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Le projet Framabook est coordonné par Christophe Masutti. Pour plus d'information consultez http ://framabook.org. Copyright 2010 : Eric Berthomier



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2 Le C en 20 heures 2 Utiliser un éditeur sous GNU/Linux Nous allons dans cette section tenter de dé?nir une manipulation pour lancer un éditeur1 Il existe une multitude d’éditeurs de texte qui per-

Tristan Nitot (dir.), Nina Cercy

Numérique :

reprendre le contrôle

Publié sous licence

CC By-SA

iiNumérique : reprendre le contrôle Framasoft est un réseau d"éducation populaire, issu du monde éduca- tif, consacré principalement au logiciel libre. Il s"organise en trois axes sur un mode collaboratif : promotion, diffusion et développement de logiciels libres, enrichissement de la culture libre et offre de services libres en ligne.

Pour plus d"informations sur Framasoft, consultez

http://www.framasoft.org. Se démarquant de l"édition classique, les Framabooks sont dits " livres libres » parce qu"ils sont placés sous une licence qui permet au lecteur de disposer des mêmes libertés qu"un utilisateur de logiciels libres. Les Fra- mabooks s"inscrivent dans cette culture des biens communs qui favorise la création, le partage, la diffusion et l"appropriation collective de la connais- sance. Pour plus d"informations sur le projet Framabook, consultez http://framabook.org. Copyright 2016 : Tristan Nitot, Nina Cercy, Framasoft (coll. Framabook) Numérique, reprendre le contrôleest placé sous licence

Creative Commons By-Sa.

ISBN : 979-10-92674-13-2

Prix : 8 euros

Dépôt légal : novembre 2016

Mise en page avec L

ATEX iii Note —Ce livre a été rédigé dans le cadre du Paris Open Source Summit 2016, par Nina Cercy sous la direction de Tristan Nitot pour le compte de Cozy Cloud. Tristan et Nina remercient chaleureusement toutes les personnes ayant parti- cipé à l"élaboration de ce livre, les interviewé-e-s ainsi que les relecteur-trice-s et les membres bénévoles du comité éditorial Framabook (Framasoft), coordonné par Christophe Masutti.

Avant-propos

La donnée, enjeu majeur du numérique

Dire que la donnée est le pétrole duXXIesiècle est déjà un lieu commun. Que ce soit pour nous aider à prendre de meilleures dé- cisions, pour mieux prendre soin de notre santé, pour nous self- quantifier ou nous proposer des publicités ciblées, les acteurs de la donnée personnelle sont de plus en plus nombreux. Il n"y aurait rien à redire si la gestion des données personnelles - et par extension, de notre vie privée - ne se faisait pas au dé- triment des individus. Les acteurs de la donnée personnelle, aussi connus sous le terme de GAFAM (Google, Apple, Facebook, Ama- zon, Microsoft) représentent aujourd"hui les plus grosses capita- lisations boursières mondiales. Ils occupent une place prépondé- rante dans la vie des internautes : Facebook annonce 800 millions d"utilisateurs de Messenger et 900 millions de WhatsApp, Google occupe 90% de parts de marché dans le domaine des moteurs de recherche et Gmail revendiquait, en 2015, 900 millions de comptes différents, loin devant Microsoft, qui en annonçait 475 millions. Des services comme Facebook et Google réclament d"énormes infrastructures, et proposent pourtant leurs services gratuitement aux internautes. Ou presque. Comme on l"entend souvent sur In- ternet : quand c"est gratuit, c"est vous le produit, et c"est effec- tivement en collectant des données personnelles, en profilant et en proposant de la publicité ciblée à leurs utilisateurs que se fi- nancent des services comme Google et Facebook, totalement incon- tournables dans le paysage numérique contemporain. Un acteur v viNumérique : reprendre le contrôle comme Apple, en revanche, va suivre un modèle très différent : vendre cher des appareils très performants et intuitifs, mais qui ne se synchroniseront qu"entre eux, ce qui incite les utilisateurs à investir dans tout le parc (smartphone, ordinateur, montre connec- tée...) pour profiter de services optimaux, quitte à s"enfermer dans une cage dorée. Ces entreprises n"ont qu"un seul point commun : nous remettons à chacune d"entre elles une partie de notre auto- nomie numérique. Nous acceptons cette forte dépendance, et les quatre ou cinq acteurs les plus influents du Net contrôlent de fait une immense part du paysage numérique actuel. Données personnelles : histoire d"une dépossession Nous donnons de plein gré plus de renseignements à Facebook que nous n"en fournirions au cours d"un interrogatoire. L"analyse de nos données Google ou de nos données Apple trace un portrait plus fidèle de nous que ce que pourrait faire notre meilleur ami. Ces acteurs agrègent la quasi totalité de notre vie privée en ligne, la stockent sur leurs serveurs, et exploitent les informations à leur bénéfice : jamais nous n"avons produit autant de données, et ja- mais nous n"avons eu aussi peu de maîtrise sur elles. Disséminées sur les serveurs de quelques acteurs centraux, elles sont exploitées, analysées, monétisées pour des régies publicitaires et alimentent un marketing ciblé toujours plus présent et efficace. Cette situation pose plusieurs problèmes : — nos données sont hébergées dans des silos qui ne commu- niquent pas entre eux, et ne souhaitent pas le faire. Impos- sible dans ces conditions de combiner et centraliser nos don- nées personnelles à notre propre bénéfice; — la concentration des données personnelles des individus (courriels, centres d"intérêt, orientations politiques, amis, photos...) dans quelques grands silos centralisés rend pos- sible économiquement une surveillance de masse à l"échelle

