -
A MES PARENTS
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail, je tiens à remercier chaleureusement mes deux directeurs de thèse,Monsieur Abdenbi LOUITRI, Abdallah
ALAOUI, Maî
Je remercie le professeur Abdenbi LOUITRI pour son engagement avec moi, son encadrement solide ainsi que sa vous. Ce que vous avez fait pour me soutenir et Abdallah ALAOUI pour ses conseils judicieux, son implication, son suivi efficace et pour sa grande gentillesse. eurs Mohamed Larbi Sidmou, AbdelmajidIbenrissoul et Sonia Capelli
rapporteurs. Je remercie aussi Mr Abdelhak mon jury de soutenance en tant que praticien. des responsablesmon étude empirique, pour le partage de leurs expériences, leur confiance et leur disponibilité.
quand même mes cher(e)s ami(e)s Anas Hattabou, Doha Sahraoui, Sara Bentebbaa, Rabbah Rabbou Mounir, Salah Baba Arwata, Salah Kartobi, Fabrice Shurweryimana, Ouiakoub Mohamed, Abdesslam Janah, Hassan Ousaid, Mohamed Tazoulte, Abdelhadi Charhaddine, Abdelghani Boudiaf. A vrai dire, cette liste est loinFerrand.
Aicha et mes frères Moha, Brahim et Youssef pour leur confiance, leur remerciements à ma cousine Khadija et mon cousin Mohamed.Et finalement, mes remerciements les plus sincères à tous ceux et celles qui ont contribué, de
Structures de recherche
h et -Ferrand dans les équipes de recherche suivantes: - GREFSO : Groupe de Recherche sur les Entreprises Familiales et les Stratégies desOrganisations
Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et SocialesUniversité Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc
- CRCGM : Centre de Recherche Clermontois en Gestion et ManagementBatiment Extension
3ième étage 28 place Henri Dunant 63000 Clermont-Ferrand
SOMMAIRE
INTRODUCTION GENERALE ....................................................................... 1PREMIERE PARTIE : ..................................................................................... 13
ANALYSE THÉORIQUE DU TRANSFERT DE CONNAISSANCES DANS LES RELATIONS DE SOUS-TRAITANCE ..................................... 13 CHAPITRE I : ÉMERGENCE ET FONDEMENTS THÉORIQUES DES RELATIONS DE SOUS-TRAITANCE .................................................................... 16Section I : Émergence et dynamiques des relations de sous-traitance ..................................... 17
Sous-section 1 : Genèse des relations de sous-traitance........................................................... 17
Sous-section 2 : Différentes conceptions de la sous-traitance ................................................. 26
Sous-section 3 : Dynamique des relations de sous-traitance .................................................... 31
Section II : Fondements théoriques des relations de sous-traitancetransactionnelle à une approche relationnelle .......................................................................... 45
Sous-section 1 transactionnelle des relations de sous-traitance . 46Sous-section 2 Les théories explicatives des relations durables de sous-traitance ............... 56
Sous-section 3 ............ 75
CHAPITRE II : TRANSFERT DE CONNAISSANCES DANS LES RELATIONS DE SOUS-TRAITANCE .................................................................... 87Section 1 Les différentes approches de la gestion de connaissances .................................... 87
Sous-section 1 : La conceptualisation de la connaissance ....................................................... 87
Sous-section 2 : Les différentes approches théoriques de la connaissance .............................. 96
Sous-section 3 : La théorie de la firme basée sur les connaissances ........................................ 99
Section II
la sous-traitance ...................................................................................................................... 102
Sous-section 1. Déterminants du transfert interorganisationnel de connaissances ................ 103
Sous-section 2 : Outils et mécanismes du transfert inter-organisationnel de connaissances . 134Sous-section 3 : Les retombées du transfert inter-organisationnel de connaissances ............ 142
DEUXIEME PARTIE : .................................................................................. 157
ANALYSE EMPIRIQUE DU TRANSFERT DE CONNAISSANCES DANS LES RELATIONS DE SOUS-TRAITANCE ............................................... 157SOMMAIRE
CHAPITRE III : CHOIX METHODOLOGIQUES ET
CONTEXTUALISATION DE LA RECHERCHE ............................................... 160Section I .............................. 160
Sous-section 1 : Positionnement épistémologique et approche méthodologique de la recherche................................................................................................................................................ 160
Sous-section 2 ................................... 166 Sous-section 3 e des données et la validation de la recherche ............................... 182 Section II : Présentation des résultats de la phase de contextualisation et terrain de larecherche ................................................................................................................................ 188
Sous-section 1 : Importance et évolution de la sous-traitance marocaine .............................. 189
