[PDF] Chapitre 3 LES GAZ PARFAITS : EXEMPLES DE CALCULS DE





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Le Sport – Chapitre 9 – La loi des gaz parfaits

A- La loi des gaz parfaits. Définition : Un gaz contenant n (en mol) moles de molécules à la pression p (en pascal)



Thermodynamique

Formulation macroscopique de la loi des gaz parfaits : P V = n R T. 3. Théorie cinétique des gaz. ? Modèle microscopique d'un gaz parfait monoatomique.



Chapitre 3 LES GAZ PARFAITS : EXEMPLES DE CALCULS DE

Loi des gaz parfaits : PV = nRT. Energie interne : U = nCvT. Enthalpie : H = nCpT. Relation de Mayer : Cp ? Cv = R. R est la constante des gaz parfaits 



Le système international Les unités de base

3/Loi des gaz parfaits :P.V = n.R.T. R = Constante des gaz parfaits. Donner la dimension et unité de R? [ ]. [ ][ ]. [ ][ ].



Chapitre 13 : Les gaz parfaits

2) Lois et équations : ? La loi de Boyle Mariotte est historiquement l'ancêtre de la loi des gaz parfaits : Elle dit : A température constante et pour une 



Thermodynamique des gaz parfaits

On appelle gaz parfait un ensemble de molécules sans interaction entre elles en dehors des chocs 3.1 Transformation isochore : loi de Charles.



Chapitre 15 Modèle du gaz parfait

Physicien et chimiste italien Amedeo Avogadro (1776-1856) énonce en 1811 la loi mentionnée dans l'exemple ci-dessus en s'appuyant notamment sur la théorie.



GAZ PARFAIT – MASSE VOLUMIQUE

I. ÉQUATION D'ÉTAT DES GAZ PARFAITS Un mélange idéal de gaz parfaits est un mélange de gaz parfaits tel qu'il peut être considéré ... (loi de Dalton).



TD - Th2 - Application de la loi des gaz parfaits I. Pression de

TD - Th2 - Application de la loi des gaz parfaits. I. Pression de pneumatiques. En hiver par une température extérieure de ?10?C



P=f (T V) PV=n N kBT = n R T R = N

CHAPITRE II : EQUATION D'ETAT - GAZ PARFAIT- GAZ REELS La loi des gaz parfaits peut aussi s'écrire pour une masse m de gaz parfait :.



[PDF] Chapitre III Gaz parfaits

Enoncé de la loi : A pression constante l'augmentation de volume d'un gaz parfait (dilatation ou détente) est proportionnelle à la température absolue



[PDF] Chapitre 3 LES GAZ PARFAITS : EXEMPLES DE CALCULS DE

Loi des gaz parfaits : PV = nRT Energie interne : U = nCvT Enthalpie : H = nCpT Relation de Mayer : Cp ? Cv = R R est la constante des gaz parfaits 



[PDF] La loi des gaz parfaits - Meine Mathe

Envisageons une transformation à pression constante d'un gaz d'un état 1 vers un état 2 : Soient T1 et V1 la température absolue et le volume à l'état 1 Soient 



[PDF] loi des gaz parfait - AlloSchool

loi des gaz parfait 1) Enoncer la loi de Boyle-Mariotte 2) Enoncer la loi du gaz parfait 3) On remplit un ballon de volume V = 4 L avec de l'Hélium



[PDF] Les Gaz Parfaits

Loi de Boyle-Mariotte volume et pression du gaz : Le savant anglais Robert Boyle établit la relation liant la pression et le volume d'un gaz relation qui sera 



[PDF] La loi des gaz parfaits

Loi des gaz Exercices AdM 1 La loi des gaz parfaits 1 a) A la surface de Vénusla pression atmosphérique est de 75 atm Transformer cette pression



[PDF] Les gaz - La chimie

L'équation des gaz parfaits • on peut mettre les trois lois ensemble: • l'équation des gaz parfaits: PV = nRT • R est la constante des gaz parfaits



[PDF] Chapitre 15 Modèle du gaz parfait

On retrouve la loi de Boyle-Mariotte étudiée en classe de première selon laquelle P majuscule multiplié par V majuscule est égale à une constante (PV = cste) 



[PDF] Chapitre 1 Gaz parfait (rappels de L2)

Ce chapitre concerne la définition et l'étude des propriétés des gaz dits parfaits Comme on le verra le concept de gaz parfait est une idéalisation dont 



[PDF] Loi des gaz parfaits : p V = n R T - sciences

Loi des gaz parfaits : p V = n R T Cette formule relie p : la pression d'un gaz en Pascal (Pa) V : le volume qu'occupe le gaz en mètre cube (m³)

  • Quelle est la loi des gaz parfaits ?

    Il existe une loi des gaz parfaits qui s'écrit sous la forme PV = nRT, où P est la pression d'un gaz (en pascals), V le volume occupé par le gaz (en m3), n la quantité de matière (en moles), R la constante universelle des gaz parfaits (8,3144621 J/K/mol), et T est la température (en kelvins).
  • Quand utiliser la loi des gaz parfait ?

