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Néanmoins la rareté de l'emploi du vocable explique vraisemblablement la variété des points de vue sur ce que le sociologue a pu entendre sur un plan 

  • Qu'est-ce que la socialisation selon Durkheim ?

    Dans l'approche durkheimienne, la socialisation est un processus par lequel la société attire à elle l'individu, à travers l'apprentissage méthodique de règles et de normes par les jeunes générations ; elle favorise et renforce l'homogénéité de la société.
  • Pourquoi Durkheim nomme le monde du travail le grand intégrateur social ?

    Alors qu' y voit un moyen d'accroître la productivité et les richesses produites, durkheim la conçoit comme un phénomène social reposant sur le partage des fonctions jusque-là communes à tous les individus. la division du travail augmente la solidarité et l'interdépendance entre les membres d'une société.
  • Quelle est la théorie de Durkheim ?

    Dans sa forme générale, le lien social pour Durkheim consiste dans la combinaison de deux types de relations entre les individus et la société – l'intégration et la régulation – exprimées statistiquement par deux variables liées mais autonomes.
  • Les 3 modes de socialisation sont :

    l'imitation, les enfants imitent en général leurs parents ou les adultes avec lesquels ils sont en contact;l'injonction, les parents donnent des ordres aux enfants;l'interaction, les individus se comportent les uns en fonction des autres.

La socialisation

Thème & débat, 2008

D.Bolliet et S.P Schmitt

Comment des groupes d'individus forment une société ?

Réponse : par la socialisation. La société agit sur nous pour faire de nous des êtres sociaux.

Du coup, cela pose la question du déterminisme et de la liberté dont l'agent dispose. I)La société fait-elle de nous des êtres programmés ? •La socialisation comme contrainte

Durkheim a deux préoccupations :

1)Donner des fondements scientifiques à la sociologie

2)Répondre à la question de la cohésion sociale dans une société qui connaît de grand

bouleversement. Quelles sont les conditions qui permettent d'assurer la continuité de la société, de

continuer à intégrer les individus, alors que la logique sociale les pousse à être différents les uns des

autres.

Réponse de Durkheim : la société préexiste à l'individu, le social exerce une contrainte sur

l'individu. Le lien social lie de manière durable les individus par un système de solidarité. Une

conscience collective est nécessaire à la cohésion sociale. Il existe des normes et des valeurs communes qui nes ont pas innées mais transmises et

intériorisées. Parfois cela devient même une habitude. Par exemple s'habiller le matin constitue une

norme intériorisée.

La socialisation est un phénomène universel, la société a besoin que ses membres se ressemblent un

minimum. Parsons veut faire une théorie générale de la socialisation. Il s'inspire de : -Durkheim: chaque élément de la société rempli une fonction qui assure l'harmonie -Weber : les actions humaines sont orientées vers des buts et répondent à des normes et impliquent à des motivations.

Pour Parsons, l'action humaine prend son sens dans l'interaction, or pour avoir une interaction il faut

des normes communes et un code commun pour échanger (par exemple avec le même langage).

La socialisation doit répondre à ;

1)Une latence : la socialisation doit assurer la stabilité des normes pour avoir un cadre

prévisible d'action.

2)Une intégration : la socialisation doit permettre la coordination

3)Un " goal attainement » : la socialisation doit permettre l'adaptation des individus à

leurs envies.

4)Une adaptation : la socialisation doit permettre la définition des buts de l'action.

Le courant de l'anthropologie culturaliste avec M. Mead. Il existe des personnalités féminines et

masculines naturelles mais s'inscrivent dans une société qui définit les rôles (Par exemple la

douceur chez les Arapesh = vertu à la fois de l'homme et de la femme, en France on associe par contre l'image de la douceur à celle de la femme).

La socialisation produit des personnes adaptées à un contexte social et détermine les structures

mentales qui caractérisent la personnalité des individus.

