[PDF] Étude des pratiques mathématiques développées en contexte par





Previous PDF Next PDF



Mathématiques pratiques pour la vie quotidienne et professionnelle

Où faites-vous vos achats ? Exemplaire de consultation. Page 5. Mathématiques pratiques pour la vie quotidienne et professionnelle.



Documents de travail de lOCDE sur léducation

19 juil. 2018 Fréquence et intensité des pratiques en numératie dans la vie de tous les ... (professionnel quotidien ou scolaire) dans lequel les adultes ...



LES PRATIQUES ET LES COMPÉTENCES DES ADULTES EN

19 juil. 2018 Fréquence et intensité des pratiques en numératie dans la vie de tous les ... (professionnel quotidien ou scolaire) dans lequel les adultes ...



Mobilisation des connaissances professionnelles des enseignants

enseignants doivent au fil de leur pratique professionnelle



Prendre en compte la réalité de lillettrisme dans les pratiques

et du calcul pour être autonomes dans la vie courante : ils sont en situation Dans sa pratique professionnelle quotidienne le conseiller Cap Emploi ...



Promouvoir lactivité physique et sportive pour tous et tout au long

avoir clarifié les notions de sport de pratique physique et sportive



Lenseignement des mathématiques dans les écoles secondaires

12 janv. 2022 leur formation leur pratique et sur les contenus mathématiques des ... mathématiques qu'ils utilisent dans leur quotidien professionnel.



Référentiel de formation 4 et 3

d'enseignements pratiques interdisciplinaires (pour un volume d'orientation et ce



Étude des pratiques mathématiques développées en contexte par

difficult~s d'insertion des jeunes dans la vie quotidienne et professionnelle par la suite. Nunes Schliemann et Carraher (1993) ont à cet effet montré par 



52 méthodes - Pratiques pour enseigner

Dans un bon cours de mathé- matiques les élèves apprennent à résoudre des problèmes de la vie quotidienne grâce aux possibilités offertes par les mathématiques 

. UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

ÉTUDE DES PRATIQUES.MA.THÉMATIQUES

DÉVELOPPÉES EN CONTEXTE PAR LES SIAMOUS

AU BURKINA

FASO

THÈSE

PRÉSENTÉE

COMME EXIGENCE PARTIELLE

DU DOCTORAT EN ÉDUCATION

PAR

KALIFA TRAORÉ

AVRIL2006

UNIVERSITÉ DU QUÉBEC À MONTRÉAL

_Service des bibliothèques

Avertissement

La diffusion de cette thèse se fait dans le respect des droits de son auteur, qui a signé le formulaire Autorisation de reproduire et de diffuser un travail de recherche de cycles supérieurs (SDU-522 -Rév.01-2006). Cette autorisation stipule que "conformément à l'article

11 du Règlement no 8 des études de cycles supérieurs, [l'auteur] concède à

l'Université du Québec à Montréal une licence· non exclusive d'utilisation et de publication de la totalité ou d'une partie importante de [son] travail de recherche pour des fins pédagogiques et non commerciales. Plus précisément, [l'auteur] autorise

l'Université du Québec à Montréal à reproduire, diffuser, prêter, distribuer ou venqre des

copies de [son] travail de recherche à des fins non commerciales sur quelque support que ce soit, y compris l'Internet. Cette licence et cette autorisation n'entraînent pas une renonciation de [la] part [de l'auteur] à [ses] droits moraux ni à [ses] droits de propriété intellectuelle. Sauf entente contraire, [l'auteur] conserve la liberté de diffuser et de commercialiser ou non ce travail dont [il] possède un exemplaire.»

Dédicace

À tous mes frères et soeurs qui n'ont pas eu la chance d'aller à l'école.

