LINSTRUCTION PUBLIQUE AU MAROC
Marocains à une vie nouvelle. L'enseignement moderne du jeune. Maroc était donc en retard en ce qui concernait les Musulmans.
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12 sept. 2017 This has been confirmed after independence when the state has used both original and modern higher education for its own needs. Indeed compared ...
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Reforme et restructuration de lenseignement de lislam dans les
Ce faisant il ve´hicule l'image d'un islam moderne
Réformes et tendances de lenseignement des mathématiques au
Dans l'évolution historique des programmes au Maroc on peut distinguer quatre étapes 1969 pour officialiser la réforme des maths modernes en France2).
SYSTÈME ÉDUCATIF MAROCAIN
de l'enseignement le fait de calmer les inégalités y émanant en fonction du D'ailleurs
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dispositifs éducatifs modernes (Europe et Etats-Unis). Mots clés : Enseignement traditionnel marocain enseignement arabo-musulman
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4) L'enseignement moderne prodigué par le Centre de Formation des Cadres Religieux de Ben Msik à Casablanca et les centres culturels islamiques comme des
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l'enseignement au Maroc et surtout à des fins comparatives dans les pays porteurs de dispositifs éducatifs modernes (Europe et Etats-Unis) Mots clés :
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Le système éducatif marocain offre les trois filières suivantes : • La filière d'enseignement moderne correspondant à une continuation du
Quelle est la différence entre l'enseignement traditionnel et l'enseignement moderne ?
Nouveaux concepts d'apprentissageRester calmement assis, bachoter et suivre un enseignement en présentiel : le programme classique appartient de plus en plus au passé. L'apprentissage moderne implique d'avoir une approche beaucoup plus individuelle et d'essayer de nouveaux projets.Quels sont les avantages de l'enseignement moderne ?
Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. Elle est aussi essentielle à la réalisation de chacun des 17 objectifs de développement durable.Comment est l'école d'aujourd'hui au Maroc ?
Les écoles d'aujourd'hui sont mixtes. Les classes sont claires et bien décorées par les travaux manuels des élèves. Les tables ont remplacé les pupitres en bois. Il y a aussi des tableaux blancs.- Selon la Charte nationale de l'éducation, l'enseignement préscolaire est obligatoire et accessible à tous les enfants de moins de six ans. Ce niveau accueille les enfants âgés de quatre à six ans. Il existe deux types d'écoles pré-primaires au Maroc : les maternelles et les écoles coraniques.
Pr. Loubna Lahlou1
Enseignant-chercheur, Ecole Supérieure de Technologie de Meknès.Résumé :
Le système éducatif marocain, qu'il se rapporte au primaire, au secondaire ou au supérieur a
connu une évolution assez lente. Aussi, est- historiques pas toujours des plus glorieux, se sont distingués par des dispositifs âge (cas de la renaissance occidentale). Pour étayer cet article, nous avons choisi de centrer notre analyse sur quelques repères historiques (du moyen âge au début du XXe siècle) sur dispositifs éducatifs modernes (Europe et Etats-Unis).Mots clés :
Enseignement traditionnel marocain, enseignement arabo-musulman, enseignementuniversitaire européen et américain, histoire, culture, dispositif éducatif, université,
renaissance, enseignement pré-colonial1 Groupe de recherche " Famille, Formation, emploi » (2FE).
Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2017) 2 Le système éducatif marocain, qu'il se rapporte au primaire, au secondaire ou au supérieur a connu une évolution assez lente. Aussi, est-antécédents historiques pas toujours des plus glorieux, se sont distingués par des dispositifs
âge (cas de la renaissance occidentale).
Pour étayer cet article, nous avons choisi de centrer notre analyse sur quelques repères t surtout, à des fins comparatives, dans les pays porteurs de dispositifs éducatifs modernes (Europe etEtats-Unis).
¾ de,
siècleAu Maroc, la figure de pro
beaucoup de ses corollaires, une madrassa1vient à son apogée du Xe au XIIe siècle, où elle devient la première université au monde et
(de t civilisation arabo- occidentale. Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2017) 3occidental avec la création, entres autres, des premières universités de moyen âge (Bologne,
des centres de formation qui lui sont attachés dans tout le Maroc, pour aboutir, au début du -musulmane, qui neâge, que des éboulis bien peu reluisants.
