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  • Quelle est la durée d'un traitement antibiotique ?

    En 2004, une étude a démontré l'efficacité équivalente d'une durée de traitement antibiotique de 5 jours comparativement à 10 jours. Actuellement, la durée recommandée est de 5 jours mais peut être poursuivie en cas de non-amélioration de la clinique ou prolongée jusqu'à 10 jours lors d'infection compliquée.
  • Pourquoi prendre des antibiotiques pendant 7 jours ?

    A moins d'une intolérance grave (allergie), qui doit être immédiatement signalée au médecin, il faut absolument prendre le traitement antibiotique pendant le nombre de jours indiqué. A défaut, les germes pourraient subsister en trop grand nombre et provoquer une rechute, toujours plus difficile à soigner.
  • Quand fait effet antibiotique dent ?

    Habituellement la douleur s'estompe dans les 24 h à 48 h si l'antibiotique a été prescrit par un médecin, la durée du traitement étant variable et à la discrétion du prescripteur.4 oct. 2022
  • L'abcès peut-il se résorber seul ? Malheureusement non On peut penser que parce qu'un abcès s'est « fistulisé » c'est-à-dire vidé par un orifice qui se forme spontanément, ou résorbé suite à une automédication, il est guéri.

Prise en charge des infections cutanées

bactériennes courantes Méthode Recommandations pour la pratique clinique

Février 2019

ARGUMENTAIRE SCIENTIFIQUE

Ce document

RECOMMANDATION DE BONNE PRATIQUE

Ce document a été adopté par le Collège de la Haute Autorité de Santé en février 2019.

© Haute Autorité de Santé 2019

Les recommandations et leur synthèse sont téléchargeables sur www.has-sante.fr

Haute Autorité de Santé

Service Communication Information

5, avenue du Stade de France F 93218 Saint-Denis La Plaine Cedex

Tél. : +33 (0)1 55 93 70 00 Fax : +33 (0)1 55 93 74 00

Tableau 1. Grade des recommandations

A

Preuve scientifique établie

Fondée sur des études de fort niveau de preuve (niveau de preuve 1) : essais comparatifs

randomisés de forte puissance et sans biais majeur ou méta- randomisés, analyse de décision basée sur des études bien menées B

Présomption scientifique

Fondée sur une présomption scientifique fournie par des études de niveau intermédiaire de

preuve (niveau de preuve 2), comme des essais comparatifs randomisés de faible puissance, des études comparatives non randomisées bien menées, des études de cohorte. C

Faible niveau de preuve

Fondée sur des études de moindre niveau de preuve, comme des études cas-témoins (niveau de

preuve 3), des études rétrospectives, des séries de cas, des études comparatives comportant des

biais importants (niveau de preuve 4). AE recommandations sont fondées sur un accord entre experts du groupe recommandations ne sont pas pertinentes et utiles. Elle doit, en revanche, inciter à engager des

études complémentaires.

Les recommandations de bonne pratique (RBP) sont définies dans le champ de la santé

comme des propositions développées méthodiquement pour aider le praticien et le patient à

rechercher les soins les plus appropriés dans des circonstances cliniques données. professionnel de santé de faire preuve de discernement dans sa prise en charge du patient, des préférences des patients.

Cette recommandation de bonne pratique a été élaborée selon la méthode résumée en

annexes 1 et 2. Elle est précisément décrite dans le guide méthodologique de la HAS

disponible sur son site : Élaboration de recommandations de bonne pratique Méthode

Recommandations pour la pratique clinique

Prise en charge des infections cutanées bactériennes courantes SPILF / SFD / HAS - Service des bonnes pratiques professionnelles - Février 2019 3

Table des matières

1. INTRODUCTION ................................................................................................................... 7

2. Microbiologie ....................................................................................................................... 9

2.1 Streptocoque sp ............................................................................................................................... 9

2.1.1 Microbiologie et épidémiologie ..............................................................................................................9

2.1.2 Pathogénicité .........................................................................................................................................9

2.1.3 Mécanismes de résistance ..................................................................................................................10