REMERCIEMENTS

À la fin de ce parcours, je voudrais remercier très sincèrement Nadine

Deschamps,

ma directrice de recherche, professeure à la retraite, pleinement active eu égard au temps consacré à ses multiples étudiants, elle qui a toujours repondu à mes sollicitations. Par ses conseils, ses manières de faire, elle m'a donné une autre vision de l'encadrement. Chez les Siamous, on dit que les remerciements sont des cout~mes. Pour tout ce dont j'ai bénéficié de Nadine, le

Siamou que

je suis, dirait : Nadine "a ni kié».

Je fais part également

de ma reconnaissance à Philippe J onnaert, mon co directeur, professeur au département de mathématiques de l'Université du Québec à Montréal (UQÀM), dont les appuis multiformes ont contribué à ma formation en tant que chercheur en éducation. Un merci tout spécial à Francis Bednarz, pour ses encouragements et sa disponibilité à me relire. Je ne pourrai passer sous silence l'appui de mon épouse Haoua, qui a dû jouer les rôles de papa et maman auprès de Sondé Alexandre Kimbié et de Loé Armel Francis Koin, nos deux garçons, durant ces quatre années d'études, et supporter la grossese de notre fille Oué Nadine que je ne verrai pour la première fois qu'à la fin de mes études, quand elle aura probablement près d'un an. Merci à tous les membres de la grande Famille de Kienton, mes neveux et tous ceux qui ont assisté au quotidien ma petite famille. Un merci tout spécial à toute la communauté siamou en général et aux différents acteurs qui ont bien voulu participer

à cette recherche. " Yé ni kié»

Finalement

je remercie l'université de Koudougou pour son soutien financier à travers une bourse Unesco, et l'agence universitaire de la francophonie.

TABLES DES MATIÈRES

LISTE DES FIGURES ......................... ........................................................................

...................... vüi LISTE DES TABLEAUX ........................................................................ .............................................. X LISTES DES ABRÉVIATIONS, DES SIGLES ET DES ACRONYMES ....................................... xi

RÉSUMÉ .

................ ........................................ xiii INTRODUCTION ........................................................................ ......................................................... 1

CHAPITRE!

1 PROBLÉMATIQUE ........................................................................

....... · ......................................... 6

1.1 LA SOCIÉTÉ BURKINABÈ, UN SYSTÈME ÉDUCATIF QUESTIONNÉ ................................................ 6

1.2 UN ENSEIGNEMENT DES MATHÉMATIQUES QUESTIONNÉ ......................................................... 14

1.3 CARACTÈRE INAPPROPRIÉ DE L'ENSEIGNEMENT DES MATHÉMATIQUES AU BURKINAFAS0 ......................................•.............................. .................................................. 18

1.4 ORIGINE DU QUESTIONNEMENT DE RECHERCHE ...................................................................... 22

i.5 PRATIQUES MATHÉMATIQUES MOBILISÉES EN CONTEXTE : QUELQUES DONNÉES ..................•. 28

1.6 OBJECTIFS DE LA RECHERCHE ...................................•.................................

............................ 33

CHAPITRE II

2 CADRE THÉORIQUE ........................................................................

............................................ 34

2.1 UNE CERTAINE POSTURE ÉPISTÉMOLOGIQUE À L'ÉGARD DES MATHÉMATIQUES.,. ..... ; ............. 34

2.1.1 Une rupture avec une vision universelle et infaillible des mathématiques .................... 35

2; 1.2 Une rupture avec une conception des mathématiques associée à des savoirs

decontextuallsés ............. , ...... ; ........................................................................

40

2.2 FONDEMENTS THÉORIQUES DE L'ÉTUDE DES PRATIQUES MATHÉMATIQUES

DÉVELOPPÉES

EN CONTEXTE ........................................................................ ........................... 41

2.2.1 Les mathématiques comme pratique sociale ............................................................... : .. 42

2.2.2 .Le rôle structurant du contexte ........................................................................

.............. 45

2.2.3 Des ressources structurantes mobilisées en contexte ....... : ............................................. 49

2.2.4 Le rôle du groupe de pratique commune ou de la communauté de pratique/ des

ressources partagées ........................................................................ .... 50

2.2.5 L'apprentissage d'une pratique: d'une participation périphérique légitime à une

participation entière ................................... ; ...........................................................

