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  • Quel sont les rapport entre la philosophie et la science ?

    La science et la philosophie furent longtemps inséparables. Dans l'Antiquité, la philosophie représentait la science suprême, celle « des premiers principes et des premières causes ». Les autres sciences, et notamment la physique, recevaient d'elle leurs fondements.
  • Quel est le rapport entre la philosophie et la science conclusion ?

    En conclusion, il est clair que la philosophie et la science n'ont pas les mêmes notions et surtout ne peuvent être enseignés de la même façon. Le but à atteindre ne sera jamais pareil dans les deux cas et les chances de les atteindre ne le sont pas non plus.
  • Comment la philosophie définit la science ?

    Dans son sens philosophique, la science est un jugement qui porte sur le monde (la physique) ou sur un ensemble de propositions logiques (les mathématiques) et qui établit les lois de ce domaine par une méthode basée sur la vérification ou/et la cohérence des énoncés.
  • La science remplace progressivement la philosophie. Par exemple, la philosophie antique contenait une physique (connaissance de la nature). Avec l'avènement de la physique scientifique, la connaissance de la nature échappe au domaine philosophique. Dès qu'un domaine devient objet de science il échappe à la philosophie.
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COMPTESRENDUS

SCIENCEETPHILOSOPHIE

TheCambridgeCompaniontoPlotinus.Ed.by LloydP.GERSON.Cambridge,Cam bridgeUniversityPress, 1996. 15 x 22,8, xIII-462p.,bibliogr.,index (Cam bridge

Companionstophilosophy).

Dansce gros volumedestine,commetous ceux de lacollection,avant tout aux etudiantsenphilosophieet auxamateurseclairesquiveulentfairele pointsurl'etat actueldelarecherchesurun et des debarsinterpretatifssur soneeuvresonteffectivementpresentes.Lloyd P.

Gerson,

responsableduvolumeet qui signel'introduction,a marque le volume desonempreinteen faisantensortequechaqueauteur,enpresentantunaspectde la Platonetala genese duneo-platonisme.Gersonlui-meme,dans sonintroduction, interrogece concept deneo-platonisme,sasignificationet sapertinence puisqu'aussi bien Plotin ne s'est pas considere commeneo-platonicienmais bien commelecontinuateuret l'exegetede Platon.Or,se direplatonicien,c'estaccepter commeeternellementvraiscertainsprincipesde laphilosophieplatonicienne,par exemplel'anteriorite fondatricede l'un sur lemultiple,l'existence de veriteseter neIlesportantelles-memessurdesentitesetemelles,le caractereparadigmatiquede ces realiteseternellesetintelligiblespar rapportaux etressensiblesou bienencore le caracterespiritueldu soiauthentiqueet le role de l'amour dansla remonteevers Dieu.Maisc'est aussiconsidererque Platonn'a pas dit le tout de tout, qu'on doit confronterlesdialoguesplatoniciensavecleurexegeseulterieure,y comprisce que ditAristotedel'enseignementoral; c'est, enfin,prolongerPlaton sur ce qu'il n'a faitqu'ebaucher,commeIefaitPlotinen III,7 sur l'eterniteet le temps.C'est d'ail leursunedesrichessesde ce volumeque d'articulersoigneusementl'originalitedes thesesplotiniennessur latraditionqui leur donne sens. Enrevanche,une plus grandereserves'imposesurlestentatives(parexemple,celledeSara Rappep. 250

274)qui,

ala suitedeRorty,veulentvoir dansPlotinunprecurseurdeDescarteset dansce Plotinuscartesianus,untheoriciende laconnaissancede soi et de la nais sancemodemedu sujet.

Unepremiereseried'etudesanalyseles divers

aspectsde lametaphysiqueploti nienne: sonenracinementdansIeplatonisme(MariaLuisaGatti),lametaphysique de l'Un (JohnBussanich),l'ordrehierarchiquedu reel(DominicO'Meara), Ie rap- Revuedesynthese:4' S.n°1,janv.-mars1999,p.175-222.

