F2School
TP de thermodynamique n°1 : Calorimétrie. I - Objectifs : – Se familiariser avec le matériel calorimétrique. – Mesurer les grandeurs usuelles en
TP Calorimétrie.pdf
TP Calorimétrie. II – Travail préparatoire On rappelle l'expression de la capacité thermique du calorimètre : C=? m1?cp eau.
TRAVAUX PRATIQUES DE THERMODYNAMIQUE
Celui utilisé dans le TP sera le calorimètre adiabatique. On se propose dans un premier temps de déterminer la valeur en eau du calorimètre puis la chaleur
Première manipulation : Détermination de la valeur en eau ? du
TP n°2 CALORIMETRIE 1 (THERMODYNAMIQUE) En calorimétrie la valeur en eau du calorimètre
TS Calorimétrie. - (Daprès un TP de Mr Daini site labotp.org)
Calorimétrie. (D'après un TP de Mr Daini site labotp.org). L'eau liquide est une phase condensée. Lorsqu'elle reçoit un transfert thermique sa température
TP CHIMIE-1 & TP CHIMIE-2
Dosage volumétrique - Thermodynamique (Calorimétrie & cinétique). TP CHIMIE-1 TP II : Le dosage acido-basique (cas d'un acide fort par une base forte) .
1) Principes de la calorimétrie 2) Calorimètre
TP THERMODYNAMIQUE. R.Duperray Lycée F.BUISSON PTSI. MESURE DE CAPACITES THERMIQUES A PRESSION CONSTANTE. Il est conseillé aussi de lire au préalable les
TP N° 25 : CALORIMETRIE : METHODE DES MELANGES
TP 25. 1. TP N° 25 : CALORIMETRIE : METHODE DES MELANGES. I. Préambule. On s'attend en thermodynamique à une précision de l'ordre de 10 % on obtient ...
TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE * * * * * SMIA
cours les travaux dirigés (TD) et les travaux pratiques (TP). Le cours est la partie fondamentale qui explique théoriquement certains phénomènes physiques.
TP N.01 Calorimétrie: 1 Définitions : 2 Capacité calorifique dun
thermodynamique. • En calorimétrie les transformations se font `a pression constante (elles sont isobares). On consi- d`ere les capacités calorifiques
[PDF] Calorimétrie - TP de thermodynamique n°1 - F2School
TP de thermodynamique n°1 : Calorimétrie I - Objectifs : – Se familiariser avec le matériel calorimétrique – Mesurer les grandeurs usuelles en
[PDF] TP de Thermodynamique - Université de Bejaia
TP de Thermodynamique 1 1 Motivations Déterminer la capacité calorifique du calorimètre Déterminer la capacité calorifique de l'aluminum et du cuivre
[PDF] TP de Thérmodynamique - E-learning
TP de Thérmodynamique Sofiane Aoudia 2015-2016 1 4 Détermination de la capacité calorifique du calorimètre 13
[PDF] TP thermodynamique-calorimétrie- delacour - Physique-Chimie PTSI
PTSI TP Physique - THERMODYNAMIQUE CALORIMETRIE : Méthode des mélanges Principe (Voir cours « Premier Principe ») 1) Un vase calorimétrique contient une
TP 2 Calorimetre PDF - Scribd
Avis 30
[PDF] TRAVAUX PRATIQUES DE THERMODYNAMIQUE - WordPresscom
Le but du TP est de vérifier la loi des gaz parfaits et le cas échéant d'en discuter la calorimétriques) et de modéliser les évolutions isentropiques
[PDF] TRAVAUX PRATIQUES DE PHYSIQUE * * * * * SMIA
cours les travaux dirigés (TD) et les travaux pratiques (TP) Le cours est la partie fondamentale qui explique théoriquement certains phénomènes physiques
[PDF] TP Calorimétriepdf
TP Calorimétrie II – Travail préparatoire On rappelle l'expression de la capacité thermique du calorimètre : C=? m1?cp eau
TP calorimétrie - La physique à lENSCR
La calorimétrie repose sur les lois de la thermodynamique et permet de mesurer des capacités thermiques des chaleurs latentes et des chaleurs de réaction
[PDF] TP N° 25 : CALORIMETRIE : METHODE DES MELANGES - Unisciel
Mesure de la capacité thermique du cuivre 1 Principe Un calorimètre à vase Dewar de valeur en eau µ contient une masse me d'eau à la température
QUELQUES CONSIGNES
Les travaux pratiques sont des développements des enseignements et doivent en permettre unemeilleure compréhension, mais aussi ils doivent être considérés comme une initiation à
l"activité dans l"entreprise : méthodologie, précision de la mesure, analyse et esprit critique.