Bourdieu a une conception déterministe, la société façonne les individus. Développe son idée via la

notion de l'habitus qui est une intériorisation de structures objectives mais qui permet d'agir.

Mais la théorie de Bourdieu s'inscrit dans une théorie de la domination, chez lui la société est

composée de différents milieux sociaux.

Il existe une socialisation différente selon le milieu social, la position sociale. Chaque habitus est

différent (bourgeoisie, petite bourgeoisie, milieux populaires).

Il y a donc une double reproduction : la socialisation est au coeur de la continuité des structures

sociales et la transmission d'habitus différents entraîne une reproduction des milieux sociaux.

Limites de toute ces théories qui voient l'individu programmé : la seule façon de penser le

changement social passe par des facteurs exogènes (comme des changements d'envie). De plus, dans la société , il y a une pluralité de valeurs qui sont en concurrence. •Marge de l'individu et socialisation

Boudon, l'action individuelle est l'unité de base de l'analyse sociologique. On parle d'acteur ici et

non d'agent. La rationalité de ces acteurs dépend de la position de ceux-ci : exemple les stratégies

scolaires différent selon le milieu social des familles. Il y a un effet de position, il n'y a pas un rejet

total de la socialisation car rien n'interdit de penser que les choix des filières viennent de dispositions acquises dans le milieu familial : effet de disposition.

→ Le système social offre à la fois des opportunités et des contraintes, la socialisation étant un

paramètre parmi d'autres.

Touraine et Dubet insistent sur le rôle de l'expérience dans la construction des individus. Ils ne

sont pas de simples supports aux structures sociale, ils se construisent dans l'interaction et l'expérience.

Lahire : " L'homme pluriel » . 2005. L'individu intériorise des habitus et pas un seul. Les acteurs se

caractérisent par la rencontre d'une pluralité de contextes venant de mondes sociaux différents et

donc de lieux de socialisation différents (exemple : l'homme d'affaire joueur de foot le dimanche).

Lors des expériences, l'individu enregistre des schèmes (des manières de penser et d'agir) propres à

chaque action et qu'il réutilise quand il est dans en situation. Le contexte a des effets inhibiteurs sur l'habitus.

On dépasse le dilemme déterminisme ou liberté, les individus sont libres mais pas libres de faire

n'importe quoi.

Kaufmann. " Pour une sociologie de l'individu » , 2001. L'homme pluriel devient un homme

d'habitude. L'habitude correspond à des schèmes et des actions incorporés qui régule l'action des

individus. Les habitudes ne sont pas une pure répétition toutefois, elles s'actualisent.

L'intériorisation d'un schème est quelque chose de long car il entre en conflit avec d'autre, l'individu

doit y réfléchir.

La socialisation est un processus d'incorporation, des habitudes qui sont activées selon le contexte

social pour réguler l'action. II)La socialisation s'achève t'elle à l'enfance ? •L'enfance: le moment privilégié Tous les sociologues et psychologues sont d'accord sur ce point. La socialisation permet aux

individus de tenir une place dans la société et d'assurer la continuité du lien social au travers des

générations, car les générations s'entrecroisent ; la société est un continuum. Il n'y a pas de table rase, l'interaction entre les générations maintient la société.

Durkheim. La société est caractérisée par l'action éducatrice des générations anciennes sur les

jeunes générations. Il faut donc que la société mette en place des institutions spécialisées dans

l'éducation = l'école. La socialisation ne se contente pas de transmettre des normes et des valeurs,

elle est le moment où l'individu se structure comme étant social. L'école doit construire

l'attachement à la Nation en plus d'inculquer des normes et des valeurs ainsi que " l'esprit de

discipline », c'est-à-dire qu'il faut intérioriser les normes et les dispositions à intérioriser les normes.

La socialisation ne peut pas se faire en dehors de la relation entre l'autorité morale d'un adulte et

l'enfant.

Bourdieu. La socialisation assure la reproduction de la société et elle est au coeur de la reproduction

sociale. La socialisation dans l'enfance pèse alors de tout son poids sur le destin des individus.