176REVUE DESYNTIfEsE, 4' S. N° 1,JANVIER-MARS1999

port entre l'ame etl'intellect(Henry Blumenthal),l'essenceetl'existence(Kevin Corrigan). Une serie suivante porte sur les questions dephysique:la nature de la realite physique (Michael Wagner), la matiere et Ie mal et subsequemment la theodi cee plotinienne (DenisO'Brien),I'eterniteet Ie temps (Andrew Smith), la connais sance et son objet (Eyjolfur Kjalar Emilsson). Enfin, un troisieme groupe d'etudes porte sur des questions qu'on pourrait appeler morales au sens large : la connais sance de soi et la subjectivite (Sara Rappe), Ie rapport del'ameet du corps (Stephen Clark), la liberte humaine (Georges Leroux), l'ethique plotinienne caracteristique d'uneethique pour un sage deI'antiquitetardive (John Dillon), la question du lan gage (Frederic Schroeder), la causalite du premier principe et la difficulte de deriver le multiple del'Unsans multiplier les mediations (Cristina d'Ancona Costa) et, enfin, une admirable etude de John Rist qui etudie la question controversee du neo platonisme chretien (ou del'influencespecifique de Plotin sur les auteurs chretiens des rv"etv"siecles) en adoptant sur ce sujet une position minimaliste. Le tout est suivi d'une bibliographie de vingt-deux pages mais ou manquent trop de travaux importants des dernieres annees, ecrits en francais il est vrai - ainsi, les articles de Jean-Louis Chretien (surl'analogiechez Plotin ou sur "Le bien donne ce qu'il n'apas»),le livre de Jerome Laurent surLesFondementsdeLanatureseLon Plotin,les articles de Jean-Marc Narbonne sur la question de lacausasui...;de meme que certains travaux evoques dans le cours des articles (I'etude d'Alain Eon sur les principes del'exegeseplotinienne ou Hadot 1994, probablement la traduc tion commentee publiee au Cerf du traite 9) sont absents de cette bibliographie. Viennent ensuite un index des passages cites (de Plotin oud'autresauteurs anti ques) et, enfin, un index des noms et des principaux themes traites, index qu'on sou haiterait plus complet notamment pour les themes (par exemple, pas de reference a immanence, un theme qui intervient pourtant a de nombreuses reprises dans la pre sentation de la metaphysique plotinienne). Cet ouvrage clair, remarquablement informe, precis sans etre pedant, est a recom mander largement au-dela du cercle des etudiants de philosophie anglophones.

Jacqueline

LAGREE

formationdefamecaniqueclassique.Paris, Albin Michel, 1996. 12,5 x 19,

511 p., index, bibIiogr. (Bibliotheque del'Evolutiondel'humanite,23).

Un ouvrage majeur connait enfin une nouvelle edition, dans un format dont la pagination respecte celIe de 1968, avec une bibliographie complete des etudes gali leennes contemporaines. Cette publication met un terme al'intolerablesituation de penurie qui touchait un authentique classique de I'histoire des sciences, voire de l'histoirede la philosophie. S'agissantd'unouvrage aussi connu, il sera moins question icid'enanalyser les contenus avec precision qued'indiquerles raisons de son actualite et de sa per tinence. Publier cet ouvrage en 1996 est deja en soi un acte dont il faut evaluer la

COMPTESRENDUS177

significationet lavaleurderesistanceoud'oppositionfaceala prise enchargede l'histoiredes sciencesparce quel'onnommera,engeneral,uneapprochesociolo gique.MauriceClavelinlui-memese charge depreciser,dans uneprefaceala secondeedition,le sensde cegeste,enrevenantauxsourcesde sa proprecompre hensionde l'histoiredessciences,"dontla tacheestderendreintelligiblel'inven tion et Ie voiesde cette inventionet decedeveloppement» (p.II).Lareferenceest iciaune reconstructioninternede l'acte d'inventer, ce demier etant pose comme l'objet proprede l'histoire dessciences,paroppositionaux"marges»OUsemouvraient developpementde lascience,c'est doneanouveaudemeurersursesmarges[nous soulignons];c'est en memetempsreveniraunusagepassablementobscur de l'explication causale,et pour finir diluer laconnaissancescientifiqueparmi les autres formesde l'activitehumaine»(ibid.).Clavelincite alorsen note l'ouvrage qu'il acodirigeavec RaymondBoudon,Le Relativisme est-ilresistible?(Paris, PressesuniversitairesdeFrance,1994),ouvragedanslequelil avait eu1'occasion grammefort» est,danscedemierouvrage,distingueeavecsoind'une"sociologie scientifiquede laconnaissance,celle qui sans seprendrepour lasciencede la sciences'efforce toutsimplementdeprocederalafacond'une science»(ibid., p.247). Onpeutregretterquecettedistinctionne soitpasaussibienmarqueedans la secondeeditiondeLa Philosophie naturelle de Galilee.Clavelinne justifiepas, enparticulier,la general,Or, ilfaudraitdistinguer,commecela est Ie cas dans I'ouvrage de1994, entredeuxfaconsdecomprendrel'activite de Iasociologiedessciences.Ainsi la "sociologiescientifique»(detypedurkheimien),quin'est pascondamneeparCla velin,travailleaI'elucidationde ce qui a pumotivertelleou telletheseportantsur un momenthistorique(parexempleIemythe dela"revolutionscientifique»). Son pointdevueest elaboreenconditionsdepossibilitedestheoriesscientifiques.En ce sens,sa pra tiqueestlegitimeet sedistinguedu "programme fort» de lasociologiedes sonsdesinterpretantsdel'histoirequevers l'histoireelle-meme,concuecommeun ensemblededonnees"objectives»,Lerelativismeproprementdit, celui du pro du contexteou ils seproduisent,nedispose,dansleproposdeClavelin,d'aucune legitimite: il est,litteralement,"dans» lesmarges,c'est-a-direqu'il se meutala peripheriede lascience.Lestenantsdeceprogramme(l'auteurviseessentiellement DavidBlooren1994)affirmentprecisementquelasciencetientsonprincipede ce quil'entoure, du tissu sociohistoriquequi ladetermineen luiimposantun typede discoursspecifique.Lascienceestagieparcequiestnommeicises "marges»,On saisit riequ'a occuperIeterrainde1'histoiredessciences,elleest lapromotion,enacte, d'unemethode.

