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témoignages du dossier « Larmistice du 11 novembre 1918 » - Pour

Les souffrances dans les tranchées : témoignages Etienne Tanty 2 décembre 1914 dans J -P Guéno Y Laplume : Paroles de poilus Librio 1998

  • Comment vivaient les poilus dans les tranchées ?

    Les conditions de vie des « poilus » dans cet univers sont excessivement dures : outre le froid, les rats, les poux, les odeurs pestilentielles et l'absence d'hygiène, l'ennemi le plus redoutable des combattants est la pluie, qui transforme les tranchées en fondrières malgré les caillebotis qui en garnissent le fond.
  • Comment décrire la vie dans les tranchées ?

    La vie dans les tranchées se résumait à de longues périodes d'ennui ponctuées de brefs moments de terreur. La menace de la mort obligeait les soldats à être constamment sur le qui-vive alors que les conditions de vie difficiles et le manque de sommeil minaient leur santé et leur endurance.
  • Comment Ecrivaient les poilus ?

    Le poilu écrit à sa famille et ses amis des lettres et des cartes portales. Si le Grognard napoléonien écrit sur du papier chiffon à l'aide d'une plume et d'encre, le poilu utilise des feuilles de papier à base de pâte de bois de petite taille et écrit la plupart du temps au crayon à papier.
  • Chère mère, Je t'envoie cette lettre pour te dire que je suis parti à la guerre, que tu le veuilles ou non, depuis déjà 3 mois. Je t'écris cette lettre pour te dire que je suis ravi de l'éducation que vous m'avez donnée avec père. On se bat tous les jours pendant des heures et des heures.
Fiche 3 - Analyse de lettres de poilus à partir de

Fiche 3

Analyse de lettres de poilus à partir de " Paroles de poilus »

Parcours : Art - littérature

Objectifs :

- Analyser des lettres de poilus et d'autres documents afin de comprendre les conditions de vie et de combat des soldats de la Première Guerre mondiale.

Questionnement :

Qui étaient les poilus lors de la première guerre mondiale ? (Pourquoi ce nom, nationalité, ¾ Hypothèses :(formulation des élèves)

¾ Recherche par groupes :

ͻ Par la recherche documentaire :

Corpus de lettres de poilus (voir annexes)

Questionnement : lecture aǀec grille d'analyse serǀant de support audž Ġlğǀes pour guider le

questionnement puis échange collectif. Pistes de réflexion : champ lexical de la guerre, personnages évoqués (Boches, Bavarois)

MEMO - ART

Grille d'analyse ă faire remplir par les Ġlğǀes :

Lettre n°

Description générale : Qui écrit ? À qui ?

Pourquoi ? Quelle est la situation ?

Traces de souffrances morales

Traces de souffrances physiques

Conditions de vie dans les tranchées

Les différents lieux dédiés au combat

Les sources d'espoir et de rĠconfort pour

aǀoir le courage d'affronter le combat

Repérer les différents pays en jeu dans ce

conflit

L'impact dans les ǀies de leur famille

Autres remarques

ͻ Par l'obserǀation ͗

- Visualisation de deux vidéos sur le site Canopé " Moi, un Poilu » : https://www.reseau-canope.fr/tdc/tous-les-numeros/la-vie-dans-les- " Lettres du front » : https://www.reseau-canope.fr/tdc/tous-les-numeros/la-vie-dans-les- - Cartes postales - Claude Choules (poilu britannique) https://www.youtube.com/watch?v=1BPe_9vRXAM + articles de presse (monde, Wikipédia) - Lazarre Ponticelli (poilu français) https://www.youtube.com/watch?v=VEq0Ojb2SUk + articles de presse ¾ Mise en commun : Transcription et présentation orale des résultats de chaque groupe

¾ Synthèse générale / Conclusion : Trace écrite générale (développement, carte

mentale, dessins, twitt)

Annexes : Corpus de lettres

Lettre 1 :

Gustave Berthier était un instituteur de la région de Chalon-Sur-Saône, il habitait Sousse en

Tunisie et a été mobilisé en août 1914. Ce soldat a été tué le 7 juin 1915 à Bully-les-Mines.