2.2 Staphylococcus aureus .................................................................................................................. 11

2.2.1 Mécanismes de résistance : ................................................................................................................11

2.2.2 Données épidémiologiques sur la résistance aux antibiotiques ..........................................................12

3.

nécrosantes (DHBNN) ....................................................................................................... 16

3.1 Définitions ....................................................................................................................................... 16

3.2 Diagnostic ....................................................................................................................................... 17

3.2.1 Quelles sont les données épidémiologiques des DHBNN ? ................................................................17

3.2.2 Quels sont les germes responsables : données microbiologiques (cf. chapitre à part

Microbiologie) ? ...................................................................................................................................19

3.2.3 Données cliniques ...............................................................................................................................22

3.2.4 Complications ......................................................................................................................................26

3.2.5 Examens paracliniques .......................................................................................................................30

3.2.6 DHBNN chez le sujet obèse ................................................................................................................32

3.2.7 ....................................................................................................34

3.3 Traitement ....................................................................................................................................... 41

3.3.1 .....................................................................................................................41

3.3.2 Traitement antibiotique curatif .............................................................................................................42

3.3.3 Quels sont les moyens de prendre en charge les facteurs de risque ? ...............................................50

3.3.4 Traitement préventif .............................................................................................................................51

4. Fasciites nécrosantes (FN) et dermohypodermites nécrosantes (DHBN) ..................... 55

4.1 Quelle définition retenir ? ............................................................................................................... 55

4.2 Qu ? ........................................................................ 55

4.2.1 Données épidémiologiques et microbiologiques .................................................................................55

4.2.2 Morbidité ..............................................................................................................................................56

4.2.3 Mortalité ...............................................................................................................................................56

4.3 Comment établir un diagnostic clinique de DHBN et de FN ? ....................................................... 57

4.3.1 Au stade précoce .................................................................................................................................57

4.3.2 Aux stades 2 et 3 de la FN ..................................................................................................................57

4.4 Y a-t-il des examens paracliniques à réaliser ? ............................................................................. 58

4.5 .............................................................................................................. 60

4.5.1 Microbiologie .......................................................................................................................................60

4.5.2 Clinique ................................................................................................................................................60

4.5.3 Paraclinique .........................................................................................................................................61

4.5.4 Traitement ...........................................................................................................................................61

5. Infection bactérienne des plaies chroniques (ulcère de jambe, escarre) ...................... 63

5.1 Définitions ....................................................................................................................................... 63

5.2 Épidémiologie ................................................................................................................................. 64

5.3 Microbiologie................................................................................................................................... 64

5.4 Quels sont les s ? ............................................................. 68

5.4.1 ? .....................................68

5.4.2 Quels sont les signes cliniques devant faire suspecter une atteinte osseuse dans une plaie

chronique ? ..........................................................................................................................................69

Prise en charge des infections cutanées bactériennes courantes SPILF / SFD / HAS - Service des bonnes pratiques professionnelles - Février 2019 4

5.5 ? ....... 70

5.5.1 Faut-il réaliser un prélèvement de plaie suspectée infectée ? ............................................................70

5.5.2 Quel

osseuse ? ............................................................................................................................................75

5.6 plaie chronique infectée ? ................................................................. 78

5.6.1 Place des antiseptiques ? ....................................................................................................................78

5.6.2 Place du débridement des tissus infectés, nécrotiques ? ....................................................................79

5.6.3 Place des antibiotiques par voie locale ? ............................................................................................79

5.6.4 Place des antibiotiques par voie générale ? ........................................................................................79

5.6.5 ? ..............................................79

6. Furoncles ........................................................................................................................... 80

6.1 Définitions et formes cliniques ........................................................................................................ 80

6.1.1 - ? ...................................................................................................................80

6.1.2 Quelles sont les différentes formes cliniques ? ...................................................................................80

6.1.3 Quels sont les diagnostics différentiels ? ............................................................................................81

6.1.4 Quelles sont les complications ? .........................................................................................................82

6.2 Données épidémiologiques ............................................................................................................ 82

6.2.1 ................................................................................82

