LA CONTROVERSE DE VALLADOLID
Lettre pédagogique CAVILAM/TV5 N°63 « La controverse de Valladolid » Qu'apprend-on sur les personnages!: le cardinal Roncieri les membres de ...
A6 - J.C. Carrière La Controverse de Valladolid
A6 - J.C. Carrière "La Controverse de Valladolid" de la tension psychologique entre les différents personnages. Pour tout le reste
FICHE ÉLÈVE La controverse de Valladolid (1550-1551) au cinéma
À savoir : La controverse de Valladolid est un film de Jean-Daniel Verhaeghe Identifiez les 3 personnages principaux : le cardinal Roncieri légat du ...
Jean-Claude Carrière La Controverse de valladolid (Objets détude
Jean-Claude Carrière La Controverse de valladolid Des passages au discours direct : lignes 247-248 ? fait parler les personnages comme s'ils.
Annexe 7 - construire une controverse
LA CONTROVERSE DE VALLADOLID (séquences principales du téléfilm réalisé par Jean - En quoi ces deux personnages sont-ils qualifiés pour intervenir dans ...
histoire controverse Valladolid
Ce que l'on nomme " controverse de Valladolid " est le débat demandé par Charles Quint au collège. Saint-Grégoire de Valladolid. Page 2. 2. PERSONNAGES. Le
1 Rencontre avec Jean-Claude Carrière Jean-Claude Carrière
de mieux saisir son personnage. La Controverse de Valladolid enfin
CHAPITRE 1LOUVERTURE ATLANTIQUE:LES CONSEQUENCES
6 mai 2019 personnages historiques. Chacun ouvre un moment privilégié de mise en ... Question sur l'Homme au travers de la controverse de Valladolid.
Les PPO du programme dhistoire portant sur un personnage À
INCARNER un personnage historique pour travailler l'oral en classe de seconde : quelle pour une controverse de Valladolid remasterisée ».
Douze Ans dans lesclavage
Claude Carrière La Controverse de Valladolid
[PDF] LA CONTROVERSE DE VALLADOLID
- Qu'apprend-on sur les personnages!: le cardinal Roncieri les membres de l'assistance!? - Quel est / quels sont les points communs entre les protagonistes!? -
[PDF] A6 - JC Carrière La Controverse de Valladolid - Lycée dAdultes
A6 - J C Carrière "La Controverse de Valladolid" de la tension psychologique entre les différents personnages Pour tout le reste l'auteur est plongé
[PDF] la controverse de valladolid - Rackcdncom
Le nombre très restreint de personnages dans la version théâtrale contribue à exacerber la tension : les regards des spec- tateurs sont rivés sur Las Casas et
La Controverse de Valladolid : résumé chapitre par chapitre
Les personnages L'œuvre s'articule autour de deux rôles principaux : – Bartolomé de Las Casas : il s'agit d'un
[PDF] Annexe 7 - construire une controverse
La controverse de Valladolid est un débat demandé par Charles Quint au collège Saint-Grégoire de Valladolid 1 Arrivée du légat du pape le Cardinal Roncieri
Jean-Claude Carrière La Controverse de Valladolid - Pimido
11 oct 2021 · Personnages principaux L'oeuvre s'organise autour de deux personnages principaux Le moine dominicain Bartolomé de Las Casas se fait défenseur
Le jeu du passé et du présent dans La Controverse de Valladolid
Utilisant avec élégance une formule qui a fait ses preuves dans le cinéma américain le procès filmé en une alternance de champ/contre champ des deux principaux
[PDF] resume –la controverse de valladolid jean-claude carriere (1992)
La controverse de Valladolid est un ouvrage de Jean-Claude Carrière issu d'un fait historique portant le même nom I Les personnages principaux
La Controverse de Valladolid (JC Carrière) : Analyse
Analyse de La Controverse de Valladolid de Jean-Claude Carrière (PDF rédigé par un prof): fiche de lecture avec résumé personnages thèmes
Quels sont les personnages principaux de la controverse de Valladolid ?
Les personnages principaux sont le frère dominicain Bartolomé de Las Casas et l'historien et théologien Juan Ginès de Sepúlveda. Sont également présents le légat du pape et le supérieur du couvent dans lequel le débat se déroule.Qui est Ramon dans la controverse de Valladolid ?
Les réactions des autres personnages
Ramon, qui représente les colons, est satisfait, car pour lui c'est le profit qui compte. Il dit que l'esclavage est une habitude, il rappelle que les Noirs sont plus solides que les Indiens et vont produire plus. Il rappelle que tout le monde se livre à l'esclavage.Quel est le message de la controverse de Valladolid ?