178REVUE DE SYNTHESE : 4' S.N"1,JANVIER-MARS1999

Contre ce point de vue de ladeterminationsocialequimeconnaiten effet trop souvent laspecificitede I'objetscientifique,

Clavelinfait valoir lasingularitedes

doiventetre essentiellement comprisesal'interieur dusystemequ'elles contribuentafaconner. CetteperspectivesystematiqueconduitClavelinaminorer I'apport de ce qu'il considere comme laprincipaleinnovationdes etudesgalileennes: l'analyse des manuscritsrelatifs W.L.Wisan, P.Galluziou W.A.Wallacequigravitentautour de lanecessite d'ordonnerles manuscritsafinde restituerlachronologieexactede lanaissancedes conceptsgalileens,il rappellela nature"hypothetique»(p.v) de tellesrecherches, leur preferantI'ordre d'exposition " raisonne»,querepresenteIe texteachevedes Discorsi.C'est en effetdansIetextetel qu'il estimprimeoudanslesessaiscompo ses et coherentsquesontIesJuvenilia,queClavelinvoitse mettreenoeuvreIecceur dela penseeet delaphilosophiegalileennes.Neanmoins,il poseunefoisdeplus,en page IX,laquestiondeI'appartenancede cestravauxaI'histoire dessciences.La these deWallace,enparticulier,selonlaquelle

Galileen'aurait eu qu'acombiner

certainselementsd'une logique heritee de l'aristotelismezabareIlien(lamethode diteduregressusdemonstratif)avecIe"modelearchimedien»,ne semblepasper mettre,pour lui, detrancherdefinitivementIeconflitdesinterpretationsrelatives a la methodegalileenne,touratoursupposeeenruptureou en continuiteavecl'heri tagescolastique. Arguantde l'heterogeneite entre Iecontinuismed'unDuhemet celui d'unWallace, Clavelininsiste sur Ie fait que la continuiteetablie par Ie pre mierreposesur I'analysedesconceptset desproblematiquesinternes ala"science moderne», tandisquecelIequiest poseepar Iesecondnefait que"trouverhorsde

I'eeuvrela clefdela

tisee dans unedoctrineOUIe role de cesmathematiquesest nul. Sonargument ultimereposedonesur l'incoherenceconceptuelIe,I'irrationalitememede telspro jets, dont l'envergurehistoriquesedeploierait commeen vain dans unecontradic tion initialeinsoutenable. L'analyse internes'effectueen quatrepartiesquisontautantde mises al'epreuve de la methodede I'histoiredes sciencestelle queClavelinla conceit, soit "Tradi tions et travaux de jeunesse

»(p.17-178),"Lecopernicianismeet lasciencedu

mouvement »(p.179-276),"Naissance de lamecaniqueclassique»(p.277-385)et "Laraisonet Iereel» (p.387-459).Dansla premierepartie,la logiqueinternedela progressionarticulelanecessited'analyser les systemesconceptuelsqui se pre sentent aGalileepour parvenirin fineaexpliciteretadeplier les elementsde la methodegalileenne.On est conduitinsensiblementd'une logiquedu savoiraune autre,sans quesoitmiseen ceuvrelaproblematiquecontroverseede la "revolution scientifique»ou "intellectuelle