étatique;

— enutilisantlesservicesdesGAFAM,nousnousplions-plus ou moins explicitement - à leurs conditions d"utilisation.

Avant-proposvii

Les données qui transitent par leurs services (Drive, Messa- gerie Facebook, Instagram...) leur appartiennent de droit. Nous nous plions également à leurs règles : compte arbi- trairement suspendu, changement d"interface qui pourrait poser problème aux personnes en situation de handicap... Quand Tim Berners-Lee conçoit ce qui va devenir le Web, il insiste sur sa nature décentralisée comme élément fondamental à sa structure. Et si les moyens technologiques et économiques de l"époque n"ont pas permis cette décentralisation totale, il n"est pas trop tard pour reprendre le contrôle aujourd"hui. Les alternatives rante des piliers sur lesquels appuyer une économie de confiance : fiabilité, indépendance, interopérabilité. Les données que produit un individu lui appartiennent en droit. Mais elles sont entreposées dans d"immenses silos, difficiles à exporter et à récupérer, et chan- ger de solution relève quasiment de l"impossible. La souveraineté et l"autonomie numériques des individus ne sont pas des combats gagnés d"avance : il nous appartient de penser un Internet diffé- rent, libre et décentralisé. Nous en avons aujourd"hui les moyens!

Souveraineté et autonomie numériques

Présenter les différents enjeux liés à la souveraineté sur nos données et à l"autonomie numérique, voilà l"ambition de ce livre. Nous avons interrogé différents acteurs du paysage numérique ac- tuel. Ils nous ont parlé de ce qui les mobilise et de l"Internet qu"ils voudraient voir exister demain. L"objectif : tracer un parcours clair et compréhensible au sein des problématiques de souveraineté et d"autonomie, en donnant la parole à des intervenants et intervenantes de tous les horizons. Nous les remercions du fond du coeur pour leurs contributions de grande qualité, sans lesquelles ce livre n"existerait pas.

