Extraction de lADN dune banane & observation de noyaux de
Il est possible d'extraire de l'ADN à partir d'aliments divers tels que par exemple les petits pois les bananes ou bien encore les œufs de poisson.
Franciaoktatas
Extraction d'ADN. Niveau. B2. Objectifs. Extraire l'ADN contenu dans des cellules Pour cela écrasez la banane pour obtenir une purée homogène
Extraction ADN de la banane
Extraction ADN de la banane. Matériel nécessaire (à vérifier si tout est disponible avant de commencer les manipulations). - De la banane. - De l'alcool
9 : Extraction dADN
Il existe de nombreux protocoles pour extraire simplement de l'ADN de différents organismes vivants. Nous allons vous en présenter 2 l'un à partir de banane et
Institut De Mot-Couvreur
Le but de l'expérience d'aujourd'hui est d'extraire l'ADN d'une banane. Matériel : • Deux bécher. • Une fourchette. • Une assiette. • Une cuillère.
Présentation PowerPoint
Extraction d'ADN (acide désoxyribonucléique) à partir des cellules de banane. Classe passerelle. Karine Fellous professeure au LPO d'Alembert. Page 2. LE
Extraction de lADN
L'extraction de l'ADN (acide désoxyribonucléique) est une technique qui isole de l'ADN à partir d'une cellule en quantité et en qualité suffisante pour
EXTRACTION DE LADN
Un protocole permettant d'extraire l'ADN à partir d'oignons de bananes
Diapositive 1
Document 2: Le réactif de. Feulgen colore les chromosomes et ce qui les compose en rouge. Document 3 : Protocole d'extraction de l'ADN de banane Musa
LA SCIENCE DE CHEZ VOUS - EXTRACTION DE LADN - 12e
• un fruit comme source d'ADN (facile à écraser comme des fraises ou des bananes). • ¼ tasse (60 mL) d'eau. • 1 c. à thé (5 mL) de savon à vaisselle liquide.
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Il est possible d'extraire de l'ADN à partir d'aliments divers tels que par exemple les petits pois les bananes ou bien encore les œufs de poisson.
Extraction ADN de la banane
Extraction ADN de la banane. Matériel nécessaire (à vérifier si tout est disponible 1/ Une moitié de banane est suffisante pour réussir l'expérience.
Atelier de biologie : extraction de lADN
de l'ADN. Titre du document. Extraction d'ADN Extraire l'ADN contenu dans des cellules ... Une moitié (voire un quart) de banane suffit pour.
Extraction & observation dADN
Il est donc possible d'extraire de l'ADN à partir d'aliments divers faciles à trouver
Séance pratique: extraire lADN Protocole
1- Réalisez l'extraction d'ADN de banane en utilisant le protocole. Avant de passer au point suivant montrez vos résultats et faites évaluer votre partie
EXTRACTION DE LADN
Un protocole permettant d'extraire l'ADN à partir d'oignons de bananes
Extraction de lADN dune banane & observation de noyaux de
Il est possible d'extraire de l'ADN à partir d'aliments divers tels que par exemple les petits pois les bananes ou bien encore les œufs de poisson.
1 Table des matières Partie 1 : Introduction 5 Partie 2: Synthèse
Extractions d'ARN totaux à partir de peau de bananes jaunes une amplification PCR et développée à l'origine pour cartographier l'ADN génomique par.
Atelier de biologie : extraction de lADN
Chez les EV eucaryotes l'ADN est compacté sous forme de chromosomes dans le noyau cellulaire. Une moitié (voire un quart) de banane suffit pour.
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Extraction d'ADN (acide désoxyribonucléique) à partir des cellules de banane. Classe passerelle. Karine Fellous professeure au LPO d'Alembert.
