[PDF] Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie





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INSTITUT PASTEUR

Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie – Membre du Réseau International des Instituts Pasteur. 9-11 avenue Paul Doumer. BP 61 - 98845 Nouméa Cedex 



Proposition de stage de 6 mois dans un institut du Réseau

du Réseau International des Instituts Pasteur pour les internes - DES maladies infectieuses. Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie:.



Organigramme de lInstitut Pasteur de Nouvelle-Calédonie

16 avr. 2014 Organigramme de l'Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie. Institut Pasteur. Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie. Directeur Général.



Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie

17 nov. 2017 Les accords signés en mars 2017 entre l'Institut Pasteur et le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie ont conduit à renforcer le rôle de l'IPNC ...



Rapport annuel dactivité

Mayotte) excepté La Réunion et la Nouvelle-Calédonie où le seuil de 1/400 Pas de données du Laboratoire de Biologie Médicale de l'Institut Pasteur de la.



RAPPORT DACTIVITÉ Années 2006 à 2010

Chanteau et Dr C. Goarant (Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie Pasteur (32 Instituts répartis sur les cinq continents)



Dossier scientifique

l'apanage de structures spécialisées comme en possède l'Institut. Pasteur de Nouvelle-Calédonie dont le laboratoire est associé.



LInstitut Pasteur de Nouvelle-Calédonie (IPNC) est une Fondation

28 nov. 2021 Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie – Membre du Pasteur Network. 11 avenue Paul Doumer BP 61 - 98845 Nouméa Cedex Nouvelle-Calédonie.



de lInstitut Pasteur

14 nov. 2018 L'Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie s'intéresse depuis de nombreuses années à la leptospirose maladie environnementale.



Rap Act2015

Dr A.C. Gourinat et Dr C. Goarant (Institut Pasteur de Nouvelle-. Calédonie Nouméa). Dr J .P. Grangeon (Direction des affaires sanitaires et sociales de la.





United - Pasteur Network

The Institut Pasteur Department of International Affairs will continue its efforts to strengthen the competitiveness and visibility of the Institut Pasteur International Network The history that Pasteur institutes share commits us to advancing further building on high-quality research training opportunities and the











Janvier2017Fevier2017Mars2017LMMJVSDLMMJVSDLMMJVSD521512345912345123456786678910111210678910111229101112131415713141516171819111314151617181931617181920212282021222324252612202122232425264232425262728299272813272829303153031Avril2017Mai2017Juin2017LMMJVSDLMMJVSDLMMJVSD13121812345672212341434567891989101112131423567891011151011121314151620151617181920212412131415161718161718192021222321222324252627282519202122232425172425262728293022293031262627282930Juillet2017Août2017Septembre2017LMMJVSDLMMJVSDLMMJVSD2612311234563512327345678932789101112133645678910281011121314151633151617181920213711121314151617291718192021222334222324252627283818192021222324302425262728293035293031392526272829303131Octobre2017Novembre2017Décembre2017LMMJVSDLMMJVSDLMMJVSD391441234548123402345678456789101112494567891041910111213141546131415161718195011121314151617421617181920212247202122232425265118192021222324432324252627282948272829305225262728293031443031La science n'a pas de patrie, parce que le savoir est le patrimoine de l'humanité, le flambeau qui éclaire le monde. (Louis Pasteur)

Al' aubed'unnouveaujourpour larechercheàl'Inst itut PasteurdeNouvelle-Calédonie.

VincentRichard

L'année2017aurapermisàl'InstitutPasteurdeNouvelle-Calédonie(IPNC)d'ouvrirunenouvellepagedesonhistoiresanslesact ivitésde biologiemédicale,maistou joursaubénéficedespopulationsde Nouvelle-Calédonie.Cettetransitionn'auraitpasétép ossiblesanslesou tiendugouvernementdelaNouvelle-Calédoniequis'estmobilisépourappuyerlenouveaumodèleadosséauplanDoKamoetporterainsiencorepl usloinlarecher chedel'InstitutPasteur.Lesaccordssignésenmars2017entrel'InstitutPasteuretlegouvernementdelaNouvelle-Calédonieontconduitàrenforcerlerôledel' IPNCenm atièrederecherc he,d'expertiseensantépubliqueetdeformationauprofitdespopulationscalédoniennesavecunevisionrégionalequivafavoriserlerayonnementdel'ex pertiseprésenteenNouvelle-Calédonie.LeVanuatuetWallisetFutunaontaucoursdecettea nnéefai tappelàcetteexp ertisepourappuyerdesactionsde santépubliq uedanslecadredesmini-jeuxduPacif iqueoud elarecrudescencedecasdedengue.Lepremi ercomitédecoordin ationprévuparlesa ccordss'esttenuenjuillet2017aveclavenuedudirecteurgénéraldel'InstitutPasteur,ChristianBréchotquiapuapprécierlaqualitédestravauxmenésàl'IPNC,cequiaétéconfirméparlecomitéscientifiquequis'esttenuendécembre2017.Cetteannéeaura donctenusespr omessesavecun erecherchemenéepardeséq uipesquiontsus emobili serpourrépondre àl'engagementdugouv ernement delaNouvelle-Calédonieàleurcôté.VincentRichard

Lesfondementsdel'IPNC

DirectionVincentRichard

Conseilscientifique:6membres

Comitédecoordination:11membres

Directionadministrative&financière

Recherche

Organigrammedel'IPNC

Agendaetpointsdediscussion• Rappeldesmissionsdel'IPNC&présentationdesmissionsducomitédecoordination• Pointsurlaconventiondetransfertetdemutualisationdesmoyens• Synthèsesurletransfertdeslaboratoiresdediagnosticetsurlestravauxencours(dontlelaboratoireP3)avantinstallationdel'IPNCauMédipôle.(présentationparledirecteurduCHT)• Présentationdesactivitésderecherche,desantépubliqueetdeformationencours(localeetrégionaleaveclaCPS)Avec20projetsderecherchefinancésàladatedu20juillet2017,l'activitéderecherchedel'IPNCresteiden tiqueàcellede2016.Ilaé térap pelélesaxesd erecherch esfixésparlegouvernement;dans ledomainede lamédecine traditionnelledeuxp rojetsson tdéjàdéveloppésenlienavecl'universitédeNouvelle-Calédonie.• Pointsurlanominationdel'IPNCenqualitédelaboratoirederéférenceSurcesujet,lereprésentantdelaDASS,leDrGrangeon,aindiquéqu'untravailétaitencoursauniveaudesservicesdelaDASSpourfixerlesmissionsdeslaboratoiresderéférenceetqu'unedécisionseraitprisedanslemois.(NB:àladatedecerapportJuin2018,aucuneréponsen'aétéapportée)• Pointsurl'intégrationdel'IPNCaucomitédepilotageduROSSP(Missionrégionale)En2017,lacandidaturedel'IPNCcommemembreinvitéducomitédepilotageduROSSPaétévalidéeparlaCPSpourunpartenariatetunrôlerégionalplusfort.Ledirecteurgénéraldel'InstitutPasteur,lePrChristianBréchot,ainsistésurl'importancedecettemissionrégionalepourlerayonne mentdela Nouvelle-Calédonieetàassu rerl'IPNCdusoutiendu réseauinternationaldesInstitutsPasteursurlesdemandesrégionalespourlesquellesl'IPNCn'auraitpaslescompétences.• Bilanfinancierau30juin2017Lecompted' exploitation au30juinmontreundéficitde6millions,enl ienavec l'absenced'engagementsurlasubventiondesantépubliquequiavaitétébudgétiséeàhauteurde15millions.• DiversLapropositiondudirecteurdel'IPNCd'élargirlecomitédecoordinationàl'ASS-NCaétéactéparl'ensembledesmembresprésentsComitédecoordinationLesmembresduComitéCo-présidents• GouvernementdeNouvelle-Calédonie:MonsieurAlainMarc(coprésident)• InstitutPasteur:PrChristianBréchot(co-président)Membresdésignésparlesinstitutions• Haut-Commissariat:PrMoulayAbdelghani-Idrissi(DTRT)• ProvinceSud:MadameNinaJulié• ProvinceNord:MonsieurThierryMaillot• CHT:MonsieurDominiqueCheveau(ousonreprésentant:MadamePascaleKlotz)• DASS:DrJean-PaulGrangeon• CRESICA:MrYvonCavaloc(UNC)• IPNC:DrVincentRichardAbsent:• ProvincedesIlesLoyauté:MonsieurGeorgesKakuéNB:Observateur:DrMarcJouan,DirectionInternationale,InstitutPasteur.Datedupremiercomité:20Juillet2017

ConseilscientifiqueDatedudernierconseil:11et12décembre2017Membresprésents:• PrJohnAaskov(Brisbane)• PrBenAdler(Melbourne)• DrDidierFontenille(Cambodge)• DrYvonCavaloc(UNC,Nouméa)• DrEliseKlement(CHT,Nouméa)Membreabsentexcusé:• PrAndrewSteer(Melbourne)(présentparvisioconférence)

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RésumédurapportLeConseilatrouvéquelesactivitésdel'IPNCétaientbeaucouppluscibléesavecunpluspetitnombredeprogrammesd'importanceinternationa letraitantdesquestionsdesantéquiconsti tuentenmêm etempsuneprioritépourlaNou velle-Calédonie.Lesscientifiquesontégalementétablidesliensstratégiquesavecdesgroupesderecherchedepremierplanàl'extérieurdelaNouvelle-Calédonie.Cescollaborationspermettentdesouteniretvaloriserlarechercheentrepriseparl'IPNC.Leseffortsderecherchedel'IPNCportentsurlesprioritésduPlanDoKamoetleConseilfélicitel'IPNCpourseseffortsàrépondreàdesquestionscléspréoccupante spourlasantéde lapopulationdeNouvelle-Calédonie.L'IPNCparsaparticipationsoutientdesinitiativesdefédérationenNouvelle-CalédonietellesqueleCRESICA.LeCons eilestimequ'ilestre grettablequelaréd uctiondupersonne ldel'Inst itutaitconduitàl'arrêtdela recherches urlamaladiestrepto cocciquequi estuneca useimportantedemorbiditéetdemortalitéenNouvelle-Calédonie.Cependant,leConseilcomprendetsoutientcettedécision.LeConseilaétéimpressionnéparlaqualitédelarechercheeffectuéeaucoursdesdeuxdernièresannéesetleniveaudepublicationdansdesrev uesscient ifiquesinternationales.Cependant,ilfaudrasavoirmaintenirunniveaud'investi ssementimportantenpersonneletdanslesplates-formestechniquespour revenirauniveaud'activitéde2015,voireplus important encore,pourassure rl 'attractivitédescientifiquesdontl'expertiseseranécessairepourlesmenacessanitairesémergentesenNouvelle-Calédonieetdanslarégion. Lebesoin régionald'inst allation sderecherchecommeIPNCestencoreloind'êtrecouvert.

