LE PROCESSUS DE CROISSANCE SPIRITUELLE DE LEADERS
circulaire en spirale ou en U vers l'union avec le centre de son être; 7) la méthode et les moyens : Le but recherché : perfection ou amour de Dieu .
Guide des Innovations Nouvelle Génération
INNOVATION NOUVELLE GÉNÉRATION Bpifrance 3. INNOVATION ouverte agile
Le prétexte du vêtement: sociologie du genre au prisme des
27 sept. 2016 nouvel esprit du capitalisme Gallimard
Le savon et la propreté dans la littérature du XIXe siècle
évoque « le retour de l'eau » et ainsi d'une nouvelle par le lavage des linges et textiles. ... cialisé de la perfection au centre duquel la femme.
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30 janv. 2016 I - 3 – « Aucun [art] n'accèderait à la beauté s'il ne passait ... II - 1 – c- L'évolution de la musique avec les nouvelles technologies.
Liste des entreprises et organismes ayant reçu une aide dans le
20 août 2020 COMMUNAUTAIRE DU CENTRE-SUD. INC. ASSOCIATION TOURISTIQUE ... Duo Carrosserie Perfection Inc. ... Esthétique Mille et Une Beauté.
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15 janv. 2008 nouveau type de romans où la science est au centre du récit. Et c'est là
La discrimination à raison de lapparence physique (lookisme) en
21 nov. 2014 la fascination pour la beauté physique ou encore la 'tyrannie' des apparences et de l'éternelle jeunesse (d'où le terme « jeunisme ») ...
Délivré par UNIVERSITÉ PAUL VALERY MONTPELLIER 3
le centre de sécurité d'activité et de science
LES LOIS SPIRITUELLES
mutable et il est soumis à des processus périodiques de génération et dégénération. Parfois je fais allusion au monde spirituel en me.
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LIENS Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 122. 4 Code de la Propriété Intellectuelle. articles L 335.2- L 335.10LA SOCIÉTÉ TOTALITAIRE DANS
LE RÉCIT D'ANTICIPATION DYSTOPIQUE,
DE LA PREMIÈRE MOITIÉ DU XXe SIÈCLE,
ET SA REPRÉSENTATION AU CINÉMA
THÈSE
Pour obtenir le grade de Docteur de l'Université Nancy 2Doctora
t nouveau régimeDisciplines
: Littérature Comparée et Sciences de l'Information et de la CommunicationPrésentée et soutenue publiquement par
François RODRIGUEZ NOGUEIRA
Sous la direction des Professeurs
Françoise SUSINI-ANASTOPOULOS et Éric SCHMULEVITCHREMERCIEMENTS
INTRODUCTION
1895 est l'année de la publication d'un roman considéré dans de nombreux ouvrages
spécialisés comme étant le premier roman de science-fictiond'Herbert-George Wells (1866-1946). Le récit de l'écrivain britannique illustre une théorie qui
va se propager dans la littérature de science-fiction : la société moderne porterait en elle les
germes d'une autodestruction quasi inévitable. L'oeuvre laisse transparaître un réalisme social
hérité de Dickens et de Zola, ce qui le conduira à militer en faveur du socialisme (il rencontra
Lénine en Russie en 1920 et Staline en 1934). Dès lors, la science-fiction ne va plus
se développer comme une simple réflexion sur les machines du progrès qui accompagnent lesrêves de sociétés nouvelles et utopiques du XIXe siècle. L'idée d'un XXe siècle n'étant pas à la
hauteur de ce qui apparaissait comme la marche vers la réalisation de ce rêve de progrès, va
profondément modifier les consciences. L'application des théories marxistes en Russie, puisl'essor des fascismes en Italie et en Allemagne vont entraîner une lecture beaucoup plus
pessimiste de l'application de ces utopies. Ce regard porte sur le XXe siècle était notamment celui d'Herbert Marcuse : " Un progrès accru semble devoir être lié à une perte accrue de liberté. Les camps de concentration, les exterminations massives, les guerres mondiales, les bombes atomiques ne sont pas un " retour à la barbarie » mais l'application incontrôlée des progrès de la science, de la technologie et de la domination moderne. La soumission et la destruction les plus effectives de l'homme par l'homme se produisent à l'apogée de la civilisation, alors que les conquêtes matérielles et intellectuelles de l'humanité sembleraient permettre la création d'un monde vraiment libre. » 1 Cette désillusion va se traduire par un changement de point de vue sur la possibilitéd'une société idéale, et notamment sur rôle de la science dans cette entreprise. L'on parlera
alors de dystopie. Parfois utilisée comme synonyme d'anti-utopie, la dystopie est assimilable à
une fiction politique pessimiste, elle est donc communément considérée comme le contraire de
l'utopie. L'homme ne sera plus l'inventeur d'une société parfaite, mais plutôt d'un système
d'oppression absolu, fondé sur un État omnipotent, organisé scientifiquement par un régime qui