'.: ....... 52

2.3 UNE PERSPECTIVE ETHNOMATHÉMATIQUE AU FONDEMENT DE NOTRE TRAVAIL DE

RECHERCHE ......................... · ........................................................... : ....................................... 56

2.3.1 Perspective de D'Ambrosio ........................................................................

.................... 58

2.3.2 Perspective de Ascher ........................................................................

............................ 59

2.3.3 Perspective de

Gerdes ........................ , •..................................... , ..................... · ............... 60

2.4 OBJECTIF ET QUESTIONS DE RECHERCHE ........................................................................

........ 61 V

2.4.1 Objectif global ................................. .............................................................. .............. 61

2.4.2 Questions de recherche ........................................................................

.................. '. ....... 61

2.4.3 Questions spécifi,ques .....................•...............................................

................................ 61

2.5 LE CADRE DE RÉFÉRENCE DE BISHOP PERMETTANT UN CERTAIN REPÉRAGE DES

PRATIQUES À INVESTIGUER

............................. 62

CHAPITRE III

3 CADRE MÉTHODOLOGIQUE ..........

................. 66 3.1

ORIENTATION MÉTHODOLOGIQUE GLOBALE .........................................................•.... ; ............ 66

3.1.1 Choix de l'ethnographie comme approche de recherche ............................................... 67

3.1.2 Une perspective ethnométhodologique au fondement de notre travail de

recherche ............•........................................................ .................................................. 68

3.1.3 Le devis de recherche en ethnographie ...... ; ................................................................... 70

3.1.4 L'entrée dans la recherche : un élément central ................................................ -............

71

3.1.5 Choix de l'ethnie siamou .................. ; ........................................................................

..... 73

3.1.6 L'expérience d'une étude pilote pour structurer la collecte de données ....................... 75

3.2 COLLECTE DES DONNÉES ........................................................................

................................. 76

3.2.1 Repérage des différentes pratiques ........................................................................

........ 76

3.2.2 Les acteurs ........................................................................

77

3.2.3 Recours à deux paysans illettrés dans la cueillette de données: un support

important ........................................................................ ........................... : .................... 78

3.2.4 Les observations ........................................................................

81

3.2.5 Les entretiens ........... .-........................................................................

.... -......................... 84 3.2.6

Le journal de bord du chercheur ........................................................................

............ 87

CHAPITRE IV

4 RECONSTRUCTION

DU RÉCIT DE LA COLLECTE DES DONNÉES : UNE ENTRÉE

DANS LA COMMUNAUTÉ SIAMOU ........................................................................

............ ; ........ 89

4.1 . CONTEXTE GWBAL DANS LEQUEL LES DONNÉES ONT ÉTÉ RECUEILLIES ................................. 89

4.1.1 Une entrée dans la communauté siamou ........................................................................ 89

· 4.1.2

La cueillette des données .............................. : ................................................................ 94

4.2 RÉCIT DE L'ÉTUDE PILOTE AUTOUR DU COMPTAGE DES MANGUES ET DE LA VENTE DE

...................... 95

4.2.1 Le comptage et la vente de mangues ........................................................................

...... 95 4.2.2

La vente de mais et de néré .......................................... · .................................................. 99

4.3 APPORT DES DEUX PAYSANS DANS LA PRÉPARATION ET LA RÉALISATION DES

OBSERVATIONS

ET ENTRETIENS ULTÉRIEURS ..................................................................... : .. 100

vi

4.3.1 Les deux paysans ........................................................................

.................................. 100

4.3.2 Reconstruction de la première rencontre entre le chercheur

et les deux paysans :

établissement

d'un certain contrat liant le chercheur et les deux paysans .................. 102

