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Il*&/-

-E3 AFRIQUE: EQUATORIALE 3'RfiTCAISE

BUREAU DES SOSS

J, FORESTIER

Chimi'ste 8. la Station

C!Lsntrale de Boukoko

1 -2- 2. 30
n 1 4. 5, 6. i. 2. 3. 4. -=7

Pacteurs inpLuau çant le.--Cayx

assiìniJa,ms des sals.

Méthode de dosage

DBfinition du phosphore ass~lable

Revue des mé-thodes-lntergrétation des r6suUats analytiques.

Choix d!une méthode.

Influence

de 1'6paisseur du pr6lbvamsnl;. Influence de la some des bases 6CbayLgaablw-st~ du d argile .

Influence de l'acidité du sol,

Influence du brillis.

Conclusion - Bibliographie,

2'1- $tude :

Phosphore assi~ilable et a1imenhi;j.w des

plantes.

Introduction.

Résultats sur diverses cultures t

- Le thé - Le coton

Y o - LthévBa.

Application au caf6iar. :

- Détermination d'un seuil

Importance des variations du Seu.

- htér8-t pour l'application dtengrais.

Conclusion

- BibliographPe s

Les connaissances actuelles concermant le pw-e

assimilable dans les sols ont surtout ét6 acquims dans les 6 gions i;em$re'aa e$ subtropicales, et s'appliquent; dono surtout au types de sols de ces régions, Quelques essais en labor&o%- re ont cependant eu lieu srk des échantillon8 de sol# I;mp%oaUx rapportés lors de prospection, Les résultats obtenus en pa s tropicaux sont ori&%& res des lles &war de Port~o-Rioo, du 8 ongo Belgs, drAfrique Y Occidentale FTan~als~, de la Ni&ria, de la Malaisle Orientale Anglaise. La plupart ont en me la r6soludon drxn problème pratique SB rapportant aux engrais OU 8. La fsrtilL%Q du sol, et, acquis sur des sols de m8me types, ils peuvent ces- de l.'~&pe n tainement s'appliquer aux sols latéritiques de lt0uban&, Analysant des sols provenant de diffgrentes formations géologiques et de richesse très variable, nous avons pu QtudlZer quelques uns des facteur8 influençanl; Is taux de phosphore arjgi- milable des sols, Par ailleurs, nous avons recherche' $*exisfence dhne relation entre le taux de phosphore du sol e'c 1~aUmentafion 8n phosphore du caféier, Les deux parties de cette étude ont pour bu% de don- ner un aperçu de 1'éta-t de nos travaux SUT la question du phos- phore assimilable dans les sols latBrLtiques en Oubangui,, -4- L c

Phosphore total et phosphore assimilable:

I Un des premiers problèmes qui se pose pour QLv-dier le phosphore des sols est celui de la méthode d'extraation h en- ployer afin de définir une échella de fertilité en relation avec la plante cultivée,

I1 est possible d'envisager le dosage

du phosphora dit lltotall' par une extraction b l'aide dtw acide fort plus ou moins concentré, ou une extraction sélective gui donnera le phosphore ltassimilablell Le phosphore total a été dosé prinoipalement dans les territoires français.

Cette détermination se base

sir l'idée que la d6- oomposition des roches en région tropicale est très rapide 8% q.?.i*en conséquence la connaissance des réserves en phosphore ,du sal permettra de définir la richesse en.phosphore de ce 801. Ceci suppose en outre que quelle que soit la composi'iion gra- nulometrique du sol la teneur de la solution du sol en phospho- re et le taux de phosphore assimilable par les plantes, sont directement proportionnels au taux des réserves ce quinre& pas le cas, I1 semble que la connaissance du taux de phosphors total du sol doit seulement permettre d'évaluer les réserves du

sol sur de longues années et non pas de déceler la n6cessité immédiate drapporter des engrais. Toutefois