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Laleptospiroseestunezoonosecomplexequiconduitàdevoirs'intéresseràdifférentsfacteursl'influençant:envi ronnement,réservoirs(animaux),hôtessensiblesdontl'homme.Unemeilleureconnaissancedesfacteursderisquepermettrad'adapter lesstratégiesdeluttee tdeproposerdesmesurespréventivesspécifiquesàlapopulationdelaNouvelle-Calédonie.

CyrilleGoarant

ENVILEPTContexteCeprojet soulèvelaquestion delapersistancedeslep tospire sdansl'environnementmai saussiinterrogesurlesrelationshôtes/pathogènes/réservoir.Partantduconstatquecesbactériessontcapablesenlaboratoiredeformerunbiofilmquiauraitpourfonctiond'assurerleurprotection,lesscientifiquesdel'IPNContrecherchélaprésencedecesbiofilmsdansleshabitats naturels,étu diélescaractéri stiquesdecesbiofilms susceptiblesd'assur erlaprotectiondesbactéries etcherchéà déterminerlerôledubi ofilm desleptospireslorsde lacolonisationdestubulesrénauxproximaux.MéthodologieEnutilisantdesméthodesdebiologiemoléculaire,l'équipedel'URELadétectéavecsuccèslaprésenceetmisenévidencelaviabilitédeleptospirespathogènesdanslessolsprésumésêtrelelieud'infectionsrécentes.Leursrésultatssoulèventl'hypothèsequelesleptospirespersistentdanslessolsdessitesàrisqueplusieurssemainesaprèsl'événementinitialdecontamination.RésultatsLesscientifiquesonteneffetdétectélessouchespathogènesviablesdanslessolsjusqu'à9semainesaprèsl'événemen tdecontaminationh umaine.Lesanalysesphylogénétique sdugènelfb-1ontpermisderelieravecsuccèsl'identitédelasouchepathogèneprésentedansl'environnementàlasouchehumaineresponsable de l'infe ction.Lamiseencultu redeséchantillonsdesolsadepluspermisl'isolementde26souchesdeleptospiresetladécouvertede12nouvellesespèces(dont3pathogènes,5intermédiaireset4saprophytes).Lerôlepotentieldubiofilmdesleptospiresentantquestructureprotectriceaétéévalué.Apartirdeslamesdemicroscopie,placéesdansleszonesàrisques,l'équipedel'URELapudétecterlaprésen cede leptospirespathogènesausei ndebiof ilmsbactériensformésspontanémentsurunelamedeverre.Bienquecebiofilmnesoitpasexclusivementproduitparlesle ptospires,m aisrésulteplutôtd'unassemblagecomple xedecommu nautésmicrobiennes,cettedécouverteprouvenéanmoins,quelesleptospirespathogènespeuventêtrehébergésdansunbiofilmetprofiterdesafonctionprotectrice..

LEPT'EAUXContexteLatransmissiondelaleptospiroseàl'hommesefaitparl'expositionàdesleptospiresvirulentsparcontactavecl'urineoulestissusd'animauxinfectés,leplussouventindirectementviaunréservoirhydrotellurique.Pourtant,lesfacteursconditionnantl asurviedesleptospir espathogènes dansl'environnementdemeurenttrèsmalconnus.L'environnementaqueuxconstituantlaprincip alesourcedecontaminationhumaine,il estimportantd'identifierlesfacteursdecetenvironnementquisontassociésàlasurviedesleptospires.ObjectifL'objectifestdedécrirelasurviedeleptospiresdansdeseauxdedifférentescompositionsminéralesRésultatsAprèsdouzemoisd'expérimentation,lesrésultatsrévèlentdifférentstauxdesurvieselonl'eauutilisée,dès30joursd'incubation.Ilaétéobservéunedifférencedecom portemente ntrelessouchesdeleptospiresseulementpourl'eaula plusminéralisée.Deu xeauxsemblentpermettreunemeilleuresurviedetroisdesquatresouchesétudiées.Deplus,l'eaulaplusminéraliséesembledevenirfavorableàlasurvied'unedessouchesaudelàd'unandesurvie.Lestroissouchesrestentvivantesetvirulentes(pourlespathogènes)aprèsaumoins9moiseneauxalorsquelaquatrièmen'apassurvécuaprèsseulementdeuxjours.Lamic roscopienousp ermetégalementd'observerlafor mationd 'amascellulairesàpartirde 60joursd'incubationpourlespathogènesetd ès2jourspou rlasouchesaprophyte.PerspectivesCeprogram mederecherchevasepours uivreetp ermettrad'identifierlacompositionioniquedeseauxquifavoriselasurviedesleptospiresetainsiacquérirdesdonnéesimportantessurleursurvieetlem aintiende lavirulencedansdes conditionspauvresennutriments..

Lesarboviros essontdesmaladiesviralestransmise spardesarth ropodesvecteurs.Bienquel'onpuisseaujourd'huiconsidérerladenguecommeuneviroseendémiqueàlaNouvelle-Calédonie,laplusfortetransmissionduvirusensaisondespluiesluidonneunprofilendémo-épidémiquecaractéristique.Cependantlestableauxclin iquesresten tcl assiquesaveclesc omplicationsconnuesdeladenguepou vantcondu ireau décèsd'uncertainnombredemaladesinfectésparcevirus.

VIPRôledesparticulesinterférentesduvirusdeladengueContexteAucoursdelaréplicationvirale,deserreursdelapolymérasepeuventgénérerdesgénomesincomplets,quisontencapsidésdansdesParticulesViralesDéfectueuses(PVD).Répliquéesetpropagéeslorsdelaco-infectionavecdesvirionsfonctionnels,cesPVDpeuventaffecterlaphysiopathologiedel'infection:inhibitiondelaréplicationvirale,modulationdelaréponseimmunitairedel'hôteetcontributionàlapersistancedel'infection.Danslecasduvirusdeladengue(DENV),desPVDontétédétectéesàlafoischezleshumainsetlesmoustiquesAedesvecteursdel'infection.Ellespourraientconstituerunrégulateurnatureldelavirémiedespatients,etainsiinfluersurledeveniretlarésolutiondel'infection.ObjectifsCetteétudeviseàévaluerlerôledesPVDdanslarégulationdelavirémiechezlespatients.Ellesebasesur(1)lacaractérisationetlaquantificationdesPVDdansdesséradepatientsdeladengue,enlienavecleurvirémie,et(2)lamesureinvitrodel'impactdesPVDsurlaréplicationduDENV.PerspectivesParl'implémentationd'outilsdedétectionetdepurificationdesPVD,ceprojetouvrelavoieàuneétude pl uslargesur lerôledesPV Ddanslecycle naturelduDENV, quimesureraleurimpactsurlaphysiopathologieetlatransmissionduDENV.L'étudedel'impactdesPVDsurlavirémiepermettrad'envisagerleurquantificationdanslesérumdespatientscommeunoutilpronosticdelasévéritédel'infection.MéthodologieCaractérisationmoléculairedesPVDdansdesséradepatientsdeladengueenNouvelle-Calédonie:-EvaluationdelavirémiedespatientsparinfectionsinvitroetPCRentempsréel-Quantificationetanalysedu"profil»desARNsubgénomiquesdesPVDprésentsdanslesséradespatientsparPCRentempsréel-SéquençagedesARNsubgénomiquedesPVDprésentsdanslesséradespatientsMesureinvitrodelamodulationdelaréplicationduDENVparlesPVD:-ProductionetpurificationdePVDparinfectionsinvitroetultracentrifugation-QuantificationparPCRentempsréeldel'impactdesPVDsurlaréplicationinvitroduDENVencelluleshumaines

Arbo-VIRTUESSEvaluationdetestsnoninvasifsContexteLesmaladiesinfectieusestropicales,dontlesarboviroses,sontenaugmentationdanslemondeentieretleurémergencedansdesrégionsnon-endémiquesdevienthautementprobableenraisondel'expansiongéographiquedeleursréservoirsetvecteursnaturelsetdel'augme ntationdesdéplacements.Lediagnostic précoceet précisdel'agentpathogèneestdoncessentielàunepriseenchargeindividuelleadaptée,maisaussiàlasurveillancedelacirculationdecesp athogènesau nive audelapopulation.Or,cediagnostic,basésurdifférentesréactionspolyméraseenchaineentempsréel(qRT-PCR),chacunespécifiqued'unarbovirus,constitueuneapprochepeuefficaceentermesdetempsetdecoûts,enparticulierencasdedépistagesystématiquedeplusieursagentspathogènessurungrandnombr ed'échantillo ns.Parai lleurs,leséru mutilisédanslaplupartdesétudesimposeunprélèvementinvasifchezdespatientsfébriles.MéthodesObjectivesL'objectifprincipaldece projetpilote,Arbo-VIRTUESS,estd'améliorerledépistageprécoceetlasurveillancedesarbovirusgrâceàl'utilisationd'outilsmultiplexinnovantssurdesprélèvementsnon-invasifsd'urineetdesalive.MiseaupointdutestmultiplexxMAP(Luminex)pourledépistagedesarbovirusdansl'urineetlasalive.Validationcliniquedel'utilisationdesprélèvementsnon-invasifs:- InclusiondepatientsenNouvelle-CalédonieetenGuyanefrançaise- Détectiondesarbovirussurlesprélèvementsd'urine,saliveetsérumparRT-PCRentemps-réeletpartechnologiexMAP- ComparaisondesrésultatsobtenusRésultatsPerspectivesSurles115patientsinclusenNouvelle-Calédonie,vingtétaientpositifspourleZikaet54pourladengue.PourleZika,90%desurineset65%dessalivesétaientpositivescontre20%pourlessérums,pourledengue87%dessérumsétaientpositifscontreseulement7%desurineset13%dessalives.LescomparaisonsdesrésultatsdecesinclusionsaveclestechniquesdéveloppéesparnospartenairesenBelgiquesontencours.Aucuneinclusionn'apuêtreréaliséeenGuyanefrançaise.Ceprojet,encouplantprélèvementsnon-invasifsetdiagnosticmoléculairemultiplexé,devraitpermettred'améliorerlase nsibilitédudiagnosticdesinfectio nspar arboviroses.Dansuncontexted'introductione tderisqued'émergence,cenouvelouti lperm ettrad'adapter aumieuxlesméthodesdepréventiondelapopulationetdelutteanti-vectorielle.