En Europe et plus tard aux Etats-Unis, le dispositif éducatif, et notamment universitaire1 universités de moyrenaissance, selon Christophe Charle et Jacques Verger2, aux savoirs théologiques liés à cette
institution et au droit. Le contrôle de la papauté céda le pas, formellement du moins, à celui
et la médecine. université), et ce sans souci de normalisation ou harmonisation internationale de leurs cursus, Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, et malgré les bouleversements politiquesuniversitaire américain du joug du modèle hérité de la colonisation anglaise), économiques
(naissance et essor du courant libéral en Europ universitaire européen et américain, celui- au niveau des contenus (intégration de disciplines nouvelles, telles que les mathématiques, la de masse), au niveau organisationnel (regroupement, en France, des facultés en université) et au création des " civic universities »).1Nous aǀons choisi, dans ce point particuliğrement, de nous arrġter sur le dispositif uniǀersitaire, d'une part
vigueur et, donc, indicateur final de sa réussite ou échec.2 CHARLE C., VERGER J. (1994). -Histoire des universités, collection QUE SAIS-JE ?, Paris, PUF.
Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2017) 4 ¾ Le dispositif éducatif marocain à la veille du protectorat français Ahmed El GHARBAOUI dans son article sur " ire de la politique »1, a parfaitement résumé la situation pré-protectorale du siècle et contrairement à ce qui se passait au Maghreb (renaissance arabe), pour relever tousles défis de la civilisation moderne. Il se résumait, tout au plus, à quelques séquelles
--garde au moyen âge. Si des 2 sévissaient un peu partout dans les campagnes, il était, difficile de que le taux de scolarisation. A. El Gharbaoui, souligne que même la prestigieuse Al Quarawiyin3 ne comptait, "médersas4" dépendantes comprises, que 1000"étudiants" environ (400 fassis5 et 600 originaires d'autres régions du pays). Au début du XXe
siècle, l'effectif devait tomber aux alentours de 500 "étudiants"6. Par ailleurs, le pouvoir désignait, selon toujours El Gharbaoui, ses enseignants et leurimposait les programmes et les ouvrages à étudier. Ces derniers étaient, souvent, bien
l'influence des travaux d'Al- ; et, les manoeuvres coloniales visant à empêcher les jeunes marocains de poursuivre leurs études supérieures au Machreq7 considéré, alors, comme "subversif". Abdallah LAROUI dans son livre sur "Les origines sociales et culturelles dunationalisme marocain : 1830-1912"8, considère que notre système éducatif fait partie, à
colloque organisé par le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), les 25 et 26 mai 1984 à Rabat, éditions Al
Bayane, pp. 255-256.
2 Ce sont de petites classes traditionnelles dans lesquelles en y apprenait le coran.
3 C'est la plus ancienne des universités marocaines, sinon l'une des plus anciennes au monde, édifiée à Fès en
254 de l'héjire (859 de notre ère).
4 Ecoles.
5 Originaires de la villes de Fès .
colloque organisé par le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), les 25 et 26 mai 1984 à Rabat, éditions Al
Bayane, pp. 255-256.
7 Orient arabe regroupant les pays arabes du proche, moyen et extrême orient.
8 LAROUI A. (1993). - Les origines sociales et culturelles du nationalisme marocain : 1830-1912, Casablanca, Le
Centre Culturel Arabe, pp. 192-193.
Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2017) 5 inchangé, sous le protectorat, et ce jus traditionnelle au Maroc respectait, selon Laroui, deux principes complémentaires : "celle del'élève à la recherche de la science (talab al-'ilm) et celle de la diffusion de la science par
essaimage de maîtres à partir d'un centre »1.Ainsi, cet auteur a très bien décrit ce système traditionnel, et ce par rapport aux
différentes phases par lesquelles passe "l'élève à la recherche de la science". Trois grandes
périodes caractérisèrent celui-ci : la première période de ce dernier dem et par les habous4. La deuxième période -14 ans. Elle consiste à apprendre, par enseignement a lieu dans des " mosquées ou des zaouias5, grandes ou petites, urbaines ou rurales, car partout se trouvent des gens qui les connaissent par coeur et peuvent lestransmettre sans être tenus de les expliquer »6. Cette nécessité de mémorisation est due au
er à un stade supérieur.1Ibid.
2 Personne religieuse, chargée de guider la prière dans une mosquée.
3 Personne religieuse, chargĠe d'appeler à la prière dans une mosquée.
Habous (gestion de la propriété foncière ou immobilière dont le statut juridique a été immobilisé et dont le
6LAROUI A. (1993). - Les origines sociales et culturelles du nationalisme marocain : 1830-1912, Casablanca, Le
Centre Culturel Arabe, pp. 192-193.
Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2017) 6La troisième période,
grands facteurs : les dispositions intellectuelles de celui-ci et des ambitions de sa famille.Ainsi, les disciples ayant réussi le deuxième stade pourraient suivre plusieurs trajectoires
possibles : fréquenter la même zaouia rurale, aller dans une zaouia plus connue, suivre les " de suivre l'itinéraire, réputé depuis des siècles : Tunis, le Caire, Médine"1. Donc, on peut dire que l'enfant entre, en guise d'école primaire, au "m'sid", l'enseignement secondaire s'effectue au niveau des mosquées ou "zaouia", tandis quel'enseignement supérieur a lieu soit dans la grande mosquée d'une ville, soit dans la
prestigieuse "Quarawiyin" à Fès. En fait, cette dernière constitue la représentante vivante de
l'"ancienne école", que ce soit au niveau de sa structure (mosquée-université), de la diffusion
souligné Patrick CAVAGLIERI, Professeur au Lycée Lyautey : "Si les noms des universités de Bologne, Oxford, Cambridge, la Sorbonne, évoquent les institutions universitaires les plusanciennes et les plus prestigieuses du monde, les Français, découvrant le Maroc, lui
reconnaîtront pourtant la paternité du joyau le plus ancien du patrimoine universitaire
mondial : la Qaraouiyine de Fès, créée au IXè siècle et devançant ainsi de trois bons siècles
sa cadette italienne de Bologne"2. La particularité de cet enseignement, c'est le fait qu'il se fasse valoir plus du lieu dusavoir que de son contenu, d'où son caractère élitiste. En effet, LAROUI, considère, à cet
aient lieu dans la grande mosquée de Fès ou de Médine ou encore dans la petite zaouia rurale.
Cependant, cette dernière est toujours comparée à la baisse par rapport aux premières
considérées comme étant plus prestigieuses, et ce même si des fois, elle pourrait se prévaloir
La " chaîne de transmission » a également plus de valeur que les contenus transmis :" Il n'est pas indifférent de recevoir cette "science" stéréotypée d'un faqîh3 de Zaouia, d'un
1 Ibid.
2 Brochure du Lycée français Lyautey de Casablanca (1994). - in le site Web www.lyceefr.org/histoire.htm.
Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2017) 7cadi1 dans la mosquée d'une ville moyenne ou d'un professeur patenté à Fès. Tout dépend de
qui transmet (de la chaîne de transmission) et non de ce qui est transmis »2.la variabilité de la durée des études avec celle des classes sociales des étudiants. Ainsi, pour
l'héritier d'une grande famille de Tétouan ou de Fès. Il est donc visible qu'il s'agit surtout là
d'un moyen d'intégration à l'élite du pays par la transmission d'une éthique sociale »3.
Ce système éducatif jouait, également, un rôle politique. Ainsi, en mettant le savoirentre les mains d'une minorité, on renforçait le centralisme politique du roi : "Cette finalité de
l'enseignement est renforcée par la diffusion du savoir à partir d'un centre : la mosquée- université de la QARAWIYIN... remarquable centralisme, qui à tous les niveaux, consacre et soutient le centralisme politique sultanien". La dernière particularité de cet enseignement, c'est le grand pouvoir détenu par les enseignantsest leur autonomie par rapport au pouvoir politique. Ceci est surtout le cas des maîtres-enseignants de La Quarawiyin qui sont nommés, traditionnellement, par le cadi de Fès - des leurs-, après avis favorable du Sultan. En fait, à cedevenait prépondérante, à cause du rôle oppositionnel joué par la Quarawiyin et de la
situation politique nouvelle (ère du Roi Abd al-Aziz). Ce dernier a même commencé à traiter le corps professoral de la Quarawiyin sur le4, en les nommant par Dahir.
Cependant, malgré cette entremise royale afin de contrôler le corps enseignant de la
xerce au5 il ne
peut rien changer ni au contenu ni à la pédagogie, fixés traditionnellement et mis sous la1 Juge.
2 LAROUI A. (1993). - Les origines sociales et culturelles du nationalisme marocain : 1830-1912, Casablanca, Le
Centre Culturel Arabe, pp. 192-193.
3 Ibid.
4 L'Etat.
5 Savant ayant une connaissance approfondie en religion musulmane.
Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2017) 8 garde de la judicature, émanation directe de la communauté musulmane. Quand le Makhzen intervient c'est précisément pour rappeler la tradition ».de leurs disciples, en lui donnant surtout le droit de se réclamer de leur autorité, leur était
exclusivement réservé. entrée au palais », pourraient même faire décoller la carrière de leurs protégés. Leur omniscience que le " le cadi d'une ville, grande ou moyenne, enseigne dans la grande mosquée et prépareainsi ses élèves à suivre les cours de la Qarawiyïn. Ainsi se créent des relais dans des centres
secondaires de diffusion : Marrakech (...), Tétouan (...), Salé (...), Rabat... Et de ces villes la
diffusion atteint les centres ruraux : médersas1 ou zaouias »2. Ce sectarisme dont les têtes de voûte sont le traditionalisme et la cooptation, prend des proportions plus marquées au niveau de la ville de Fès. Ceci apparaît dans le nombre desétrangers à la ville.