Avant la séance, vous devez lire l"énoncé et savoir répondre aux questions : quel est le
système étudié ? Comment est-il constitué ? Que va-t-on mesurer, avec quels moyens et dans
quel but ? Quelle modélisation utilise-t-on et quelles sont les conclusions attendues ? Pour permettre une meilleure compréhension, il vous est conseillé d"amener le cours et les TDcorrespondant aux thèmes abordés. Les parties théoriques du TP doivent être faites avant la
séance pour vous permettre de vous consacrer pleinement aux mesures et à leur traitement.Les séances de TP durent 3 heures pendant lesquelles vous êtes susceptibles d"être interrogés
à l"oral sur votre préparation. Chaque élève sera interrogé et noté au minimum une fois lors
des 7 séances. Vous devez rendre à la fin de la séance une fiche bilan par binôme. Cette fiche
doit synthétiser les résultats obtenus et sera notée. Une séance d"examen clôturera la série de
TP. Chaque élève passera seul sur un TP tiré au sort pendant une heure pour refaire une partie
des expériences. Les 7 notes de comptes rendus, la note d"interrogation orale et l"examen de TP vous donnentune note qui compte pour 1/3 de la note finale de la matière, contre 2/3 pour le devoir
surveillé. Attention, toute absence non justifiée (une absence se justifie par un certificat
médical, une convocation au permis ou autre examen, un certificat de décès) entraîne un 0
pour le TP non fait.Organisation des TP
TP1 : Loi des gaz parfaits
TP2 : Mesure du coefficient
TP3 : Etalonnage d"un thermocouple
TP4 : Chaleur latente de vaporisation
TP5 : Calorimétrie 1
TP6 : Calorimétrie 2
TP7 : Notions de cycle thermodynamique
n° séance n° binôme1 2 3 4 5 6 7
1 TP1 TP2 TP3 TP4 TP5 TP6 TP7
2 TP2 TP3 TP4 TP5 TP6 TP7 TP1
3 TP3 TP4 TP5 TP6 TP7 TP1 TP2
4 TP4 TP5 TP6 TP7 TP1 TP2 TP3
5 TP5 TP6 TP7 TP1 TP2 TP3 TP4
6 TP6 TP7 TP1 TP2 TP3 TP4 TP5
TP1 : Loi des gaz parfaits
Le but du TP est de vérifier la loi des gaz parfaits et le cas échéant d"en discuter la validité
pour trois gaz : · l"air supposé comme étant un gaz parfait diatomique, · l"argon qui est considéré comme un gaz parfait monoatomique,· un mélange à 50% d"air et d"argon.
Pour chaque cas, il faudra tracer les isothermes de ces gaz dans le diagramme de Clapeyron.I- Quelques rappels
Un corps pur est décrit par les variables d"état que sont la pression P, le volume V et latempérature T. Ces paramètres sont liés par une équation d"état : f(P,V,T)=0. Si on se limite
au cas des gaz, on peut citer notamment : - la loi de Boyle-Mariotte-Gay-Lussac ou loi dite des gaz parfaits : nRTPV= (1) - la loi de Van der Walls (à l"ordre 2 en pression P) pour un gaz réel : )](1[222POPTR
abRTnRTPV+-+= (2) où n est le nombre de mole, R=8.314 J/(mol.K) est la constante des gaz parfaits et a et b sont deux constantes du gaz considéré. Pour l"air, on donne a=1.368 bar.m6/kmol2 et b=0.0367
m3/kmol.