    Équation des gaz parfaits :
    La loi s'applique mal aux molécules plus lourdes, comme le butane. Cependant, cette loi constitue une bonne approximation des propriétés de la plupart des gaz réels sous pression (moins de 10 atm) et température modérées.
  • Comment calculer les gaz parfaits ?

    V = n. R. T. où, P = la pression exprimée en Pa, V est égale au volume (en m³), n est la quantité de matière (nombre de moles), R = la constante du gaz parfait (8,314) et T, la température absolue exprimée avec l'échelle de Kelvin.
  • On a donc :

    1cv = du/dT (J/kg/K)2cp = dh/dT (J/kg/K)
Chapitre 3 LES GAZ PARFAITS : EXEMPLES DE CALCULS DE

Chapitre 3

LES GAZ PARFAITS : EXEMPLES DE CALCULS DE GRANDEURS

THERMODYNAMIQUES

Entropie de mélange. - Evolution adiabatique. - Autres évolutions réversibles et irréversibles.

L'ensemble de ce chapitre doit être étudié à titre d'exercice. Les méthodes em-

ployées doivent être assimilées mais la connaissance des divers résultats propres à ce cha-

pitre n'est pas exigée pour l'examen. Il est cependant recommandé desavoir rapidement retrouverles expressions des quantités mentionnées en caractères gras et de connaître lesformulesencadréesdeuxfois. Nous considéronsmoles de gaz parfaits qui occupent le volumeàlapression . La température est alorsRappelons diverses expressions déjà obtenues dans le cadre de la théorie cinétique des gaz :

Loi des gaz parfaits :

Energie interne :=

Enthalpie :

Relation de Mayer :

est la constante des gaz parfaits, et sont les chaleur spécifiques molaires à volume et pression constantes. Deux autres formules, démontrées ci-dessous, méritent d'être mentionnées

Entropie :

ln()+ln¡ q

¢+0

¢avec

0

Détente adiabatique

=avec=

3.1 Entropie d'un gaz parfait

3.1.1 Expression de l'entropieConsidéronsmoles de gaz parfait dont l'entropie est considérée comme une fonction

de la température et du volume L'identité thermodynamique 2.5 s'écrit encore=+ avec= et=d'où

28Les gaz parfaits : exemples de calculs de grandeurs thermodynamiques

Supposons quereste constant :=0.Dèslors,est une fonction deseulement dont on connaît la dérivée :

Rappelons queln()est une primitive de1

On en déduit=

ln()+En fait nous considérons comme constant,tout ce qui ne varie pas dans le problème étudié. Ainsi une fonction de etest ici une constante. Pour cette raison, nous écrivons la solution précédente sous la forme ln()+()où est une fonction inconnue deet Supposons maintenant quereste constant :=0. L'entropie est alors une fonction de seulement dont la dérivée est=avec= ln()+()La tem- pérature est maintenant une constante, il vient donc ==ce qui donne =ln()+ 0

De même que précédemment,

0 est peut-être une fonction deet decar ce sont ()n'est pas une fonction de

L'entropie s'écrit donc=

ln()+ln()+ 0 ()où la fonction 0 ()est une fonction de seulement. Utilisons maintenant la nature extensive de l'entropie pour déterminer 0 ()Considé- rons un nouveau système formé de 0 =moles occupant le volume 0 =àlamême température, que le système précédent. Nous utilisons l'expression de l'entropie obtenue ci-dessus pour le nouveau système 0 0 ln()+ 0 ln( 0 0 0 ln()+ln()+ 0 ()cependant l'entropie est une grandeur extensive sa valeur pour le nouveau système est donc 0 =.Onobtient l'expression de 0 sous la forme 0 ln()+ln()+ 0 ())Nous en déduisons ln()+ 0 ()=ln()+ 0 ()ce qui implique ln()+ 0 0 Cette relation est une relation mathématique satisfaite quels que soientetPosons =1On trouveln()+ 0 (1) =1 0 ()soit 0 0 ln()où 0 (1)est une constante que nous notons 0 En reportant cette expression dans celle deil vient ln()+lnµ 0 (3.1) estlevolumemolairetandisque 0 est une constante qui peut dépendre de la nature du gaz mais reste sans grande signification car ce sont les variations d'entropie qui présentent un intérêt pratique dans la plupart des cas Remarquons que les arguments des fonctions logarithmes sont, ici, des grandeurs pos-

sédant une dimension physique. C'est, bien sur, un abus d'écriture qui conduit à cette situation.

Pour l'éviter nous pourrions introduire un volume 0 et une température 0 (constantes ne dé- pendant que de la nature du gaz) tels que 0 ln 0 ln 0

L'entropie,s'écrirait

alors sous la forme lnµ W 0 +lnµ1 y 0

On écrit également l'expression 3.1

0 ln[]¢(3.2) où[]=est la concentration molaire, tandis queest le nombre de molécules. En posant 0 ln[ 0 ]ce qui définit la constante[ 0 ](concentration dépendant de la température et de la nature du gaz), il vient ln[] 0 (3.3) Remarquons qu'à la limite0l'entropie ne devient pas nulle. Le troisième principe est

donc en défaut. Cela signifie que le gaz parfait est un modèle dont le domaine de pertinence est

limité.