Le 28 décembre 1914

Ma bien chère petite Alice

Nous sommes de nouveau en réserve pour quatre jours, au village des Brebis. Le service tel

réserve. Nos quatre jours de tranchées ont été pénibles à cause du froid et il a gelé dur, mais

les Boches nous ont bien laissés tranquilles. Le jour de Noël, ils nous ont fait signe et nous ont

étaient fatigués de faire la guerre, disaient-il, étaient mariés comme moi (ils avaient vu ma

cigares, une boîte de cigarette bouts dorés, je leur glissai. Le petit Parisien en Ġchange d'un

journal allemand et je rentrai dans la tranchée française où je fus vite dévalisé de mon tabac

boche. aux tranchées, aménager les abris comme si on avait été dans la prairie Sainte-Marie. Le obus bien sentis en plein dans leur tranchée.

Nous voilà aux Brebis maintenant. Faillaut a invité hier tous ses chefs de section. J'ai trouǀĠ

un lit chez une bonne vieille où je me repose comme une marmotte. affectueux baisers.

Gustave

Lettre 2

Alexis Berthomien a survécu à la Grande Guerre. Entre 1914 et 1918, il écrivait souvent à sa

deudž mois aǀant d'ġtre mobilisĠ.

Le 24 août 1915

Ma chère Marinou,

renseignements que je te donne, mais tu comprends que je suis heureux de pouvoir te dire ce que je sais. Tu veux savoir le poids des obus, je le savais bien au juste, mais maintenant je ne

me rappelle pas bien de tous, le 77 pèse 20 à 25 kg et la pièce 25 quintaux ; le 105 pèse 30 à

35 kg et la pièce 45 quintaux ; le 220 pèse 80 kg et la pièce 80 quintaux ; le 320 pèse 150 kg et

la pièce 150 quintaux. Ils ont aussi des canons monstrueux de 420 qui pèsent 450 quintaux et les obus pèsent 1000

kg. Ceux-lă, ils s'en serǀent pour dĠmolir les forts ou les fortifications, ceudž-là sont traînés par

des tracteurs automobiles et l'obus est placĠ dans la piğce par l'ĠlectricitĠ, car c'est impossible

aux hommes de remuer un obus. Chaque coût de ses obus leur coûte trente-trois mille francs. terrible. Nous autres nous commençons à en avoir beaucoup mais pas comme eux ; les Anglais aussi ont une belle artillerie lourde. L'Italie aussi a une puissante artillerie, leurs canons de campagne sont du même calibre que les nôtres. Yuand tu receǀras mes cartes, tu l'auras peut-être vue sur les journaux : une belle victoire navale remportée par les Russes sur les Allemands. Ils leur ont coulé trois croiseurs, sept

torpilleurs et un grand cuirassé de 22 000 tonnes et ayant à bord mille treize hommes

auraient marché sur Saint-Pétersbourg et les Russes Ġtaient perdus. C'est une belle ǀictoire

pour les Russes. Je ne t'en dis pas plus long pour aujourd'hui et en attendant toujours de tes

chères nouvelles, reçois ma chérie mes meilleures caresses et mes plus doux baisers. Ton mari

Alexis

Lettre 3

Michel Taupiac dit " François » avait vingt-neuf ans en 1914. Il Ġtait le fils d'ouǀriers agricoles

Après la guerre, Michel Taupiac devint pêcheur sur la Garonne mais aussi herboriste et

guérisseur à ses heures.

Dimanche 14 février 1915

Cher ami

Quand nous sommes arrivés par ici au mois de novembre, cette plaine était alors magnifique

avec ses champs à perte de vue, pleins de betteraves, parsemées de riches fermes et jalonnés

de meules de blĠ. Maintenant c'est le pays de la mort, tous ces champs sont bouleversés,

piétinés, les fermes sont brûlées ou en ruines et une autre végétation est née : ce sont les

petits monticules surmontĠs d'une croidž ou simplement d'une bouteille renǀersĠe dans

laquelle on a placé les papiers de celui qui dort là. Que de fois la mort me frôle de son aile

quand je galope le long des fossés ou des chemins creux pour éviter leur " shrapnels » ou le

tac-tac de leurs mitrailleuses. La nuit, j'ai couchĠ longtemps dans un tombeau neuf, puis on a

l'autre jour dans les tranchĠes (des Joyeudž). Je n'ai jamais rien ǀu de si horrible. Ils avaient