Sous-section 2 ................................................................ 197 Sous-section 3 : Transfert de connaissances dans les relations de sous-traitance : un essai decontextualisation ..................................................................................................................... 208
CHAPITRE IV : TRANSFERT DE CONNAISSANCES DANS LES RELATIONS DE SOUS-TRAITANCE ENTRE PME-GE .................................. 231 Section 1 : Politique de transfert de connaissances dans quatre relations PME-GE au Maroc .................................................................................................................................................. 231
Sous-section 1 Auto A » ........................................................................ 232
Sous-section 2 Auto B » ........................................................................ 263
Sous-section 3 yse du cas " Auto C » ........................................................................ 284
Sous-section 4 Auto D » ........................................................................ 300
Section 2 : Analyse et enseignements des quatre cas étudiés ................................................ 317
Sous-section 1 : Retour aux questions de recherche : une analyse inter-cas .......................... 318
Sous-section 2 : Discussion des enseignements de la recherche au regard de la littérature... 336 CONCLUSION GENERALE ........................................................................ 351Liste des abréviations
AMDEC : Analyse des Modes de Défaillances, de leurs Effets et de leur CriticitéAMICA : utomobile
ANPME : Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne EntrepriseANPQP: Alliance New Quality Product Procedure
BNSTP : Bourse nationale de la sous-traitance et de partenariat DOEDI : Échange des données informatisées
FIMME : Fédération des Industries Métallurgiques, Mécaniques et ÉlectromécaniquesGE : Grande entreprise
MOF : OCDE : Organisation de coopération et de développement économiques ONUDI : Organisation des Nations Unis pour le Développement IndustrielPME : Petite et moyenne entreprise
RIOST : Réseau international des organismes de sous-traitance SOMACA : Société Marocaine de Construction AutomobileST : Sous-traitant
Introduction Générale
-1-INTRODUCTION GÉNÉRALE
1. Contexte de la recherche
Le paysage géo-socio-économique actuel, marqué par la mondialisation, la complexité desprocessus de production et les changements perpétuels, conduit à des évolutions structurelles
importantes des entreprises. Dans ce contexte, les organisations doivent demeurercompétitives à travers les facteurs coûts et hors coûts (qualité, délais, réactivité, flexibilité,
etc). Ces nouveaux impératifs ont amené les entreprises à changer leur façon de produire et à
réorganiser leurs activités, surtout dans un objectif de flexibilité. Dans ce cadre, les modèles
lières industrielles ont profondément évolué vers les firmes réseaux ou encore les firmes virtuelles. En effet détient un savoir-faire spécifique), -faire externes, ensous-traitant des activités périphériques. Ce processus de recentrage, reposant sur le passage
d e vers un système basé interfirmes, notamment celles de sous-traitance. Si les grandes firmes représentent des acteurs incontournables tendances, les PME ont également un rôle crucial dans cette dynamique et sont amenées àrelever plusieurs défis, mais également à saisir des opportunités offertes par cette nouvelle
dynamique. Paché et Paraponaris (2005) affirment " revitalisation » des systèmes productifs. Par ailleurs, lautant dans les pays développés que dans ceux en voie de développement, que les PME constituent latrame du tissu productif et participent activement à la croissance économique et à la création
croissante ue ces entités se caractérisent par une forte flexibilité et une forte souplesse au niveau de leur fonctionnement contrairementaux grandes entreprises où la rigidité domine les modes de gestion. Plus spécifiquement, cette
nouvelle réalité a conduit les grandes firmes, ces vingt dernières années, à recourir à des
réseaux étendus de sous-traitants, notamment de taille modeste. Elle est considérée comme une réalité complexe (Barbat et Hlady Rispal, 2006), du fait peut revêtir différentes formes,Introduction Générale
-2-sous-traitance à une relation de partenariat basée davantage sur la coopération et la durée. Ces
relations, en pleines mutations, surtout avec les pressions grandissantes de la mondialisationdes marchés, ont progressé de la sous-traitance classique, caractérisée par une logique de
subordination et de dépendance économique, vers une relation de sous-traitance partenariale -traitants, initialement mis en concurrence uniquement sur la base des prix et intervenant comme de simples exécutant un nouveau rôle et sont appelés à prendreen charge, en plus des activités de fabrication, des tâches liées à la conception des produits
(Chanaron, 1995 ; Laigle, 1995 ; Bourgault, 1997 ; Rejeb et Ghorbel, 2004 ; Ezzerari, 2008).Depuis quelques décennies, on a assisté à un bouleversement historique des relations de sous-
