[PDF] Le parcours sinueux de lérotisme dans la poésie colombienne





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Sorbonne Paris Cité UNIVERSITÉ SORBONNE NOUVELLE PARIS

ce texte et pour son aide amicale et décidée à chaque pas Ma reconnaissance va aussi à Patrick Laimé dont le rigueur avec la correction de.



LA LENGUA DE LAS MARIPOSAS (TEXTO COMPLETO) - ac-normandiefr

como si la yema5 fuera la punta de la lengua? Pues así es la lengua de la mariposa" Y entonces todos teníamos envidia de las mariposas Que maravilla Ir por el mundo volando con esos trajes de fiesta y parar en flores como tabernas con barriles llenos de almíbar6 15 Yo quería mucho a aquel maestro Al principio mis padres no podían

UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE

ÉCOLE DOCTORALE IV Civilisations, Cultures, Littératures et Sociétés Laboratoire de recherche : Linguistiques et lexicographies latines et romanes

T H È S E

pour obtenir le grade de

DOCTEUR DE L"UNIVERSITÉ PARIS-SORBONNE

Discipline/ Spécialité : Linguistique romane

Présentée et soutenue par :

Michaël GRÉGOIRE

le : 29 novembre 2010

Exploration du signifiant lexical espagnol

[Structures, mécanismes, manipulations, potentialités]

Tome 1. Chapitres premier à cinquième

Sous la direction de :

Madame Marie-France DELPORT Professeur, Paris IV

JURY Monsieur Gilles LUQUET Professeur, Paris III Président du jury Monsieur Jacques BRES Professeur, Montpellier III

Madame Marie-France DELPORT Professeur, Paris IV

Madame Nadine LY Professeur émérite, Bordeaux III Madame Sophie SARRAZIN Maître de conférences, Montpellier III 3

REMERCIEMENTS

Que soient ici remerciées les personnes qui m"ont aidé de près ou de loin à la rédaction

du présent mémoire et en tout premier lieu, Marie-France Delport, pour avoir accepté de

diriger cette thèse et de l"avoir suivie ces dernières longues années avec l"aide profitable au

centuple que l"on peut attendre d"un Maître. Je tiens également à remercier Sophie Sarrazin de l"Université de Montpellier III qui,

au cours d"interminables conversations téléphoniques, m"a également conseillé et fait part de

son expérience du métier d"enseignant-chercheur. Je remercie également François Nemo de l"Université d"Orléans de m"avoir envoyé son HDR ainsi que plusieurs articles intéressants pour ce travail. Merci à Michel Launay qui, le temps d"une conversation en 2005, m"a fait l"honneur de quelques conseils très bénéfiques. Merci également à Maurice Toussaint, pour nos conversations dans les rues de Paris à propos du signifiant et de ses potentialités. Je remercie les membres du séminaire de la "linguistique du signifiant" organisé le

mercredi après-midi à l"Université de Paris IV, qui m"ont largement conseillé lors de mes

interventions et tout particulièrement Jean-Claude Chevalier, Justino Gracia Barrón, María Jiménez et María Soledad Sicot-Domínguez. Merci à Bénédicte Mathios, Danielle Corrado et Pierre Alric, de l"Université Blaise Pascal de Clermont-Ferrand, pour leur amitié et les longues conversations que nous avons eues concernant les rouages de l"Enseignement Supérieur et de la Recherche. Merci à Jean-Luc, indéfectible ami par-delà les frontières. Mes parents m"ont toujours soutenu, comme des parents savent le faire et ils méritent de figurer ici aux côtés des meilleurs chercheurs. Je remercie enfin ma compagne Nathalie sans le soutien et la compréhension de laquelle, jamais je n"aurais pu venir à bout de ce travail ainsi que mon frère Damien pour son aide morale et informatique.

Respectueux hommages

M.G.

