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27 oct 2014 · Baudrillard_Jean_La_Societe_de_consommation_1970 pdf (file size: 10 17 MB MIME type: application/ pdf ) Jean Baudrillard La Société de 



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Jean Baudrillard critique également la société de consommation : les consommateurs sont victimes d'une publicité qui transforme un produit en un système de 



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Jean Baudrillard La societe de consommation ses mythes ses structures Pre/ace de J P Mayer Denoel tditioru e n o e ~ 19'70 Jean Baudrillard ne en 



La société de consommation / Baudrillard Jean - BNFA

Résumé ; Éditeur : Paris Editions Denoël 2014 ; Genre : Essai ; Langue : français ; Description du livre original : 320 pages ; ISBN : 9782070323494



Jean Beaudrillard La société de consommation

15 mai 2008 · Extrait de: Jean Baudrillard La société de consommation ses mythes ses structures Fichier Acrobat ( pdf ): 112 K

  • Quelle est l'approche sociologique de la société de consommation selon Jean Baudrillard ?

    Jean Baudrillard estime que la société de consommation représente une mutation fondamentale pour l'esp? humaine. Les relations humaines ne sont plus les mêmes : les individus ont davantage rapport à des objets qu'à leurs semblables. L'homme est aujourd'hui absent pour l'homme, car il voit son prochain comme un objet.
  • C'est quoi la société de consommation ?

    L'expression "société de consommation" est utilisée pour désigner une société au sein de laquelle les consommateurs sont incités à consommer des biens et services de manière abondante.
  • Quel est le but de la société de consommation ?

    Le concept de société de consommation renvoie à l'idée d'un système économique et social fondé sur la stimulation systématique d'un désir de profiter des biens de consommation et de services de façon toujours plus importante.
  • Mais cette consommation de masse a aussi entraîné des effets néfastes sur l'homme et sur sa santé (problèmes sanitaires, marginalisation des petits producteurs, dégradations des conditions de travail, chômage dû aux délocalisations, etc.), ainsi que sur l'environnement (pollution, épuisement des ressources naturelles,

Jean Baudrillard

La société

de consommation ses mythes ses structures

Préface de J. P. Mayer

Denoël

© tditioru 19"70.

Jean Baudrillard. né en t 929. est actuellement pro!e88elll' de sociologie à la !acuité de Nanterre. Il a écrit des chroniques littéraires pour Lei Tempt modeme1 et a traduit de !"allemand des poèmes de Benoit Brecht. des pièces de théâtre de Peter Weiss ainsi que le livre de Wilhelm E. Mühlmano Me11innisme1 réoolutionrwin!1 du monde. Nombreux ouvrages parmi lesquels Le •:ntème dei objeU. Pour une critique de l'économï. politique du aigrie. Le miroir de la production, L 'échanse tymbolique et la mort. Le P.C. ou lei parodia artificielr du politique, Simulacru et 1imulal:ian. De la léduction, Oublier Foucault, L'effet Beaubourg. Donnez-lui toutes les satisfactions économiques, de façon q1,'il n'ait plus rien à faire qu'à dormir, avaler des brioches, et se mettre en peine de prolon ger l'histoire universelle, comblez-le de tous les biens de la terre, et plongez-le dans le bonheur jusqu'à la racine des cheveux : de petites bulles crèveront à la surface de ce bonheur, comme sur de l'eau.

Dostoïevski, Dans mon soute"ain.

AVANT-PROPOS

Le li11re de Jean Baudrillard, La Société de consom· mation, est une contribution magistrale à la sociologie contemporaine.

Il a certainement sa place dans la lignée

des li11res comme : De la division du travail social de Durkheim, La Théorie de la classe de loisir de Veblen ou

La Foule solitaire de David Riesman.

M. Baudrillard analyse nos sociétés occidentales con temporaines, y compris celle des États-Unis. Cette analyse est concentrée sur le phénomène de la consommation des objets, que M. Baudrillard a déjà abordé dans Le Système des objets (Gallimard, 1968). Dans sa conclusion à ce Polume, il for mule le plan du présent ou11rage : " Il faut poser clairement dès le début que la consommation est un mode actif de relation (non seulement aux objets, mais à la collecti11ité et au monde), un mode d'activité systématique et de réponse globale sur lequel se fonde tout notre système culturel.» Il montre a11ec beaucoup de perspicacité comment les grandes corporations technocratiques pro11oquent des désirs irrépressibles, créant des hiérarchies sociales rwu-

11elles qui ont remplacé les anciennes différences de classes.