Théorie de la domination sociale : la société est un système de position avec des dominants et des

dominés. La socialisation correspond à la transmission de capitaux : économiques, culturelles et

sociales et symboliques ; ce sont des ressources déterminantes dans la destinée des individus.

La famille et le milieu social d'origine vont donner leur capital économique, culturelle, social et

symbolique ce qui va déterminer la réussite et le statut social. •La socialisation, un processus inachevé

Socialisation primaire : au sein d'un groupe de pairs, relation affective. Les individus y

intériorisent les codes, les schémas de base comme le langage, les dispositions qui leurs permettent

de se repérer dans le monde social. Famille, bandes, écoles = groupe de pairs.

Socialisation secondaire : souligne le fait que la socialisation ne s'arrête pas à l'enfance. La

socialisation secondaire est le processus qui permet aux individus de s'intégrer à ces sous mondes

sociaux spécialisés ; = une étape qui permet d'endosser de nouveaux rôles.

Le concept d'identité. L'identité se construit autour de 3 dimensions, triangle avec trois côtés :

1)Moi

2)Nous

3)Autrui

L'identité est pour soi car elle renvoie à l'image de soi. Elle est pour autrui car elle est aussi une construction de l'image que nous voulons renvoyer aux autres.

De plus, elle se construit toujours dans l'interaction ; l'identité est donc une construction sociale.

Les études sur la socialisation politique montrent que la socialisation est un processus complexe qui

construit les individus tout au long de leur trajectoire. Les opinions politiques de forgent dans l'enfance.

A. Muxelle " l'âge d'or des choix politiques » , 1992. S'intéresse aux 18-25 ans qui est l'âge de la

transition entre la socialisation politique de l'enfance et l'exercice des droits politiques. Cette phase

de transition est le produit à la fois de la filiation politique ( = contexte familial, type d'éducation

politique, transmission du rôle de citoyen). Elle montre que l'origine sociale est un déterminant fort

de l'inscription sur les listes électorales et l'expérience vécue joue aussi un rôle. Par exemple les étudiant votent plus que les jeunes chômeurs. III)Comment se transforment les formes identitaires dans les sociétés contemporaines? •Les formes identitaires dans les sociétés individuelles Les sociétés modernes sont des sociétés individualistes.

Tocqueville. La démocratie transforme la société, elle met en avant deux nouvelles valeurs :

l'égalité et la liberté.Nouveau concept de l'autorité : elle est pré légitime, les choix doivent découler

des individus eux-mêmes et comme tout le monde est égaux il y a une souveraineté populaire. De plus, cela renforce l'émancipation des individus de toute autorité. Durkheim. Le processus de modernité demande une différenciation des fonctions sociales qui

transforment la nature du lien social. La cohésion sociale repose sur la complémentarité des

fonctions = solidarité organique. La société produit des individus émancipés dont elle a besoin our

remplir des fonctions différentes.

Limites : Pour Tocqueville et Durkheim l'émancipation et le développement de l'individu peuvent

entraîner un risque d'isolement et de repli sur soi.

Pour Elias, le processus de civilisation = la modernité et a conduit à la production d'une société

d'individus. •Processus de rationalisation et formes identitaires Max Weber. La modernité est un vaste processus de rationalisation. Les activités rationnelles

l'emportent sur les autres dans toutes les sphères de la société via une transformation des mentalités.