[PDF] Extraction de lADN dune banane & observation de noyaux de
Atelier d'extraction d'ADN- 2020 - Page 1 Extraction de l'ADN d'une banane observation de noyaux de cellules d'épiderme d'oignon au microscope
[PDF] Extraction ADN de la banane
Extraction ADN de la banane Matériel nécessaire (à vérifier si tout est disponible avant de commencer les manipulations) - De la banane
[PDF] Atelier de biologie : extraction de lADN Franciaoktataseu
de l'ADN Titre du document Extraction d'ADN Niveau B2 Objectifs Extraire l'ADN contenu dans des cellules Durée de l'activité 1 séance de 45 mn
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Extraction d'ADN (acide désoxyribonucléique) à partir des cellules de banane Classe passerelle Karine Fellous professeure au LPO d'Alembert
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Un protocole permettant d'extraire l'ADN à partir d'oignons de bananes de kiwi 2- Protocole : Matériel nécessaire : - morceau de banane - tubes à essais -
[PDF] Activité : extraction de lADN de la banane Institut De Mot-Couvreur
1 Cours de Formation scientifique Activité : extraction de l'ADN de la banane But de l'expérience : Tous les êtres vivants sont constitués de cellules
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1- Réalisez l'extraction d'ADN de banane en utilisant le protocole Avant de passer au point suivant montrez vos résultats et faites évaluer votre partie
[PDF] LA SCIENCE DE CHEZ VOUS - EXTRACTION DE LADN
chez toi tu vas extraire l'ADN d'un autre être vivant bananes) • ¼ tasse (60 mL) d'eau • 1 c à thé (5 mL) de savon à vaisselle liquide
[PDF] Extraction de la molécule dADN Ce TP se déroule en deux parties
Protocole TP : Nature de l'information génétique : Extraction de la molécule d'ADN de Banane 1 Écrasez la banane dans le sachet fermé à disposition
Comment extraire de l'ADN d'une banane ?
La banane est écrasée afin de désagréger les tissus et de fragiliser les parois cellulaires. Puis on y rajoute du sel, ce qui permet d'éliminer les molécules d'eau associées à l'ADN et facilitera son isolation.19 nov. 2016Quelles sont les etapes de l'extraction de l'ADN ?
Ces étapes sont les suivantes :
Rupture des structures des tissus et des cellules. Élimination des protéines, des lipides et autres contaminants des acides nucléiques. Transfert les acides nucléiques dans l'eau ou dans une solution tampon qui les préservera sans interférer avec les travaux ultérieurs.Quel est le but d'extraction d'ADN ?
Le but de l'extraction est de faire sortir l'ADN des cellules en « cassant » ces dernières. a) Comment les cellules sont-elles lysées pour libérer l'ADN ? Le SDS est un détergent qui : - détruit les membranes de la cellule et du noyau ; - permet de dissocier l'ADN des protéines.- L'ADN du noyau s'enroule autour de protéines appelées histones, favorisant ainsi la constitution de chromosomes. Pour extraire les histones, on peut ajouter une protéase, une enzyme capable de casser les protéines.
![1 Table des matières Partie 1 : Introduction 5 Partie 2: Synthèse 1 Table des matières Partie 1 : Introduction 5 Partie 2: Synthèse](https://pdfprof.com/Listes/17/42626-17DEALL2005.pdf.pdf.jpg)
Table des matières
1Table des matières
Partie 1
Introduction 5
Partie 2: Synthèse bibliographique
Chapitre 1 : Le bananier 7
1.1. Historique 7
1.2. Taxonomie 7
1.3. Aspect botanique 8
1.4. L"inflorescence et le développement des fruits 9
1.5. La maturation des fruits 10
1.6. Composition de la banane 11
Chapitre 2 : Itinéraire technique de la production d"exportation 132.1. De la plantation à la récolte 13
2.2. La récolte 14
2.3. Les opérations à la station d"emballage 15
2.4. Le transport des fruits et leur mise sur le marché 16
Chapitre 3 : Le marché international de la banane 17 Chapitre 4: Les maladies de conservation des bananes causées par Colletotrichum musae194.1. La pourriture de couronne et l"anthracnose 19
4.2. Les variations de sensibilité des bananes à C. musae et l"impact de la physiologie du fruit
19Table des matières
2 Chapitre 5 : Apport de la biologie moléculaire dans la compréhension des mécanismes impliqués dans la variation de sensibilité des bananes à C. musae 215.1. Introduction 21
5.2. Mise en évidence de gènes différemment exprimés 21
5.3. La cDNA-AFLP 23
5.3.1. Introduction 23
5.3.2. Principe 23
5.3.3. Avantages 24
5.3.4. Inconvénients 25
5.3.5. Application de la méthode 25
5.4. Les méthodes d"extraction d"ARN 26
Partie 3
Objectifs du travail 28
Partie 4: Matériels et méthodes
1. Travailler avec les ARN et l"environnement RNase Free
292. Matériel végétal 29
3. Description des protocoles d"extraction d"ARN utilisés 29
3.1. Protocole " Wan et Wilkins modifié » 29
3.1.1. Introduction 29
3.1.2. Principe 30
3.2. Protocole de Liu et al. (1998) 31
3.2.1. Introduction 31
3.2.2. Principe 31