4.3.3 Apport des deux paysans dans la collecte de données ................................................. 105

4.4 LES PRATIQUES OBSERVÉES EN ÉTÉ ET AUTOMNE 2004 ........................................................ 106

4.4.1 Au marché: Vente de céréales ........................................................................

............. 107 4.4.2

La pratique de comptage de la monnaie ...................................................................... 108

4.4.3 La construction de cases ........................................................................ ....................... 109 4.4.4 La confection de. toitures ........................................................................ ...................... 112

4.5 LES ENTRETIENS RÉALISÉS SUR LE SYSTÈME DE NUM,ÉRATION ............................................. 115

CHAPITRE V

5 ANALYSE DES RÉSULTATS ................................................

..................................................... 118

5 .1 LES SYSTÈMES DE NUMÉRATION UTILISÉS, ET LE FONCTIONNEMENT DE LA MONNAIE .......... 120

5.1.1 Le système ancien de numération chez les Siamous ..................................................... 120

5.1.2 Le système de numération actuel ................................... : .............................................

142

5.1.3 Le comptage d~ la monnaie ........................... · ..... '. ........................................................ 149

5.2 LE CAS DE LA VENTE DES CÉRÉALES AU MARCHÉ D'ORODARA ............................................. 158

5.2.1 Les règles ou ententes sociales régissant lefonctionnement du marché ...................... 158

5.2.2 Ressources mathématiques mobilisées dans

la pratique de vente aù marché .............. 166 5.2.3 La participation périphérique légitime, un apprentissage qui se construit dans la pratique •........................................................................ ................................... 186

5.2.4 Synthèse de ce qui ressort de l'analyse de cette pratique ............................................ 189

5.3 LECASDESMANGUES ........................................................................

................................... 191

5.3.1 Les éléments du comptage et de la vente relevant de l'ordre constitutif. ..................... 191

5.3.2 · Ressources mathématiques mobilisées dans le comptage

et la vente de mangues ........................................................................ .............................................. 202

5.3.3 Synthèse de ce qui se dégage

de cette pratique ............................................................ 220

5.4 LE CAS DELA CONSTRUCTION DES CASES ..................•..............................•................

........... 223

5.4.1 Les éléments de la construction des cases relevant de l'ordre constitutif:

l'organisation des travaux ........................................................................ .... ; ............... 223

5.4.2 Ressources mathématiques mobilisées dans

la construction d'une case ..................... 230

5.4.3 L'apprentissage de la construction des cases ................................................. ..... ; ...... 246

f

5.4.4 Synthèse de ce qui se dégage de l'analyse de la construction des cases ...................... 249

5.5 LE CAS DE LA CONFECTION DES TOITS ........................................................................

.......... 252 vii

5.5.1 Les éléments de la pratique de confection de toits relevant de l'ordre

constitutif: organisation des acteurs .................. · ......................................................... 252

5.5.2 Apprentissage de lapratique de confection des toits ................................................... 255.

5.5.3 Ressources mathématiques mobilisées dans la confection des toits de cases ..............

257

5.5.4 Synthèse de ce qui se dégage de l'analyse de la confection des toitures ....... : ............. 273

CHAPITRE VI

6 INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS ; COMPARAISON ENTRE CE QUI

RESSORT

DE NOTRE ÉTUDE SUR LES RESSOURCES MATHÉMATIQUES

CONSTRUITES

EN CONTEXTE ET LES MATHÉMATIQUES SCOLAIRES ....................... 274

6.1 INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS: UNE LECTURE TRANSVERSALE DES DIFFÉRENTS

CAS ............................................................... 276

6.1.1 Le domaine du comptage ( "counting ») : une lecture transversale .............................. 279

6.1.2 Le domaine de la mesure (measuring): une lecture transversale ............................... 285

6.1.3 Le domaine géométrique (design) :

l!,ne lecture transversale ...................................... 287

6.1.4 Le domaine de l'explication (explaining) ..................................................................... 291

6.2 RETOUR SUR LES MATHÉMATIQUES SCOLAIRES, À LA LUMIÈRE DES RESSOURCES

MATHÉMATIQUES CONSTRUITES

EN CONTEXTE MISES EN ÉVIDENCE PRÉCÉDEMMENT .......... 293

6.2.1 Le domaine numérique (counting): Connaissances numériques véhiculées par

l'école versus connaissances numériques explicitées dans les pratique investiguées (comptage de la monnaie, comptage et vente des mangues) ................... 295