À ma famille, pour tout le temps que

je n"ai pu leur consacrer

À ma compagne Nathalie

À notre fille Elsa

5 6 7

INTRODUCTION GÉNÉRALE

" Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme »1 " Un mot très bien fait [...] pourra survivre à un besoin éteint ; on lui confiera même de nouvelles fonctions » 2 " On ne peut traquer le caché sans considérer le visible »3. Avec ces mots, Wilfrid

Rotgé pointait en 1996 ce à quoi quelques groupes de chercheurs ont décidé d"accorder une

primauté : le signifiant. Face visible du signe, l"on ne saurait trop entreprendre d"y déceler quelque moyen de

rationalisation linguistique. Voilà pourtant bien un terrain miné que celui de la motivation et

de l"iconicité. Les champs qu"elles couvrent sont pourtant incommensurables. Philippe Monneret en fait prendre la mesure dans l"introduction au premier numéro des Cahiers de

Linguistique Analogique :

En première analyse, l"iconicité est une propriété qui concerne toutes les polarités du triangle

sémiotique : la relation entre signifiant et signifié (motivation relative saussurienne), la

relation entre signifié et référent (iconicité des linguistiques cognitives), la relation entre

signifiant et référent (symbolisme phonétique). Cette propriété, prise en son sens le plus large,

peut être définie par le fait qu"au moins l"une des trois relations qui viennent d"être

mentionnées possède un caractère non aléatoire, ce qui implique, en d"autres termes, qu"il y a

quelque chose à penser de la nature même de ces relations. 4 On ne pourra donc omettre de prendre en compte le rôle du visible, que cela soit au niveau de la morphologie, du lexique, de la syntaxe ou du texte. Compte tenu de cela, nous pouvons revenir aux sources et penser que le but premier du linguiste est de se mettre en quête du

signifié, de tenter une approche pour recouvrer ce qui est précisément invisible. Or, si le lien

existe entre le visible et l"invisible et que les deux s"influencent l"un l"autre, le signifiant peut

apparaître comme une des voies d"accès au signifié. Nous avons opté ici pour une étude du

système lexical en application à l"espagnol. Plus encore que la grammaire, du fait de sa

1 Anaxagore de Clazomènes, maxime reprise et appliquée par Antoine Lavoisier.

2 Guiraud (1986 : 143).

3 Rotgé (1996 : 74).

4 MONNERET, Philippe (dir.), Cahiers de Linguistique Analogique, Nº 1, A.B.E.L.L., Dijon, juin 2003, p. 4.

(" Présentation »). 8

porosité, des particularités de sa constitution et de son inexorable mouvance - tout cela à des

degrés divers en fonction des synchronies - le lexique impose de ne prétendre ni à

l"exhaustivité ni à la systématicité. L"on se doit pourtant de détacher des tendances, des

tendances que le visible ne saurait omettre de déclarer. Cela nous amène à l"expression d"un premier postulat fondamental : rien de fortuit dans une forme ou dans un " sens » attestés. Il n"est pas de hasard dans la sémiologie. On songe alors ici à Gustave Guillaume pour qui : " [l]es opérations fondamentales de la langue sont, essentiellement, des opérations simples -extrêmement simple- et peu nombreuses, constamment répétées à l"endroit de leurs propres résultats [...] ».

5 De fait, considérer le

signifiant comme un résultat suppose de trouver la raison de tel ou tel signifiant et, par

conséquent, la raison d"une analogie ou d"une dysanalogie. Or les concepts même d"analogie ou de dysanalogie supposent également de considérer le signe dans l"organisme où il s"insère, notamment pour le lexique. Ainsi que l"expose en effet Maurice Molho : Cet appareil [le langage] forme un système, ce qui signifie qu"aucun des signifiants qu"il

intègre n"existe (et n"est repérable) en dehors de la solidarité qui le lie aux autres signifiants de

la langue : tout signifiant implique donc à travers la donnée élémentaire qu"il constitue, la

totalité des systèmes auxquels il appartient ..6 C"est ce qu"il a tenté de démontrer avec l"aide de Jean-Claude Chevalier et de Michel Launay. Or, un autre guillaumien s"en est également chargé dans une perspective plus lexicologique :

Pierre Guiraud.