Plusieurs auteurs ont souligné le "dogmatisme, l'abstraction et le conformisme" de cet enseignement. En effet, si on fait un tour d'horizon des disciplines qui sont enseignées à la Quarawiyin -droit (fiqh), théologie (din), belles lettres (adab) et sciences auxiliaires3-, onpérennité des maîtres-enseignants exerçant au sein de l'université. Ces matières, enseignées
selon toujours LAROUI dans des m en deux grands socles, correspondant aux deux principaux débouchés en honneur à cetteépoque (la judicature et la chancellerie) : " droit » enseigné le matin et " langue » enseignée
-midi.1 Ecoles.
2 LAROUI A. (1993). - Les origines sociales et culturelles du nationalisme marocain : 1830-1912, Casablanca, Le
Centre Culturel Arabe, pp. 192-193.
3 Mathématiques : arithmétique, algèbre, trigonométrie, logarithmes, astronomie et géométrie.
Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2017) 9 Ilnotamment, des mathématiques et des disciplines y afférentes : arithmétique, algèbre,
majeur surtout pour les astronomes des mosquées, les notaires, les commerçants et les
objet de monopole pourquelques familles qui les transmettent de père en fils, à tel point que, lorsque les besoins se
feront plus pressants (pour l'artillerie, la cartographie et la topographie dans l'armée, la comptabilité dans l'administration), le sultan 'A. Rahman commencera par obliger certains alim-s à divulguer leurs connaissances, puis son fils Mohamed IV se verra dans l'obligation de créer une nouvelle école en dehors de la Qarawiyin, condamnée par ce fait à rester en marge de la politique de réforme"1.est pareil à celui des plus vieilles universités arabes et africaines, telles que " Al Azhar» créée
arabes et métaphysiques Zitouna », créée à Tunis au 12ème siècle. Le caractère "abstrait", "formaliste" et "dogmatique" de cette université marocaine,bien qu'il soit "en complet accord avec la structure sociale", entraîna, petit à petit, sa propre
décrépitude et celle de la ville de Fès. Ainsi, si la Quarawiyin possède, pour LAROUI,
l'autonomie, la structure informelle d'une université, elle pourrait être assimilée, dans son
zaouias se trouv individus à une vie religieuse privée. certaine élite traditionaliste et fermée à1 LAROUI A. (1993). - Les origines sociales et culturelles du nationalisme marocain : 1830-1912, Casablanca, Le
Centre Culturel Arabe, p. 193.
Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2017) 10 de Rabat, beaucoup plus moderne et ouverte, dans la marginalisation de celle-ci et sa supplantation par une élite nouvelle. Il convient de noter que malgré ce retournement de la situation, qui fut dtraditionalisme immuable et qui avait, pour les raisons évoquées plus haut, beaucoup de
défenseurs, surtout à la veille du protectorat étranger. Ceci a été également possible, du
moment que des grandes villes telles que Marrakech et Tétouan, étaient encore à cette
époque-là, sous le joug intellectuel et politique de Fès. BOUZOUBAA Khadija1 qualifie cette conception du savoir perpétué par la Quarawiyin, de "norme intemporelle, au-delà des contingences matérielles, comme véritédivine. Le savoir diffusé à la fois par le maître d'école coranique et le "alim" (savant) de la
Qarawiyin était de plus en plus désincarné et se limitait à sa fonction spirituelle et sociale de
cohésion de la communauté musulmane. Etait exclue ainsi l'idée de la constitution d'un corps
de fonctionnaires susceptibles de prendre une certaine autonomie par rapport aux besoins de la communauté et de casser ainsi l'intégration du spirituel et du temporel... "." intemporel », " désincarné » et élitiste que viendra se greffer la stratégie éducative du
protectorat français en 1912.BIBLIOGRAPHIE
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Université de Paris X, p. 50.
Revue Sciences, Langage et Communication Volume 1, N°1 (2017) 11El GHARBAOUI A. (1985). -
actes du colloque organisé par le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS), les 25 et 26 mai 1984 à
Rabat, éditions Al Bayane.
LAROUI A. (1993). - Les origines sociales et culturelles du nationalisme marocain : 1830-1912,Casablanca, Le Centre Culturel Arabe.
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Casablanca, Frontispice (1ère édition, 1949). VERGER J. (2007). Les Universités au Moyen âge, Paris, PUF (1ère édition, 1973).quotesdbs_dbs45.pdfusesText_45[PDF] arguments contre le vote obligatoire
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