3.3. Protocole d"extraction basée sur le Trizol ls Reagent® 32
3.3.1. Introduction 32
3.3.2. Principe 32
Table des matières
33.4. Protocole d"extraction basée sur le Trizol ls Reagent® et adapté pour le matériel riche en
polysaccharides 333.4.1. Introduction 33
3.4.2. Principe 33
3. 5. Protocoles d"extraction utilisant les tampons d"extraction GITC et GHCL de Gehrig et
al. (2000) 343.5.1. Introduction 34
3.5.2. Principe 34
3.5.3. Description de l"extraction avec le tampon GITC 35
3.5.4. Description de l"extraction avec le Tampon GHCL 35
3. 6. Protocole de Mehar H. Asif et al. (2000) 35
3.6.1. Introduction 35
3.6.2. Principe 35
4. Analyse quantitative et qualitative de l"ARN extrait 37
4.1. Introduction 37
4.2. Remise en suspension des ARN 37
4.3. Mesure des absorbances 37
4.4. Analyse quantitative des ARN extraits 37
4.5. Analyse qualitative des ARN extraits 38
4.5.1. Lecture des absorbances 38
4.5.2. Migration sur gel d"agarose 38
Partie 5: Résultats et discussions
1. Extractions d"ARN totaux à partir de bananes vertes 40
1.1. Résultats 40
1.2. Discussion 42
2. Extractions d"ARN totaux à partir de peau de bananes jaunes 44
2.1. Résultats 44
2.2. Discussion 47
Table des matières
43. Extractions d"ARN totaux à partir de pulpe de bananes jaunes 50
3.1. Résultats 50
3.2. Discussion 53
4. Discussion générale 55
Partie 6: Conclusions et perspectives
58Partie 1 : Introduction
5Introduction
Le terme " banane » englobe les différents types de " bananes dessert » et de" bananes à cuire » rencontrés dans le monde, y compris les " bananes plantains ». La plante
est cultivée dans plus de 120 pays sur près de 10 millions d"hectares. En termes de valeur brutes de production, les bananes occupent la quatrième place parmi les plantes alimentairescultivées dans le monde après le riz, le blé et le maïs. Près de 90% de la production sont issus
de petits agriculteurs, produisant pour la consommation domestique et les marchés locaux. En Occident, la " banane dessert » d"exportation est la plus connue alors qu"elle ne représente que 10% de la production mondiale. Ces trente dernières années, la production mondiale de " bananes dessert » a plus que doublé et les exportations ont triplé de volume.Elle s"est également accélérée depuis 1990 pour devenir actuellement l"une des principales
productions mondiales de fruits. Pendant la période comprise entre 1985 et 2002, le volume des bananes exportées dans le monde a enregistré un taux de croissance annuel moyen sansprécédent de 5,3%, soit deux fois celui des 24 années précédentes. L"industrie de la banane
engendre donc de toute évidence une source vitale de revenus, d"emplois et de recettes
d"exportation pour la majeure partie des pays exportateurs, principalement les pays en développement, où 98% de la production mondiale sont enregistrés. Cependant, des pertes importantes à l"exportation sont enregistrées suite audéveloppement de maladies de conservation qui affectent sévèrement la qualité des fruits. Les
pourritures de couronne et l"anthracnose sont les deux principales maladies de post-récolte desbananes d"exportation. Elles se développent au cours du stockage et du mûrissage des
bananes. L"anthracnose résulte de l"action unique de Colletotrichum musae tandis que les pourritures de couronne sont causées par l"action d"un complexe parasitaire dont C. musae faitpartie. Le développement de ces maladies entraîne également des " mûrs d"arrivage »
(Slabaugh et Grove, 1982). Ces derniers résultent d"un effet indirect de la contamination desfruits par C. musae. Ils sont provoqués par l"éthylène provenant des tissus nécrosés et des
champignons. Il en résulte une réduction de la durée de vie verte des fruits et une maturation
accélérée de ceux-ci qui entraîne une dévalorisation du produit, des difficultés de
commercialisation sur le marché européen et donc des pertes économiques importantes. Des variations dans l"expression des symptômes ont été observées pour les deuxmaladies. Ces variations sont d"ordre spatial et temporel et sont liées à ce que l"on appelle une
variation du potentiel de qualité du fruit. L"expression des maladies de conservations est
Partie 1 : Introduction
6dépendante d"un certain nombre de facteurs rencontrés à différentes étapes de la production
bananière (depuis la bananeraie jusqu"à la mise sur le marché) et qui influencent la
physiologie des fruits et donc leurs réponses aux attaques fongiques. Ces dernières sont
contrôlées et régulées par l"expression de certains gènes. Une des approches pour comprendre
les phénomènes et réactions impliqués dans la variation de sensibilité des bananes aux
maladies de conservation en relation avec l"état physiologique de celles-ci à la récolte,
consiste à identifier les gènes impliqués dans ces processus et à étudier leur expression.