La représentation la plus couramment employée pour décrire le comportement des gaz est le diagramme de Clapeyron en formulation (P,V). Il s"agit d"une coupe à température T constante de la surface f(P,V,T)=0. Les courbes obtenues sont appelées les isothermes du fluide. Il en existe deux sortes :- Pour les températures supérieures à la température critique de changement d"état, le fluide
est gazeux. Toute réduction de son volume s"accompagne d"une augmentation de sa pression. La loi de compression isotherme est appelée loi de Boyle-Mariotte : P V = Cte (Fig.1a).- Pour des températures inférieures à la température critique de passage à l"état gazeux,
l"isotherme se fractionne en trois régions (Fig.1b) : dans la région 3, il y a compression du gaz
selon la loi de Boyle-Mariotte. Dans la région 2, il y a liquéfaction du gaz. En diminuant le volume, on augmente la part de la phase liquide au détriment de la phase gazeuse. Le lieu des points entre M et N s"appelle la courbe de saturation du fluide. Finalement dans la région 1, il y a compression du liquide.Figure 1
: Isothermes dans le diagramme de Clapeyron (P,V) : (a) sans changement d"état, (b) avec changement d"état.Nous n"étudierons pas le cas avec changement d"état car il nécessite l"emploi de gaz
spécifiques qui se liquéfient au voisinage de la pression atmosphérique.II- Présentation du dispositif
Figure 2
: Photo du dispositif expérimental. Le dispositif (Fig.2) se compose d"un appareil permettant de faire varier le volume du système (ici un cylindre), d"un bain thermostaté et d"une pompe à vide. (a) (b) pompe à vide bain thermostaté arrivée d"argon arrivée d"air manomètre 2 manomètre 1Chambre de
pré-mélangeéprouvette
graduée donnant h cylindre 2 cylindre 1Le gaz étudié est contenu dans le cylindre 1 dans lequel est placé un piston dont la position est
relevée à partir de l"éprouvette graduée en cm. Une position h=13 cm correspond au volume
maximum du cylindre 1 et h=0 cm à son volume minimum. On déplace le piston à l"aide lamanivelle. La pression à l"intérieur du cylindre 1 est mesurée à l"aide du manomètre 1 et est
donnée en mbar. La température du gaz est celle de l"eau contenue dans l"espace annulaire entre les deux cylindres, température imposée par le bain thermostaté. Dans le cas d"un mélange, on dispose d"une chambre de pré-mélange dont la pression est mesurée à l"aide du manomètre 2. Cette chambre et le cylindre contenant le piston peuvent être isolés ou mis en relation à l"aide de trois vannes. La pompe à vide sert à faire le vide complet dans la chambre de pré-mélange et dans le cylindre contenant le gaz à comprimer. Le système est vide lorsque la pression est de 0 mbar sur chaque manomètre pour une position h=13 cm.III- Travail demandé
1/ Isothermes de l"air
Le protocole expérimental est le suivant :
1. Faire le vide dans la chambre de pré-mélange et dans le cylindre 1 contenant le gaz à
comprimer.2. Pour une température de 20°C, administrer environ 150 mbar d"air pour une position
de l"onglet h=13 cm, correspondant à la position basse du piston. Cette pression correspond à un certain nombre de moles n qu"il faudra " déterminer » et conserver pour les autres manipulations.3. Comprimer l"air en déplaçant l"onglet à l"aide de la manivelle. Relever à la fois P
(mbar) et h (cm) tous les 1 cm. Attention P varie peu pour des grandes valeurs de h. Raffiner les mesures pour h inférieure à 2 cm en relevant P et h tous les 0.5 cm.Refaire ensuite les mêmes mesures pour T=50°C et 80°C. Attention, vous devez travailler à
nombre de moles n constant entre les 3 séries de mesures. Déterminer la méthode pour
conserver le nombre de moles entre chaque série.Tracer, sur un même graphique, P en fonction de h pour les trois températures considérées.