Iss rdsultats obte-

nus au Sénégal (1) (2) montrent que la teneur en phosphore Vo- tal" du

sol est la form de phosphore du sol ayant la plus forte corrélation avec le rendement en arachide, de préférence

aux m6thodes d'extraction sélective, sans qu'une relation 2.3.- néaire définie soit déterminée, k l'Office du Niger, B,DA.BLIN a mis le rendement du coton et du rie en relation avec le phos- phore total du sol et dcautres oaractéristiques des sols mais l'influenca du taux da phosphore total est atténuée du fait des formues empl.oyéas (3) délicat d'autant qua ce vocable nt8 pas toujours regrésen's6 la mame fraction d'élémcnt du Sol. A l'oxigine, cette notion ds phosphore assimilable extrait par u31 réactif ohimique fu% em- ployée parce qu'on oroyait se servir d'un r6aof;Lf ayant la m&ne foroe extractive que los raoines des plarites, dtoù Iride'e que *i* Définir la motion de phosphore ltassimilnble'l es% -5- le phosphore ahsi retiré du sol était colui assimilable par

19s plantes, Lo prelmier rQao*if n'ayant pas donné entière aa-

ti&ao"r;-nn, d'autres fuwnf; essayés dosant toujours le phosphore ass2mihbl.s serai.% pr:,ptxA&x-mallemen'c représentativ'o de la quan%ì%6 que la planto sma capable d 5'abs.3z3eTo Bien que cette appella-ki..on de zhasphcro assfEilablc soit conservée pour toutes les elct;rac- se conaidl.érer come réellement assimilable par les plantes B rm momen-b doniid, tous Iss ions pouvant venir en solution gax les phéromknos d*&hangs : ce serait la 2rac%ion aUtOdi-ibl.8 des ~01.8 OU Zsotogiquement échangeable, Drus parmi les ioils au- -bodif-fus5-bl..ea9 ceytains sonteeen solution, d t autres absorb& sur dos faxss sx.'%em.ea des coll.oidesl d:autres absorbés sur des points moins acaessibies des feuillets argileux ; ces diPf6rsn- tas posiij'icns ne pexbuakbont pas 2t tous Les ions d'$tire imnédia- sélective ont pour offet; de doser ltune ou L'autre, ou plu- sieurs da ces différentss fractions des ions autodiffusiblea, Le phasphors assl.mj.lab1.e ainsi dosé no regrésonfera donc gurune fracticn du phc?s~hors r8el'l.ement assimilable par la pute, mais cette fJ?ac-l;ion ss2.m la forse du réactif employ6 sera in- férieum ou superi.ou?:s B ce que la culture retirara du sol,

égale po'a un oas hsurmx.

es-h&-=dj.re um fraction du phosphore du sol. qui. L dons s6leotives du phosphms du sol, il semble que l*on p3.s- L i,amen-b dispmfblas p-m~ la plante et les réactifs dfextraction 'I

Ainsi 7.6 tau de phosphore llaqsimilable du sol,

e% donc 1' 6chsll.e pour l!interpr&ation des rksul-bats analytdaues va variex amc la m$thode choisie. En outre, dans le cas OÙ mie mdms m&thods est employée sous des climats difTérents, l!écli&lle da ferti.3..ité est différente. Bar exemple pour la méthode 8. Ilacrido citrique en culture intensive en limes, cm a les estimations 1 Terres légèa-,-:.v ?rt.~r.ms fortes Besoin d I engrais