DengueSévéritéContexteAvec4401casdedengue(2548confirmationsbiologiques),579cashospitaliséset11décèsentrele1erJanvieretle8Octobre2017,l'épidémiededengue2016-2017enNouvelle-Calédonie(NC)aétéconsidéréeparlesautoritéssanitairescommeunedesplusremarquables.Elleaétédeplusassociéeàdestableauxclin iqu essévères (atteinteshépatiques,c omplicationsophtalmiques...)ayantconduitàunpourcentageélevéd'admissionàl'hôpital.L'augmentationdunombrededécèsetafortiorilesformeshépatiquesobservéesaucoursdecetteépidémiepourraientêtreliéesàdescaractéristiquesparticulièresdesvirus,despatientsouencoredelaréponsehôte-pathogène.Figure1:ChronologiedesépidémiesdedengueenNouvelle-CalédonieObjectifsDéterminerdansquellemesurel esprésentation ssévèresd'infection parlevirusdelade ngueétaientassociéesàdescaractéristiquesparticulièrestellesquelegénotypeviraletsontropismehépatique,lescomorbiditésdespatientsouencoredesinfectionsantérieuresparlesvirusdeladengueetduZika.MéthodologieLapoursuitedeleurparticipationainsiqu'unéchantillonsanguinsupplémentaireserontdemandésauxpatientsdéjàinclusdansl'étudeArboVirtuess.-Sélectionde50sérade2017etdesannéesantérieures:1/3deformessévèresversus2/3deformesnon-sévères.-Etudesphylodynamiquesbaséessurunséquençageengénomecomplet.Recherchedevariationsdesquasi-espècesvirales.-Analysecomparativedutropismehépatiquesdessouchesviralesreprésentativesdel'épidémiede2016-2017versuscellesdesannéesantérieures.-Caractérisationdesséra:historiqued' infectionsan térieurespardes arbovirus,impactd'uneimmunitéhumoralepréexi stantesurlaréplicationduvirus deladengue dansd esmonocyteshumains(ADE).PerspectivesCetteétudepourramettreenévidenceuneévolutiondesvirusresponsablesdescassévèresparrapportauxcasnon-sévères,enlienavecunemodificationdeleurtropismehépatique.Deplus,ceprojetfourniraunecaractérisationinéditedel'impactdesanticorpsanti-Zikasurl'infectionparlevirusdeladengue.Dansl'ensemble,ceprojetpermettradecomprendrepourquoil'épidémiededenguede2017aétéinh abitu ellements évère.L'étudedel'influenced'uneimmun itéanti-Zikapréexistantesurlasévéritédeladenguepourraêtreutileauxterritoiresprésentantunesituationépidémiologiquesimilaire,suggérantunnouvelin dicateurpermettantd'estimerlerisqued eprogressionversunedenguesévère.HVecVEnviron

R-Zéro Facteursderisqued'émergenceduvirusZikaetdesurvenuedenouvellesépidémiesdanslePacifique.ArboPlex:Validationd'untestdiagnostiquemoléculairepourlesvirusdelaDengueetChikungunya.ContexteContexteEn2014,leZika(ZIKV)émergeaitdanslarégionPacifiqueetdiffusaitdanslemonde.Début2016,l'OMSadéclarél'épidémiedeZIKVuneurgencedesantépubliqueinternationaleenlienaveclesconséquencesneurologiquesgravesobser véessuiteàuneinfectionparleZIKV.Depui s,lenombredepaysayantdéclaréuneépidémiedeZikan'aeudecessed'augmenter,illustrantquel'expansiongéographiqueduZIKVestunprocessustoujoursencoursetcemêmedanslarégion.Deplus,laréapparitionduZIKVdanslesEtatsFédérésdeMicronésie,àKosrea,8ansaprèsl'épidémiedeYap,illustrelerisquederécurrenced'épidémiedansdeszonesprécédemmentexposées.Aujourd'huilesarbovirosess'insc riventcomme principalesmaladiesinfectieusesé mergentesetreprésententunproblèmedesantépu bliqueim portant.Lescomplicationsclin iquesgr aves,lasurveillanceépidémiologiqueetlesc asdetransmissiontransfusionnellesontautantd eraisonsnécessitantledéveloppementdenouvellestechniquesdiagnostiquesflexiblesetperformantes.ObjectifsObjectifsLeprésentprojetapourobjectifglobald'identifierlesfacteursderisqued'émergenceetderécurrenced'épidémiesdeZikadansle Pacifique ,ensefocal isantpluspar ticulièrem entsurl'immunitédecommunautéanti-Zika..LebutduprojetArboplexestdedévelopperetvalideruntestdediagnosticmoléculairesensibleappeléEnzyme-LinkedOligo-SorbentAssay(ELOSA)permettantnon seulementledépistage génomiquemultiplexedeladengue,duchikungunyaetduZikapendantlaphaseaigüedel'infection,maiségalementundiagnosticdifférentielprécoceàimplicationcliniquedanslecadredudondesang.MéthodesMéthodesCaractérisationdelaréponseimmunitai remémoir econtr eleZIKV-persistanceetpossibleinterférenceavecladengue.ImmunitédecommunautécontreleZIKV-statutetévolutiondans4sitesduPacifique.DynamiqueépidémiqueduZika-facteursderisqued'émergenceetderécurrenced'épidémie.CeprojetestbasésurlatechnologieELOSA(Enzyme-LinkedOligoSorbentAssay)etsurdessondespolythiolsoriginales.• DéveloppementdesondesgénériquesFlavivirusetAlphavirusetdetypage.• ValidationdelaspécificitédecapturedesgénomesamplifiésparPCRmultiplexe.• AnalysedesperformancesanalytiquesdutestELOSADENV/CHIKV/ZIKVmultiplexesurdespanelsd'échantillonsbiologiquesetcomparaisonauxméthodesdeRT-PCRentempsréel.PerspectivesRésultatsCeprojetdoitcontribueràapporterdesinformationscrucialessurlapersistancedel'immunitéprotectricecontrelevirusZikachezdespatientsinfectés.Ildoitégalementpermettred'évaluerleniveaud'expositionetd'immunitédespopulationsduPacifiqueauvirusZika.Lalimi tededétectiondute stELOSAe stde1TCID50/mLpourle DENV-1etle CHIKVe tde10TCID50/mLpourlesautressérotypesdeDENVetleZIKV.Laspécificitédiagnostiquedutestetlarobustessedelatechniquesontde100%.Aucuneréactioncroiséen'estobservéeentrecesarbovirus.Lavalidationclinique(RT-PCRentemps-réel)permetd'établirunecorrélationavecletestELOSAde100%pourleCHIKV,DENV-1et2etde93,75%pourleZIKV.PourleDENV-3et4,l'étudeamisenévidencel'hypothèsed'unemutationgénétiquedanslarégionNS5decessérotypescirculantenNouvelle-Calédonie.

ZikAlliance AlliancemondialepourlecontrôleduvirusZikaetsaprévention ContexteEn2014,leZika(ZIKV)émergeaitdanslarégionPacifiqueetdiffusaitdanslemonde.Début2016,l'OMSadéclarél'épidémiedeZIKVuneurgencedesantépubliqueinternationaleenlienaveclesconséquencesneurologiquesgravesobservéessuiteàuneinfectionparleZIKV.LeprojetZikAllianceestunvasteprojetquiapourobjectifsd'étudierlevirusZikaetsesconséquencesàdifférenteséchellesetàtraversdifférentsenvironnements.L'IPNCestpartenairedeceprojetetestimpliquédansleWP6:Vecte ursetplusparticulièrementlapartiecompétencevecto rielle .Lesobjectifs présentésicicorrespondentuniquementàlatâchedanslaquellel'IPNCestpartenaire.ObjectifsEvaluerlacompétencev ectorie llededifférentsmoustiques,d edifférentsenvironnements(Amérique,Asie,Europe,Pacifique)pourdifférenteslignéesdevirusZika.MéthodesHomogénéisationdesprotocoles.GénérationdespopulationsF1d'AedesaegyptietCulexquinquefasciatusdeNouvelle-Calédonie.ProductiondesstocksdevirusZika,différenteslignées.Réalisationdesexpériences d'infections expérimentales:mesu redesparamètresinfec tion,disséminationettransmission.Analysedesrésultatsàl'échelleglobale.RésultatsDeuxpopulationsd'Ae.aegypti(NouméaetKoné)ontétérécoltéesetgénérées.LesZIKVlignéeafricaineetlignéeasiatique /améri caineontétéréceptionné s.Lesinfectionsexpérimentalessontprogramméespourlepremiersemestre2018.PerspectivesMieuxconnaîtrelacapacitédetransmissiondesdifférentsvecteurspourlesdifférenteslignéesestnécessaireàl'évaluationdurisqueetàlamiseenplacedeméthodesdelutteetdepréventionpluscibléesetplusperformantes. DenGenEtudedel'évolutiondesgénotypesdesvirusdelaDengueContexteDesanalysesphylogénétiquesontrévéléqueladynamiqueévolutiveduvirusdeladengue(DENV)estsouventcaractériséeparleremplacementd'ungénotypeduDENVparunautregénotypedumêmesérotype.Detelsremplacementsgénotypiquessontépidémiologiquementsignificatifscarilspeuventê treassociésàdesmodi ficationsdel asévéritédelamaladieetd el 'immunitéhumaine.Cependant,lesmécanismessous-jacentsàcerenouvellementdugénotypedeDENVdanslanaturerestentmaldéfinis.ObjectifsLesobjectifsspécifiquesdecetteétude,menéedansdeuxcontextesépidémiologiquesdifférents:unezonehyper-endémique:Cambodge,etunezoneépidémique:Nouvelle-Calédonie(NC),sont:i)étudierinvivolerôlepotentieldelasélectiondirigéeparlevecteurdanslesremplacementsgénotypiquesduDENV;ii) étudierinvitrolacapaci térelativedesgéno typesduDENVàserépliqueretàproduiredesARNsubgénomiquesduflavivirus.MéthodesDynamiqueévolutiveduDENVenNCetauCambodge:environ20souchesparandepuis2009serontsélectionnées.LegèneEseraséquencéafindedéterminerl'appartenancedugénotype.Surlabase decesrésu ltats,cinq souchesrep résentativesparsérotype/ génotypeserontsélectionnéespourleséquençagedugénomeentier.FitnesscompétitiveduDENVinvivopardesanalysesdecompétencevectorielle:DeuxsouchesdeDENVpargénotypeserontsélectionnéespourl'expériencedecompétition.UnegénérationF1ouF2d'Ae.aegyptiseramiseencontactavecdifférentsratiosdesdeuxsouchesduDENV.Lestauxd'infection,dedisséminationetdetrans mission serontmesurésauxjours7et14après l'exposition.LaquantificationviraledesdeuxgénotypesseraeffectuéeparRT-qPCR.FitnessréplicatifduDENVinvitro:LacinétiquederéplicationdesouchesreprésentativesduDENVetlaproductiondesfRNAserontobservéespendant5jourssurdescellulesdemammifères.Laquantificationdel'ARNseraeffectuéecommeprécédemment.RésultatsTouteslessouchesduDENV(NCetCambodge)ontétéobtenuesaprèsmoinsdetroispassagessurdescellulesC6/36.Ellesonttoutesétéenvoyéesàl'IPpourleséquençageàhautdébitdugénomecomplet.Celui-ciestencoursderéalisation.PerspectivesCeprojetnouspermettrademieuxcomprendrelesmécanismesévolutifsquisous-tendentlesremplacementsdegénotypesduDENVtypiquementobservésaucoursdesépidémiesdedengue.