6.2.2 Le domaine de la mesure (measuring) ............................................ : ................ ; ........... 309

6.2.3 Connaissances géométriques construites en con.texte versus connaissances

géométriques véhiculées par l'école ........................................................................ .... 311

6.3 CONCLUSION ........................................................................

................................................ 316 CONCLUSION~ ........................................................................ ................................. ......•................ 318 LES MA~MATIQUES CONSTRUITES EN CONTEXTE UN POTENTIEL MATHÉMATIQUE RICHE ............. 318

RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ........................................................................

................. 322

LISTE DES FIGURES

FIGURE 1 : DÉMARCHE DE MADAME X ........................................................................

........................... 24

FIGURE 2 : POSTURE À L'ÉGARD DES MATHÉMATIQUES ......................................................... : ................ 41

FIGURE 3 : CADRE DE RÉFÉRENCE POUR L'ANALYSE D'UNE PRATIQUE SOUS SES ASPECTS

DIALECTIQUES

................................. :-................. ~: ...... 48

,FIGURE 4 : RÉSEAU CONCEPTUEL AU FONDEMENT DE NOTRE RECHERCHE ............................................. 55 _

FIGURE 5 : DÉFINITION D'ETHNOMATHÉMATIQUE SELON D' AMBROSIO ................................................ 57

FIGURE 6 : POSITION GÉOGRAPHIQUE DE LA PROVINCE DU KÉNÉDOUGOU ..................•.......................... 90

FIGURE 7: VILLAGES SIAMOUS ........................................................................ ..... : ................................. 90

FIGURE 8 -: UNE MANGUE MARQUÉE DE "GBÉ» ... _ .............................................................. :············ .. ······· 95

FIGURE 9 : MANGUES COMPfÉES ........................................................................

... -................................ ; 97

FIGURE 10 : COMPTAGE ET VF,NTE DES MANGUES, LES ACTEURS IMPLIQUÉS .......................................... 98

FIGURE 11 : CONSTRUCTION DES CASES/ LES ACTEURS IMPLIQUÉS ....... '. ............................................... 112

FIGURE 12 : CONFECTION DES TOITURES/ LES ACTEURS IMPLIQUÉS .................. ; ................................... 115

FIGURE 14 : DÉSIGNATION DES NOMBRES DE 1 À 400 DANS LA NUMÉRATION ANCIENNE .•................... 137

FIGURE 15 : SYSTÈME DE NUMÉRATION ANCIEN À L'OEUVRE DANS LA DÉSIGNATION DU NOMBRE2356 ........................................................................ ................................. ..' .................... 141

FIGURE 16: SYSTÈME DE NUMÉRATION ANCIEN/ CE QUI SE DÉGAGE DEL' ANALYSE ......................... '. .. 142_

FIGURE 17 : ÉQUIVALENCES EN ACTION DÀNS LE COMPTAGE DE LA MONNAIE ..................................... 151

FIGURE 18 : ORGANISATION ET DÉMARCHE DU COMPTAGE .................................................................. 153

FIGURE 20 : DÉMARCHE DE DÉTERMINATION DU MONTANT FINÀL PAR MAOUÉ ................................... 155

FIGURE 21 : COMPTAGE DE LA MONNAIE POUR DÉTERMINER LE MONTANT ASSOCIÉ, RESSOURCES

MOBILISÉES

.......................................................... 157

FIGURE 22 : UNITÉS DE MESURE DANS LA VENTE DES CÉRÉALES ET DE NÉRÉ ....................................... 160

FIGURE 23 : ORDRE CONSTITUTIF DE LA PRATIQUE DE VENTE DE CÉRÉALES ........................................ 165

FIGURE24: CALCULDUMONTANTTOTALÀPAYER ........................................................................