La controverse de Valladolid, de Jean-Claude Carrière, est un roman de la fin du XXème si?le sur une controverse qui eut lieu en 1550. C'est une réécriture moderne de cette histoire (1992), elle pose le problème de la véritable nature des indiens, et la possibilité ou non de les assimiler à des hommes.- La thèse de Sepúlveda s'appuie sur des arguments de raison et de droit naturel ainsi que sur des arguments théologiques.Il considère les sacrifices humains massifs et réguliers, l'anthropophagie, l'inceste royal comme de graves fautes qui justifient la conquête et l'évangélisation : voilà son raisonnement.
Boudier Aurélien - 2nde B - Page 1
I. Analyse de la préface
Jean Claude Carrière reconnait qu'il existe une grande incertitude sur la manière dont cettecontroverse s'est réellement déroulée. En effet, nous avons de nombreux documents qui font référence
à cette controverse historiquement parlant, mais nous ne possédons plus le compte rendu officiel de
cette confrontation d'idées. Les idées et les arguments sont en revanche connus dans leur publication
pour déterminer si les Indiens doivent être considérés comme des hommes à part entière. Sepùlveda et
Las Casas ont réellement existé.
A partir de là, l'auteur organise une mise en scène, un scénario, qui va permettre aux deuxinterlocuteurs d'échanger leurs idées. Son travail d'invention a consisté à rendre ce débat plus
dramatique, avec des formes de suspens, de retournements de situation, avec des éléments imprévus et
de la tension psychologique entre les différents personnages. Pour tout le reste, l'auteur est plongé dans
le débat de l'époque.Il s'est immergé dans tous les textes documentaires afin de restituer dans notre langue du 20ème
siècle, les idées du 16ème. Il termine sa préface par ses références bibliographiques parmi lesquelles on
peut distinguer des textes d'époques écrits par les contemporains de cette controverse, des ouvrages
d'histoire ou de sociologie sur l'Amérique de cette époque. Autres références, une thèse universitaire
qui amène une caution scientifique, et la citation de Le Clézio, romancier prix Nobel. Par la diversité
de ses sources, Jean Claude Carrière montre qu'il a étudié le sujet sous tout son aspect. II. Analyse de la stratégie argumentaire des deux interlocuteurs Il faut bien différencier les arguments (l'argumentaire) et la stratégie argumentative. Lastratégie argumentative, ce sont tous les procédés qui permettent de rendre les arguments plus
efficaces et qui traduisent la personnalité du locuteur. C'est Las Casas qui prend la parole en premier.
L'action se passe dans un couvent, dans la salle capitulaire où on lieux les réunions. L'assemblée n'est
comprise que de religieux. Le prélat ou légat est chargé d'animer le débat, écouter les arguments,
prendre les décisions, distribuer le temps de parole et d'orienter le débat par ses questions. Il peut aussi
de temps à autres montrer les contradictions dans les propos de l'un ou de l'autre.A. Stratégie argumentative de Las Casas
D'entrée de jeu, Las Casas appui tout son discours sur son expérience par l'utilisation dupronom personnel de la première personne qui est récurrente. Il rejette par ce fait toute la rhétorique
philosophique de son époque. Il a une ligne directrice, le massacre gratuit des Indiens par lesEspagnols et son discours progresse sans véritable ordre logique. C'est une accumulation anecdotes
macabres qui illustre la cruauté sanguinaire (qui aime bien voir couler le sang). Il ne cherche pas à
toucher la raison de son auditoire, mais il cherche plutôt à toucher d'un point de vue émotionnel
les nombreuses images hyperboliques ("les oiseaux charognards qui masquent le soleil par milliards").
