I. Les drogues illicites et le développement économique
de contrôle des stupéfiants a donc examiné l'impact de la culture illicite de pavot à opium et l'industrie illicite de la drogue offre des emplois dans.
LA SANTE DES JEUNES
consommation de drogues illicites et l'ampleur des conséquences néfas- tes liées à la drogue. Selon l'Organisation des Nations Unies il y a dans.
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ET LES CONSÉQUENCES. DE LA CONSOMMATION. SEMAINE. DE PRÉVENTION. DES DÉPENDANCES. ALCOOL. DROGUES. JEUX DE HASARD. ET D'ARGENT. Québec.ca/AlcoolDroguesJeu
LUNODC dévoile les conséquences dévastatrices de lopium afghan
21-Oct-2009 menace transnationale l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) décrit quelles conséquences dévastatrices les 900 tonnes ...
Chapitre premier.
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Quel son les conséquences de la drogue ?
Des risques sanitaires sont associés à la consommation de drogues illicites : dépression respiratoire, intoxication, contamination, surdose, vulnérabilité psychique ou physiqueQuel sont les causes et les conséquences de la drogue ?
Les effets, les risques et les dangers des drogues varient suivant les substances et l'usage qu'on en fait. Risques psychiques : – Difficultés de concentration, – Troubles de la mémoire, – Déformation de la perception de la réalité, – Nervosité, agressivité, – Anxiété, dépression, – Risque de suicide.Quelles sont les conséquences de la consommation de drogue chez les jeunes ?
Parmi les conséquences néfastes qu'entraînent l'usage et l'abus des drogues chez les jeunes, on peut citer la dépendance, les surdoses, les accidents, les dommages physiques et psychologiques et, parfois, un décès prématuré.20 nov. 2015- C'est que la liste des raisons pour lesquelles il semble nécessaire de le faire est fournie : la drogue développerait l'immoralité, ferait perdre le goût du travail, ruinerait la santé physique et mentale des personnes, conduirait à la délinquance, causerait l'échec scolaire, détruirait les familles, aggraverait l'
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Sous embargo jusqu'au 21 octobre 2009, 15 heures (HEC) L'UNODC dévoile les conséquences dévastatrices de l'opium afghanLa drogue la plus meurtrière au monde alimente la toxicomanie, la criminalité et l'insurrection
Vienne, le 21 octobre 2009 (UNODC) - L'Afghanistan détient le monopole (92 %) de la culture dupavot à opium, matière première à partir de laquelle est fabriquée la drogue la plus meurtrière au
monde: l'héroïne. Si la taille et les effets de l'économie de l'opium dans le pays ont fait l'objet
d'une enquête publiée en septembre 2009, les dimensions que prend le commerce de l'opium en dehors de l'Afghanistan et les conséquences qu'il a dans le monde sont moins bien connues.Dans un nouveau rapport intitulé Toxicomanie, criminalité et insurrection - L'opium afghan: une
menace transnationale, l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (UNODC) décritquelles conséquences dévastatrices les 900 tonnes d'opium et 375 tonnes d'héroïne sorties
clandestinement d'Afghanistan chaque année ont en termes de santé et de sécurité dans les pays
situés le long de la route des Balkans et de la route eurasienne en direction de l'Europe, de laFédération de Russie, de l'Inde et de la Chine. Il y explique comment la drogue la plus meurtrière
au monde a donné naissance à un marché d'une valeur de 65 milliards de dollars où
s'approvisionnent 15 millions de toxicomanes, marché qui cause jusqu'à 100 000 décès par an, qui
favorise la propagation du VIH à une vitesse encore jamais vue et qui, surtout, finance des groupes
criminels, des insurgés et des terroristes. Selon Antonio Maria Costa, Directeur exécutif de l'UNODC, "nous avons mis en évidence les conséquences du commerce de l'opium afghan dans le monde. Certaines sont dévastatrices, maispas inattendues; d'autres peuvent surprendre, mais n'en sont pas moins très concrètes. Il faut que les
amis de l'Afghanistan se rendent compte que ces vérités qui dérangent pourraient être le résultat,
dans une large mesure, d'un laisser-faire de leur part." Le rapport révèle en effet un certain nombre
d'anomalies. En Afghanistan, les quantités d'opium en circulation sont importantes, les saisies faiblesL'une de ces anomalies est la disproportion entre les chiffres élevés de la consommation d'héroïne
et le faible volume des saisies. Environ 40 % de l'héroïne afghane (soit 150 tonnes) passe
clandestinement au Pakistan, à peu près 30 % (105 tonnes) en République islamique d'Iran et 25 %
(100 tonnes) en Asie centrale.Les racines du problème sont en Afghanistan, où la corruption, le non-respect des lois et l'absence
de contrôle aux frontières font que seuls 2 % des opiacés produits sont interceptés, pourcentage
négligeable quand on sait qu'un tiers (36 %) de la cocaïne fabriquée en Colombie est saisi dans le