ZikAeDiagnosis,molecularevolutionandvectorcompetenceforAedesaegyptiofZikavirusfromAfrica,AsiaandPacificregion.ContexteEn2013,leZika(ZIKAV)émergeaitdanslarégionPacifiquepuisdiffusaitdanslemondeetcausaitpourlapr emièrefoisdes atteintes neurologiquesgraves.Iles tdoncimportantd edisposerdeméthodesdediagnosticmoléculairesrapidesetspécifiquespourunemeilleurepriseenchargedes patients. Deplus,peud'étud esavaientété réaliséessurlesvari ationsgénétiquesduvirus,quiperme ttraientdem ieuxcomprendrecette réemergence mondiale.Enfin,lesétudesde compétenceve ctorielleréalis éesjusqu'alorschezdesmou stiquesneconcernaientquelalignéeafricaine.ObjectifsLesobjectifs deceprojetétaientdemieux compren drelesm écanismesd'émerge nce,ladynamiquedecirculationetdemaintiendanslanatureduZIKAV:i)EvalueretstandardiserlesdifférentsoutilsdediagnosticduZIKAVnotammentmoléculaireii)analyserladiversitéduZIKVdanschacunedesdifférentesrégionsdumonde(Afrique,AsieduSud-EstetPacifique)iii)étudierlacompétencevectorielled'Aedesaegyptietd'AedesalbopictuspourleZIKAV.MéthodesEvaluationdestechniquesdediagnosticparRT-PCRentemps-réelSéquençage(génomecomplet)desvirusisolésdepatientsoudemoustiquesenAfrique,AsieetPacifiqueEtudedelacomp étencevec torielle(i)Produ ction desstocks deZIKAVlignéeAfricaineetAsiatique,ii)générationdespopulationsd'Aedesspp(Pacifique,Asie,Afrique)etiii)réalisationdesexpériencesdemesuredelacompétencevectorielleRésultatsLesanalysesdesgénomescompletsdeZIKAVdelarégionPacifiqueontmontréquel'épidémiedeZIKAVdanscetterégionétaitdueàuneseuleintroductionpuisàladiffusionduvirusàtraverslePacifique.LesrésultatssurlesZIKAVafricainssontencoursd'analyse.Lesétudesdecompétencevectorielleontmontréquelespopulationsd'Ae.aegypti,d'Ae.polynesiensisoud'Ae.albopictus d'Europeoud'Amériqueetd uPacifiqu esontpeucompétentespourtransmettreleZIKAVdelalignéeasiatique.Lesrésultatsencourssurlespopulationsasiatiquesetafric ainesmontrentdesrésultatssim ilaires.L'étudedela compétenceve ctorielled'Ae.aegyptideNouvelle-CalédoniepourdesZIKAVdelalignéeasiatiqueetafricaineadémontrédesrésultatssignificativementdifférentspourlatransmissionduvirus.Cesrésultatsindiquentunespécificitédesinteractionsgénotypeviralxgénotypevecteurdanscecontextecalédonien.PerspectivesL'analysedeladiversitégénétiqueetdelacompétencevectorielleduZIKAVnouspermettrademieuxcomprendrelesmécanismesd'émergence,ladynamiquedecirculationetdemaintiendanslanatureduZIKAV. DenVectCompétencevectorielled'AedesaegyptiporlesvirusdeladengueenNouvelle-Calédonie.ContexteLasurvenuedesépidémiesdedenguenécessitetroisacteursclés:l'agentpathogène(c'est-à-direlevirus),levecteur(Aedessp.)etl'hôtehumain.EnNouvelle-Calédonie,Ae.aegyptiestleprincipalvecteur(leseulavéréàcejour)desarbovirus.DepuislaSecondeGuerremondiale,laNCaétérégulièrementtouchéepardesépidémiesd edengueavecunecir culationcy cliquedes quatresérotypesdeDENV.Cependant,audébutdel'an2000,cemodèleachangéaveclapersistanceduDENV-1.Cesob servationssu ggèrentquenotrevecteurlocalestco mpétentpourleDENV.Cependant,sacapacitéàêtreinfectéparleDENV,luipermettantdereproduireetdetransmettrelevirusàl'hôtehumain,n'apasencoreétéétudiée.ObjectifsL'objectifdeceprojetestd'étudierlacapacitédesAe.aegyptinéo-calédoniensàtransmettrelesdifférentssérotypesDENV,enlienavecleprofilépidémiologiqueobservé.MéthodesSélectiondessouchesdeDENVàpartirdelabio-banqueetproductiondesstocksviraux:unesoucheduDENVdechaquesérotype/génotypeserasélectionnéedanslabio-banquedel'IPNCselonl'annéeépidémiquedecirculation.Celles-ciserontamplifiéessurcellulesC6/36(pasplusde3passages).LaquantificationviraleseferaparimmunofluorescencesurcellulesC6/36.CaractérisationphénotypiquedessouchesdeDENV représentativ eschezlevecteur:un epopulationdegénérationF1d'Ae.aegyptiserautiliséepourlesétudesdecompétencevectoriellemenéessurchaquesouc hedeDENV sélectionnées.Deu xexpériencesindépen dantesser ontréaliséesavectouteslessouchesvirales.Lestauxd'infection,dedisséminationetdetransmissionserontmesurésà7et14jourspost-gorgement.L'analysedeséchantillonsseraréaliséecommeprécédemment.RésultatsLesstocksvi rauxdeDENV1à4 ontétéréali sésetlesvirusontétéc aractéris ésphylogénétiquement.Lesdeuxexpériencesindépendantesd ecompétence vectorielleont étémenéessurl'ensembledessouchesdeDENV.Lesrésultatspréliminairesobtenussurlapremièreexpériencemontrentquelevecteurcalédonienest capabledetransmettreleDENV.Une transmissionduDENV-1/GIetduDENV-4estobservéedès7jourspost-infectionavecdestauxrespectifsde20%et33%.A14jourspost-infection,uneefficacitécompriseentre12,5et22%estobservéepourl'ensembledessouchesdeDENV.PerspectivesAinsi,ceprojetpermettrad'avoirunevisionglobaledelacapacitévectorielled'Ae.Aegypti,pointimportantpourmieuxcomprendrelatransmissionetladynamiquedesépidémiesdedengueenNouvelle-Calédonie.

Lesmaladiesà transmisionvectorielle im pactentdeplusenplusfortementlasantédespopulationsdeNouvelle-CalédonieetdelarégionPacifiqueetdefaitleurssystèmesdesanté.L'expertisedéveloppéeparl'institu tPasteurdeNouvelle-Calédoniedepuisdenombreusesannéesapermisderépondreauxdemandesdesautoritéssanitairesentermedesurveillanceetdeconseilspouradapterlaluttecontrelesvecteurs.L'IPNCdéveloppeégalementdesprogram mesderechercheàl'internationalequipermettentdefairerayonnerlaplateformecalédonienneetpermetd'envisagerl'im plantatio nd'unvectopole.