La modernité occidentale correspond en une croyance dans la raison humaine qui repose sur un

mode de connaissance spécifique : la science. La modernité créée un nouvel homme qui calcule et

qui a des schémas de pensée scientifique. Notion de désenchantement du monde chez Weber a deux lectures : -C'est une désacralisation du réel, les choses peuvent être connues sans passer par le divin, les dieux deviennent inutiles pour expliquer le monde. Cependant, la science n'a

pas de réponses à la question du bien et du mal → " la guerre des dieux », pluralisme des

valeurs, mise en concurrence de systèmes de valeurs différents. Les valeurs deviennent du domaine du choix personnel. -C'est un regard critique sur le monde où il y a une domination des actions rationnelles. Nouveau monde sans idéal, sans grande cause, pù la bureaucratie domine, le monde devient dépouillé de toute signification. IV)La famille remplit-elle encore son rôle de socialisation ? •L'importance de la socialisation familiale

Besoin de famille dans un contexte de travail flexible. Le travail est un élément pilier du lien social

et définit fortement l'identité de l'individu = identification statutaire. Or, la flexibilité et la

précarisation font que le travail n'est plus autant un pilier.

Martin Carnoy, Dans quel monde vivons-nous ? , 2001 : dans ce contexte on a besoin d'une famille

stable pour que l'individu continue (par exemple) à garder du lien social pendant une période de

chômage. •Fragilisation apparente de la socialisation familiale et crise des identités sexuées La forme du lien familial a évolué avec la hausse de l'individualisme et de la démocratie.

Le couple fonctionne désormais sur la base de l'échange et de l'estime réciproque. Chacun a son

autonomie, son espace, les rythmes de vie sont de plus en plus différents. Le temps familial n'est plus strictement collectif, par exemple chacun se sert dans le frigo pour

manger. Le rôle des parents n'est plus associé à l'exercice de l'autorité ; l'éducation est moins stricte

ou trop souple avec développement de l'enfant roi. L'autorité se légitime plus par l'expérience et se

pratique sur le mode de la négociation.

Les conséquences négatives de ces évolutions : Notion d'individualisme négatif chez Castel : la

famille perd toute signification en tant que institution créatrice de solidarité et devient un instrument

pour l'individu. Une autre cause de l'évolution de la sphère familiale est l'émancipation des femmes : -par l'accès à l'emploi, + de 80% des femmes travaillent. Le temps consacré au travail est entré en concurrence avec le temps familial surtout quand certains horaires deviennent très incompatibles (travail de nuit par exemple) -émancipation par la maîtrise du corps : dans les années 70, on a eu une évolution du

droit de la famille avec des nouvelles formes de famille. On a assisté à une

desinstutionnalisation de la famille avec le déclin du mariage, la montée des divorce, l'apparition des familles monoparentales, le développement des couples non mariés et la montée des enfants hors mariage.

La socialisation familiale a été mise en concurrence. La famille est une institution de socialisation

parmi d'autres, car les individus, en particulier les jeunes, sont de plus en plus en contact avec d'autres instances de socialisation (groupe de pairs, médias, école...).

On assiste aussi à un déclin de la culture ouvrière chez les jeunes : Schwartz, Beaud, Pialoux.

Ceux-ci sont plus vulnérable à la précarité et au chômage et les renvoie à une image dévalorisée. La

condition des parents n'offre plus une référence aux enfants ce qui peut provoquer des tensions.

De plus, avec l'éducation, il peut arriver un déchirement entre l'identité et le milieu social. Double

déchirement si les aspirations du modèle éducatif n'amènent pas au résultat escompté.

•La famille socialise toujours mais autrement

F. De Singly. Le soi, le couple et la famille, 1996. Il rejette l'idée d'une individualisation négative.

Pour lui, la quête de soi implique toujours la reconnaissance d'un autre. Cette reconnaissance, cette

confiance, se construit pour beaucoup grâce à l'amour conjugal et aux parents. Il met en avant

l'importance de la cohabitation car on y apprend le vivre ensemble et des compétences sociales (par

exemple comment écouter de la musique sans gêner les autres).

Il parle de socialisation par flottement qui correspond à un processus d'apprentissage dans la vie

commune de la sensibilisation aux autres.

La famille reste un point d'encrage, un lieu de mémoire. Les solidarités familiales restent fortes.

Au sein de la famille les individus se construisent des racines où se forgent des identités. La

cohabitation avec les grands parents est une aide et un maillon de la chaîne des générations. La

famille est un lieu de mémoire où se transmet des souvenirs qui ancrent les identités dans un passé

commun.