Guiraud, notamment lexicologue, étymologiste et stylisticien, a tenté une approche

structurelle originale du lexique français en postulant que la relation signifiante entre les mots

" n"est pas soumise au hasard ou à la fantaisie individuelle, mais définie par un certain

nombre de conditions et de caractères précis et constants, dans la mesure où ils se répètent -

c"est-à-dire par des lois. »

7 Il existerait donc des traits pertinents, des phénomènes récurrents,

des procédés d"intégration d"un mot dans un paradigme, etc. Guiraud, en créant la méthode de

l"étymologie structurale, a amorcé l"identification par structuration de nombreux modèles sur

lesquels se fondent la création, la motivation et l"actualisation sémantique lexicales. La tâche qui nous incombe ici est grande. Dans la continuité des travaux de Guiraud, de Chevalier, Launay et Molho et en nous inspirant aussi d"ouvrages plus récents sur

5 Guillaume (1988 : 123). L"endroit en question est le signe (signifiant/signifié), conçu en l"occurrence comme le

reflet des péripéties du mot dans son évolution en diachronie (changements phonétiques, mimétismes) mais aussi

des altérations qu"il peut connaître en synchronie.

6 Molho (1986 : 45).

7 Guiraud (1986 : 25).

9 l"iconicité et la motivation au sens large, nous tenterons une approche structurelle du lexique

espagnol en accordant une priorité à la sémiologie. Ce signifiant - possible vecteur

d"actualisation du signe tout entier - peut être considéré comme lisible de diverses manières,

et chacune d"entre elles constitue le point d"ancrage d"une structure. Guiraud lui-même admet cependant des difficultés au moment de choisir entre une étymologie et une autre lorsque les

deux possibilités font entrer les mots dans des structures pertinentes. Il est en effet malaisé de

trancher entre certaines hypothèses de composition ou de dérivation, comme par exemple : cali-bourder (préfixe augmentatif) et caller x bourder (composition tautologique 8).

L"ambiguïté d"une hypothèse tient en général à une analyse incomplète, mais parfois elle peut

être inhérente au mot et faire alors partie de son étymologie. Ainsi on pourra hésiter à

interpréter dans le lexique français :

Bamb - ouler ou bamber + bouler

Tri(m) - baler ou traîner + baller

Bis - tailler ou bisser + tailler

Har - icoter ou harier + coter

Gaf - ouiller ou gaffer + fouiller

Pat - ouiller ou patter + touiller

9

Mais l"auteur précise, à raison croyons-nous, que " les deux conjectures sont peut-être exactes

l"une et l"autre et [qu"elles] entrent conjointement dans les impulsions sémantiques qui ont

créé le mot et l"ont propagé. » (Ibid.) Ce phénomène, Guiraud le nomme la " dérivation

composite ». 10 Nous postulerons dans ce travail que ce type d"" ambiguïté » et d"autres de différentes

natures illustrent une polyréférentialité détectable dans le signifiant même des mots. On

retrouve ainsi ce fait de remotivation à l"origine des cas dits d"" étymologie populaire »,

objets d"une lecture du signifiant en fonction de la perception qu"en ont les sujets parlants. Par exemple, bebercio

11 suppose obligatoirement une remotivation de comercio dont il est issu

par réinterprétation du segment comer-. Comercio, dans un premier temps, n"a évoqué que l"idée de " commerce ». Or si la possibilité de double interprétation du premier segment du mot [komér] est

due à un autre élément " visible » : les sens discursifs, elle suppose également la croisée en

8 Cf. la partie " Indications définitoires ». Par ailleurs, à l"instar de Puyau (2004), nous pensons qu"étant donné

qu"une composition n"est pas la stricte addition de deux formes, il est plus sage d"apposer un " x » entre elles, ce

qui a le mérite de lever l"ambiguïté sur ce point.