Tracer ensuite, sur un même graphique, P en fonction de 1/h pour les trois températures
considérées.Conclure sur les résultats : validité de la méthode, précision, reproductibilité des mesures,
améliorations possibles du dispositif, validité du modèle du gaz parfait...2/ Isothermes de l"argon
Vous devez faire les mêmes mesures (relevé de P et de h pour T=20°C, 50°C puis 80°C) que
pour l"air et la même analyse mais cette fois, pour l"argon.3/ Mélange air-argon
On désire faire un mélange composé à 50% d"air et à 50% d"argon (Ar). Afin de réaliser ce
mélange, revenons un instant sur la loi de Dalton. L"air et l"argon sont enfermés dans un même volume V. Chaque gaz occupe tout le volume si le mélange est suffisamment homogène. La pression totale P est la somme des pressions partielles Pair et PAr de chacun des gaz s"il occupait seul le volume total V. Cela est donné par la loi de Dalton qui s"écrit : P = P air + PAr (3)On définit les fractions molaires y
air et yAr en air et en argon dans le mélange définies respectivement par : y air = nair / (nair + nAr) (4) y Ar = nAr / (nair + nAr) (5) où n air et nAr sont les nombres de moles d"air et d"argon respectivement. Q1 : Donner l"expression des titres yair et yAr en fonction des pressions partielles et de la pression totale. Q2 : Expliquer comment on peut réaliser un mélange air-argon à 50% de chaque constituant.Vous devez faire les mêmes mesures (relevés de P et de h pour T=20°C, 50°C puis 80°C) et la
même analyse pour le mélange air-argon.TP2 : Mesure du coefficient γ
Le but est de déterminer par deux méthodes différentes, la méthode de Clément-Desormes et
une méthode acoustique, la valeur du coefficientγ (" gamma ») d"un gaz. Le coefficient γ
permet notamment de caractériser le comportement des gaz parfaits (coefficientscalorimétriques) et de modéliser les évolutions isentropiques (adiabatiques réversibles) du gaz
dans les machines thermiques ou les tuyères. Il est également nécessaire pour déterminer la
vitesse de propagation du son dans un gaz. Lors des deux expériences, le gaz étudié sera de l"air considéré comme étant un gaz parfait diatomique. On rappelle la définition de VPCC=g (1) avec C P et CV les capacités thermiques à pression et volume constants respectivement. Le coefficient vaut 7/5 dans le cas d"un gaz parfait diatomique.I- Méthode de Clément-Desormes
Cette expérience datant de 1819 doit son nom à ses inventeurs, Nicolas Clément (1779-1842) et Charles-Bernard Desormes (1777-1862). Elle repose sur le principe de la compression et dela détente de l"air dans une enceinte à volume constant, avec ou sans échanges de chaleur avec
l"extérieur. Pour réaliser l"expérience, on dispose d"une bonbonne en verre d"un volume de 25 litresisolée de l"extérieur par un habillage en polystyrène expansé (Fig.1). Le goulot est prolongé
par une pièce en plastique sur laquelle on trouve une soupape à large ouverture, un
manomètre en U eau/air gradué en demi-millimètres et un robinet à trois voies.Figure 1
: Expérience de Clément-Desormes. manomètre en U soupape robinet 3 voies bonbonne isolée poire de compression La manipulation se décompose en trois parties :L"étape (1) correspond à une compression dans le ballon à l"aide la poire. Pour cela, il faut
tourner le robinet pour mettre en communication la bonbonne et la poire. Comprimer ensuite l"air par quelques pressions sur la poire. Isoler la bonbonne en tournant le robinet. 2 à 3minutes sont alors nécessaires pour que l"équilibre de température soit établi. Vous venez de
réaliser une compression, qui se traduit par une différence de hauteur d"eau, notée h1, sur le
manomètre en U. h1 est la différence de niveau entre les deux branches du tube en U. Le gaz
se trouve alors dans l"état 1 caractérisé par : - une pression absolue P1 = ρ g (H+h1), où ρ est la masse volumique de l"eau, g
est l"accélération de la pesanteur et H l"équivalent en hauteur d"eau de la pression atmosphérique ; - une température T1 égale à la température ambiante Tamb et un volume V1.