Notre société n'a pas renoncé à faire de la famille un dispositif de socialisation de ses membres.

La politisation de la famille. La famille est un enjeu politique. L'État prolonge l'émancipation des

individus (par exemple en facilitant le divorce) et cherche à protéger les enfants de l'expérience d

divorce (droit des enfants) ainsi qu'à stabiliser la filiation.

Les États Scandinaves ont développé des aides publiques pour les familles : crèches, congé

maternité... Les familles ont à remplir leur rôle de socialisateur alors qu'aux USA la famille est plus

privée et l'État intervient moins (peu de crèches publiques). V)L'école, une instance de socialisation en crise ?

Notre société a un rapport ambivalent envers l'école car on a encore en tête l'idéal républicain de

Jules Ferry. De nombreux espoirs se cristallisent dans l'école alors qu'il existe de nombreux problèmes comme l'égalité des chances. •Le projet scolaire initial : faire une nation

L'école est une instance clé de la socialisation des citoyens. Pour Durkheim, toute société a besoin

de ressemblance pour exister, toute société a besoin de valeurs communes pour créer du lien.

La Nation ne peut pas se développer sur les seules bases d'un lien sociétaire, la Nation s'appuie

aussi sur un sentiment d'appartenance.

Parallèle ici avec Condorcet pour qui l'accès à la connaissance la plus haute fonde la citoyenneté.

Jules Ferry, lois scolaires de 1980, 81, 82, école laïque et obligatoire : l'objectif est d'instituer la

Nation en socialisant les jeunes générations et en les préparant à devenir de futurs citoyens. Unifier

la Nation dans une même langue et une même culture. L'objectif n'est pas de promouvoir l'égalité

des chances et l'objectif de professionnalisation est faible.

Une instance de socialisation en crise. A la fin de la 1ère Guerre Mondiale, l'objectif d'intégration

nationale semble atteint. L'école est l'objet de tensions suite à des transformations sociétales qui

modifient les demandes vis à vis de l'école. Il s'agit même de logiques contradictoires.

Chômage élevé, discrimination à l'embauche, lien Nation-citoyen qui ne va pas de soi... l'école est

traversée par des revendications identitaires. Le fait de faire de l'éducation civique c'est mettre en

avant le fait que l'école doit offrir une culture commune permettant l'intégration. De plus, on

demande à l'école de former les élèves et d'avoir un meilleur capital humain pour accéder au marché

du travail. L'école doit enfin insérer et promouvoir l'égalité des chances. •De nouveaux défis à l'école

L'efficacité de la socialisation dépend de la volonté du socialisé de recevoir le message que l'on lui

adresse. Sous la III ème République, l'école devient le dispositif privilégié de transmission des

valeurs = dispositif légitime de socialisation.

Avec la massification, l'école devient en plus l'élément qui distribue les statuts et les places.

Différentes socialisations selon le futur métier. La scolarisation devient un enjeu concernant entre autres les familles.

Dans le même temps l'autorité conférée à l'école diminue, il existe une revendication de

l'autonomie, d'épanouissement etc. Il existe donc 3 demandes sociales à l'école qui sont parfois contradictoires :

1)L'intégration par la transmission d'une culture commune

2)Formation pour le marché du travail

3)Construction d'une identité personnelle

Dubet, 3 registres de motivation (croissant) parallèle avec les 3 demandes.

1)Dimension de l'utilité, l'école donne des diplômes.

2)Degré d'adhésion des élèves à la culture scolaire, plus la distance culturelle entre l'école et la

famille est faible, plus il apparaît naturel de travailler à l'école.

3)Les élèves peuvent travailler par intérêt intellectuel, par vocation.

→ C'est l'élève lui-même qui construit ses motivations, ce n'est pas donné, acquis.quotesdbs_dbs45.pdfusesText_45
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