pays. Dans le sud et l'est de l'Afghanistan, la contrebande va bon train du fait des liens
transnationaux et séculaires qu'entretiennent les membres des tribus Pachtoune et Baloutche, de la
violence et du chaos causés par l'insurrection, du mépris des obligations internationales dans les
zones tribales administrées par le Gouvernement fédéral au Pakistan et de la violation des accords
- 2 -sur le commerce de transit avec les pays voisins. Pour M. Costa, "la région frontalière entre
l'Afghanistan et le Pakistan est devenue la plus vaste zone franche du monde, où s'échange tout ce
qui est illicite: drogues évidemment, mais aussi armes, matériel de fabrication de bombes,
précurseurs chimiques, argent de la drogue, voire personnes et migrants." Hors des frontières afghanes, les taux d'interception diminuent alors que la valeur de la drogue augmenteDeuxième anomalie mise au jour dans le rapport: contre toute attente, les taux d'interception
diminuent à mesure que la drogue approche des marchés plus opulents et lucratifs. Ce devrait être le
contraire, les pays riches ayant les moyens d'une action de détection et de répression plus efficace;
il n'en va pourtant pas ainsi. Alors que la République islamique d'Iran intercepte 20 % des opiacés
qui traversent son territoire et le Pakistan 17 %, les États d'Asie centrale en interceptent tout juste
5 %, et la Fédération de Russie pas plus de 4 %. Les chiffres sont encore moins bons dans les États
d'Europe du Sud-Est, dont certains sont membres de l'Union européenne comme la Bulgarie, laGrèce et la Roumanie, qui interceptent moins de 2 % des opiacés qui passent leurs frontières. Et ce,
bien que l'Europe consomme 88 tonnes d'héroïne par an, et la Fédération de Russie 70 tonnes. À
l'échelle mondiale, seuls 20 % des mouvements d'opiacés afghans sont interceptés, soit deux fois
moins que pour la cocaïne en provenance des pays andins.La valeur de la drogue double à chaque frontière traversée: un gramme d'héroïne qui vaut 3 dollars
à Kaboul peut atteindre 100 dollars dans les rues de Londres, Milan ou Moscou. Le coût de l'action
de détection et de répression augmente en proportion. "Saisir l'opium afghan là où il est produit est
infiniment plus efficace et moins onéreux que d'essayer de le saisir là où il est consommé", a dit
M. Costa, qui a souhaité que l'on consacre davantage de ressources à s'attaquer au problème à sa
source, c'est-à-dire en Afghanistan et dans les pays voisins. Selon lui, "il ne s'agit pas simplement
d'assumer une responsabilité partagée, mais de défendre un intérêt bien compris". Les Taliban se font plus d'argent avec les drogues aujourd'hui qu'il y a dix ansUne troisième anomalie est l'augmentation considérable de l'argent que les Taliban se font avec les
drogues aujourd'hui par rapport aux années 1990, au moment où ils étaient au pouvoir. Selon le
rapport Toxicomanie, criminalité et insurrection, les Taliban tiraient alors chaque année 75 à
100 millions de dollars de la taxe imposée sur la culture du pavot à opium, et c'était là leur unique
source de devises. Depuis 2005, cette taxe sur la production et le commerce de l'opium (dîme appelée ushr) leur rapporte à elle seule , ainsi qu'à d'autres insurgés, 90 à 160 millions de dollarschaque année. À cet argent de la drogue viennent s'ajouter les droits que les insurgés prélèvent sur
les laboratoires et les importations de précurseurs, ainsi que les taxes sur l'activité économique dans
les districts qu'ils contrôlent. En outre, les Taliban et les groupes inspirés par Al-Qaida se sont fait
une place sur le marché pakistanais des opiacés qui représentent 1 milliard de dollars. "La participation directe des Taliban au trafic de l'opium leur permet de financer une machine de guerre qui devient technologiquement plus complexe et gagne de plus en plus de terrain", a ditM. Costa. "De nouveaux cartels de la drogue, à l'intérieur et à l'extérieur de l'Afghanistan, rendent
floues les lignes entre cupidité et idéologie. Parmi ceux qui profitent du trafic d'héroïne, certains
portent des costumes et des cols blancs, d'autres des turbans noirs", a poursuivi le chef de
l'UNODC. "Nombre de ces barons de la drogue, qui ont des liens avec les insurgés, sont connus desservices de renseignement afghans et étrangers. Pourquoi leurs noms ne sont-ils pas communiqués
- 3 -au Conseil de sécurité de l'ONU, comme le demandent les résolutions 1735 et 1822, afin que leurs
déplacements soient interdits et leurs avoirs saisis?"Une véritable tornade qui menace
Il nous arrive parfois d'oublier la double nature des flux de drogues en Afghanistan . Il y a les quantités physiques (tonnes d'opium et d'héroïne), qui causent des ravages sanitaires dans les paysconsommateurs: c'est sur ces flux que les services de détection et de répression font porter