Il n'y a aucun caractère progressif dans son récit. Il veut d'emblée bousculer son auditoire, dans ses
idées, ses convictions, quitte à susciter des sentiments d'indignation et d'horreur. Un exemple
savamment développé, les 13 personnes embrochées en même temps, sans préciser la motivation de ce
nombre, ce qui suscite les interrogations et une réponse, qui là encore choque une assemblée de
religieux. Il s'échauffe, répète plusieurs fois le même thème et coupe la parole au cardinal. Il est
vraiment très tendu et très vif.B. Stratégie argumentatives de Sepùlveda
Il y a une nette opposition de la stratégie entre les deux interlocuteurs. Ici, nous ne sommesplus dans l'émotion, mais la réflexion étayée par tous les artifices de la rhétorique classique. Les idées
A6 - J.C. Carrière, "La Controverse de Valladolid"Boudier Aurélien - 2nde B - Page 2
ne sont pas immédiatement perceptibles. Il commence par une série de questions sur la vie de son
adversaire afin de le discréditer aux yeux de son auditoire en le faisant passer pour une personne
fascinée par les Indiens. C'est une attaque ad hominem. Sepùlveda, contrairement à Las Casas, il
cherche sans cesse l'approbation de l'auditoire. Il multiplie les arguments qui vont dans le sens de la
grandeur du christianisme. Il se met ainsi le public dans sa poche. Il maîtrise parfaitement les joutes
verbales et sait calculer certains effets. Il introduit des petites pauses dans son discours. Il suggère
plusieurs directions pour montrer toute l'étendue de ses facultés d'orateur. Sur le fond de son discours,
le premier argument est la guerre juste, la guerre voulue par Dieu. Il se justifie en rappelant que très
peu d'Espagnols ont réussi à conquérir et asservir des milliers d'Indiens, il y voit par ici la main de
Dieu.De plus, il dit que tous les hommes sont destinés à être rachetés par le Christ. C'est pour
montrer que les Indiens, n'étant pas sensibles à la foi chrétienne, sont en dehors de l'humanité racheté
par le Christ. Si c'étaient des hommes, ils épouseraient la foi. Mais d'après lui, ils n'ont pas cette
étincelle qui lui permet d'accéder au statut d'homme. C'est un orateur froid, un homme de bibliothèque
qui n'a aucune expérience du terrain. Il est en revanche habitué à manier les idées et les concepts de
sont temps avec la plus grande rigueur formelle. III. Problématiques de la Controverse de Valladolid La première grande problématique qui oppose les 2 interlocuteurs est la question de la culturedes civilisations, des coutumes et de l'usage. Deux conceptions s'opposent ici. La première valorise les
différences au bénéfice de la civilisation occidentale chrétienne et au détriment du nouveau monde. On
appelle ça l'ethnocentrisme. C'est un système de pensée qui autorise toute forme de colonisation et
d'exploitation. A côté de ça, Las Casas, lui, reconnait les différences de cultures mais s'interdit de les
valoriser. Il défend la thèse du Relativisme Social (cf. Montaigne au 16ème siècle).IV. L'argumentation croisée
Ce texte progresse par couple argument / contre-argument. Ça rend le texte plus dynamique, plus vivant et plus dramatique.1er Exemple:
D'après Sepùlveda, "Ce sont des esclaves par nature", car incapable d'inventer quoi que cesoit, ils sont juste bons à copier, à singer les inventions des chrétiens. Il s'appuie sur Aristote (c'est une
"rat" de bibliothèque), un philosophe, afin de montrer la validité de son argument, "Magister dixit" =
"Le maître a dit". Contre-argument de Las Casas, "Les occidentaux ne considèrent que ce qu'ils veulent voir" pour mieux asseoir leur stupidité.2ème Exemple:
Sepùlveda dit que les Indiens utilisent des techniques rudimentaires (armes, déplacement) par rapport à celles des chrétiens.Las Casas lui répond que leurs techniques sont adaptées à leur environnement et cadre de vie.
3ème Exemple:
Sepùlveda met en avant la religion barbare des Indiens, qui ne respectent pas le mariage. Il critique aussi leur valeur de la société et leur relation à l'or et à la nourriture. Enfin, Las Casas développe avec beaucoup d'habileté le Relativisme Social en montrant que chaque peuple a ses coutumes aussi incompréhensibles pour les uns que pour les autres. A6 - J.C. Carrière, "La Controverse de Valladolid"Boudier Aurélien - 2nde B - Page 3
V. Exemple de dissertation littéraire sur la question de l'esthétique Sepùlveda qui est un homme d'étude passe sa vie dans la méditation abstraite et dans lesbibliothèques à étudier les grands philosophes de l'Antiquité. Pour une fois, Sepùlveda déroge à ses
principes et nous apprenons qu'il a fait venir un symbole religieux du nouveau monde dans unedémarche vraiment personnelle. Cela montre l'intérêt que le philosophe porte à cette question de
l'esthétique afin de déterminer le degré d'humanité des Indiens. Il s'agit de voir maintenant en quoi
c'est une question très importante.En effet, il s'agit de montrer par cette statue du serpent à plume Quetzalcóatl que les Indiens
sont dépourvus de tous sens esthétique, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent accéder au beau, ce qui
prouverait qu'ils sont d'une humanité inferieure à l'image des animaux. Nous trouvons là tous les