Une nou11elle mythologie s'établit ainsi: << La machine à la11er » , écrit M. Baudrillard, u sert comme ustensile et

14 La société de consommation

joue comme élément de confort, de prestige, etc. C'est proprement ce dernier champ qui est celui de la ronsom mation. Ici, toute.\ suries d'1mtre.s •peuvent se substi tuer à la machine à laver comme élemmt s1:gnifi,catif. Dan.ç la logique des signes comme dans celle des symboles, les objets ne sont plrts du tout liés à uni' fonction ou à un besoin dé fini. Préàsément parce qu' i.ls répondent à tout autre chose, qui est soit la logique .çociale, soit la logique du désir, auxquelles ils servent de champ mouYant et inconscient de >>

La consommation, comme no1weaii mythe tribal, est

devenue la morale de notre monde actuel. Elle est en train de détruire les bases de l'être humain, r.' est-à-dire l' équi libre que la pensée européenne, depuis le.Y Grecs, a maintenu entre les racines mythologiques et le monde du logos. M. Baudrillard .çe rend compte du danger que nous courons.

Citons-le encore une

fois: " Comme la société du Moyen Age s'équilibrait sur Dieu ET sur le diable, ainsi la nôtre s'équilibre sur la consommation 1::·1 sur sa dénonciation.

Encore autour du Diable pouvaient

,ç'orga.niser des hérésiea et des sectes de magie noire. Notre magie à nous est blan" che, plus d'hérésie possible dans l'abondance. C'est la blancheur prophylactique d'une société saturée, d'une société sans yertige et sans histoire, sans autre mythe qu'elle même. 11 La Société de consommation, écrit dans un style serré, la jeune génération deYrait l'étudier soigneusement.

Elle se donnera peut-être pour tâche

de briser ce monde monstrueux, sinon obscène, de l'abondance des objets, si formidablement soutenu par les mass media et surtout par la télévision, ce monde qui nous menace tous.

J. P. Mayer

Université de Reading,

Centre de recherches (TocqueYille).

PREMIÈRE PARTIE

La liturgie formelle de l'objet

Il y a aujourd'hui tout autour de nous une espèce d'évidence fantastique de la consommation et de l'abon dance, constituée par la multiplication des objets, des services, des biens matériels, et qui constitue une sorte de mutation fondamentale dans l'écologie de l'espèce humaine. A proprement parler, les hommes de l'opu lence ne sont plus tellement environnés, comme ils le furent de tout temps, par d'autres hommes que par des OBJETS. Leur commerce quotidien n'est plus tellement celui de leurs semblables que, statistiquement selon une courbe croissante, la réception et la manipu lation de biens et de messages, depuis l'organisation domestique très complexe et ses dizaines d'esclaves techniques jusqu'au " mobilier urbain » et toute la ma chinerie matérielle des communications et des activités professionnelles, jusqu'au spectacle permanent de la célébration de l'objet dans la publicité et les centaines de messages jôurnaliers venus des mass media, du four millement mineur des gadgets vaguement obsessionnels jusqu'aux psychodrames symboliques qu'alimentent les objets nocturnes qui viennent nous hanter jusque dans nos rêves. Les concepts d' " environnement », d' " am biance

» n'ont sans doute une telle vogue que depuis

18 La société de consommation

que nous vivons moins, au fond, à proximité d'autres hommes, dans leur présence et dans leur discours, que sous le regard muet d'objets obéissants et hallucinants qui nous répètent toujours le même discours, celui de notre puissance médusée, de notre abondance virtuelle, de notre absence les uns aux autres. Comme l'enfant lot1p devie_nt loup à fo_!'.ce de v:ivre eux,_ainsi nous devenons lentement fonctionnels nous aussi. Nous vi le temps des : je veux dire que nous vivons leur rythme et selon leur succession incessante. C'est nous qui les regardons aujourd'hui naître, s'accomplir et mourir alors que, dans toutes les civilisations anté rieures, c'étaient les objets, instruments ou monuments pérennes, qui survivaient aux générations d'hommes.

Les objets ne

constituent ni une flore ni une faune. Pourtant ils donnent bien l'impression d'une végétation proliférante et d'une jungle, où le nouvel homme sau vage des temps modernes a du mal à retrouver les réflexes de la civilisation. Cette faune et cette flore, que l'homme a produites et qui reviennent l'encercler et l'investir comme dans les mauvais romans de science fiction, il faut tenter de les décrire rapidement, telles que nous les voyons et les vivons -en n'oubliant jamais, dans leur faste et leur profusion, qu'elles sont le pro duit d'une activité humaine, et qu'elles sont dominées, non par des lois écologiques naturelles, mais par la loi de la valeur d'échange.

11 Dans les rues les plus animées de Londres, les maga

sins se serrent les uns contre les autres, et derrière leurs yeux de verre sans regard s'étalent toutes les richesses de l'univers, châles indiens, revolvers américains, por celaines chinoises, corsets de

Paris, fourrures de Russie

et épices des Tropiques ; mais tous ces articles qui ont vu tant de pays portent au front de fatales étiquettes blanchâtres où sont gravés des chiffres arabes suivis

La liturgie formelle de l'objet 19

de laconiques caractères -L, s, d (livre sterling, shil ling, pence). Telle est l'image qu'offre la marchandise en apparaissant dans la circulation.

» (Marx, Contribu

tion à la critique de l'économie politique.)

La profusion et la panoplie.