9 Cf. Guiraud (1986 : 32). La transcription appartient à l"auteur.

10 Selon Guiraud (1994 : 24), " cette ambiguïté n"est pas gratuite mais expressive, car elle atteint toujours le

même type de signifiés attachés à une idée de confusion et d"incohérence. »

11 Cf. DRAE (s.v. Bebercio) : " (Der[ivado] de beber, formado a imit[ación] de comercio).1. m. fest. coloq.

Consumo de bebidas alcohólicas. Le va mucho el bebercio. ; 2. m. coloq. bebida (? líquido que se bebe). Tenía el

bebercio a mano. » 10 puissance de deux paradigmes. En l"occurrence, ceux du " commerce » et de l"" alimentation », quoique seule la première notion figure dans les acceptions dictionnairiques de comercio. Sans l"existence du verbe comer dans le réseau des verbes d"ingestion auquel appartient beber, bebercio n"aurait en effet pu exister.

12 En l"occurrence, le

mot a été " décomposé » pour en extraire le segment saillant et y suppléer un autre proche. En

synchronie comme en diachronie, le signifiant, voire un " élément représentatif du signifiant »

a pu agir comme facteur motivant. Ces quelques propos liminaires nous invitent alors à poser un certain nombre de questions d"une grande portée. Tout d"abord, tout mot est-il motivé ? Et l"est-il constamment en toute synchronie ? Cela revient à faire le point sur la nature du signe, car c"est, comme

évoqué en début d"introduction, dans cette problématique que se trouve en germe toute

théorisation du langage et particulièrement du lexique. Fónagy (1993 : 42), pour sa part, traite

de l"étymologie populaire comme d"" une conséquence inévitable du refus du principe de

l"arbitraire ». Ce phénomène représente en effet une adéquation entre les deux faces du signe.

Ainsi, si l"on pose ces deux faces comme liées, " dérivation composite », " étymologie

populaire » et, plus largement, tous les phénomènes de paronymisation, ne sont-elles pas

quelques-unes des manifestations en surface d"une " ambiguïté du signifiant » plus large et plus profonde ? Comment alors peut-on rendre compte de cette " ambiguïté formelle » et dans quelle mesure la structuration morpho-sémantique peut être un recours ? La double question

se pose alors d"elle-même de concilier le postulat d"un signifiant motivé avec les questions de

l"" homonymie », de la " synonymie », de l"" antonymie » ou encore de la " polysémie »,

d"une part, mais également avec des énoncés plus poétiques, d"autre part. Pour établir des bases et amorcer certains postulats fondamentaux, nous avons

constitué une première partie à visée théorique. Dans un premier chapitre, nous souhaitons

rendre compte de façon non exhaustive mais critique des principales théories sur la nature du signe linguistique depuis Humboldt (début XIX ème siècle) jusqu"à Maurice Toussaint (1983) à

la lumière de travaux plus récents. Les problèmes de la nature du signe, de son unité et de son

unicité sont en effet sous-jacents à tout travail sur l"analogie. Mais il évince très souvent celui

du deuxième principe saussurien qui est celui de sa linéarité, du fait de la linéarité effective du

12 Remarquons qu"il existe bebestible formé mêmement sur le modèle d"un dérivé de comer : comestible. Cela

démontre la " productivité » de ce réseau structurel qui relie comer et beber même si ce dernier exemple était

moins imprévisible que le premier. En français, en revanche, l"on a mangeable et buvable d"une part et

comestible de l"autre, mangeable et comestible étant issus d"étymons distincts. 11

mot et de celle du temps pendant lequel il est prononcé. Cette question méritera ici une

attention toute particulière pour les potentialités analogiques qu"elle renferme. Dans un deuxième chapitre, après une analyse détaillée des travaux de Guiraud notamment sur l"étymologie structurale, ainsi que ceux des linguistes qui en ont tenté un dépassement (Nemo, Eskénazi), nous tenterons de rendre compte de travaux de chercheurs

d"horizons divers comme les arabisant et hébraïsant Georges Bohas et Mihaï Dat qui étudient

l"analogie à un stade très précoce de la sémiogenèse, au niveau du trait phonétique. Toujours

dans le domaine articulatoire, nous aborderons les essais de rationalisation de Maurice Toussaint et analyserons certains travaux de la " submorphémique » comme ceux de Dennis Philps ou de Didier Bottineau afin d"extraire des mécanismes et des conclusions avancées sur

ces " unités d"analogie » particulières que sont les phonesthèmes, des sortes de matrices

consonantiques. Nous y étudierons également les unités constituées d"un seul phone tel le

formant de Molho. Nous tenterons enfin de ne pas omettre le signifiant graphique en nous appuyant sur les travaux de Nina Catach et Gorges Gruaz. Cela donnera lieu alors, par la

suite, à l"analyse des implications cognitives et mémorielles qui, à l"échelle du système

lexical, revêtent une importance accrue. Les trois polarités du signe auxquelles se réfère