REAGIR Résistanced'Aedesaegyptiaupyréthroïdes:Evaluationdenouveauxinsecticidesetétudeduphénomènedereversion.Contexte Aedesaegyptiestun moustiqued'uneim portancemédicalemajeureenzoneintertropicale,oùiltransmetnotammentlesvirusdeladengueduchikungunyaetduZika.Enabsencedev accinsou detraitementefficacecontrecesarboviroses,lecontrôledespopulationsd'Ae.aegyptiresteindispensable.Laluttecontrecetteespèceestengrandepartiebaséesurl'utilisationd'insecticides,dontl'efficacitéestaujourd'huicompromisedufaitdudéveloppementderésistancesauxinsecticides.Endépitdel'impactdecesrésistancessurl'efficacitédestraitementsdelutteanti-vectorielle,iln'existequetrèspeudedonnéessurl'évolutiondecesrésistancesenl'absencedepressioninsecticide. ObjectifsDansuncontextedeforterésistanced'Ae.aegyptiauxinsecticidesdanslaplupartdesterritoiresfrançaisd'outre-mer,ceprojetviseà(i)identifierdenouvellessubstancesactivesutilisableset(ii)mieuxcomprendrel'évolutiondelarésistanceauxpyréthrinoïdesauseindespopulationsdecetteespècesoumisesàdifférentespressionsdesélection.MéthodesTâche1:Echantillonnagedespopulationsetévaluationd eleursniv eauxderésistanceàladeltaméthrine.Tâche2:Criblagedenouveauxadulticidesparbio-essaissurdessouchesd'Ae.aegyptidelaboratoires.Tâche3:Evaluationdespossibilitésderéversiondelarésistanceàladeltaméthrine.Quatrelignéessontélevéesenparallèlesurunedizainedegénérationsetsousdifférentesconditionsdepressioninsecticide.Tâche4:Evaluationdelacontre-sélectiondelarésistanceàladeltaméthrinesurdeslignéesrésistantessoumisesàdeuxnouvellesmoléculesinsecticides(identifiéesentâche2).Tâche5:Suividel'évoluti ondelar ésistanceàladeltaméthrineetdesmécan ismesim pliqué s(i.e.mutationdecible,expressiondesgènesdedétoxication)surleslignéesexpérimentalesdestâches3et4.RésultatsLespopulationsdeGuyanesesontavéréesbeaucoupplusrésistantesàladeltaméthrinequecellesdeNouvelle-Calédonie(NC).Enabsencedepressioninsecticide,leniveauderésistanceàladeltam éthrinen'aquefaiblementdiminuée nNC.En revanche,l' introductionrégulièred'individussensiblesaeuuneffetbénéfiquesurlaréductionduniveauderésistance.LesuividesmécanismesderésistanceamontréunefaibleimplicationdesmutationskdrenNC(1011Met1534 C),maisunenettecorrélati onentreles niveauxder ésistanceetd 'expressiondecertainesoxydases,notammen tCYP9J28.Malheureusement,la majoritédescandidatsinsecticidessesontavéréspeuefficacesenTâche2.PerspectivesLeprojetsouhaiteapporterdesréponsesauxproblématiquesauxquellessontconfrontéslesopérateursdelaLutteAnti-Vectorielledanslemonde,àsavoirlefaiblenombredemoléculesutilisablesetledéveloppementderésistancesauxpyréthrinoïdes.Aterme,ceprojetpourraitpermettredeproposerunestratégiedegestiondelarésistanceàcettefamilled'insecticidechezAe.aegypti.

INFRAVEC2InfrastructurederechercheProgrammesurlesvecteursdesmaladieshumainesetanimalesContexteLesinsectes vecteurstransmettentdesmalad iesparasitaires,tellesquelep aludismeetlaleishmaniose,etdesinfectionsvirales,tellesquelechikungunya,ladengue,lezika,l'encéphalitejaponaiseetlafièvrejaune.Les24partenai resduco nsortiumdétiennentlesprinc ipauxins ectariumseuropéensdebiosécuritépourl'infectionexpér imentaleetlecon finementdesinsectesvecteursdans desconditionsdeconfinementdeni veau2et3 (CL2/CL3),d'autresinstallationsc léspour lesinsectesvecteursetcomprennentdessitesenpremièreligneenAfrique,danslePacifiqueetauxAmériquesObjectifsLeprojetInfravec2fournitauxchercheursdesressourcesetunaccèsauxinfrastructurescléspourl'étudedelabiologiedesinsectesvecteurs,sansfraispourl'utilisateurfinal.L'objectifestd'accélérerlarechercheeuropéennesurlabiologiedesinsectesvecteursetdedévelopperdenouvellesmesuresdelutteanti-vectorielleciblantlesplusgrandes menacespourlasan téhumaineetlaproductionanimales.MéthodesDanslecadredeceprojet,l'IPNCproposeunaccèsàsonlaboratoiredeniveau2+pourlaréalisationd'infectionexpérimentalessurAedesaegypti,etdefournirdesmoustiquesmorts(Ae.aegyptiouCulexquinquefasciatus)oudespontesd'Ae.aegypti.L'IPNCestégalementenchargedelacréationd'unesouchederéférenced'Ae.aegyptidontlemicrobioteseracaractériséaudébutdelamiseenélevageetaucoursdesgénérations.PerspectivesInfravec2permettrad'optimiserl'exploitationdesinfrastructureseuropéennesderecherchesurlesvecteurs, pourlarechercheetlasanté publique,etfac ilitera ledéveloppementdeméthodologiesetdetechnologiesinnovantesdanscedomaine.

VECPAEVecteursdesarbovirosesduPacifique:diversité,distributionetoutilsd'identificationdesAedessp.pourlasantépublique.ContexteLesmaladiesàtransmissionvectorielleconstituentunproblèmemajeurdesantépubliquedanslePacifique.Enplusdeladengue,cescinqdernièresannéesontvul'émergencedesvirusduchikungunyaetdu Zikad anslePac ifiqueSud. Cesdiffére ntsvirus sonttransmispardesmoustiquesdugenreAedes(sou s-genreStegomyia)do ntungrandnombred'espèces sontprésentesdanslePacifique. Identifierces espèces danslesdifférentsEtatsetTerri toiresInsulairesOcéaniens(ETIOs)e stunpréalableindispensable àl'évaluationdurisque pourlapopulationetàl'élaborationd'unestratégiedelutteadaptée.Malheureusement,laplupartdecesespècesappartiennentaugroupescutellarisetsontmorphologiquementtrèssemblables.Leursidentificationsnécessitentdoncuneexpertiseimportantequin'estpastoujoursdisponiblesurplace.ObjectifsDévelopperuneexpertiseenentomologiemédicaledanslePacifiqueMéthodesLeprésentprojetproposederépondreàcebesoineni) renforçantlescapacitésd'iden tificationdes moustiquesAedesvecte ursdanslesterritoirespartenaires(VanuatuetFidji),ii) enmettantàjourlesconnaissancessurladistributiondesvecteursd'arbovirusauVanuatu,àFidji,enPolynésieFrançaiseetenNouvelle-Calédonie,etiii) endévelo ppantunoutild'identificationrapi dedece smoustiquesvec teursàdestinationdel'ensembledes ETIOs,bas ésurl'utilisationdesoutilsmode rnesd'identification(BiologieMoléculaireetSpectrométriedemasseMaldi-Tof).ActivitésTâche1:Transfertdecompétence.DeuxmissionsdeformationenentomologieserontréaliséesàFidjietauVanuatu.Tâche2:Distributiondesvecteurs.LorsdecesmissionsàFidjietauVanuatu,uninventairedesespècesd'Aedesdugroupescutellarisseraréalisé.Lemêmetyped'inventaireseraréaliséenNouvelle-CalédonieetenPolynésieFrançaiserespectivementparl'IPNCetl'ILM.Lesmoustiquescollectésserontidentifiésetconservéspourlasuiteduprojet.Tâche3:Développementd'unoutild'identification.Cettepartieduprojetviseàdévelopperunoutilrapideetfiabled'identificationdesespècesd'Aedesdugroupescutellaris.Pourcela,leséquençaged'ungènepermettantladifférentiationdesespècesentreellesseraréalisépourdesindividusdechaqueespèceetdechaquelocalité,capturéslorsdesmissionsdeterrain.Grâceauxséquencesobtenues,unePCRentemps-réelenpointfinalseradéveloppée,afindedisposerd'unoutild'identificationplusrapideetmoinscouteuxqueleséquençage.Enfin,unoutild'identificationrapideseradéveloppésgrâceàlaspectrométriedemasseMaldi-Tof.Cetoutilpermetd'obtenirunspectreprotéiquespécifiqued'uneespèce,etceenuntempstrèscourtetpouruncoûtrelativementfaibleRésultatsattendusAl'is sueduprojet,nousdisp oseronsd oncd'unebasededon néesassociant,p ourplusieursindividusdechaqueespèceretr ouvée,i) descriptionmorph ologique,ii)séquen cedugèned'intérêtetiii)profilprotéiquegénéréenspectrométriedemasse.PerspectivesCepartenariatFidji,Vanuatu,PolynésieFrançaiseetNouvelle-Calédoniedansunpremiertemps,quipourraparlasuiteêtreétenduauxautresETIOspermettrad'anticiperlerisquesanitairepourlarégion.Ae.aegypti Ae.polynesiensis Ae.albopictus Ae.hensilli

Lieu:NouméaDates:13décembre2017Personnel:MarikoMatsuiL'importancedesmaladiesinfectieus esdansl'his toirepasséeetrécentedespaysduPacifiqueconduitinéluctablementàs'interrogersurlesréponsesimmunitairesdespatientsexposésàcesdifférentsrisquessanitaires.L'évolutiondustatutimmunitairesecondaireàuneinfectionpeutmodifierlesréponsesàdefuturesexpositionsetinduiredesformescliniquessèvères.Comprendrelesmécanismesinduisantlaréponsedel'hôteestlaraisond'êtredecegroupederecherchequiseraamenéautr aversdudévelo ppementdesone xpertisesurl'immunitéinnéedelaleptospiroseàs'intéresserdanslefuturàd'autresthématiques.

MarikoMatsuiJulieCaglieroKarlHuet

LepTenActivationdesmacrophagesparexpositionauLeptospire:rôledescytokinesanti-inflammatoiresIL-10ContexteLaleptospiroseestunemaladienégligéeré-émergentedontonestimequ'elleinfecteplusd'unmilliondepersonneschaqueannée.Desétudessurlaréponseinflammatoiremiseenjeudanscettemaladiesontnécessaires,notammentpourmieuxcomprendrelerôledescytokinesagissantaucoursde laréponseimmunitair eàl' infectionbactérienne.Lespropriétésimmunosuppressives del'interleukine-10(IL-10)fontdec ettecytokine unmédiateurclédeladéfensedel'hôtelorsdel'infectionpuisqu'ellepeutaussibienatténuerl'inflammationetlimiterl'apparitiondelésionstissulaires,quepermettrelapersistancedesbactériesàl'originedel'infection.ObjectifsCetteétudeapourobjectif,vialaneutralisationdelavoiedesignalisationdel'IL-10,dedécrirelafonctiondecettecytokineimmunosuppressivedansdesmacrophages(MΦ)activéspardesleptospires,lorsd'uneinfectioninvitro,etceencomparantdesMΦmurinsetdesMΦhumai ns.Ceprojetpermettrad'ap profondi rlesconnaissances desmécanismesinflammatoiresentrantenjeulorsd'uneinfectionparlaleptospirose..MéthodesNousutiliseronsdesmacrophagesmurins(RAW264.7)ethumains(THP-1,préalablementdifférenciésauPMA)infectésinvitropardesleptospiresvirulents(L.interrogansserovarIcterohaemorrhagiaesoucheVerdun).Desleptospiressaprophytes(L.biflexastrainPatoc)etunesoucheVerdunnonvirulenteserontutiliséspourcomparaison.Lepotentielrôledel'IL-10lorsdel'inflammationseraétudiéaprèsneutralisationdelasignalisationIL-10grâceàdesanticorpsbloquantsoitdirectementl'IL-10,soitunesous-unitédesonrécepteurspécifique(IL-10R1).Lestempsd'incubationetquantitésd'anticorpsàutiliserseronttestés.IlaétémontréquelesleptospiresvirulentsactiventdifférentiellementlavoiedesignalisationdesToll-likeReceptors(TLR)selonlety pecellulairec onsidéré(humainou murin). Deslipopolysaccharides(LPS)d'E.colietdePam3CSK4serontdoncutiliséscommecontrôled'activationdesvoiesTLR4etT LR2respective ment.Eneffet,les celluleshu maines reconnaissentleLPSdesleptospiresvialeurTLR2alorsqu'encellulesdesourislesdeuxsignalisationTLR2etTL4sontactivésparlesleptospires.Photo:LibérationdecytokinespardesleucocytesPerspectivesUneffeti nhibiteurdel' IL-10lorsd elaréponseinflammatoir einduitedansdesMΦinfectéspardesleptospire sestattend u,ainsiqu'u nprofild'expressiondecytokin esdifférententrelesmodèleshumainsetsouris.Unevariabilitéauniveaudel'expressiondesmoléculesdeco-stimulationàlasurfacedescellulesestégalementattendue.Lesrésultatsobtenuspourrai entêtrelesbasespour larecherchedenouvelles thérapeutiquesetledéveloppementdevaccins.