Entropie d'un gaz parfait29

Une telle expression se déduit directement du modèle probabiliste introduit et des dé- finitions posées. Elle est donc également valide pour tout ensemble de particules en nombre

susceptibles de se répartir dans un volumesous les hypothèses introduites au chapitre précé-

dent. Cette expression s'applique en particulier au cas d'un soluté dilué dans un solvant.

3.1.2 Entropie de mélange

Dans chacun des deux compartiments, de même volumede lafigure 3.1, nous disposonsmoles de gaz parfaits à la même température, les gazet. Remarquons que la loi des gaz parfaits implique l'égalité des pression dans les deux compartiments. Une cloison mobile peut coulisser sans eort pour assurer le mélange des deux gaz; les parois extérieures sont adiabatiques et indéformables si bien que l'énergie interne du système formé par l'ensemble des deux gaz reste constante. fig 3.1 : Entropie de mélange. Initialement l'entropie est la somme des entropies des deux gaz contenus dans chacun des compartiments : =2·( ln()+ln())+¡ 0 0 Pour le calcul de l'entropiefinale nous devons distinguer deux cas suivant que les gaz sont diérents ou non

1. Les deux gaz sont diérents.

Une fois le mélange eectué, chaque gaz occupe le volume2L'entropie est alors ln()+ln(2)+ 0 ln()+ln(2)+ 0

La variation d'entropie est

=2ln2Il y a eu un accroissement d'entropie due au mélange des deux gaz. Cette entropie est appelé "entropie de mélange".

Le processus de mélange étant irréversible, il n'est pas surprenant que l'entropie augmente.

2. Les deux gaz sont identiques.

Dans ce cas, une fois le mélange eectué,iln'est pas possible de distinguer les moléculesdes moléculesTrier les molécules en fonction de leur compartiment d'origine n'a pas de sens. Faire coulisser la cloison pour séparer de nouveau le volume total en deux compartiment, restitue l'état initial. Le processus est ici réversible car les molécules des deux gaz sont indiscernables Lorsque le mélange est eectué, nous sommes en présence de2moles d'un seul gaz qui occupe le volume2

Dans ces conditions,

=2¡ ln()+ln[(2)(2)] + 0

¢avec

0 0 0

On vérifie que l'entropie n'a pas varié :

=0

La façon de dénombrer les microétats qui conduit à la formule 2.1 doit être modifiée pour prendre en

compte l'indiscernabilité des molécules. Cependant la formule elle-même n'est pas modifiée sensiblement.

30Les gaz parfaits : exemples de calculs de grandeurs thermodynamiques

3.2

Détentes et compressions réversibles

Nous considérons

moles de gaz parfaits dont la pression, la température et le volume

évoluent respectivement de

1 2 de 1 2 et de 1 2

Nous supposons que les évolutions

sont réversibles. Dans ces conditions, lors d'une transformation élémentaire le travail reçu est =et la chaleur==oùest la variation d'entropie. On peut en déduire diverses expressions : +ou encore

Travail élémentaire reçu :=

Chaleur élémentaire reçue :=

Variation d'énergie interne :=

Variation d'enthalpie :=

Variation d'entropie :=

Evolutions isobare et isochore

Dans une évolution isobare la pression reste constante. La loi des gaz parfaits permet d'exprimer le volume en fonction de la température : = Le travail reçu parmoles de gaz parfaits est donc 2 1 2 1 La chaleur reçue dans un évolution élémentaire est= la variation d'entropie est donc 2 1 =R 2 1 ln( 2 1 ln( 2 1

IsobareT

S= 2 1 2 1 2 1 2 1 ln³ 2 1 ln³ 2 1 température : = Le travail élémentaire reçu est=0La chaleur reçue est donc égale à la variation d'énergie interne : 2 1

La variation d'entropie est

R 2 1 ln( 2 1 ln( 2 1

IsochoreT==

Y=0 2 1 2 1 ln³ 2 1 ln³ 2 1 En utilisant les résultats précédents, il est possible de calculer la variation d'entropie d'un système formé par moles de gaz parfait lorsqu'il passe de l'état{ 1 1 }àl'état{ 2 2

L'entropie étant une fonction d'état, sa variation ne dépend que de l'état initial et de l'étatfinal.

Considérons donc la transformation isobare

1 1 1 2 }suivi de la transformation isochore 1 2 2 2 Dans la première transformation la variation d'entropie est 1 ln³ 2 1 Lors de la seconde transformation on obtient 2 ln³ 2 1

En utilisant la relation de Mayer

+)on trouve

Détentes et compressions réversibles31

1 2 ln³ 2 1 +ln³ 2 1 ln³ 2 1 soit ln³quotesdbs_dbs29.pdfusesText_35
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