l'essentiel de leur action. Il y a ensuite les flux de valeur , c'est-à-dire l'argent que rapporte autourde l'Afghanistan le trafic de drogues aux mains de criminels évidemment, mais également
d'insurgés comme le Mouvement islamique d'Ouzbékistan, le Parti islamique du Turkménistan et
l'Organisation de libération du Turkestan oriental. "La véritable tornade de la drogue et du
terrorisme qui balaie depuis des années la zone à la frontière de l'Afghanistan et du Pakistan est
peut-être en train de se diriger vers l'Asie centrale. Une bonne partie de cette région risque de
sombrer dans un terrorisme à grande échelle, et de voir ses énormes ressources énergétiques mises
en péril", prévient le chef de l'UNODC.Plus de morts à l'intérieur des pays (par les drogues) que sur le champ de bataille (par balles)
Aussi surprenant que cela puisse paraître, le coût humain de la toxicomanie dans les pays
consommateurs est plus élevé que le nombre de soldats tués dans les champs de pavot afghans. Le
nombre d'héroïnomanes en Fédération de Russie a été multiplié par 10 ces 10 dernières années, à
tel point qu'il y a plus de Russes qui meurent chaque année des drogues afghanes (plus de 30 000selon des chiffres officiels) que de soldats de l'Armée rouge qui ont été tués pendant la guerre
d'Afghanistan, qui a duré 10 ans. Dans les pays de l'OTAN, le nombre de personnes qui meurentchaque année de surdoses d'héroïne (plus de 10 000) est cinq fois supérieur au nombre total de
militaires de l'OTAN qui ont été tués en Afghanistan ces huit dernières années. La République
islamique d'Iran fait face au problème de toxicomanie aux opiacés le plus grave au monde, alors
qu'en Asie centrale l'usage de drogues par injection est en train de provoquer une épidémie
d'infection à VIH. "L'opium n'avait pas fait autant de mal depuis la vague de toxicomanie survenue
en Chine il y a un siècle", a dit M. Costa. L'offre est beaucoup plus forte que la demande - où se trouve donc la drogue?Il est également anormal mais bien connu pourtant que depuis 2006, l'Afghanistan produit
beaucoup plus d'opium qu'il n'en est consommé dans le monde entier. Le rapport confirme qu'ilexiste aujourd'hui un stock inexpliqué de 12 000 tonnes d'opium afghan - suffisant pour satisfaire
la demande mondiale d'héroïne pendant plus de deux ans. "Avec tant d'opium aux mains de
personnages malintentionnés, il est plus urgent que jamais de localiser et de détruire ces stocks", a
déclaré M. Costa.Certains chiffres posent problème
Il est une dernière anomalie qui concerne les statistiques relatives au trafic et à la consommation de
drogues: manifestement, le compte n'y est pas. L'Inde, en dépit de ses 800 000 toxicomanes, nesignale aucun flux d'opium brut: soit de très grandes quantités de la production intérieure
(autorisée) sont détournées; soit du pavot à opium y est cultivé de manière illicite; soit une partie de
l'opium afghan arrive dans le sous-continent. De même, l'Amérique du Nord consomme environ20 tonnes d'héroïne chaque année mais, selon les estimations, l'Amérique latine produirait moins
- 4 -que cette quantité; par conséquent, soit plusieurs tonnes d'héroïne y sont envoyées depuis
l'Afghanistan, soit l'Amérique latine produit plus d'héroïne qu'on ne le pense. Difficile aussi
d'expliquer les quantités énormes de drogues afghanes introduites en République islamique d'Iran,
en dépit des efforts louables que déploie ce pays pour barrer, avec des infrastructures gigantesques
le long de sa frontière orientale, la route aux trafiquants: rien de semblable n'a été fait par les autres
voisins de l'Afghanistan, destinataires de quantités moins importantes de drogues. Effrayant, mais pas seulement à cause des chiffres Par rapport aux publications antérieures de l'UNODC sur l'Afghanistan, le rapport Toxicomanie,criminalité et insurrection brosse un tableau à la fois plus fouillé, par le champ des questions
traités, et plus vaste, par la zone géographique visée. "Les chiffres donnent le frisson", a dit
M. Costa. "Et ce qui est encore plus effrayant, c'est que les gouvernements n'ont pas pris
conscience du fait qu'ils ne peuvent faire face à cette menace qu'en intervenant à tous les maillons
de la chaîne: aide aux cultivateurs pour réduire l'offre , prévention et traitement de la toxicomanie pour réduire la demande , et action de détection et de répression pour s'attaquer aux intermédiaires." Des exemplaires du rapport sont disponibles sur demande.Le rapport sera affiché à l'adresse
www.unodc.org le 21 octobre Pour les producteurs de télévision, des montages B-roll sont disponibles. Des images fixes sont disponibles pour les journaux. Vous pouvez suivre l'actualité de l'UNODC sur Twitter à l'adresse twitter.com/unodcContacts:
Walter Kemp,
Porte-parole, UNODC
Téléphone: +43-699 1459-5629
Courriel: walter.kemp@unodc.org
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