LeptoPhagoRôledesrécepteursToll-LikeetNod-Likedansl'activationetlesfonctionsdesphagocytesinfectéspardesleptospirespathogènes.ContexteLeptospirainterrogansestunebactériezoonotiqueresponsabledelaleptospirose,unemaladienégligéeré -émergente,quiprovoquedessy mptômesléger sàgraveschezl'hommeetleh amster.Par contre,lesratsetles souri ssontdespo rteursrénauxchroniquesasymptomatiquesdecettebac térie.Lediagnosticestdifficileetl estraitementsantibiotiquesnes ontefficacesquelorsqueprescrits dèsl'app aritiondespremierssymptômes.Laleptospiro seou lesvaccinscontenantlabactérieentièreprovoquentuneréponsehumoraledecourtedurée,cequisuggèreunefaibleréponseimmunitaireinnée.ObjectifsLeprojet"LeptoPhago»étudieralafaçondontlesleptospirespathogènessontreconnusetdigérésparlesphagocytes,macrophages(MΦ),neutrophilesetcellulesdendritiques(CDs),ensefocalisantsurleurreconnaissanceparlesrécepteursdesfamillesToll-like(TLR)etNod-like(NOD).En effet,deprécédentsr ésultatsont montréquelelipopolysaccharide(LPS)particulierdesleptospiresn'estpasreconnuparleTLR4desMΦhumains,alorsqu'ilestreconnuparleTLR4murin,cequiconfèreuneprotectioncontrelamaladieetrendl'inf ection asymptomatiqueche zlasouris.Desdonn éespréliminairessuggèrentégalementqueL.interroganséchappeàlareconnaissanceparlesrécepteursNOD1etNOD2.Demanièreintéressante,lerécepteurNOD1aunrôlecrucialdanslerecrutementetl'activationdesfonctionsphagocytairesdesMΦetdesneutrophiles.Deplus,l'autophagie, quiarécemmentémergécommeunmé canismeimpor tant d'éliminationdesbactéries,estcontrôléeparlastimulationdesrécepteursTLRetNOD.Nousavonsfaitl'hypothèsequelanon-reconnaissanceparlesrécepteursTLRetNODpourraitêtreunmécanismeparlequellesleptospireséchappentausystèmeimmunitaireinnéchezleshô tessensible s.Graceàdes approchesbasée ssur"l'entraînementimmunitaire",noussouhaitonsaméliorerlaréponseimmunitaireenaugmentantl'activitéphagocytairecontrelesleptospiresvirulents.Photo:ActivationdemacrophagespardesleptospirespathogènesMéthodesPourrépondreauxproblématiquesdecePTR,nousutiliseronsdifférentsoutilsetmodèlesanimauxdisponibles ,avecenparticul ierunelignéedeleptospires pathologiques transgéniquesdontlabioluminescencepermetdesuivreenimagerielivelesphasesaiguesetchroniquesdelaleptospirose.Cetteapprocheparbioluminescencepermettraderéduireleseffectifsdesourisàinfecter,maisaussidesuivreendirectl'éliminationdesbactériesinvivo.Des sourisexpr imantlerécepteurNOD1 humain(HuNOD1)etun esouc hedeleptospiresmutantspourLipL21permettrontdetesterinvivolesconséquencesdelanon-reconnaissancedesbactér iesparNOD1 .Danscesconditions,le mutantLipL21devraitrecruterplusdeneutrophilesquelesleptospiressauvagesetnouspourronscomparercesrésultatsauxfluxdeneutrophilesrecrutésdansdessourisHuNOD1.Nousutiliseronsaussidessour isexprimantleTLR4hu main(HuTLR4/MD2),quide vraientêtrese nsiblesauxleptospiresetpourraientconstituerunmodèlehumaindesubstitutionpourlaleptospirose.Sicelas'avèreêtrelecas,cessourisseraientunmodèleplusfaciled'utilisationetplusfidèlequeleshamsterspourtesterdenouvellesstratégiesthérapeutiques,notammententermederestaurationd'activitéphagocytiqueetd'entraînementimmunitaire.PerspectivesCeprojetderecherchefondamentaledevraitaideràidentifierlesvoiesdesignalisationsainsiqueleursdérégulationsconduisantàl'échappementdesbactériesprovoquantlaleptospiroseàlaphagocytoseparlescellulesdusystèmeimmunitaireinné.Danslefutur,cesconnaissancesdevraientpermettredemettreaupointdenouveauxvaccinsetthérapeutiquesutilisantdesagonistesdesrécepteursTLRetNODpourrestaurerlaréponseimmunitaireàl'infectionparLeptospirachezl'homme.

MédiPlantesEtudedupotenti elanti-inflammatoiredesplantesutiliséesenmédicinetraditionnelleenNouvelle-Calédonie.ContexteLamédecinetraditionnelle(MTR)demeureunmoyendetraitementrépandudeparlemondeetnotammentenNouvelle-Calédonieoùellecohabiteaveclamédecinemoderne.Parmilesdiffér entesMTR,lap hytomédecine,baséesurl'utilisationdesp lantesmédicinales,estdeplusenplusemployéepourtraiterlessymptômesdepathologieschroniques,tellesquelesmaladiesinflammatoires.Lorsquel'onconnaitlarichessefloraleexceptionnelledelaNouvelleCalédonie(3270plantesdont74,4%endémiques),onréalisecombienlespossibilitésdemiseaupointdephytomédicamentssonténormes.ObjectifsL'étudeproposéeicia pourobjectifl'évaluationdes potentielsan ti-inflammatoiresdeplantesissuesdel aphytomédecinedeNouvelle-Calédonie.Lesmécanismesd'actio nprécisdesextraitsdecesplantesserontétudiésdanslebutdevaliderleurutilisationetpermettreàtermelamiseàdispositiondelapopulationdepréparationsvégétalesàvertusmédicinales.MéthodesSurlabased'étudesethnopharmacologiques,desplantesconnuespourêtreutiliséespourleurspropriétésanti -inflammatoireset/ouanti-pyrétiquesdanslaMTRCalédonienne serontsélectionnée s.20plantesserontrécoltéesetextraitesselon lesméthodes traditionnelles(décoction,macération,infus ion)pourfairelacomparaisonavecl esméthodesd'extractionchimiquesclassiquesetvoirsionobserveunevariationauniveaudeleuractivitédétectée.LesprofilschromatographiquesdecesextraitsvégétauxserontanalysésparHPLC/MS(chr omatographie enphaseliquide àhauteperformance/Spectrométriedemasse).Lestestsd'activitébiologiqueseronteffectuéssurdesmacrophage sdérivésdemonocyteshumains (MDMs)desangdedonneurs sains,activespardulipo polysacch aride(LPS )bactérien.Lespotentielsanti-inflammatoiresserontévaluésenme surantlesmédiateursde l'inflamm ationgrâceautestdeGri ess(OxydeNitrique)etàdesELISA/multiplex(cytokines).Notrebutestégalementd'éluciderlemécanismeparlequellesextraitsayantunefonctionanti-inflammatoireexercentleureffet.NousutiliseronslaGC/MS(Chromatographieenphasegazeuse/Spectrométriedemasse)etlaRTqPCRafin d'év aluerl 'étatd'activationde lavoiedes kynurenines(marqueurtrèssensibledel'inflammation).L'activitédedeuxfacteursdetranscriptionclésdel'inflammation,NFkBetAP1,seraégalementétudiéeparwesternblotetRTqPCR.PerspectivesPlusieursvoiesdevalorisationpeuventêtreenvisagées,depuisl'améliorationdesconnaissancesphytochimiquesdesplantesmédicinalesdelaNouvelle-Calédonieenvuedeleurpréservation,jusqu'audéveloppementdenouveauxphytomédicamentsenpartenariatlocaletrégionalavecdesindustriespharmaceutiques.Collaborations

UnecollaborationCHT/IPNCpourl'appuiau développementd'unerecherchetr anslationnelleauMédipôle:l'e xpertisedel'InstitutPasteurassocié àlaqualitédelaplatef ormetechnologiqueduMédipôleetdescompétencescliniquesdesprofessionnelsduCHTvapermettredepositionnerlaplateformederecher checalédoniennecommeuneexemple auseinduréseauinternationaldesInstitutsPasteur..