traitance. Initialement, il une sous-traitance de capacité puisque les grandes (conception, production et de demande. Ensuite, le contexte socio-économique a connu de nombreux changements, ce qui a sous-traitance de spécialité, enexternalisant certaines activités à des sous-traitants détenant un savoir-faire spécifique. Par
ailleurs, le recours massif à cette politique de sous-traitance par les grands groupes a conduit à
ntreprise réseau. Enfin, vers la fin des années 1990,conception, la réalisation et la production à un nombre restreint de fournisseurs directs, qui se
chargent -traitance). coopération dynamiques devient, aussi bien pour les PME que pour les grandes entreprises, un impératif économique incontournable pour survivre dans un monde où la concurrence est de plus en plus dense (Morgan et Hunt, 1994; Eggert et Ulaga, 2005). Ainsi, les donneurs antage sur un partenariat gagnant-gagnant, favorisant le co-développement des produits. Cela implique, pour les sous-traitants désireuxles connaissances susceptibles de leur conférer un avantage compétitif. Cette nouvelle réalité
de relation, où le sous- , suppose unIntroduction Générale
-3-Dans 1, la performance de la firme
dépend de sa capacité à développer, à accéder et à combiner des ressources tangibles et
intangibles (Wernerfelt, 1984 ; Barney, 1991; Hamel et Prahalad, 1995). En effet, il est connaissances. Pour cela, deux : une approche basée sur le développement en interne des connaissances et celle organisations comme source de transfert de connaissances. , une prolifération des travaux de recherche sur les stratégies relationnelles de management des connaissances metten relations inter-entreprises dans le partage (Koenig, 2004). De ce point de vue, ces relations se voient comme un lieu où la création et le développement des connaissances pourraient se produire. Ainsi, la sous-traitance constitue à travers lesquels se sont véhiculés les savoirs et les connaissances.Sur le plan conceptuel, à travers une analyse de la littérature sur les relations inter-firmes,
nous constatons une évolution des recherches dans ce champ, allant des travaux qui des facteurs et des conditions à mettre en place pour instaurer des relations de partenariat entre organisations. En effet, si l a prouvé sa pertinence -vingt, la logique coopérative a commencé à se développer de valeur pour les entreprises. Volkov, 2011 ; Vézina et Messier, 2005 ; Kahia, 2013) organisationnel qui donne lieu organisationnelles. Dans ce sens, la littérature en sciences de gestion soulève transfert inter- vantage concurrentiel durable (Vézina et Messier, 2005 ; Wijk et al, 2008 ; Liao et Yu, 2012). Plus spécifiquement, le partage et la diffusion des connaissances occupent une place primordiale dans le management stratégique des organisations. Nous nous inscrivons, dans le cadre dede transfert dans les relations asymétriques de sous-traitance. En général, le transfert de
1 Review-Based-View
Introduction Générale
-4- connaissances vise essentiellement un double ob transmission des connaissances rationaliser le management des relations inter-organisationnelles. En général, les travaux ransfert de connaissances traitent essentiellement trois questionnements. Le premier concerne la compréhension et la conceptualisation du phénomène: processus, des mécanismes, des objets et des acteurs du transfert. Le deuxième, facteurs qui facilitent ou, à contrario, qui entravent le transfert. Et enfin, le dernier objectifs et à la finalité de ce transfert de connaissances entre organisations. la littérature atteste llusieurs facteurs qui , entre autres, de chacun. Les travaux de recherche traitant les relations inter-firmes laissent apparaitre une doubleinsatisfaction théorique pour expliquer et comprendre le transfert inter-organisationnel de
fonctionnement et la dynamique de ces relations (Dumoulin et Lococq, 2000 ; Arnaud, 2007). le u transfert de connaissances dans une double perspective intra et inter-organisationnelle. La mobilisation de cette approche nous semble pertinente dans la mesure où elle permet externes aux relations inter- cette problématique dans le cadre des relations de sous-traitance, notamment dans le contexte les entités en charge de la sous-traitance au Maroc ont évalué le total de facturation desIntroduction Générale
-5-secteurs à vocation principale de sous-traitance à près de 55,6 milliards de dirhams2, avec une
forte représentativité relative du textile, habillement et cuir, suivis onique, etc. Cette 426-traitance dans
Émergence3, les pouvoirs publics
ont formulé une politique pour dynamiser la croissance industrielle et ont identifié un
ensemble de secteurs à fort potentiel de développement dans le contexte marocain. Le
diagnostic fait ressortir sept secteurs pour lesquels le Maroc peut avoir un avantage agro-alimentaire, transformation des produits de la mer). Plus récemment, le Maroc a conçu une nouvelle stratégie industrielle ( pour la période allant de2014 à 2020. Les mesures phares de cette stratégie sont :
industriels4 la compensation industrielle, la , le soutien à la compétitivité des PME et la formation. le PIB industriel à 23% du PIB national avec 500 05. Un fond a été marché mondial et de répondre favorablement aux standards internationaux en termesquotesdbs_dbs19.pdfusesText_25[PDF] formation arbre des causes ppt
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