La cDNA-AFLP est une technique moléculaire permettant l"analyse de gènesdifféremment exprimés entre plusieurs populations de cellules. La mise au point de cette
technique sur le modèle " banane » permettra de caractériser les mécanismes cellulaires et les
déterminants génétiques qui sous-tendent les réactions de sensibilité des bananes aux maladies
post-récolte causées par C. musae. Cette caractérisation devrait permettre une meilleure compréhension des deux maladies et de l"interaction hôte-pathogène ainsi que le développement d"une méthode delutte plus réfléchie et efficace. A l"heure actuelle, la méthode utilisée est le traitement
fongicide systématique après la récolte. Cependant, la lutte chimique pose certains problèmes.
L"apparition de phénomènes de résistance aux fongicides a été observée. Les traitements ne
sont pas toujours efficaces et les consommateurs demandent une diminution de ceux-ci,particulièrement en post-récolte. L"identification des gènes impliqués dans les variations de
sensibilité mènera à la sélection de marqueurs moléculaires qui permettront peut-être
l"identification de lots plus ou moins sensibles à C. musae au moment de la récolte.
L"identification de ces lots pourrait servir, d"une part, à développer une lutte raisonnée,
efficace et permettre une orientation des lots vers différents types de marchés. D"autre part,après identification de marqueurs moléculaires caractérisant l"état physiologique au moment
de la récolte, il peut être envisagé de les utiliser afin d"obtenir une récolte homogène ayant un
état physiologique reproductible, ce qui est impossible à l"heure actuelle.Partie 2 : Synthèse bibliographique
Chapitre 1: Le bananier 7
Chapitre 1 : Le bananier
1.1. Historique
L"origine géographique du bananier se situé en Asie du Sud-est, dans les jungles de
Malaisie, d"Indonésie et des Philippines où plusieurs variétés sauvages existent encore de nos
jours. L"extension de la culture a accompagné les grandes migrations humaines. Les premierscitoyens européens à la découvrir étaient les membres de l"armée d"Alexandre Le Grand au
cours de leur campagne d"Inde en 327 avant Jésus-Christ (Atlas des Départements français d"outre-mer, 1982). Les Arabes l"ont importée en Afrique et les Portugais aux îles Canaries.L"introduction de la culture sur le continent Sud-Américain s"est faite à la suite des missions
d"explorations des Espagnols et des Portugais. Son implantation aux Amériques s"est d"abord faite par la République Dominicaine en 1516 et s"est poursuivie vers l"Amérique Centrale et du Sud (Manuel du planteur, 1998). La domestication des bananiers a abouti à des cultivars stériles et parthénocarpiques. Les productions bananières ont commencé à faire l"objet d"échanges internationaux dès la fin du 19 ème siècle. Avant cette date, les Européens et les Nord-américains ne pouvaient lesapprécier par manque de moyens appropriés à leur conservation et leur transport. Le
développement des lignes de chemin de fer ainsi que les innovations technologiques dans ledomaine du transport maritime réfrigéré leur ont permis de devenir le fruit le plus largement
échangé à travers le monde.