L'amonceUement,

la profusion est évidemment le trait descriptif le plus frappant. Les grands magasins, avec leur luxuriance de conserves, de vêtements, de biens alimentaires et de confection, sont comme le paysage primaire et le lieu géométrique de l'abondance. Mais toutes les rues, avec leurs vitrines encombrées, ruisse lantes (le bien le moins rare étant la lumière, sans qui la marchandise ne serait que ce qu'elle est), leurs étalages de charcuterie, toute la fête alimentaire et vestimentaire qu'elles mettent en scène, toutes stimulent la salivation féerique. Il y a quelque chose de plus dans l'amoncel lement que la somme des produits : l'évidence du sur plus, la négation magique et définitive de la rareté, la présomption maternelle et luxueuse du pays de Cocagne. Nos marchés, nos artères commerciales, nos Superpri sunic miment ainsi une nature retrouvée, prodigieuse ment féconde : ce sont nos vallées de Chanaan où cou lent, en fait de lait et de miel, les flots de néon sur le ketchup et le plastique, mais qu'importe! L'espérance violente qu'il y en ait non pas assez, mais trop, et trop pour tout le monde, est là : vous emportez la pyramide croulante d'huîtres, de viandes, de poires ou d'asperges en boîte en en achetant une parcelle. Vous achetez la partie pour le tout. Et ce discours métonymique, répé titif, de la matière consommable, de la marchandise, redevient, par une grande métaphore collective, grâce à son excès même, l'image du don, de la prodigalité inépuisable et spectaculaire qui est celle de la fêU.

20 La société de consommation

Au-delà de l'entassement, qui est la forme la plus rudimentaire, mais la plus prégnante, de l'abondance, les objets s'organisent en panoplie, ou en collection. Presque tous les magasins d'habillement, d' électro·mé nager, etc., offrent une gamme d'objets différenciés, qui s'appellent, se répondent et se déclinent les uns les autres. La vitrine dP. l'antiquaire est le modèle aristo cratique, luxueux, de ces ensembles qui n' évoql.)ent plus tellement une surabondance de substance qu'un éventail d'objets sélectionnés et complémentaires, livrés au choix, mais aussi à la réaction psychologique en chaîne du consommateur, qui les parcourt, les inven torie, les saisit comme catégorie totale. Peu d'objets sont aujourd'hui offerts seuls, sans un contexte d'objets qui les parlent.

Et la relation du consommateur à l'objet

en est changée : il ne se réfère plus à tel objet dans son utilité spécifique, mais à un ensemble d'objets dans sa signification totale. Machine à laver, réfrigérateur, chine à laver la vaisselle, etc., ont un autre sens à eux tous que chacun d'eux comme ustensile. La vitrine, l'annonce publicitaire, la firme productrice et la marque, qui joue ici un rôle essentiel, en imposent la vision cohé rente, collective comme d'un tout presque indissociable, comme d'une chaîne, qui est alors non plus un enchaî nement de simples objets, mais un enchaînement de signifiants, dans la mesure où ils se signifient l'un l'autre comme super-objet plus complexe et entraînant le consommateur dans une série de motivations plus com plexes. On voit que les obfets ne s'offrent jamais à la consommation dans un désordre absolu. Dans certains cas, ils peuvent mimer le désordre pour mieux séduire mais, toujours, ils s'arrangent pour frayer des voies directrices, pour orienter l'impulsion d'achat dans des réseaux d'objets, pour la séduire, et la porter; selon sa propre logique, jusqu'à l'investissement maximal et jus-

La liturgie formelle de l'objet 21

qu'aux limites de son potentiel économique. Les vête ments, les appareils, les produits de toilette constituent ainsi des filières d'objets, qui suscitent chez le consom mateur des contraintes d'inertie : il ira logiquement d'un objet à l'autre. Il sera pris dans un calcul d'objets -ce qui est tout différent du vertige d'achat et d'appro priation qui naît de la profusion même des marchandises.

Le drugstore.

La synthèse de la profusion et du calcul, c'est le drug store. Le drugstore (ou les nouveaux centres commer ciaux) réalise la synthèse des activités consommatrices, dont la moindre n'est pas le shopping, le flirt avec les objets, l'errance ludique et les possibilités combinatoires. A ce titre, le drugstore est plus spécifique de la consom mation moderne que les grands magasins, où la cen tralisation quantitative des produits laisse moins de marge à l'exploration ludique, où la juxtaposition des rayons, des produits, impose un cheminement plus uti litaire, et qui gardent quelque chose de l'époque où ils sont nés, qui fut celle de l'accession de larges classes aux biens ,de consommation courante. Le drugstore, lui, a un tout autre sens : il ne juxtapose pas des catégories de marchandises, il pratique l'amalgame des signes, de toutes les catégories de biens considérés comme champs partiels d'une totalité consommatrice de signes. Le centre culturel y devient partie intégrante du centre commercial. N'entendons pas que la culture y est u pros tituée» : c'est trop simple. Elle y .est culturalisée. Simul tanément, la marchandise (vêtement, épicerie, restau rant, etc.) y est culturalisée elle aussi, car transformée en substance ludique et distinctive, en accessoire dequotesdbs_dbs10.pdfusesText_16
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