..... 169

FIGURE 26 : PROCÉDURE DE CALCUL DE SONDÉ ........................................................................

........... 17 4

FIGURE

27 : CALCUL DU PRIX DES 6 TINES DE NÉRÉ ...................................................... , ...................... 178

FIGURE28: STRATÉGIEDECALCULPOURRENDRELAMONNAIE ...... ................................................... 184

FIGURE 29 : RESSOURCES MATHÉMATIQUES MOBILISÉES DANS LA VENTE DES CÉRÉALES AU

MARCHÉ

................................................................ 185

MARCHÉ

................................................ : ............... 190 ix

FIGURE 31 : PREMIER "GBÉ» DEL' ACHETEUR ET DU VENDEUR DE MANGUES ...... , ................................ 206

FIGURE 32 : "GBÉ» DU VENDEUR ET DEL' ACHETEUR ........................................................................

... 211

FIGURE 33 : DÉTERMINATION DU PRIX DE LA CARGAISON ......................... u ......................................... 213

FIGURE 34 : CHEMINEMENT SUIVI POUR PASSER DE LA CARGAISON AU PRIX DES MANGUES ............•.... 216

FIGURE 35 : DÉMARCHE DE DEKRIN POUR DÉTERMINÉR LE NOMBRE DE MANGUES .............................. 219

FIGURE 36 : DIFFÉRENTES ÉTAPES SUIVIES POUR DÉTERMINER LE NOMBRE DE MANGUES .................... 219

FIGURE 37 : LA PRATIQUE DE COMPTAGE ET DE VENTE DES MANGUES/ ORDRE CONSTITUTIF .... : .......... 220 FIGURE 38 : "MONDE EXPÉRIENTIEL DES ACTEURS>> DANS LA PRATIQUE DE COMPTAGE ET DE VENTE DES MANGUES ........................................................................ ................................ ; .......... 222 FIGURE 40 : ÉLÉMENTS RELEVANT DE L'ORDRE CONSTITUTIF, EN JEU DANS LA CONSTRUCTION DES CASES

................................................... ........ ; ..........•.........•... -..•................................................... 229

FIGURE 41: POSITION DE LA BRiQUE APRÈS LE TRACÉ DE LA BASE CIRCULAIRE DE LA CASE ................. 234

FIGURE 42 : MESURE DES DIAGONALES ................... _ .•...... ;.: .............................................................. : ... 239

FIGURE 43 : DISPOSITIONS POSSIBLES DES BRIQUES D'UN COIN .........................................•.................. 242

FIGURE 44 : POSITIONS DES BRIQUES DU COIN OPPOSÉ EN FONCTION DE CELLE D'UN COIN .................. 243

FIGURE 45 : REsSOURCES MATHÉMATIQUES MOBILISÉES DANS LA CONSTRUCTION ............•....... : ........ 246

FIGURE 46 : PROCESSUS D'APPRENTISSAGE DE LA CONSTRUCTION ................................•..................... 249

FIGURE 47 : ANALYSE DE LA PRATIQUE DE CONSTRUCTION DES CASES .............................. : ................. 251

FIGURE 48 : ÛRGANISATION DE LA CONFECTION DE TOITURES ................... , ...•..................................... 256

FIGURE 49 : CASE RONDE ET CASE RECTANGULAIRE COIFFÉES DE LEUR TOIT ....................................... 257

FIGURE 50 : DÉTERMINATION DE LA LONGUEUR DES BAMBOUS PRINCIP AUX ........•...........................•.. 259

FIGURE 52 : DÉTERMINATION DU DIAMÈlRE DU TOIT .......................•.............................................