»,mais enrelevantachaque fois lesfiliationset

mutationsquiaffectentles methodesdontGalileeherite d'une antiquetradition, dont il ne modifiepas la logique (Iarecherchedeprincipesquiperrnettraientla deductiongeometriquedes lois etablies est conforrne,comme Clavelin Ie notea juste titre dansLe Relativisme est-it resistible, op. cit., art. cit.,p.234, aumodele deductifdesSeconds analytiques),maisIecontenuet lesprincipes.LechapitreIde la premierepartie est, en ce sens,remarquable,car en montrantnettementque la sciencearistoteliciennedumouvementse fond dans l'ordrecosmologiqueet en devientindissociable(p.31,Clavelinparled'une "imagecosmologique a priori»),

COMPTESRENDUS179

l'analyseconceptuelleexplicitelargementlafacondontGalileerecoit et percoitla questiondumouvemental'interieurd'un noyaucosmologiquepreconstitueou, par exemple(ct.p. 215),le reposet lemouvementcirculaire,sortesd'" etatsnaturels» de cette premiere partie, qui s'attache auxtravauxde jeunesse, accentue encore l'absence deproblematiquede larupture.LeMeccaniche,parexemple,unifientles traditionsissuesd'Archimede,dupseudo-Aristoteet delastatiquemedievaleet par vient, enexploitantsubtilementla notion de momentdedescente,auntraitement generalet neufdesnotionsderesistanceet depuissanceengageesdans unequilibre.

L'indication d'unaneantissementdu moment de

descentesur unesurfaceplane indiqueen creux l'existence d'un etat ou le mobileestindifferentau mouvement comme au repos, lesconditionsde I'equilibre entrepuissanceetantelles-memes aneanties,Clavelin,p. 164,prendacte,en pleineappropriationde la statiquemedie vale, d'une premieredissociationentremouvementetinclination,predetermination au repos.Dans unecertainemesure,cettedissociationanticipeladecouverted'un cela sera le cas dans une journee, tionXXIII)auneabsencedes "causesexterieuresd'accelerationet deralentisse ment »qui permet au degre de vitesse acquisdefaconindelebiled'exprimer sans contraintesa facultedetransporterle mobile al'infini suivantunevitesseuniforme. IIfaut noterpourfinirquelasciencegalileennes'amendeparunesuited'" initia tivesintellectuelles »quidisentassezle primatde lareflexionautonomedansI'ela borationde lamecaniqueclassique.Enaccentuant,c'est-a-direen isolant Ie corps desreponses,ajustements, empruntsetrectificationsque Galileefaital'ensemble desanciennesdoctrines, Clavelinrepondait,en 1968,ala thesede Paul Tanneryet d'AlexandreKoyreconcernantla structureplatoniciennedu savoir galileen,A ceux-la,qui semaintenaientdans l'horizon de l'histoire des sciences, Ie present ouvrageoffrait uninterlocuteurde choix dans I'analysede Ia methodedeGalilee.

Lechamps'est aujourd'hui

deplaceet cemanifested'interpretationsystematiquene et tuellesqui sedevoilenticipourraientetreassignees aunquelconquejeu des puis sancessociales.S'agissant destransformationssubiespar les conceptsmecaniques,

I'analysedeClavelin,

tuelles en les isolant,parvientdu moins acirconscrire,malgreles chargesprovo cantes de la preface, l'espaceintellectuelqui devraitetre celui de l'histoire des sciences.

Fabien

CHARElX

JocelynBENOIST,Kant et les limitesde lasynthese.Le sujetsensible.Paris,Presses universitairesde France,1996.15 x 21,5,345p.,bibliogr.,index(Epimethee). Al'origine de ce livre se trouve la volonte d'interroger la notion de "sub jectivite »,telle qu'elle sedonneapenser dans laCritiquede la raisonpure.Or, 180
REVUE DESYNTIlESE: 4' S. N° 1, JANVIER-MARS 1999 cette "subjectivite»semblepour Ie moinsproblematiquedans un textequisemble sedebarrasserdela figurepostcartesiennedusujet.Eneffet,Iesujety estreduitsoit a un objet empirique(I'objet du sensinterne),qui parce qu'il est objet n'est plus sujet,soit ausujettranscendantal =X, quiestcertesun sujet,maisunsujetvideou une abstraction de sujet,et qui, cefaisant,representeladestructionmernedu concepttraditionnelde sujet (<»,p. 73). Le sujet semble done inassignabledans laCritique de fa raison pure. Cettealternative,maintesfoissouligneepar lescommentateurs,est laconse quencedirectede laproblematiquede laCritique de fa raison pure,quiest cellede lafondation de l'objectivue,danslaquellelesujetnesemblepasavoirsaplace,si ce n'est en tant que fondementde l'objectivite,c'est-a-direcommesujettranscendan tal.