L"étape (2) est une détente adiabatique. En actionnant vers le bas le levier surmontant
l"appareil, la soupape s"ouvre. Relâcher le levier aussitôt. Le mouvement doit être
suffisamment rapide pour qu"aucun échange de chaleur ne s"effectue avec l"extérieur. Le gaz est alors dans l"état 2 caractérisé par : - une pression absolue P2 égale à la pression atmosphérique Patm= ρ g H ;
- une température T2 < T1 et un volume V2 > V1.
La dernière étape (n°3) est une compression isochore. Cette étape ne demande aucune
intervention. Les échanges de chaleur à travers les parois conduisent à un réchauffement du
gaz jusqu"à la température ambiante. Suite à cet échauffement, la pression dans la bonbonne
s"élève. 2 à 3 minutes sont nécessaires après l"étape (2) pour atteindre un état d"équilibre.
Cette compression se traduit par une différence de niveau entre les deux branches du tube enU, notée h
2. L"état 3 est caractérisé par :
- une pression absolue P3 = ρ g (H+h2) ;
- une température T3=Tamb=T1 ;
- un volume V 3=V2. Attention, il ne faut pas laisser la bonbonne fermée entre deux manipulations. Pour cela, utiliser la goupille prévue pour maintenir la soupape en position ouverte.Travail préparatoire
- Tracer le cycle décrit dans un diagramme de Clapeyron (P, V).- Ecrire la loi des gaz parfaits pour les états 1 à 3, ainsi que l"équation de
l"adiabatique entre les états 1 et 2. - Déterminer ainsi une relation entre les pressions P1, P2 et P3.
- Calculer la valeur numérique de H. En déduire que h1 et h2 sont petits devant H.
- En utilisant le développement limité de ln au voisinage de 1 ( ln (1+x) ~ x quand x → 0 ), montrer que :211hhh
-=gétat 0 état 1 état 2 état 3
(1) compression avec la poire (2) détente adiabatique (3) compression isochoreManipulations
- Effectuer la manipulation (états 0 à 3) environ 8 fois. Consigner les hauteurs h1 et h2 dans un tableau et calculer pour chaque expérience la valeur de obtenue. - Conserver les trois meilleures mesures pour calculer la valeur moyenne de - Calculer l"écart relatif entre la valeur obtenue et la valeur théorique pour un gaz diatomique. - Estimer l"incertitude calculée à partir de l"expression de la valeur approchée de γ. On prendra comme incertitudes sur h1 et h2 la valeur de la plus petite graduation du manomètre en U.II- Méthode acoustique
Dans un gaz, la vitesse de propagation du son c dépend du coefficientγ et de la température T
en K selon la relation : Trcg= (2) où r = R / M est la constante réduite des gaz parfaits, R=8.314 J/(mol.K) la constante des gaz parfaits et M la masse molaire du gaz. On peut donc déterminer la valeur deγ à partir de la
mesure de la vitesse de propagation d"une onde sonore dans un gaz. Les mesures s"effectueront dans l"air (gaz parfait diatomique de masse molaire M = 29 g/mol) pour permettre des comparaisons directes avec la méthode précédente de Clément-Desormes. Pour cela, on dispose d"un tube de longueur L=1.56 m (+/- 0.01 m) rempli d"air et fermé à sesdeux extrémités (Fig.2). Un haut parleur émet un son sous la forme d"une onde de pression de
forme sinusoïdale et de fréquence connue, imposée par un générateur basse fréquence (GBF).