JulienColotEmilieBarsac

Evaluationdel'efficacitéduvaccinBexserosurlessouchesdeméningoccoqueBdeNouvelle-CalédonieContexteLaNouvelle-Calédonieconnaituneincidencedesinfectionsinvasivesàméningocoques3foissupérieure àcelledelaFrancemétropolitaine, ave cuneforteprédomi nancedu sérogroupeB.LenouveauvaccinBe xsero®c iblantlem éningocoquedusérog roupeBprésenteunintérêtmajeurpourlesnombreuxindividusdéficitairesdanslesystèmeducomplémentdecetarchipel.Cependant,l'hypervariablitéantigéniqueduméningocoqueimposededémontrerl'efficacitéduvaccinsurlessouchescirculantlocalementObjectifsRéaliseruneétudephylo génétiquede ssouchesdemé ningocoquedesérogroupeBenNouvelle-Calédonieetdéterminerl'efficacitéduvaccinBexserosurlessouchescirculantesenNouvelle-CalédonieMéthodesUnpanelde48méningocoquesinvasifsdusérogroupeBisolésentre2000et2015aététypéparMultiLocusSequenceTyping(MLST).Secondairement,lesgènesfhbp,nadA,nhbaetporA,codantpourles4antigènesméningococciquesinclusdanslevaccinBexsero®,ontétéséquencés.Lesvariantsalléliquesontétéidentifiésetreliésauxvariantsantigéniquescorrespondant,afindedéterminerleprofilantigéniquedechaqueisolat.RésultatsLes48isol atssontrép artisen21séquenc e-types(ST),reg roupésdans10comp lexesclonaux(cc).Lecc32estmajoritaireavec37,5%desisolats.Auseindececc,leST-267,endémiqueàlaNouvelle-Calédonie,estleplusreprés enté(20,8 %).Sur labasedugénotypagedesantigènesvaccinauxuniquement,lacouverturepotentielleglobaleestiméeestcompriseentre33,3et89,6%,avecuneforteefficacitéattenduesurlesisolatsducc32.L'estimationseraaffinéesecondairementparuntestdetypeELISAprenantencompteletauxd'expressionmembranairedesantigènes(MeningococcalAntigensTypingSystem).PerspectivesLesrésultatsd ecetteétudepréliminai reconcor dentaveclad istributionmondi aledeslignéeshyperinvasivese tpermettentd'envisageruneefficacitésatisfaisan teduv accinBexsero®.Lessouchesducc32,etnotammentleST-267,sontidentifiéescommeciblesessentiellesduvaccin.LetestMATS,do ntcetteétud eestunpréalableindi spensable,détermineral'efficacitéréelleduvaccinsurlessouchesdeNouvelle-CalédonieetfixeralaplaceduvaccinBexsero®parmilesrecommandationsvaccinaleslocalesPortageintestinaldeKlebsiellapneumoniae(étudemulticentriqueenpopulation)ContexteL'émergenceetladiffusiondesouch eshyp er-virulentesdeKlebsiellapneumoniae(Kp)àtraverslemondeinterrogentsurl'écologiedecettebactérie,sesréservoirsetlesmécanismesconduisantàlacolonisationetauxinfections.Lerôled'unportagesainauniveauintestinaldanscecontexteestsuspectéetestl'objetdecetteétude.ObjectifsIdentifierlerôleduportageintestinaldansl'infectionpardesKpàhautrisque(MDRethyper-virulentes).SuivreladiffusionglobaledesdifférentslignagesdeKphyper-virulentesetMDRpardesap prochesàtrès hauterésolutionreposantsur des comparaisons degénomes complets.MéthodesDescohortes devolontairessainsontso umisdes sellesàintervallerégulieren Nouvelle-Calédonie,àMadagascar,àDakaretauCambodge.LesKpserontisoléesparculturesurmilieusélectifetcaractérisées.Lapersistanceduportagepourraêtreévaluéeparlesprélèvementssuivisdesmembresde scohortes. Lessouchesàhautrisque (MDRethyper-virulentes)collectéesdanslesdifférentssitespermettrontdedocumenterlacirculationglobale.RésultatsL'inclusiondespatientsdansl'étuden'apasétéconformeauxprévisionsde300patientsprélevés.Nousn'avonspuobtenirqu'unecentainedepatientsavecenvironlamoitiéporteurdeKp.L'ensembledesantibiogrammesdesKpontétéréalisésàl'IPNCetlessouchesontétéenvoyéesàl'IPpourl'analysemoléculaire.PerspectivesL'analysemoléculaireactuellementencoursnouspermettrademieuxconnaîtreladiffusionglobaledecessouchesdeKphypervirulentesafindemenerd'autresétudesplusciblées.

Recherchederésistanceàlacolistinedanslessouchescliniquesd'EscherichiacolienNouvelle-Calédonie.ContexteSuiteàladécouvertefin2015d'unerésistanceàlacolistinetransférableparplasmidechezdesEscherichiacolienChine,plusieursinstitutsderechercheontrévélélaprésencedecetterésistanceencodéeparlegèneMCR-1dansdenombreuxpayschezdesanimauxd'élevageetchezl'homme.PourlapremièrefoisenFrance,deuxisolatscliniqueshumainsde2014porteursdecetterésistanceontétéobservéschezdesE.coliBLSEdelacollectiondel'InstitutPasteurdeNouvelle-Calédonielaissantcraindreunepossiblediffusionaucoursdesdeuxdernièresannéessurleterritoire.ObjectifsL'objectifprincipalestdedéterminerlaprévalencedugèneplasmidiquederésistanceàlacolistineMCR-1chezlessouchesE.coliBLSEissuesdepatientscalédonienssurl'année2015/2016puischezdessouchescliniquesd'E.colisurunepériodede3mois(OctobreàDécembre2017).Secondairement,ils'agitdedéterminerladynamiquededispersiondelarésistanceetlavariabilitégénotypiquedugèneMCR-1.MéthodesL'ensembledelacollectionE.coliBLSE2015/2016 soit275souchesesttestérétrospectivementàlacolistinevialekitUMICafind'identifierlessouchespotentiellementporteusesdecettenouvellerésistance.LessouchescliniquesE.coliisoléesdurant3moissontétudiéesàpartirdukitCMISensititre(mêmetypedetechniquequelekitUMIC).LaprésencedugèneplasmidiqueMCR-1danscessouchessélectionnéesestdéterminéeparPCRetlesampliconsainsiobtenussontséquencésauCentreNationaldeRéférence.RésultatsSurles275souchestestéesprovenantdelacollection,unepossèdeunerésistancepositiveàlacolistineavecdesCMI>2mg/L,etuneautresembleêtrerésistante.Celareprésenteenviron1%del'ensembledelacollectiondesannées2015/2016.LeséquençagedesdeuxsouchesestencoursderéalisationparleCNR.PerspectivesCetteétudeconfirmelaprésencedelarésistanceàlacolistinechezEscherichiacolisurleterritoiremaisnesemblepasindiqueruneaugmentationdel'incidenceparrapportà2014.Ceprocessusderésistanceaétédémontréchezd'autresentérobactériestelsqueKlebsiellasp;ilseraitintéressantderéaliserunsuividecesbactéries.Klebsiellapneumoniaedetypemucoide ContexteL'émergencedesouchesdeKlebsiellapneumoniaeporteusesdeplasmidesprovoqueunehypervirulencedueàl'hyperviscosité.Cephénotypemucoïdeaccruestcaractériséparun"stringtest»positifetestassociéàuneaugmentationdesinfectionsgravesouprofondesetàuneréductiondel'efficacitédutraitement,enparticulierdanslesservicesdesoinsintensifs. ObjectifL'objectifétaitd'évaluerl'effetducaractèremucoîdesdessouchesdeK.pneumoniasurl'évolutioncliniquedespatientshospitalisésMéthodesL'ensemblededonnéesissuesdesf ormulairescliniques despatientsi nfectésparK.pneumoniaadmisauCHTGastonBourretde2013à2014afaitl'objetd'unpremièrephased'analysedescriptive.Dansunsecon dtemps,c haquevariableaétéincl uedansuneanalyse bivariéepuismultivariée,pourétudierl'associationentrelephénotypemucoïdeetl'occurrencedelamort,desinfectionsgravesouuntraitementprolongé.RésultatspréliminairesAutotal,55patientsbactériémiquesontétéincluset27%dessouchesisoléesétaienthypermucoïdes.Lessoucheshypermucoïdesontétéresponsablesde2/3desinfectionscommunautairestandisquelesinfections nosocomialesétaientprincipalementnonhypermucoïdes(72,5%vs33,4%,p=0,01).Iln'yavaitpasdedifférencesignificativedelétalitéentrelesdeuxgroupesmaislespatientsinfectésparunesouchehypermucoïdeetaienthospitaliséspluslongtemps(73,5joursvs50,7jours,p=0,04),unplusgrandnombredesitesanatomiquesétaienttouchés(OR7;IC95%1,2-39,6;p=0,03)etleshémoculturesrestaientpositivespluslo ngtempsmalgréuneantib iothérapieadéquate(OR1,4,IC95%1,0-1,9,p=0,04).Iln'apasétéretrouvédedifférencesignificativeenfonctiondel'USIouduscoredesévéritéIGS2.

Etudedel'activitéantibactérienned'extraitsdeplantesutiliséesenmédecinetraditionnelleenNouvelle-Calédonieetévaluationsurdessouchesbactériennesrésistantesauxantibiotiques.ContexteLesantibiotiquesontlargementparticipéàlarévolutionmédicaledu20èmesiècleenfaisantconsidérablementreculerlamortalitéassociéeaux maladiesinfectieuses.Hélas ,leur utilisationmassiveetrépétéea conduitàl'apparitionde bactéri esrésistantesauxantibiotiques.Ponctuellesaudépart,cesrésistancessontdevenuestrèspréoccupantesetconduisentendépitdemisesurlemarchédenouvellesmoléculesàdessituationsd'impassesthérapeutiques.ObjectifsLesbactéries multi-résistantesn'épargnantpaslaNou velle-Calédonie,larecherchedenouvellesmoléculesquiseraientdenouveauxchefsdefilepourdenouveauxantibiotiques,trouveparticulièrementenNouvelle-Calédonie,unterraind'investigationpropice.Eneffet,laNouvelle-Calédoniepossèdeuneflore diversifiéeencoretrès peuinexplo réeetunepharmacopéetraditionnelleq uin'apasencorelivrésespotentialités enmatièrethérapeutique.MéthodesCeprojetpréliminaireconsisteàrécolterdesplantesmédicinalesréputéesantipyrétiquesdelapharmacopéetraditionnellepuisdelesextrairepardessolvantsàpolaritécroissanteetenfind'évaluerleu rpotentielleactivitéantibiotiqu esurdessouc hesmultirésistantesprovenantdelacollectiondel'IPNC.RésultatsLescreen ingd'extraitsdeplantessurles Staphylococcusaureusrésistantàlaméticilline(SARM)arévéléde sac tivitésintéressantes.La CI50(concen trationinhibant50%dela croissancebactérienne)apuêtredéterminéesurdeuxextraitsdeplantes.Aucuneactivitésignificativen'aétédétectéesurlesPseudomonasaeruginosarésistantàlaceftazidime.PerspectivesCetteétudeestunpremiertravailayantmisenévidencel'activitéantibactériennedecertainsextraitsdeplantescalé donienne ssurdessouches deSARM.Ilfautmaintenantisolerleprincipeactifafindeconfirmercesrésultatsetpoursuivrel'évaluation.Collaborations

Lafeuillederoutedel'unité d'épidémiologiedoitconduireàrenforcerlesliensaveclescl iniciensho spitalierspourledéveloppementd'unerecherchetranslationnelleauMédipôleetàdévelopperdesoutilsdetypeobservatoiredelasantésurlesquelspourronts'adosserlesquestionsderecherchedesautresunitésdel'IPNC.L'unitéd'épidémiologieestlachevilleouvrièreparlaquellesebâtissentlesprojetsd' avenirpourl aNouvelle-Calédonieetson rayonnementrégional.