11ne peutpasy avoirde "philosophiedusujet»dansuneperspectivetranscen

dantale,quiapourinterrogationlesstructuresdelatranscendance;il n'y a dephilo sophiequedel'objet, eteen'est quedanscet horizonde l'objet quepeutapparaitre, en creux,le sujet: "Laquestiondusujet estindissociableduproblemede l'objet (p.73).Dece fait,lesujetn'est riendedonne.Mais,et telleest l'intuition dedepart de Jocelyn Benoist,"il paraitdouteuxquele sujetpuissejamaisetrereduitentiere menta uneformepure ))(p.13).Cependant,pourparvenira saisircommentla pre miere Critiquese trouveetre le lieu d'uneredeterminationde la notionde sujet,il fallaitreposerune nouvellefois,et depuisIedebut,laquestionde l'objectivite,celle de ses formeset de sesconditionsa priori. Cettereleeturede laproblematiquetranscendantaleoccupetoutelapremierepar tie de l'ouvrageintitulee "La synthese».Elle nouspresenteuneremonteede "la questionde l'objet )),ou de l'objectivite engeneral,vers Ie"sujet»qui en est le fondement.Cette remonteeconduiten dernierressortI'Auteura unereflexionsurla notion desynthese(chap. VI),en tant que c'est en elle que se constitue I'objet, commeunite de sens.La syntheseconstitueen effetl'objet, en ce que c'est en elle que ce derniers'unifie. Mais la synthesedoit en plusetresupporteepar l'apercep tiontranscendantale,ou "conscience de soi

»,qui fait que larepresentationde

l'objet est pour moi:"Larepresentationn'estpenseequ'en tant qu'elle s'apercoit elle-meme »(p.150).CetteaperceptiondesigneIefait d'etreconscient,ou encore, selonla en moi »;autrement,il y aurait en moi desrepresentationsdont je ne serais pas conscient: "Cequ'enoncele" Je pense", c'estl'aperceptibilitedelarepresentation [00']'au sens ou larepresentation,lieu de l'apparaitre,ne peutelle-memeapparaitre

»(p.151).

C'est Ia qu'apparaitIesujet.Ce quimanifestelapresenced'un sujet,c'est doneque toutes mesrepresentationsdoivent pouvoir m'apparaitre comme mesrepresenta tions. L'unite de l'objetappelle,en effet, l'unite de Iaconscience,qui sepresente comme uneidentite.Aufondementde lasynthesese trouve done "l'identite per sonnelle »qui, seule,peutrendreraison de l'unite qu'elle confere a l'objet. C'est la que lesdifficultesapparaissent.En effet,"si l'identite est identitede la synthese,ceIanesignifiepas qu'il n'y aitpas [00']synthesed'une identitede lasyn these »(p.154).Et,"pour quelasynthese(laconceptualisation)soitpossibleilfaut qu'il y aitsyntheseoriginairequideploielapossibilitememede lasynthese,entant quepossibiliteen generald'une liaison,ce queKant appellela "synthesetranscen-

COMPTESRENDUS181

dantale"»(p. 157). Cela appelle une interrogation sur lesconditionsde la synthese. Or, etc'estsur ce point que se revelent la nouveaute etl'originaliteprofondes de l'interpretation de Benoist, cette "synthese de la synthese » comporte deslimites, n'est pas cl6turable. Dans ces limites se joue I'emergenced'unsujet, en un sens nouveau, appele ici pour cette raison une "subjectivite»plutotqu'unsujet. Voila qui appelait une deuxieme partie, intitulee "Lathese»qui,"au-dela de la syn these»pose une nouvelle fois, et en des termes radicalement nouveaux, "la ques tion du sujet

»(p. 162).