6.2.2 Quels sont les facteurs de risque des furoncles ? ...............................................................................83

6.3 Données microbiologiques ............................................................................................................. 83

6.3.1 Quelles sont les bactéries responsables des furoncles ? ....................................................................83

6.3.2 Quel bilan microbiologique faut-il réaliser dans la prise en charge des furoncles ? ............................84

6.4 Prise en charge .............................................................................................................................. 85

6.4.1 cle ? ...............................................................85

6.4.2 Quelles sont les mesures associées ? ................................................................................................86

6.5 ............................................................................................................. 87

6.6 Particularités chez le voyageur ...................................................................................................... 87

7. Anthrax ............................................................................................................................... 88

7.1 - ? .............................................................................................................. 88

7.2 Données épidémiologiques ............................................................................................................ 88

7.3 Prise en charge .............................................................................................................................. 88

8. Furonculose ....................................................................................................................... 89

8.1 Définitions et formes cliniques ........................................................................................................ 89

8.1.1 -ce que la furonculose ? ............................................................................................................89

8.1.2 Quels sont les diagnostics différentiels ? ............................................................................................89

8.1.3 Quelles sont les complications ? .........................................................................................................89

8.2 Facteurs favorisants ....................................................................................................................... 89

8.3 Prise en charge .............................................................................................................................. 91

8.3.1 Faut-il réaliser un prélèvement bactériologique ? Quelles zones prélever ? .......................................91

8.3.1 Quelle est la prise en charge thérapeutique ? .....................................................................................91

8.3.2 Quelles sont les mesures préventives ? ..............................................................................................92

9. Abcès cutanés primaires ................................................................................................... 94

9.1 - ? ................................................................................................................. 94

9.2 Données épidémiologiques ............................................................................................................ 94

9.2.1 ? .....................................................................................94

9.2.2 Quels sont les facteurs de risque ? .....................................................................................................94

9.3 Données microbiologiques ............................................................................................................. 94

9.3.1 Quelles sont les bactéries responsables des abcès ? .........................................................................94

9.3.2 Quel bilan microbiologique faut-il réaliser ? .........................................................................................95

9.4 Prise en charge .............................................................................................................................. 95

9.4.1 Quelle est la prise en charge thérapeutique ? .....................................................................................95

9.4.2 Quand faut-il intervenir ? Avec quelle technique chirurgicale ? ...........................................................95

Prise en charge des infections cutanées bactériennes courantes SPILF / SFD / HAS - Service des bonnes pratiques professionnelles - Février 2019 5

9.4.3 -intervention ? ............................................................95

9.4.4 Quelle est la place de ? autres examens paracliniques ? .............................................99

10. Impétigo, ecthyma et impétiginisation ........................................................................... 100

10.1 Définitions ..................................................................................................................................... 100

10.1.1 Impétigo .............................................................................................................................................100

10.1.2 Impétiginisation ..................................................................................................................................100

10.1.3 Ecthyma .............................................................................................................................................100

10.2 Données épidémiologiques .......................................................................................................... 100

10.2.1 ? ..................................................................100

10.2.2 Quels sont les facteurs de risque ? ...................................................................................................102

10.3 Données microbiologiques : faut-

impétigo ? ..................................................................................................................................... 102

10.3.1 ? .......................................................................102

10.4 Complications : faut-il dépister la GNA post-streptococcique ? ................................................... 106

10.1 Quelle est la prise en charge thérapeutique ? ............................................................................. 107

10.1.1 Recommandations SFP, 2017 (134) .................................................................................................107

10.1.2 Antiseptiques .....................................................................................................................................108

10.1.3 Antibiotiques locaux ...........................................................................................................................108

10.1.4 Antibiotiques oraux ............................................................................................................................108

11. Validation ......................................................................................................................... 111

11.1 Avis de la commission ............................................................................ Erreur ! Signet non défini.