4.. 100 pp!a

100 8. J.60 ppm 120 à 200 ppm Certain

160 8. 250 pptn 200 & 320 ppm

250 8. 300 ppm 320 8. @O pp Nul irnm6diatemen-b

:::300 gym -:;+ 400 ppm HU avec réserves imp" . Modér6 S% variable

Tandis

qUQ 3-a station exp6ri"als da Saya 'a Bui$s- nzo~g acaopto l'e'ohello de forkilLt8 suivante @xu% Le .i;k;éier, 16.; Sans passar en revue toutes les méthodes dosmk l'e csll,es ßg,say&s en milieux tropicaux o phosphora assimilnblo sont D - l'extrac-bioii par les acides dilués (acids aitrique à 2 $ ou 1 $ salon 3.es pays, acids sulfurique gour la n?d%hode 'IIRUJG). lzoxtraction par un acide dilué en présence d'un anian d6piaçan-t fortement le phosphore (fluor dang la méthode BUY et EURTZ), - llextsaction en milieu alcalin (soude N/10 ou IJ/2). - 1.0s méthodes biologiques (Neubauex, JspergilLlus) on% donné de mauvais r6sul.tats en I'Ialaisie: Pow toutos 1,es méthodes il a 6% drStermin6 un Ou plus2,sxx-s seuils pour 1.eaquels il n'existe pas de réponse aux eigrais avi-dossus,, ou au contraire pour lesquels la réponse aux engra5.s Ost assuxeo ~I:=I~~ssous~ Bn outre pour certaines métho- des, que7.ques autours on-b QtabU des relations entre la teneur du ghosphro ass.i.&.,l,abJ 9 0% 1.0 .rondement re3.afif dea réooL-tes (SAUXDERID,(4), I1 ne semble pas qutune méthode soit meilleure que les au-tsos diune façnn évidente, Nous avons donc choisi pour nos cza?n.lysos une méthode fréquemment employée pow compa- rer nos résultats et avoir une base dsinterprétation, sols rouges noil calcaires de l'Inde, Gwen (6) donnant dea nor- mafi in%crp.ré-tal;ives pmm 7,'hdvéa en Malaisie avec la méthode 'Pruog, Laudcilout at SOS coL1aboratews (5) au Congo Balge ayant montré quQ la m6thodq Tmog donnait la meilleure selation entra les taux ds phosghoro du sol et Ifassimilafion par 1s riz de oaf; QlBmen-b, now avons décidé d'&opter pour nos analyses en série la détermAna-bLon du phosplzoro assimilable selon la méthode Tmog. Elle a on outro 1,Iavantage dlatro rapids et facile 8. metitre 6n oeuvre. Llappoll.ation de phosphore assimilable employés dam la suite de cet-ho &tudo ~onc0me donc sauf sp&oiPication, le phos- phore extrait du sol pm la méthode Truog, Mzkharjeo sacommandanl; Is méthode TRUOG pour les PII 4:

Influence de 1' épaissem de prt5lkvement-i'

Xous avons classé les QchanCfllons de sola en deux catégories : ceux correspondant h des épaisseurs 0-7 cen%im&- tres st plus d'une part, ceux pris dans la zone supor~icielle

0-5 centimètres d'autre part. Si nous comgarons les pourcen%a-

gos dl8chantillons i3 différentes richesaes en phosphore (vo* tableau I) nous voyons que pour les horizons suierficiels, il y a relativement moins de sols paumes (39,5 % au lieu de

60,l $ do sol 8. moins de 5 ppm) et plus de sols riches en phos-

phore assimilable Tableau I 1: Comparaison des pourcentages d f QchantiZ- lons de sol de richesse en P variable, selon J.*6paissm.r de pr&

1èveme11t :

Il es?; dono possible dlavancer l'hy-pothèse qu'en sur- face, la presence de matière organique, augmente lo taux ds phos- phore aoido-soluble aoit en pzotbgeant le phosphate existant; de la fixation, soit en apportant du phosphore soluble par sa de+ truction, e sa-miblezoat avec la tonsu- en bases échan oables d&emlne'e par Za mdkhodc rapido Godrolz-Schofield (HCL N720) E Par ailleurs, pow dos sols richas mais S;ri?s argileux formés sur achistos ou do16,-i-bos3 le tanx de phosphore était falbI,s, Nous avons doncquotesdbs_dbs45.pdfusesText_45

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