...... 264

FIGURE 53 : SUPPORT DU TOIT .................................•..............................•

: ...•...................... ; ................. 266

FIGURE 54 : REsSOURCES MATHÉMATIQUES MOBILISÉES DANS LA CONFECTION DES TOITURES ........... 273

FIGURE 55 : INTERPRÉTATION DES RESSOURCES MOBILISÉES DANS LES PRATIQUES ANALYSÉES .......... 278

FIGURE 56 : CARACTÉRISATION DU SYSTÈME DE NUMÉRATION ........... ; ................................................ 281

FIGURE 57 : CARACTÉRISATION DU COMPTAGE ............................................................•........

............... 283

FIGURE 58 : CARACTÉRISATION DU CALCUL ........................................................................

................. 285

FIGURE 59 : CARACTÉRISATION DU DOMAINE DE LA MESURE .......•....................................................... 286

FIGURE 60 : SYNTHÈSE DES THÉORÈMES-EN.;.ACTE ET DES CONCEPTS-EN-ACTE MOBILISÉS DANS LA CONSTRUCTION DES CASES ET LA CONFECTION DES TOITURES ................................................. 291

FIGURE 61 : RESSOURCES MATHÉMATIQUES MOBILISÉES EN CONTEXTE .............................................. 293

FIGURE 62 : POINTS DE CONVERGENCE ET DE DIVERGENCE ENTRE LES MATHÉMATIQUES

CONSTRUITES

EN CONTEXTE ET CELLES VÉHICULÉES PAR L'ÉCOLE .............................................. 316

LISTE DES TABLEAUX

TABLEAU 1 : VOLUME HORAIRE HEBDOMADAIRE PAR DISCJPLINE ET PAR CLASSE DANS

L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE GÉNÉRAL

............... 14

TABLEAU 2 : CODES DES DIFFÉRENTES PRATIQUES INVESTIGUÉES ....................................................... 119

TABLEAU 3: LES NOMBRES DEI À 29 ....................................................... .......................................... 124

TABLEAU 4 : LES NOMBRES DE 30 À 200 ........................................................................

...................... 129 TABLEAU 5 : TABLEAU SYNTHÉTIQUE DE LA STRUCTURATION DE LA NUMÉRATION ORALE

ANCIENNE DES SIAMOUS, POUR LE PETIT COMPTAGE

.................................................................... 132 TABLEAU 6 : STRUCTURATION ET DÉSIGNATION DES NOMBRES DE 200 À 400 DANS L'ANCIEN

SYSTÈME

DE NUMÉRATION ......................... ; ............ , ..................................................................... 134

TABLEAU 7 : SYSTÈME DE NUMÉRATION O]lAL ANCIEN ET ACTUEL ...................................................... 148

TABLEAU

8 : SCÉNARIO DE CALCUL DE LA SOMME DE "50 ARGENTS» ET DE "75 ARGENTS» ................ 176

TABLEAU 9 : CORRESPONDANCE ENTRE POIGNÉE ET NOMBRE DE MANGUES ................................ , ....... 204

TABLEAU 10 : CORRESPONDANCE ENTRE LA VALEUR D'UNE POIGNÉE ET LE NOMBRE DE "GBÉ» À

REGROUPER POUR FAIRE UNE CHÈVRE

................... 215 TABLEAU 11 : POINTS DE CONVERGENCE ET DE DIVERGENCE POUR LES NOMBRES O À 20 ENTRE LE

SYSTÈME

DE NUMÉRATION TRADITIONNEL ET LE SYSTÈME DÉCIMAL ........................................... 298

T ABLEA.U 12 : TABLEAU COMPARATIF DES NOMBRES DE 20 À 100 DANS LE SYSTÈME DE

NUMÉRATION TRADITIONNEL

ET DANS LESYSTÈME DÉèIMAL ........................................ : ............. 301 TABLEAU 13: TABLEAU COMPARATIF DES NOMBRES DE 100À 1000DANS LE SYSTÈME DE