11.2 Adoption par le Collège de la HAS ............................................................................................... 111

Participants ............................................................................................................................... 134

Remerciements ......................................................................................................................... 136

Fiche descriptive ....................................................................................................................... 137

Prise en charge des infections cutanées bactériennes courantes SPILF / SFD / HAS - Service des bonnes pratiques professionnelles - Février 2019 6

Abréviations et acronymes

ATB ............. Antibiotique

CNR ............ Centre national de référence DHBN.......... Dermohypodermite bactérienne nécrosante DHBNN ....... Dermohypodermite bactérienne non nécrosante EHPAD ....... Établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes

FN ............... Fasciite nécrosante

GNA ............ Glomérulonéphrite aiguë

IBPTM ......... Infections bactériennes de la peau et des tissus mous IDSA ........... Infectious Diseases Society of America

IMC ............. Indice de masse corporelle

InVS ............ Institut national de veille sanitaire

IV ................. Intraveineux / intraveineuse

PEC ............. Prise en charge

R ................. Résistant

S .................. Sensible

SA ............... Staphylococcus aureus (staphylocoque doré) SA LPV+ ..... Staphylococcus aureus produisant la leucocidine (toxine) de Panton-Valentine SAMS.......... Staphylococcus aureus sensible à la méticilline SARM ......... Staphylococcus aureus résistant à la méticilline SGA ............ ȕ-hémolytique du groupe A (Streptococcus pyogenes)

SSTI ............ Skin and soft tissue infections

Prise en charge des infections cutanées bactériennes courantes SPILF / SFD / HAS - Service des bonnes pratiques professionnelles - Février 2019 7 1.

Thème et

La Haute Autorité de Santé (HAS), la Société française de dermatologie (SFD) et la Société de

pathologie infectieuse de langue française (SPILF) ont souhaité actualiser conjointement certaines

recommandations issues de la conférence de consensus de 2000 " et de la fasciite nécrosante » (Ann Dermatol_Vénéréol 2000 champ de cette recommandation de bonne pratique au traitement de certaines infections cutanées

courantes (en dehors des infections sexuellement transmissibles) et à la prise en charge des

plaies chroniques infectées (en dehors du pied diabétique). Cette mise à jour des recommandations issues de la conférence de consensu

nécessaire à la suite de certaines évolutions significatives de la prise en charge des

dermohypodermites bactériennes non nécrosantes (érysipèle) en pratique quotidienne

(hospitalisation moins fréquente, abandon de la pénicilline G I.V.) et de

Patients concernés

La population concernée par ces recommandatio

prédominance de sujets âgés de plus de 50 ans pour les dermohypodermites bactériennes non

nécrosantes (anciennement : érysipèle) et les plaies chroniques,

vivant dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD).

Professionnels concernés

Cette recommandation est principalement destinée aux médecins généralistes et autres

professionnels de santé de premiers recours.

Cependant, elle concerne aussi tous les autres professionnels de santé impliqués dans la prise en

charge des infections cutanées bactériennes courantes : chirurgiens (chirurgie orthopédique et traumatologie, chirurgie vasculaire) ;

dermatologues, gériatres, infectiologues, internistes, microbiologistes, pédiatres, radiologues,

urgentistes ; infirmiers prenant en charge les plaies chroniques.

Questions traitées

dermohypodermites bactériennes non nécrosantes :

diagnostic clinique, place des examens complémentaires, diagnostic différentiel, critères

Reconnaître les signes de la fasciite nécrosante et des dermohypodermites bactériennes

nécrosantes dont la prise en charge médico-chirurgicale est urgente et doit être faite par des

équipes spécialisées : diagnostic clinique, place des examens complémentaires (biologie,

imagerie).

Infection des plaies (ulcère de jambe, escarre) : définition, présentation clinique, place des

examens complémentaires (microbiologie, radiologie), traitement médical et indications chirurgicales. : définitions et formes cliniques, bilan microbiologique, diagnostic différentiel, traitement curatif et prophylaxie. Prise en charge des abcès cutanés : diagnostic, place des examens complémentaires, traitement médical et chirurgical. Prise en charge des infections cutanées bactériennes courantes SPILF / SFD / HAS - Service des bonnes pratiques professionnelles - Février 2019 8 hyma : diagnostic clinique, place de la microbiologie, traitement local et général.