— Nina CERCY

Logiciel libre et autonomie

numérique Cela a commencé tout simplement par une imprimante qui fonctionne mal dans une université américaine : en 1984, un cer- tain Richard Stallman voulait résoudre un bug ennuyeux dans le logiciel qui pilotait ladite imprimante, mais le fournisseur a refusé, arguant du fait que le logiciel était " propriétaire », c"est à dire non modifiable par tous. Ainsi, Richard Stallman a pris conscience que celui qui détient le contrôle du code informatique détient aussi le pouvoir sur les utilisateurs de logiciel. Il lança alors le mouvement dit du " logiciel libre », qui est surtout un mouvement pour que chacun soit libre dans son utilisation de l"informatique. Trente-deux ans plus tard, en 2016, les choses ont bien changé, et l"informatique a envahi nos vies. D"une certaine manière, le lo- giciel libre a gagné sa bataille contre le logiciel propriétaire : l"es- sentiel de l"infrastructure de l"Internet tourne grâce à des logiciels libres. Les principaux navigateurs du Web sont aussi des logiciels libres. Le leader des smartphones, Android, repose sur une base de logiciels libres, dont le noyau Linux. De même Linux (ou plu- tôt GNU/Linux) fait tourner la majorité des plus gros ordinateurs du monde. Aujourd"hui, nombre destart-upsse montent à moindre coût et plus rapidement que jamais grâce à leur utilisation de logi- ciels libres souvent gratuits. ix xNumérique : reprendre le contrôle Pourtant le combat pour le logiciel libre, qui vise à donner à chacun lecontrôle desesoutils informatiques, est loind"êtregagné. Eneffet,quandRichard Stallmanacommencésoncombat, c"étaitle début de l"ère de la micro-informatique, et l"idée d"avoir un ordina- teur personnel pour tous relevait encore du fantasme. Aujourd"hui, au moins en Occident, nous utilisons presque tous trois types d"or- dinateurs : un ordinateur personnel (PC, Personal Computer), un smartphone et uncloud, un ordinateur dans les nuages, qui nous offre des services tels qu"unwebmail, un agenda, un réseau social, une application de cartographie, le stockage de nos fichiers, nos photos, la musique que nous écoutons, les vidéos que nous regar- dons. Cecloudest, pour Richard Stallman, un cauchemar. En effet, le cloud, c"est l"ordinateur de quelqu"un d"autre, qui fait tourner du logiciel sur lequel nous n"avons pas le contrôle. Pire, il contient la plupart de nos données. En termes de contrôle, de souveraineté, l"ère ducloudest une formidable régression par rapport à l"idéal d"un PC équipé de logiciels libres. Imaginons un instant que Google, Facebook, ou des services comme Dropbox, Spotify et Evernote ferment mon compte, ou votre compte. Nous voilà enfermés en dehors de nos vies nu- mériques. Nous perdons l"accès à nos mails, nos contacts, nos fi- chiers, nos amis, nos photos... Ce scénario démontre bien à quel point nous sommes peu souverains, comment nous avons peu de contrôle sur notre vie numérique. La promesse initiale du logiciel libre, c"est de rendre de l"auto- nomie aux individus. C"est Richard Stallman qui se rend compte que le logiciel propriétaire est en train de prendre peu à peu le contrôle de nos ordinateurs, et qui veut empêcher cela. Il définit le logiciel libre comme un logiciel qui respecte un ensemble de li- bertés, afin d"éviter qu"on perde le contrôle de notre matériel. Et il avait raison : depuis qu"il a donné cette définition en 1984, les ordinateurs sont devenus omniprésents dans nos vies. Je ne crois pas qu"il faille se résigner pour autant. Certes, notre souveraineté numérique individuelle est sévèrement remise en cause. Mais des pistes existent pour reprendre le contrôle. Des

Logiciel libre et autonomie numérique xi

hacktivistes, des développeurs de logiciel, des penseurs, des régu- lateurs se sont penchés sur le problème. Nous sommes allés à leur rencontre pour faire le point sur ce sujet. Les échanges ont été pas- sionnants. J"espère que vous aurez autant de plaisir à lire ce livre que nous en avons eu à le rédiger.