Un microphone est placé à l"autre extrémité du tube en PVC et délivre une réponse lue par un
oscilloscope. Deux piquages permettent pour l"un d"introduire dans le tube le gaz à étudier et pour l"autre son évacuation.Figure 2
: Dispositif expérimental pour la mesure de la célérité du son dans l"air. Le haut parleur délivre un signal de fréquence comprise entre 1 et 20 kHz. La mesure àl"oscilloscope du déphasage entre les deux signaux nous donne le temps de transit de l"onde oscilloscope microphone
piézoélectriqueGBF haut-parleur
piquage de sortie piquage d"entrée dans le tube. Connaissant la longueur L du tube, on peut alors déterminer expérimentalement la valeur de la célérité du son dans l"air.Dans la configuration expérimentale étudiée, la longueur L du tube est grande par rapport à
son diamètre et on peut alors assimiler les ondes sonores à des ondes planes se propageant selon l"axe du tube (direction x). On cherche ainsi la solution de l"équation : 012222
x P t P c (3) La vitesse étant nulle à la paroi, on obtient, après calculs, la solution sous la forme : tkL xLkPtxPwsinsin )](cos[),(
0-= (4)
Les dépendances temporelles et spatiales étant séparées, cette solution est celle d"une onde
stationnaire. Quelque soit l"instant t considéré, lorsque k L = nπ, on a un phénomène de
résonance : la pression tend vers l"infini sauf en x tel que cos[k(L-x)] = 0. On note k= 2π f /c.
Les fréquences f
n de résonance du tube de longueur L forcé par le haut parleur sont : L cnf n2= (5) On peut alors écrire la célérité du son en fonction des fréquences f n et f1: 121-=n ffLcn (6) où f
1 et fn sont respectivement les plus basse et plus haute fréquences de résonance mesurées
et n le nombre de fréquences mesurées. En pratique, on recherche les fréquences successives de mise en phase ou en opposition de phase des signaux provenant du GBF et du micro. L"oscilloscope étant en mode XY, la figure3 donne un exemple de trois résonances successives. Les fréquences sont lues sur le GBF.
Figure 3
: Exemple de trois signaux issus de l"oscilloscope correspondant à trois résonances successives.Manipulations
En partant d"une fréquence de résonance f1 située au dessus de 1.5 kHz, relever au minimum 10 fréquences successives faisant apparaître une résonance.Consigner ces valeurs dans un tableau.
A l"aide du thermomètre situé sur le mur, relever la valeur de la température T. Calculer la valeur de la célérité du son c et la comparer à la valeur théorique. En déduire la valeur de γ et la comparer avec la valeur théorique (écart relatif).Calculer l"incertitude sur la mesure de γ.
Conclure sur les deux méthodes de mesure de γ utilisées lors du TP. phase phase opposition de phaseTP3 : Etalonnage d"un thermocouple
Le but de la manipulation est de déterminer la force électromotrice (FEM, notée E) délivrée
par un couple thermoélectrique, pour quelques points parfaitement connus en température T. Cela doit permettre de tracer la courbe d"étalonnage E=f(T) du thermocouple puis de construire des modèles analytiques de cette fonction f.I- L"effet thermoélectrique
L"utilisation d"un thermocouple pour une mesure de température est basée sur l"effetthermoélectrique ou effet Seebeck. Cet effet est la juxtaposition des effets Peltier et
Thomson : si on soude deux fils métalliques A et B (Fig.1), de nature différente, la soudureainsi réalisée provoque la formation d"une force électromotrice qui est une fonction des
températures T c et Tf auxquelles sont portées les soudures. Il suffit alors de mesurer cette forceE et connaissant la loi de variation E=f(T) et T
f, on en déduit la température Tc recherchée.Figure 1
: Principe de mise en évidence de l"effet thermoélectrique. Toutefois, la mesure de cette FEM implique la fermeture du circuit électrique composé des deux fils A et B constituant le thermocouple et la filerie C en cuivre de l"appareil de mesure(Fig.2). Il y a ainsi création de deux FEM thermoélectriques supplémentaires aux contacts C-
A et C-B. Si ces contacts sont à la même température T f, tout se passe comme s"il y avait création d"une FEM dépendant uniquement de la nature des fils A et B d"une part et des températures T c et Tf d"autre part. Par commodité, on appelle " soudure chaude » la soudure des fils A et B soumis à la température cherchée T c et " soudure froide » l"ensemble descontacts entre les fils A et B et les câbles C de l"appareil de mesure portés à la température T
f.La FEM engendrée par la différence de température entre les deux soudures et la différence de
propriété thermoélectrique des conducteurs électriques s"écrit : T T BAT T dTssBAE 00 )()/( (1) avec T la température de la soudure chaude, T0 celle de la soudure froide et sA et sB les pouvoirs thermoélectriques des conducteurs A et B. (sA - sB) est le coefficient Seebeck du
couple A/B.Figure 2 : Montage pour la mesure de Tc.