1.2. Taxonomie
Les bananiers sont souvent différenciés en fonction de la qualité de leurs fruits et sontdits de type " dessert » pour les variétés riches en sucre, ou " à cuire » pour les variétés riches
en amidon. Ceux de type dessert sont des monocotylédones classées de la manière suivante (Bakry et al., 1997):Ordre : Zingibérales
Famille : Musaceae
Genre : Musa
Le genre Musa est divisé en 4 sections : Australimusa (2n=2x=20), Callimusa (2n=2x=20), Rhodochlamys (2n=2x=22) et Eumusa (2n=2x=22). Les bananes comestibles sont principalement issues de deux espèces sauvages diploïdes :Musa acuminata Colla
Partie 2 : Synthèse bibliographique
Chapitre 1: Le bananier 8
Musa balbisiana Colla
Leurs génomes sont respectivement notés A et B depuis que Simmonds et Shepherd ontproposé cette représentation en 1955. Ces deux espèces se reproduisent par voie sexuée et par
multiplication végétative à partir des rejets provenant du développement des bourgeons
axillaires de la tige souterraine. Les plantes de ces deux espèces produisent des fruits remplis de graines.Leur évolution et leur domestication par l"homme ont permis l"obtention des variétés
actuelles qui sont généralement des clones triploïdes, stériles et parthénocarpiques. Elles sont
issues soit de la seule espèce M. acuminata (AAA) soit de croisements interspécifiques entre M. acuminata et M. balbusiana (groupes AAB et ABB) (Fig. 1). Les variétés diploïdes (AA) et (AB) ainsi que les clones tétraploïdes interspécifiques sont plus rares. On retrouve des types " dessert » parmi tous les grands groupes de bananiers mais ceux qui sont utilisés pour la culture d"exportation comme la Grande-Naine, la Poyo, la Gros-Michel et la Williams sont principalement des triploïdes de l"espèce M. acuminita AAA appartenant au sous-groupe des " Cavendish ». Ce sous-groupe représente à lui seul 47% de la production mondiale de bananes et 98% des bananes commercialisées dans le monde (Arias, 2004).1.3. Aspect botanique
Le bananier est une herbe géante dont le pseudo-tronc, formé par l"emboîtement des gaines foliaires, mesure de 1 à 8 mètres (Champion, 1963) (Fig.2). Les feuilles sont émises par le méristème terminal de la tige vraie souterraine improprement appelée " bulbe ». Les nouvelles feuilles se déroulent au sommet du pseudo- tronc et sont donc de plus en plus jeunes en se rapprochant du sommet. Par convention, ellessont numérotées de la plus jeune à la plus âgée (Bakry et al., 1997). Le nombre de feuilles
varie selon le cultivar et les conditions environnementales (Jones, 1999). Leur durée de vie varie entre 70 et 200 jours et leur surface foliaire peut atteindre 2 m2. Cette surface importante
leur permet de canaliser les eaux de pluie au moment de la floraison (Stover et Simmonds,1987).
Le bourgeon situé à l"aisselle de chaque feuille donne éventuellement naissance à un rejet.
A la fin de la phase végétative, le changement de fonctionnement du méristème central
Partie 2 : Synthèse bibliographique
Chapitre 1: Le bananier 9
provoque la croissance et l"allongement de la tige vraie au coeur du pseudo-tronc puisl"émergence de l"inflorescence (Bakry et al., 1997). Sept à neuf mois après la plantation du
rejet, l"inflorescence se forme à la base du pseudo-tronc, et environ 1 mois plus tard, elleémerge au centre de la couronne de feuilles. Les fruits peuvent être récoltés entre 90 et 150
jours après l"émergence de l"inflorescence (Seymour, 1993).1.4. L"inflorescence et le développement des fruits
Dans le cas des variétés Cavendish comme la Grande-Naine, la floraison intervient dès qu"une trentaine de feuilles sont émises (Bakry et al., 1997). L"inflorescence du bananier se caractérise par un pédoncule robuste recourbé vers lebas et d"environ 1m de long. Elle est constituée de spathes pourpres, déhiscentes, disposées en
hélice, qui se soulèvent avant de tomber rapidement et à l"aisselle desquelles naissent lesrangées simples ou doubles de fleurs (Fig.3). Ce sont les premières rangées de fleurs, appelées
mains, qui forment les régimes de fruits. Ces premières rangées sont constituées de fleurs
femelles avec un ovaire infère comprenant trois loges carpellaires à l"intérieur desquelles
deux rangées d"ovules sont insérées sur un placenta axillaire et des étamines non
fonctionnelles. Les ovaires se remplissent de pulpe pour former le fruit sans pollinisation ni formation de graines. Cependant, les fruits de certains clones cultivés produisent des graines lorsqu"ils sont pollinisés. Les mains sont composées de 10 à 30 fleurs ou doigts insérés sur le coussinet et sontnumérotées à partir de la première main dégagée. A l"anthèse, les doigts sont dirigés vers le