Les"Iimitesde la synthese

»nous mettent en presenced'un"sujet sensible», parce que ce qui resiste a la synthese, ce qui demeure irreductible a elle, est de l'ordre del'affection,de la receptivite, ou encore de la sensibilite :"Dans Ie sen sible, il n'y a pas que de la transcendance

»,ily a toujours aussi un"fond d'imma

nence qui est celui de la receptivite du divers, en tant que pur faitd'etre-affecte (p. 163). Cela impliquait derechef une relecture de I'Esthetiquetranscendantale,qui est Ie niveau propre de la sensibilite. Ce que met en evidence Benoist,c'estqu'ily a une passivite originaire et irreductible a la synthese, passivite qui resiste a la reprise absolue de soi, c'est-a-dire a l'autoconstitution. "Cette beance originaire est celle de la synthese par rapport a elle-meme, habitee qu'elle est par son autre, pure et simple thesede la sensibilites(ibid.).C'estdans ce fondd'affectivite,d'irreduc tible passivite, que git, selon Benoist, la subjectivite. Tout au long de la deuxieme partie de l'ouvrage, ils'attacheainsi a montrer I'emergence et la teneur de cette subjectivitequ'ilcroit pouvoir deeeler en de l'objectivation. Cela impliquait de sa part une reevaluation du role de l'espace par rapport a celui du temps, surlequellescommentateurs, depuis Heidegger, avaient coutume d'insister. Une lecture serree de l'Interpretation heideggerienne fait d'ail leursl'objetdu premier chapitre, qui aboutit a la conclusiond'uneirreductibilite de l'espace au temps (mais aussi, symetriquement, du temps al'espace),1'00 etl'autre ne pouvant etre reconduits "al'uniteoriginaire d'une"receptivite"qui serait d'emblee et sans reste temporelle

»(p.226).Cette revalorisation de l'espace

(chap. II)tient doneIi"l'insuffisance du temps a constituer a lui seul Ie niveau esthetique »(p. 206).Eneffet,l'espaceapparait comme"l'horizonindepassable de " l'intuitivite " comme telle » (p. 207).

Laspatialisation constitue Ie premier niveau

de la donation, indepassable et ineffacable : "Le sensible comme tel - le sensible "pur"- ne peut m'etre donne que sous le regime del'extensivite,dans la fonda mentale dimensionalite de son etre-donne

»(p. 224).

On touche, avec la sensation,a la

dimensionphenomenologiquede lasubjectivite, Cette derniere apparait et se constituedansla sensation comme"etre-affecte », et non pas comme ce qui preexisterait a la sensation et larendrait possible. Ainsi,

Benoist peut-il ecrire :

"Lathesedu sujet [est] comme ancree dans la passivite elle meme, en reste de l'activite de synthese

»(p. 248). Cela signifiequ'ily a quelque

chose, dans "I'Esthetiquetranscendantale[qui] ne peut se resorber dans laLogique transcendantale »,et qui est "l'affection»(p. 14). En d'autres termes, le decalage entre I'entendement et la sensibilite,qui sont les deux sourcesde la connaissance, ne peut jamais etre completement comble, etc'estla force du texte kantien que de chercher alesfaire tenir ensemble sans jamais en escarnoter un au profit de l'autre. La"these»du sujet rend alors possible une relecture originale de la notion de "sensinterne»(chap.IV) :"Nous sommes affectes "par"des objets et cette affec-

182REVUE DESYNTHEsE: 4' S. N° 1, JANVlER-MARS 1999

tion nous faitapparaitreanons-memescommeetantaffectes»(p.276).Lemoiest done "ce que j'eprouve dans l'affection, en tant que je ne considereplus I'objet, maisI'affection affectiondesoiparsoi,maisaffectiondeI'affection,au sensou dansI'affectionpar I'objet,je faisl'experiencepassivede rnapropreaffection,qui merevele moi-meme amoi-meme, C'est donetoujoursdansI'horizon de latranscendanceque sedecouvreIesujet, et qui plus est, en margedu processusd'objectivation:"II n'y a pas un sujetqui precederaitlasensibilitequi seraitsensibilite" de" ce sujet,il y a lasubjectivitede l'homme fondeedans lasensibilitepremierede son rapport a l'objet, en tant que celle-ci, dans Ie rapportmeme a l'objet, ouvre Ie lieu d'un " contenu" dupheno mene qui estirreductiblea cet "objet"»(p.282). Le donnetranscendantn'est jamaistotalementquotesdbs_dbs29.pdfusesText_35
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