préjugés de l'époque (16ème siècle), incapables de considérer comme art tout ce qui s'éloigne des
critères de l'art occidental envisagé dans sa filiation depuis la Grèce antique. Il est en effet question
dans le texte de "chefs d'" Italien de la Renaissance et d'un sculpteur Espagnol très en vogue jusqu'au 19ème siècle, il s'agit de Berruguete. Effectivement, par rapport à ces canons esthétiques, le serpent à plumes apparait comme unvéritable monstre esthétique (le monstre n'est pas naturel), d'autant qu'il y a là un symbole religieux au
même titre que l'art occidental de cette époque. Toute l'assemblée rejette comme un seul homme cette
" d'art". Sepùlveda a ainsi, connaissant bien la mentalité de son auditoire, marque les esprits en
montrant un peuple primitif, à peine évolué à l'image des qu'ils produisent. On est donc loin de la reconnaissance artistique, et plongé dans l'ethnocentrisme. Il faudraattendre la fin du 19ème siècle pour qu'on apprécie ces à leur juste valeur et que l'on accepte que
d'autres civilisations aient des expressions artistiques différentes des nôtres. Au 16ème siècle, cela était
parfaitement inconcevable, et même Las Casas qui défend ardemment la cause indienne se trouveembarrassé devant ce serpent à plumes. Cette question de l'esthétique est donc très importante dans
cette , car elle montre un Sepùlveda complètement victorieux. Il a réussi son effet. VI. Etude des chapitres 10 - 11 - 12 (avant dernière partie) L'examen des Indiens lors de cette controverse porte sur un certain nombre de points: - Anatomique Les Indiens sont imberbes, ils n'ont pas de barbe et pas de poils. Les femmes ont la facultéd'être fécondé. Les auditeurs qui assistent font preuve d'une grande curiosité, ils touchent leurs corps,
leurs cheveux etc Tout ce comportement traduit la méconnaissance de ce peuple dont les spécimens
sont considérés comme de véritables bêtes de foire. D'ailleurs, durant tout ce passage, Sépulveda les
rapproche des animaux. - Moral et intellectuelIls testent l'instinct maternel avec une mise en scène d'une rare violence de la part du légat en
faisant battre l'enfant d'une mère. Ce dernier demande aussi à ce qu'on dégrade l'idole Quetzalcóatl
afin de tester leur foi. Au dernier moment, la femme retient un homme qui s'apprêtait à réagir
violemment. Les Indiens ont montré capacité à défendre leurs coutumes mais aussi une faculté à peser
le pour et le contre. - La sensibilité à la religionIls testent aussi leur sensibilité à la beauté des mystères de la religion catholique. Les Indiens
ont reçu un enseignement mais ne peuvent rejeter la religion de leurs ancêtres pour épouser la religion
chrétienne A6 - J.C. Carrière, "La Controverse de Valladolid"Boudier Aurélien - 2nde B - Page 4
- La faculté de rire Il s'agit de tester une sorte de vieil adage qui dit que "rire est le propre de l'homme". Cela sousentend que les animaux ne rient pas et que la capacité humoristique dépend de certaines capacité
intellectuelles. Ici, l'expérimentation est pipée à la base dans la mesure où il s'agit d'un rire culturel.
Une personne extérieure à cette culture occidentale ne comprend rien à la mise en scène des chrétiens.
Il y a en revanche un retournement de situation dramatique lorsque le cardinal rate la marche et tombe.
Les Indiens rient spontanément, c'est le rire universel (Henri Bergson, Le traité du rire, "c'est de la
mécanique plaquée sur du vivant"). Les Indiens ont été sensibles à cette forme spontanée du rire qui
montre, si le besoin en était, que leur réaction est humaine.VII. Conclusion de la Controverse
Nous avons ici une chute à double détente. Dans un premier temps, on se réjouit de la position
humaniste de l'Eglise qui reconnait les Indiens comme des êtres humains à part entière, rachetés par le
Christ. Cette décision est prise au détriment de toutes considérations économiques. Elle scelle la
victoire de Las Casas, de l'humanisme et de la générosité.Mais l'ouvrage ne s'arrête pas là, il y a rebondissement final, un coup de théâtre avec la
proposition d'exploiter le continent africain. Cela va effectivement être le début de l'esclavage et la
traite des Noirs. L'Eglise montre ici son véritable visage, c'est-à-dire que le pouvoir spirituel n'est pas
très éloigné du pouvoir temporel. En fait pour cette décision finale, le problème est juste déplacé du
continent américain au continent africain. En effet, tout le débat est à refaire, et cela indéfiniment.
C'est un problème sans fin, interminable qui nous est suggéré par cette fin.quotesdbs_dbs30.pdfusesText_36[PDF] lecture analytique la controverse de valladolid chapitre 7
[PDF] la controverse de valladolid analyse du film
[PDF] la controverse de valladolid jean claude carrière analyse
[PDF] la controverse de valladolid fiche bac
[PDF] la controverse de valladolid theatre pdf
[PDF] la controverse de valladolid chapitre 11 texte
[PDF] fournisseur controle d'acces maroc
[PDF] cours d argumentation pdf
[PDF] comportement irresponsable dans le monde sportif
[PDF] convaincre persuader exercices
[PDF] exercices d application sur l argumentation
[PDF] transfert de chaleur par convection exercices corrigés pdf
[PDF] transfert de chaleur par conduction pdf
[PDF] transfert de chaleur par rayonnement