bas et se redressent progressivement pour atteindre, en plus ou moins 15 jours, le stade appelé " stade doigts horizontaux ». Après les fleurs femelles, apparaissent deux à trois mains de fleurs neutres avec toutes lespièces florales avortées, suivies par les mains de fleurs mâles constituées d"ovaires réduits et
d"étamines bien développées. Les fleurs mâles tombent au fur et à mesure de leur libération,
dénudant ainsi la partie inférieure de la hampe (Fig.4). Chez certains cultivars, la croissance du méristème terminal de l"inflorescence s"interromptimmédiatement après la sortie des premières fleurs femelles. Mais, en général, la croissance
de l"inflorescence se poursuit indéfiniment pour former le bourgeon mâle ou popote (Fig.4),Partie 2 : Synthèse bibliographique
Chapitre 1: Le bananier 10
constitué de la superposition des bractées. S"il n"est pas coupé, ce bourgeon mâle prolongera
sa croissance jusqu"à la maturité des fruits et la fanaison de la tige.1.5. La maturation des fruits
La vie des fruits se caractérise par un phénomène important. En effet lorsque certaines conditions sont remplies, on assiste à une série de phénomènes comme des changements de couleur, de saveur, la production de composés volatils, des modifications de la texture dufruit, etc... Ces phénomènes traduisent des variations métaboliques au niveau cellulaire : c"est
la maturation (Hartmann, 1992). En 1960, Biale a classé les fruits en deux catégories : lesfruits climactériques comme la pomme et la banane qui présentent une crise respiratoire liée à
la maturation et les fruits non-climactériques, comme la cerise ou le citron, chez qui cette crise n"existe pas. Les deux phases physiologiques de la maturation de la banane sont les phases pré- et post-climactériques. La phase pré-climactérique est considérée comme la phase de " vie verte » de
la banane et la phase post-climactérique précède la sénescence du fruit. Le passage d"une
phase à l"autre s"effectue à la suite d"une période d"intense respiration (Omoaka, 2000). La banane, comme tous les fruits climactériques, a la particularité d"émettre aux cours desa maturation d"importantes quantités d"un régulateur de croissance de nature gazeuse :
l"éthylène. L"éthylène est une hormone de croissance associée à la maturation des fruits mais
aussi à la réponse des plantes aux blessures, aux attaques de pathogènes et à d"autres stress
(Arshad et Frankenberger, 2002). Cette hormone joue également un rôle dans le développement des symptômes de maladies. La forte activité respiratoire et le dégagementd"éthylène qui accompagnent la maturation sont nécessaires à l"induction des modifications
physico- et bio-chimiques (Seymour, 1993). Bien que l"éthylène soit intimement liée dans l"initiation de la maturation des fruits climactériques, son mode d"action n"est pas connu demanière précise. Après la récolte, d"infimes quantités d"éthylène sont produites ce qui
déclenche une augmentation de la respiration du fruit (Omoaka, 2000). Les blessuresprovoquent également des dégagements d"éthylène qui causent la maturation prématurée des
fruits et augmentent le développement post-récolte de maladies de conservations (Ploetz et al., 2003). Il est également reconnu que les champignons et moisissures produisent del"éthylène en grande quantité, ce qui provoque également la maturation précoce des fruits
contaminés (Biale, 1960 cité par Hartmann, 1992).Partie 2 : Synthèse bibliographique
Chapitre 1: Le bananier 11
Pour augmenter la vie pré-climactérique des fruits il est conseillé d"avoir une bonne
température de conservation après la récolte et de prévenir l"accumulation d"éthylène dans les
zones de stockage. Au cours de la maturation des bananes, les principaux changements rencontrés sont les suivants (Seymour, 1993): · Une modification des pigments : La teneur en chlorophylle passe de 50-100μg/g de poids frais à presque zéro lorsque les fruits sont mûrs, tandis que le niveau de caroténoïdes de 8μg/g de poids frais reste constant. · Des changements dans les parois cellulaires : le ramollissement des fruits lors de la maturation semble être intimement lié aux changements de structure des parois cellulaires et notamment à des dégradations enzymatiques de pectine. La dégradation de l"amidon semble également impliquée dans le ramollissement des tissus (Prabha et Bhagyalakshmi, 1998). · Une modification de la composition de la banane influençant son goût. En particulier, l"amidon est transformé en sucre. · Des modifications dans les composés volatils.quotesdbs_dbs31.pdfusesText_37[PDF] tp extraction liquide liquide acide acétique
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