élimine rapidement toute opposition. Ce courant dystopique (également appelé contre-utopie),
occupe un espace particulier dans la littérature de science-fiction. La principale caractéristique
de ces récits d'anticipation dystopique est de se projeter dans un futur d'un réalisme saisissant,
1Cité par
Théodore Roszak,
, Paris, Stock, 1970, p. 126.la société imaginaire de la contre-utopie s'opposant à l'apologie du monde parfait, décrit dans
la tradition de l'utopie, et dénonçant les travers de la socié té imaginée. Cependant, la différence entre utopie et contre-utopie n'est pas seulement due aucontenu du récit, de nombreux récits utopiques ont une fâcheuse tendance à créer des sociétés
inhumaines. Si ces deux types de récit divergent sur la forme littéraire, c'est principalement à
ca use de l'intention de l'auteur : la création d'un monde tel qu'il devrait être dans une utopie serésume bien souvent à la construction de sociétés inhumaines, alors que les contre-utopistes, ou
dystopistes, dénoncent l'illusion d'une société idéale qu'ils décrivent comme un enfer pour
l'homme. Réaction au désenchantement causé par l'échec des grandes idéologies du XXe siècle
et dénonciation des dérapages de la science, la dystopie sociale prend le relais de la contre-utopie anti-totalitaire. Elle traduit le désarroi et les interrogations d'une société empêtrée dans
ses problèmes structurels. Métaphore de la psyché des grandes terreurs de notre temps, ellepeint des futurs noirs, carcéraux, rationalisés, déshumanisés, dans l'intention de tirer des
sonnettes d'alarme. Les meilleurs représentants du courant dystopique sont, à ce jour, Aldous Huxley (1894-1963) ave
c (1932), roman qui traite de la pratique de l'eugénisme et du contrôle des émotions et des désirs, George Orwell (1903-1950) qui aborde dans (1948) lamanipulation du langage et du contrôle des consciences afférent: " La guerre, c'est la paix, la
liberté, c'est l'esclavage, l'ignorance, c'est la force. » 1 . Ray Bradbury, avec(1953), dévoile une société dans laquelle les livres et leurs lecteurs sont persécutés et où les
pompiers ont pour mission de brûler ces vestiges de la culture humain e.Mais le premier grand écrivain dystopiste inspiré par Wells est le Russe Evguéni
Zamiatine (1884-1937). Il s'intéressa de près à l'oeuvre de Wells, suffisamment pour lui
consacrer deux articles 2 . Zamiatine va nous donner la première peinture d'une société dictatoriale où règne la " pensée unique » : . En effet, il conçoit pour la premièrefois une dictature fondée sur la science. Au XXVIe siècle, date à laquelle se déroule le récit,
l'État Unique, dirigé par le Bienfaiteur, veille à ce que tous les citoyens obéissent à des lois
fondées sur les mathématiques (nouveau dogme), la collectivité et l'artificialité. Dans cette
société, tout est contrôlé, tous les moyens sont bons pour pouvoir espionner chaque citoyen, il
n'y a presque plus de vie personnelle. C'est un monde aseptisé où l'homme n'est plus qu'unnuméro (stupéfiante anticipation de la réalité concentrationnaire !), et où toute individualité est
1George Orwell,
, Folio, Paris, Gallimard, 1950, p. 15. 2 Ces deux articles sont reproduits dans , recueil de portraits, études et manifestes suivi de , publié en 1990 (Éditions L'Âge d'Homme).niée. Cette dystopie n'aborde plus le progrès dans une perspective scientiste ou purement
technologique, car Zamiatine condamne la science, et dénonce sa confiscation idéologique. Dès
lors, la dystopie traite le "progrès" sous l'angle éthique d'une morale sociale, mais elle est avant tout une oeuvre de propagande anti-totalitaire. Écrit en 1920, les traductions anglaise et tchèque de sont parues en 1924 et1927 sans son consentement. Traduit en français en 1929, ce roman est resté inconnu, car
censuré dans l'ex-URSS, même si nous trouvons quelques fois la référence sur l'influence de
ce roman sur un projet d'Eisenstein, . Pourtant, qu'Eisenstein ait voulu en tirer un film, entre 1927 et 1930, est du domaine de la spéculation sans fo ndements :" L'ignorance des travaux des spécialistes sur Zamiatine réduit ce chapitre à une
spéculation sur l'influence de son roman sur le projet d'Eisenstein (pp. 217-220), bien que cette proximité n'ait jamais pu être étayée sur le moindre fait ou document en dehors d'une vague ressemblance. » 1 Orwell n'a cessé de souligner l'importance du roman de Zamiatine, et a salué en lui son inspirateur. Ce qui fait la particularité de Zamiatine, c'est qu'il a anticipé dans lerégime de Staline. Tout semble avoir été prévu dans ce texte quasi prophétique, notamment la