Monneret seront donc prises en compte, ainsi que le versant graphique dans le but d"approcher le signifié avec plus de précision. L"objectif préalable de notre méthode sera effectivement de n"éluder aucun aspect du signifiant et de tous les considérer comme potentiellement facteurs de motivation. C"est dans

un troisième chapitre que nous développerons un protocole méthodologique basé sur les

travaux susmentionnés et où nous chercherons à étendre le champ d"étude de ses éventuelles

possibilités de corrélation et de structuration. Nous proposerons alors une unité d"analogie

recoupée structurellement et se constituant en invariant à statut particulier, que nous

nommerons saillance. Nous tenterons également d"y présenter une solution pour rendre

compatible avec notre postulat l"étude de mots distincts mais qui partagent des emplois

discursifs ; ou d"autres, à l"inverse, formellement identiques mais aux capacités de référentiations (totalement) différentes. Nous allons ensuite procéder, dans une deuxième partie, à une application à plusieurs

structures et phénomènes. Le chapitre quatrième, tout d"abord, représente une première étude

sur les mots composés du groupe phonétique [nasale x vélaire] où nous analyserons plusieurs

champs morpho-sémantiques tant dans une perspective onomasiologique que sémasiologique afin d"aborder la relation entre le signifiant et le signifié par ces deux biais. 12 Nous tenterons dans le chapitre suivant d"opérer des recoupements formels entre des

vocables renvoyant aux idées de " moyen », de " milieu » ou de " mélange ». Si la

constitution du répertoire correspondant part d"une démarche plus onomasiologique, nous

suivrons néanmoins le même schéma méthodologique en cherchant à détecter des invariants

formels chez des mots sémantiquement voisins et inversement.

Nous avons ensuite, dans le chapitre sixième, intégré un exposé plus court en

application aux phénomènes de co-référentialité des mots sitiar, asediar et cercar dont nous

tenterons de cerner les invariants respectifs et, par là même, de déceler leur rattachement à

telle ou telle structure. Dans un deuxième temps, nous essaierons d"étayer nos déductions par

l"observation d"énoncés issus des corpus.

Dans une troisième partie, le chapitre septième représentera les prémisses d"une

application de notre méthode à la " parole poétique » (Gómez Jordana-Puyau, 2005), pour

établir des critères d"analyse adaptables aux libertés verbales que permet parfois le langage.

On y analysera en effet des énoncés de natures diverses tels que des proverbes, des slogans, des mots d"esprit, des expressions, des noms de marques, des cas d"étymologie populaire ou encore des lapsus. La prise en charge de la complexité du lexique, surtout dans son usage poétique, devrait alors nous permettre de déceler de nouvelles potentialités du signifiant. L"ultime chapitre sera le lieu de nos premières conclusions sur cette approche méthodologique. Nous y intégrerons quelques statistiques et continuums que nous aurons pu

déduire de notre étude des structures lexicales ou des mécanismes abordés (poétiques ou non).

Nous achèverons cette partie en faisant apparaître les éventuelles potentialités de notre

ébauche théorique.

Précisons enfin que toutes les études s"appuieront sur des répertoires que nous aurons

élaborés au préalable et que le lecteur pourra consulter dans leur intégralité dans les annexes.

Par ailleurs, si nous avons tenté d"appliquer notre recherche à des aires linguistiques non indo-

européennes, nous nous sommes également proposé d"analyser des régionalismes, des

quotesdbs_dbs43.pdfusesText_43
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