La formule (1) exprime que la FEM est une fonction de l"écart de température entre T et T 0.La mesure de cette FEM peut donc quantifier cette différence à condition de connaître la loi
de variation de la FEM en fonction de la température. En pratique, on considère que sA et sB
varient linéairement avec la température T, si bien que les FEM sont des fonctions quadratiques de T. Par exemples, pour les couples Fer / Platine et Cuivre / Platine, on a :20376.014)/()/()/(2
0079.07.2)/(2
0297.07.16)/(
2 0002 020TPtCuEPtFeECuFeET
PtCuET
PtFeETTTTT-=-=+=-=
(2)Dans la désignation des couples thermoélectriques, le premier conducteur cité correspond à la
borne positive du couple lorsqu"il est utilisé au-dessus de 0°C, la température de référence
étant 0°C. Pour choisir un thermocouple, il faut tenir compte de la zone de température
attendue, de l"action corrosive du milieu tout en conservant une précision convenable.Comme on l"a vu précédemment, le thermocouple fournit une FEM proportionnelle à la
différence de température entre deux jonctions. Pour qu"il permette d"effectuer des mesuresde température absolue, les jonctions de référence doivent être maintenues à une température
connue. Le plus simple est de prendre la référence à 0°C, correspondant à la température
d"équilibre du mélange eau-glace à pression atmosphérique normale (Figure 3). La mesure de
la FEM permet dans ce cas de connaître immédiatement la température T à l"aide de la table
du thermocouple utilisé. Figure 3 : Montage d"une installation de maintien d"une jonction de référence à 0°C.II- Courbe d"étalonnage
Le thermocouple doit être branché à l"enregistreur SEFRAM. Il permet de tracer sur papiermillimétré les évolutions de micro-tension en fonction du temps. La plume se déplace
proportionnellement à la FEM appliquée aux bornes du thermocouple. La sensibilité est
réglable de 1 mV à 500 mV pleine échelle sur les 25 cm de papier. Le décalage permet de fixer la valeur de E au centre de la feuille de papier. La vitesse de défilement du papier est variable de 0.5 à 500 mm/min. On place la soudure froide du thermocouple dans un milieu où la température est parfaitement connue : de la glace fondante, ie un mélange eau liquide / glace pour lequel T f=0. C"est latempérature de référence. Il faut bien veiller à ce que cette température soit maintenue à 0°C
quotesdbs_dbs19.pdfusesText_25[PDF] rapport de visite de lieu
[PDF] compte rendu d une visite exemple
[PDF] rapport de visite d'entreprise exemple
[PDF] rapport visite terrain
[PDF] rapport de visite client
[PDF] modèle de rapport d'exercice d'évacuation
[PDF] compte rendu exercice incendie école
[PDF] modele exercice evacuation
[PDF] rapport d exercice de simulation
[PDF] fiche bilan exercice incendie
[PDF] compte rendu incendie
[PDF] exercice évacuation incendie entreprise
[PDF] extraction adn banane svt 3ème
[PDF] extraction adn salive