Surinfection des dermatoses prurigineuses (impétiginisation) : définition, présentation

clinique, place de la microbiologie, traitement. Prise en charge des infections cutanées bactériennes courantes SPILF / SFD / HAS - Service des bonnes pratiques professionnelles - Février 2019 9 2.

Ce chapitre introductif présente les caractéristiques épidémiologiques et microbiologiques des

deux : streptococcus pyogenes ; staphylococcus aureus.

2.1 Streptocoque sp

2.1.1 Microbiologie et épidémiologie

Les streptocoques sont des cocci à Gram positif. Il existe différentes classifications, mais ils sont

schématiquement répartis en : streptocoques pyogènes ȕ-hémolytiques de groupe A, C, G responsable , ȕ- hémolytiques de groupe B ; streptocoques oraux ou non groupables comprenant les streptocoques viridans et non hémolytiques ; streptocoques D ; autres. bactérienne sont les ȕ-hémolytiques (principalement de groupe A) (1).

Une étude menée aux États-

invasives à s(2). (Étude sur la mortalité études nord-ogie bactérienne différentes. est englobé dans le terme de SSTI (Skin and Soft Tissue Infection, incluant les abcès, FN, cellulites et érysipèles).

2.1.2 Pathogénicité

infections des voies aériennes supérieures (angines, pharyngite) ou cutanées (impétigo, scarlatine,

invasives sévères :

dermohypodermite bactérienne nécrosante (DHBN), fasciite nécrosante (FN), septicémie,

infections pleuropulmonaires, endométrite du post-partum, syndrome de choc toxique, pathologies % selon Carapetis (3). enzymes, des - antigéniques (responsable de choc toxinique) (4). Nous avons, par le Centre National de Référence (CNR) des Streptocoques, une surveillance des infections invasives à streptocoque, avec, en France, infections invasives (incidence de 2,5/100 000 hab. en 2009 vs 1,5 en 2000) (5). . staphylocoques) est en majorité staphylococcique dans les pays industrialisés, s ressources, notamment en association avec la gale, comme montré dans des communautés et al. (6) (dans une étude réalisée entre 2009 et 2012

aborigènes : SA et SGA étaient retrouvés dans 503/872 prélèvements (58 %), SGA seul dans

207/872 prélèvements et SA seul dans 81/872 prélèvements (9 %)).

Prise en charge des infections cutanées bactériennes courantes SPILF / SFD / HAS - Service des bonnes pratiques professionnelles - Février 2019 10

100 000 hab. 5 ans (5,7/100 000) et le sujet de

plus de 70 ans (8,4/100 000). Trente pour cent étaient des infections nécrosantes de la peau et

des tissus mous. La mortalité globale était de 14 % (7).

Tableau 1. Épidémiologie des streptocoques

Auteur,

année

Population

période Incidence IcBPTM /

FN Mortalité Résistance souche

Lepoutre

et al.,

2011 (7)

2006-2007

664 IGSA

3,2/100 000/

an 30 %

16 % 14 %

Érythro : 8 %

Clindamycine

6 % emm1 33 % emm89 16 %

Plainvert

et al.,

2014 (8)

2007-2011

2603 IGSA

1 033 (39,7%) 419
(40,6 %) - Érythro : 5,6 % emm1 26,7 % emm89 12,8 %

Le Hello

et al.,

2010 (9)

2006

90 IGSA

38/100 000/a

n 73 %
mélanésien

59 - - emm15

2.1.3 Mécanismes de résistance

Ź ȕ-lactamines

, -lactamines.

Les streptocoques intermédiaires (I) ou résistants (R) le sont par des mécanismes de diminution

-lactamase décrite à ce jour chez les streptocoques. Ź Macrolide, lincosamides, streptogramines (MLS)

ȕ-hémolytiques est très

liée à la consommation des macrolides et la dissémination de clones résistants. Entre 1990 et 2003, le pourcentage de souche de SGA résistantes aux macrolides a augmenté de

6 à 24 %. Entre 2005 et 2006, il était de 12,03 % (10). En 2007, sur les infections invasives à SGA,

le taux de résistance % pour érythromycine et 6 % pour la clindamycine. , il était de 4 mycine et 1 % à la clindamycine (7).