ArnaudTarantola

MycoplasmagenitaliumContexteLerôlep athogènedeMycoplasmagenitalium(MG)dansl'ur étritenon-gonococciquearécemmentétéreconnu.L'azithromycine(1gr.p.o.)estconsidéréecommeleseultraitementefficacecontreMG,pathogèneidentifiéseulementaudébutdesannées1980etresponsablede15à20%desurétritesnon-gonococciquesetde30%desurétritesrécidivantesoupersistantes.Unerésistancecroissanteàl'azithromycineaétédocumentée.Lespatients ré féréspou runeIST,nesontcependantpastestéspourMG.Saprévalenceentantqu'agentpathogènecausantl'urétriteetleniveauderésistanceàl'azithromycinesontinconnusenNouvelle-Calédonie.ObjectifsLebutdecetteétudeestd'estimerlaprévalencedeMycoplasmagenitaliumchezleshommesadresséspoururétriteaucentredesoind'accèslibredelaProvinceduSud(ESPAS),lesfacteursderisqueassociés,leséventuelsprofilsderésistanceetl'efficacitédelapriseenchargesyndromique.MéthodesL'équipemédicaledel'ESPASquiprendenchargeleshommesseprésentantavecuneurétriteremplitunquestionnaireanonymiséetstandardisé.Lesdonnéessontsaisiesdansuneficheinformatisée(EpiData),encoursdevalidationparl'entréedes60premiersquestionnaires.Les donnéesserontanalyséesparl'unitéd'épidémiologiedel'IPNC.RésultatspréliminairesValidationdelabasededonnéesinformatiqueréaliséesurEpiDataPerspectivesIdentifierlesfacteursderisqueassociésavecuneuréthritedueàMGpourétablirunprofilderisquepermettantdeguiderladémarchediagnostique.ISTchezleshommesetlesfemmesasymptomatiquesContexteUneétuderéaliséeen2012parl'AgencesanitaireetsocialedeNouvelle-CalédonieaconcluàlaforteprévalencedesIST(NeisseriagonorrhoeaeetChlamydiatrachomatis)chezles18-49ansenNouvelle-Calédonie:laprévalenceobservéeétaitde3,5%(95CI%:1,9-5,1)po urNeisseriagonorrhoeae,9%[6,6 -11,4]po urChlamydiatrachomatis(atteignantunportagedeChlamydiatrachomatisde18.7%chezles18-25ans),et2.1%[0.8-3.3]co-infectionspourcesdeuxITS.ObjectifsEstimerlafréquenceduportageasymptomatiquedeNeisseriagonorrhoeae(NG)etdeChlamydiatrachomatis(CT)chezlesfemmesadultesetdeCTchezleshommesparmilespersonnesfréquentantuncentresesantéenNouvell e-Calédonie.Documenterlesfacteursderisqueassociésauportageasymptomatiquechezcespersonnes.MéthodesUneétudemonocentrique,descriptive,observationnelleetnon-interventionnelleestencourssurlespatientsrecrutésconsécutivementseréférantàlaconsultationvolontaireettestsconfidentielsEspas-CMPVIH(cliniqueVCCT)entreAvriletOctobre2017.PortageasymptomatiqueCTetNGsontdocumentésenutilisantunePCRmultiplexsurlesauto-testsvaginauxchezlesfemmesetleséchantillonsurinaireschezleshommes.PerspectivesSidesprévalencesélevéesétaientconfirmées,celapourraitjustifierlamiseenoeuvred'undépistagesystématiquepourletraitementdesISTentantqueprévention,guidésipossibleparunscorederisquesurleportagedesIST.

AlgorithmedetripourlaDengueContexteAvec4401casdedengue(2548biologiquementconfirmés),579cashospitaliséset11décèsentrele1erjanvieretle8octobre2017,l'épidémiededengue2016-2017aétéimportante.Plusimportantencore,elleaétéassociéeàunpourcentageplusélevéd'hospitalisationsetdeprésentationscliniquessév ères (lésions hépatiques,complicationsophtalmiques...).L'unitéspécialedédiéeàladengueinstalléeàl'hôpitalaétédébordée.ObjectifsDéterminersil'algorithmedetriagedéveloppéparl'hôpitaletdistribuéparlesautoritésdesantépu blique(DAS S)1/aeuunimpactsurle profildespatientsréf érése thospitalisés;2/aététrouvéutileparlesmédecinsgénéralistesetlepersonneldessallesd'urgence.MéthodesUneétudebio statistiquecomparan tlesprofilscliniquesetbiologi quesdespatientsadmisàl'hôpitalderéférenceen2016(avantdistributiondel'algorithmeenjanvier2017)etaprès,enutilisantpour2017desdonnéesdepatientssélectionnédefaçonaléatoire.Uneétudesem i-qualitativeanonymiséeutilis antdesoutilsd'enquêteenligne documentélaperceptionetl'u tilisatio ndel'algorithmeparlesmédeci nsde lacommunauté.RésultatspréliminairesLesdonnéespatientsde2016et2017n'ontétéquerécemmentmisàjouretn'ontpasencoreétéanalysées.Environ50%desmédecinsgénéralistesenNouvelle-Calédonieapaticipéàl'étude,donnantunaperçudunombredepatientssuspectésdedenguedanslacommunauté,desdifficultésrencontréespourorienterlespatientsversl'hôpitaletleurperceptiondel'algorithmedetriage.PerspectivesCetteétudeinformerasurl'impact-lecaséchéant-del'algorithmedetriagesurlesprofilscliniquesetbiologiquesdespatientsréférésCHT.Celaaideraàdéterminersil'outilexistantestsatisfai santets'ilyanécessi téded év elopperunalgorithmespécifiquepourlesmédecinsdeville.ONENA ContextePlusieursmaladiesetvulnérabilitésconnuespourêtreassociées àdesfacteursderisquegénétiquesou microbiotiquessontplusfréque ntesparmi lespopulationsd'ascendanceocéanienne,non-européennesetnon asiatiques(ONEN A).Cespopulationssontpeuoupasreprésentéesdanslesétudessurlesfacteursgénétiquesoumicrobiotiquesassociésaurisqueouàlagravitédesmaladiestransmissiblesounontransmissibles.Laquestiondelarecherchesurlesmaladiesetl'ethnicitéestcependantextrêmementsensibleenNouvelle-CalédonieetenFrance.ObjectifsÉtabliruncadrederecherchequiabriteradesétudesmultidisciplinaires-hospitalièreset/oucommunautaires-surdiversaspectsdelagénétiquedelapopulationetdel'individu,lesvulnérabilités,parexempletransmissibles(dengue,leptospirose,grippe)etles maladiesnon transmissibles(obésité ,maladiesmétab oliquesetleursconséquences)etlesfacteursassociés.MéthodesUnepremièreétapeaconssitéàrecenserlespopulationsONENAdanslePacifiqueetàeffectuerunerecherchedesconnaissan ceslesplusrécentessurlagénétique ,lemicrobiomeetlesmaladiestransmissiblesetnon-transmissiblesdanslePacifique.CeciaproduitundocumentquiaétésoumisàIPParispourunevalidationéthique.RésultatspréliminairesUnrecensementexhaustifdesdonnéesdémographiquesetdesantépubliqueapermisdedocumenterlenombreetladiversitédespopulationsdel'ONENAdanslePacifiqueSud.Unerevuedelalittératurerécenteadocumentédesconnaissancesdepointesurlesfacteursgénétiquesoumicrobiotiquesassociésàlamaladie,etseslimites.Cecadreaété validé.C ecadrederecherche aétéappro uvéparIPParis. Despers onnesressourcesclésenNContétéiden tifiées.Lespo intsfocaux pourlag énétiquedes populationsetlesétudessurlemicrobiomeontétéidentifiésetcontactésàIPParisetidentifiésàIPLille.PerspectivesLescaractéristiquesspécifiquesgénétiquesetcellesdumicrobiotedesONENAsontuniquesetdemandentàêtreétudiéesplusprécisemmentpourajusterlesestimationsdesrisques,lapréventiondesrisques,lesstratégiesdiagnostiquesetthérapeutiques,aubénéficedespopulationsduPacifiqueetau-delà.Ceprogramme,cependant,serascientifiquementetdiplomatiquementexigeantetnécessiteradutempspourêtremisenoeuvreavantquedesétudesspécifiquespuissentêtresoumisespourfinancement.

SujetdustageEtudedelasurviedesleptospirespathogènesenco-cultureaveclesamibeslibresenvironnementalesNiveauL3/CUIRDates01/03/2017-30/06/2017BénéficiaireA. Rey(UNC)EncadrantR;ThibeauxSujetdustageDéveloppementqRT-PCRarbovirusNiveauL2Dates23/10/17au15/12/2017BénéficiaireA.Devaux(UNC)EncadrantC.Inizan,M.MinierSujetdustageCinétiquesderéplicationvira ledesarb ovirusàl'origined'épidémieenNCNiveauPACES2èmeannée,UnivParisDescartesDates26/06/2017au11/08/2017BénéficiaireA.Simon-Dupré(UniversitéParisDquotesdbs_dbs17.pdfusesText_23

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