NUMÉRATION TRADITIONNEL ET DANS LE SYSTÈME DÉCIMAL ...................................................... 302

TABLEAU 14 : TABLEAU COMPARATIF DES NOMBRES PLUS GRANDS QUE 1000 DANS LE SYSTÈME

DE NUMÉRATION TRADITIONNEL

ET DANS LE SYSTÈME DÉCIMAL ................................................. 303 TABLEAU 15 : DÉTERMINATION DU PRIX D'UN CERTAIN NOMBRE D'UNITÉS CONNAISSANT LE PRIX UNIT

AIREi PROCÉDURES EN CONTEXTE VERSUS PROCÉDURES À L'ÉCOLE ..................................... 308

.LISTES DES ABRÉVIATIONS, DES SIGLES ET DES

ACRONYMES

BEPC = Brevet d'études du premier cycle

FCF A = franc de la communauté financière africaine

CP = Cours Préparatoire

CPl = Cours Préparatoire première année

CP2 = Cours Préparatoire deuxième année

CE = cours Élémentaire

CEl = Cours Élémentaire première année CE2 = Cours Élémentaire deuxième année

CM = Cours Moyen

CMl = Cours Moyen première année

CM2 = Cours Moyen deuxième année

CEP= Certificat d'Études Primaires

Cf. = Conferer

CEGEP= Collège d'enseignement.général et professionnel

CMG = classes multigrades

EGE = États généraux de l'éducation

EmP = Éducation en matière de population

EPS= Éducation physique et sportive

IC:ME = International Congress on Marhematical Education ICMI = International Commission on Mathematical Instruction J\.1EBA = Ministère de l'éducation de base et de l'alphabétisation du Burkina Faso J\.1EBAM = Ministère de l'éducation de base et de l'alphabétisation de massedu

Burkina Faso

J\.1ESSRS = Ministère des enseignements secondaire, supérieur et de la recherche scientifique du Burkina Faso

OSEO = OEuvre suisse d'entraide ouvrière

PPL = Partcipation périphérique légitime

UFR = Unité de formation et de recherche UMOA = Union Monétaire Ouest Africaine xii UNESCO = Organisation des Nations Unies pour l'Éducation, la Science et la

Culture

UQÀM

= Université du Québec à Montréal SEA = Sciences exactes et appliquées

TA= Terminale A

TC = Terminale C TD = Terminale D

RÉSUMÉ

Notre recherche part d'un constat d'éloignement des mathématiques enseignées à

l'école par rapport aux réalités de la société burkinabè et de l'échec massif des élèves,

à tous les niveaux et ordres d'enseignement dans cette discipline qui est considérée par une frange importante de la population comme une matière difficile et inaccessibl_e (Douamba, 1999; Sawadogo, 2000; Traoré, 2002). Pourtant la société burkinabè regorge de pratiques quotidiennes dans lesquelles des ressources mathématiques sont mobilisées par les acteurs impliqués dans leur réalisation. Ces ressources mathématiques sont· contextuelles, implicites et peu connues du système éducatif. ·

Notre recherche se veut une contribution

à la compréhension de l'éloignement entre les mathématiques telles que présentées dans les programmes d'études et les manuels,quotesdbs_dbs23.pdfusesText_29
[PDF] Produit scalaire Exercices corrigés - SOS Devoirs Corrigés

[PDF] applications du produit scalaire - Maths-et-tiques

[PDF] AMU

[PDF] Tips on Writing a Postdoctoral Request Letter - American Chemical

[PDF] LOGICIEL COMPLET POUR L 'ADMINISTRATION SCOLAIRE

[PDF] Conception et réalisation d une application pour la gestion des

[PDF] Gérez vos élèves avec Access 2003 - Supinfo

[PDF] La DGFiP au service des collectivités et établissement publics locaux

[PDF] Interface graphique Java - ISIMA

[PDF] Lecture en voix de synthèse Windows

[PDF] Matrices et Applications linéaires

[PDF] Chap IV Applications Linéaires - FSR

[PDF] Rappels sur les applications linéaires

[PDF] étapes simples pour protéger vos smartphones Android - Trend Micro

[PDF] Télécharger le dossier de presse - SIAE 2017