culture officielle Tous ceux qui s'en sentent capables sont tenus de composer des traités, des odes, des poèmes pour célébrer les beautés et la grandeur de l'État unique. » 2 . Cependant,l'écriture de cette utopie d'inspiration anti-communiste, et surtout sa publication à l'étranger,
vont susciter une réaction de la part de l'État. À partir de 1929, année du grand tournant,
Zamiatine va être l'objet de constantes persécutions. C'est ainsi qu'en 1931, sur le conseil de
Gorki, il demanda à Staline l'autorisation de s'expatrier, et il est le dernier écrivain à avoir
obtenu cette autorisation. Voici les premières lignes de la lettre qu'il envoya à Staline en juin
1931 :
" L'auteur de cette lettre, un homme condamné à la peine capitale, s'adresse à vous avec la requête de commuer cette peine. Vous connaissez probablement mon nom. Pourmoi, en tant qu'écrivain, être privé de la possibilité d'écrire équivaut à une
1Rachit Ianguirov, " Natalia Noussinova,
», , n°43, Varia, 2004, [En ligne], mis en ligne le 15 janvier 2008.URL : http://1895.revues.org/document1672.html
2Evguéni Zamiatine,
, Paris, Gallimard, 1971, p. 15. condamnation à mort. Les choses ont atteint un point où il m'est devenu impossible d'exercer ma profession, car l'activité de création est impensable si l'on est obligé de travailler dans une atmosphère de persécution systématique qui s'aggrave chaque année. » 1 Dans cette lettre adressée à Staline, Zamiatine refuse la mainmise de l'État sur sonécriture, il défend le statut de l'écrivain et de l'art en général. À l'image du combat, plus récent,
mené par Soljénistsyne, il pose la question fondamentale des rapports entre le pouvoir politique
et les écrivains. S'il est courant de voir des écrivains reconnus se soumettre (pour continuer à
écrire et donc survivre) à la volonté d'un régime lors de périodes troubles, il refuse quant à lui
de voir son écriture instrumentalisée. La question de l'engagement de l'artiste est un thème très
important de notre analyse. Avec , Zamiatine anticipe très rapidement les changements qui s'opèrentdans la société russe, il prévoit ainsi le sort de la première révolution socialiste, le triomphe du
stalinisme, les crimes de la bureaucratie totalitaire qui vont constituer, sans aucun doute, l'undes faits majeurs du XXe siècle. Les clefs de son interprétation en ont d'autant plus
d'importance. Le phénomène totalitaire est l'illustration d'une irrépressible volonté de
puissance de la nature humaine qui peut se manifester sous différents masques, notammentcelui de la prétention à faire le bonheur des peuples malgré eux, et à l'image du roman de
Zamiatine, de leur imposer les schémas préconçus d'une cité parfaite. Bien que dans la
littérature, le récit utopique, et par extension, le récit dystopique s'expriment sous différentes
formes, ces deux types de récit suivent deux règles principales. La première de ces règles est le besoin d'isolement spatial et temporel qui exprime unevolonté de séparation, d'exclusion de l'autre et de l'ailleurs, le refus du monde et du présent.
Chez presque tous les utopistes, l'utopie se développe dans un univers clos refusant les
influences extérieures. Chez Platon, elle prend la forme de , sorte de micr ocommunauté refermée sur elle- même ; pour Thomas More, est une île isolée, àl'abri de l'influence du monde extérieur. Pour d'autres, le récit se situe dans un futur caractérisé
par le refus et l'effacement de toute trace du passé. Le déplacement temporel implique donc le principe radical de la . Mais ce qui est important, c'est que la notion même de temps est abolie, y compris le futur. En effet, c'est ici une caractéristique majeure du romand'anticipation dystopique : le récit prend place dans un cadre temporel particulier où la société
est régie par des lois qui empêchent l'idée de progrès, cette absence de temporalité renforçant
1Evguéni Zamiatine,
, Lausanne, L'Âge d'Homme, 1990, p. 172. Voir l'Annexe (2) pour consulter la totalité de la lettre.cet état de stagnation de la société. Ce type de récit, où le temps semble figé dans une sorte
d'atemporalité inquiétante, est alors situé dans ce qui est plus communément appelé
" uchronie » 1 . Construit de la même manière que le substantif utopie (u-topia), selon la définition de Frédéric Rouvillois le lieu qui n'est pas » 2 , " u-chronos » pourrait être traduit par " le temps qui n'est pas ». Cependant, en tenant compte du propos qui nous intéresse, une meilleure définition donnerait plutôt : "le temps qui n'est pas encore", voire " le temps quirisque d'être ». C'est une traduction plus pessimiste, mais elle semble mieux correspondre à la
nature du récit d'anticipation dystopique, à celle de dudequotesdbs_dbs31.pdfusesText_37[PDF] Formation CREX et RMM
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