ĠtayĠ leurs tranchĠes aǀec des morts recouǀerts de terre, mais, aǀec la pluie, la terre s'Ġboule

et tu vois sortir une main ou un pied, noirs et gonflés. Il y avait même deux grandes bottes qui

sortaient de la tranchĠe, la pointe en l'air, juste à hauteur, comme des porte-manteaux. Et les

ͨ joyeudž ͩ y suspendaient leurs musettes, et on rigole de se serǀir d'un cadaǀre boche comme

porte-manteau. (Authentique.) Je ne te raconte que des choses que je vois, autrement je ne

TAUPIAC

Brigadier 58e régiment 48e batterie 68e secteur

Lettre 4

Gaston Biron avait vingt-neuf ans en 1914. Pendant plus de deux ans de guerre, Gaston, qui

Et puis le grand jour ǀint, malheureusement chargĠ d'une Ġpouǀantable dĠception ͗ ă l'arriğre,

et Marie apprirent sa disparition ă la fin de l'ĠtĠ ͗ blessĠ le 8 septembre 1916, il mourut de ses

Samedi 25 mars 1916 (après Verdun)

Ma chère mère,

que je suis encore vivant ; pense donc, nous sommes montés mille deux cents et nous sommes

huit longs jours, j'ai cru ma dernière heure arrivée. Nous étions tous montés là-haut après

pareille fournaise. Oui, ma chère mère, nous avons beaucoup souffert et personne ne pourra jamais savoir par quelles transes et quelles souffrances horribles nous avons passé. A la souffrances physiques de longues nuits sans dormir : huit jours sans boire et presque sans

manger, huit jours ă ǀiǀre au milieu d'un charnier humain, couchant au milieu des cadaǀres,

marchant sur nos camarades tombĠs la ǀeille ; ah ͊ j'ai bien pensĠ ă ǀous tous durant ces

avons tous bien vieilli ma chère mère, et pour beaucoup, les cheveux grisonnants seront la

marque éternelle des souffrances endurées ; et je suis de ceux-là. Plus de rires, plus de gaieté

du 5 au 12 mars. Est-ce un bonheur pour moi d'en ġtre rĠchappĠ ͍ Je l'ignore mais si je dois

tomber plus tard, il eut été préférable que je reste là-bas. Tu as raison de prier pour moi, nous

et tu peux croire que jamais prières ne furent dites avec plus de ferveur.

Gaston

Lettre 5

Mardi 18 avril 1916

Ma chère mère,

ce repos, car les quinze jours que nous avons passés à Verdun nous ont plus fatigués et démoralisés que six mois de guerre de tranchées. Je suis heureux que la photographie que je

t'ai fait parǀenir par Blanche t'ait fait plaisir, c'est un bon petit souǀenir, mais ce sera peut-

être le dernier que tu auras de moi, car je ne te cacherai pas que, pour nous qui sommes parfois tant exposés, chaque fois que nous écrivons aux nôtres nous pensons toujours que

prĠsent, le hasard a faǀorisĠ la famille et, pour moi en particulier, j'ai pu au pridž de combien

de difficultĠs m'en tirer sans trop de bobos, mais tu le comprendras ma chğre mğre, il est presque impossible dans cette guerre interminable de sortir indemne pour celui qui est

encore payé par un ou plusieurs deuils sont tribut à cette horrible guerre. La nôtre ne peut

depuis longtemps dĠjă fais le sacrifice de ma ǀie. J'attends simplement mon tour sans peur et

chère mère, la mort ne choisit pas, et quand on se trouve en pleine bataille, que le feu fait mériter la mort. Et puis je n'ai pas d'enfants, personne ne souffrira si je disparais, Blanche est encore jeune, ne me fait pas peur et si quelques fois dans mes lettres je laisse percer un certain

Verdun surtout m'ont tuĠ.

J'aurais bien ǀoulu ǀenir en permission aǀant de remonter audž tranchĠes, cela m'aurait fait du

quelques journées avec Blanche mais, hélas ! Elles sont supprimées et on ne parle pas de les

rétablir. Dans quelques jours Pâques, mais pour nous ce sera un jour comme les autres. Nous aurons probablement une messe en pleine air, et s'il fait beau beaucoup d'entre nous serons heureudž d'y assister.

Si tu receǀais des nouǀelles d'AndrĠ aǀant moi, sois assez gentille pour me le faire saǀoir.

Ton fils qui te chérit

Gaston

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