Mécanismes de résistance :

acquisition de gènes : ARN 23s méthylases (gènes erm) : entraînant une résistance croisée

entre macrolides, lincosamides et streptogramines, phénotype MLSB constitutive. MLSB constitutif (ermB) : résistances de tous les composés sauf streptogramines A, pyostacine dans ce cas déconseillé. MLSB inductible (ermA) : Résistance de tous les macrolides y compris C16 (josacine, spiramycine).

Par efflux acquis spécifique : mutation au niveau du gène mef(A) : phénotype M chez le

streptocoque, ne touche que les macrolides à 14 et 15 carbones. Prise en charge des infections cutanées bactériennes courantes SPILF / SFD / HAS - Service des bonnes pratiques professionnelles - Février 2019 11 niveau MLSB) ou de la protéine ribosomales L4 (MSB bas niveau).

Ź Streptogramines

deux molécules : streptogramine A(SA) et streptogramine B (SB),

A et SB

deux n et abolit la bactéricidie.

La résistance est acquise:

par perte de la bactéricidie si MLSb constitutif ; par efflux (MS chez le staphylocoque).

Ź Lincosamides : clindamycine

Ils inhibent la synthèse des protéines bactériennes, par fixation au niveau de la sous-unité 50 s

des ribosomes, entraînant une inhibition de la synthèse protéique -A et SPE-B, avec un effet post-antibiotique (11, 12), à dose élevée. Il existe un effet post-antibiotique de la clindamycine sur les streptococcus pyogènes, streptococcus pneumoniae et staphylococcus aureus. Résistance par modification de la cible (méthylase), cf. macrolides.

2.2 Staphylococcus aureus

Dans le genre des staphylococcus, il existe schématiquement deux groupes : staphylococcus aureus (SA) ou staphylocoque doré ; staphylocoques à coagulase négative (SCN).

Staphylococcus aureus (SA) est la bactérie la plus fréquemment identifiée dans les infections

bactériennes de la peau et des tissus mous (IBPTM) et suppuratives. Une enquête

épidémiologique nationale sur la prise en charge des infections cutanées bactériennes par le

le plus souvent en cause dans 56,8 % des cas. Cent cinquante-et-un dermatologues ont inclus 390

patients, 49 % des prélèvements revenaient positif, parmi eux 56,8 % étaient positifs à SA. 61,3%

des infections étaient des infections primaires (folliculite et impétigo 20 % chacun, furoncle 14 %,

panaris, ecthyma et intertrigo environ 1 à 3 %) (13).

2.2.1 Mécanismes de résistance :

Ź ȕ-lactamines

ȕ-lactamines anti-staphylococciques sont :

oxacilline, cloxacilline (pénicilline M) ; céfazoline (céphalosporines de 1re génération) ; céphalosporines anti-staphylococciques (ceftaroline, ceftobiprole).

Résistance principalement par :

ié les pénicillines G et A (amino-, carboxy- et uréidopéȕ- lactamines. Pase sensibles aux i ȕ-lactamase (IBL : acide clavulanique). Les

souches pénicillinase + (R à la pénicilline G) et méticilline sensibles, sont S aux IBL in vitro ;

Prise en charge des infections cutanées bactériennes courantes SPILF / SFD / HAS - Service des bonnes pratiques professionnelles - Février 2019 12 d : méticillino-résistance (cefoxitine R/oxacilline R). Acquisition

ȕ-L, PLP codée par un gène

chromosomique acquis (mec

SCCmec

Ź Macrolides, lincosamides, streptogranines (MLS) Le 2e mécanisme est un efflux spécifique : phénotype LSA, ou M14/15SB. de : cfr) ou protéines ribosomales

L4-L22 ;

i

Acide fusidique :

est un antibiotique à fort taux de mutation ; r ribosome)quotesdbs_dbs45.pdfusesText_45
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