Librement,

— Tristan NITOT

1

Données personnelles et

nouveaux usages Reprendre le contrôle sur ses données, oui, mais pour quoi faire? Les internautes ont de nombreuses raisons d"être inquiets de la collecte de données personnelles effectuée par les grands acteurs numériques contemporains. Mais au-delà de l"inquiétude, récupé- rer ses données personnelles est aussi une chance formidable de donnée personnelle, qu"est-ce que c"est? " Données personnelles » : voilà une expression qui est à la fois très parlante (nous avons tous une idée de données personnelles nous concernant) et très vague. Il existe des informations à notre sujet qui sont des données à caractère personnel : lorsque je par- tage ma date de naissance sur Facebook, je partage une donnée à caractère personnel, qui donne des informations à mon sujet et peut éventuellement permettre de m"identifier. Je choisis de parta- ger cette donnée : le fait qu"elle soit publique ne me dérange pas, et elle permet par exemple à mes amis de me souhaiter un joyeux anniversaire lorsque Facebook les informe que mon anniversaire a lieu ce jour-là. Lorsque je fournis mes préférences à un site de ren- 1

2Numérique : reprendre le contrôle

contres, je fournis là encore des données à caractère personnel. Cela ne me dérange pas qu"elles soient rendues publiques dans le cadre de ce site, mais je n"ai pas forcément envie que mon employeur connaisse mon orientation sexuelle et mes préférences. Enfin, nous produisons aussi tous les jours des données personnelles sans y penser : ma position sur Google Maps est tracée toute la journée par défaut. Mon iWatch compte mon nombre de pas, mon temps de sommeil. Mon compteur électrique, tout simplement, enregistre la consommation d"électricité chez moi. Qu"est-ce qui est fait aujourd"hui de mes données person- nelles? Des données personnelles que nous fournissons volontaire- ment, nous savons globalement comment elles sont utilisées : si je me faire rencontrer des personnes qui me correspondenta priori. La transaction est claire : je paie un abonnement et, en échange, j"ob- tiens un service qui se nourrit de mes données personnelles. Mais que se passe-t-il quand je ne paie rien? Si on traite du modèle de la gratuité au chapitre sur les modèles d"affaires, il est bon de rap- sontutiliséespourétablirunprofilquipermettradenous présenter de la publicité ciblée. On ne sait pas exactement ce qui est collecté (mais la plus grande quantité possible), on ne sait pas comment sont traitées ces informations, ni ce qu"on en déduit sur nous. L"ob- jectif : nous offrir le meilleur service possible et nous garder dans l"écosystème.

Mais alors, pourquoi se les ré-approprier?

Si les raisons de s"inquiéter sont nombreuses, se ré-approprier ses données est d"abord une immense chance! Nos données sont stockées chez les acteurs qui les récupèrent : impossible de de- mander à Facebook de communiquer avec Google pour amélio- rer ses services, interdiction à ma banque de récupérer en direct

Données personnelles et nouveaux usages 3

ma consommation électrique (et heureusement!) pour provision- toutes ces données, rien ne m"empêche d"en faire ce que je veux tant que c"est moi qui le décide. Ces données m"appartiennent. Être souverain sur elles, c"est gagner en autonomie. Avec les capacités de traitement qui émergent aujourd"hui, ne pas dépendre d"un ac- teur ou d"un autre, c"est gagner en liberté de faire absolument ce qu"on souhaite de sa vie numérique.

Et concrètement?

Concrètement, cette position est proche du courant duself-data, représenté notamment par la FING (Fondation Internet Nouvelle Génération) en France. Leself-data, c"est considérer que si les don- nées personnelles ont une valeur pour les entreprises, elles en ont sans doute une pour nous. Et en rapatriant toutes nos données chez nous, on peut espérer en tirer des choses plus intéressantes qu"en laissant les entreprises unilatéralement collecter ce qu"elles peuvent. C"est une nouvelle façon d"interagir avec les entreprises : choisir ce qu"on partage, comment on le partage, et dans quel but. Nous nous sommes entretenus avec Daniel Kaplan, président de laquotesdbs_dbs22.pdfusesText_28
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