[PDF] Promenade au pays des poly`edres





Previous PDF Next PDF



Propriétés des angles dans les polygones

des mesures des angles intérieurs d'un polygone et le nombre (n) de ses côtés. que le pentagone ait un angle extérieur pour chaque angle intérieur.



Somme des angles intérieurs des polygones Polygone Somme de

Les angles. © Imprimeur de la Reine pour l'Ontario 2006. Somme des angles intérieurs des polygones. Polygone. Somme de ses angles intérieurs. Triangle.



Promenade au pays des poly`edres

Notant ?k les angles intérieurs d'un polygone on en peut calculer la somme. angle extérieur du polygone l'angle formé en un sommet `a l'extérieur du ...



7.1 Polygones réguliers

Explique pourquoi les cinq angles intérieurs sont congrus et mesurent chacun 108°. b) Le triangle A0B ci-contre est équilatéral. La 



BARBET - Note sur la somme des angles dun polygone plan et sur l

i°. Polygones convexes; aucun côté n'est rencontré par un côté non adjacent; aucun angle intérieur n'est plus grand que deux angles droits.



3. Déduis les mesures des angles présentés dans ce polygone

Détermine la mesure de chacun des angles intérieurs d'un de ces trapèzes. L'angle est coupé par une bissectrice. Mesure d'un angle intérieur de l'octogone 



Surfaces Platoniques

Prenons des polygones réguliers `a n sommets tous congruents les Les angles intérieurs d'un n-gone régulier sont égaux `a.



Norme géométrique pour la confection de la programmation

10 juillet 2017 Première version interne Exception à la superficie minimale d'un polygone . ... Figure 22 – Angle interne de bordure d'un polygone .



Mathématiques - Pré-calcul secondaire 3 - Programme détudes

intérieurs et extérieurs d'un polygone à n côtés et la mesure de chaque angle intérieur et extérieur d'un polygone régulier. Matériel.



Construis un polygone régulier ayant des côtés de 25 cm. La

d) Quelle est la mesure d'un seul angle intérieur de ce polygone? 135°. Nom: Cacre. Mesure d'un angle: 90°. Somme des angles intérieurs: 360°.



[PDF] Propriétés des angles dans les polygones - Modulo

La somme des mesures des angles intérieurs de chaque triangle égale 180° polygone convexe Polygone dont chaque angle intérieur mesure moins de 180° non 



[PDF] 84 Les polygones réguliers

Dans chaque cas détermine la mesure d'un angle extérieur et celle d'un angle intérieur Arrondis au centième de degré près s'il y a lieu a) Un polygone 



[PDF] ES Les polygones réguliers

L'angle intérieur d'un polygone régulier est l'angle limité par deux côtés consécutifs du polygone L'angle au centre d'un octogone régulier vaut donc 45º Pour 



[PDF] Propriétés des angles dans les polygones - WordPresscom

Polygone convexe : Polygone dont chaque angle intérieur mesure moins de 1800 Polygone concave : Polygone dont au moins un angle intérieur mesure plus de 1800



[PDF] 71 Polygones réguliers - Paul Gérin Lajoie dOutremont

Les angles ABC BCD CDE DEA et EAB sont les angles intérieurs du pentagone Explique pourquoi les cinq angles intérieurs sont congrus et mesurent chacun 108°



[PDF] Polygones réguliers - Présentation

Deux côtés consécutifs définissent un angle du polygone Il y a autant d'angles que En partant d'un point M quelconque situé à l'intérieur du polygone



[PDF] Polygones-Pavage-Abeillespdf - THEME :

[MN] est situé à l'intérieur Remarque : Le nom polygone vient du grec et signifie " plusieurs angles " ( poly ( plusieurs ) et gone ( angle ) )



[PDF] Chapitre 5 : Les polygones réguliers 1 Angles inscrits dans un

Définition 3 Un polygone régulier est un polygone convexe ou non convexe (auquel cas il est dit étoilé) dont les angles (intérieurs) ont même mesure et dont 



[PDF] POLYGONES RÉGULIERS

On appelle polygone (de poly- : plusieurs et –gone : angle) une figure fermée diagonales sont à l'intérieur de la surface délimitée par le polygone

  • Comment calculer les angles intérieur d'un polygone ?

    Si on veut trouver la mesure d'un seul angle intérieur d'un polygone régulier, il suffit de diviser la somme des mesures des angles intérieurs par le nombre d'anglesqu'il contient. Tu peux faire le nombre de côté - 2 x 180 soit (n-2)x180 ce qui te donnera la somme des angles intérieurs.

Promenade au pays des polyedres

expose du mercredi 27 janvier 2016 au club de maths de Nantes par Xavier Saint Raymond Le texte qui va suivre est principalement motive par la fascination de son auteur pour ces objets geometriques a la fois si simples et si compliques que sont les polyedres. Pour en faciliter la redaction, mais sans doute pas la lecture, je n'ai pas reproduit ici les dessins et gures qui accompagnaient cet expose:::

Prologue : les polygones du plan euclidienAvant d'attaquer le sujet des polyedres, faisons quelques observations sur les polygones du

plan. Ce sont des gures delimitees par une ligne brisee, c'est-a-dire une succession de segments (droits), qui separe uninterieurd'unexterieur; je ferai m^eme l'hypothese que ces polygones sont

convexes, ce qui ici revient a exiger que les angles interieurs soient<180o, ce que j'ecrirai plut^ot

< en adoptant pour unite d'angle l'angle platnote. Il y a une notion de polygoneregulier: un polygone est dit regulier si ses c^otes sont tous de m^eme longueur, et tous ses angles interieurs sont egaux. Pour chaquen3, il existe un polygone regulier anc^otes : pour le construire, il sut de partager la circonference d'un cercle ennarcs egaux, ce qui s'obtient en prenant au centre du cercle des angles de 2=n, puis de joindre les points de partage par des segments. Il y a m^emeunicitedu polygone regulier anc^otes, du moins a similitude pres, c'est-a-dire a deplacement et changement d'echelle pres. Notantkles angles interieurs d'un polygone, on en peut calculer la somme. Dans le cas du triangle, on trace la parallele a la base passant par le sommet, et par le theoreme des angles alternes-internes, on retrouve autour du sommet les trois angles du triangle, ce qui permet de conclure que la somme de ces trois angles vaut un angle plat (theoreme d'Euclide). Passant ensuite a un polygone anc^otes, on peut decouper ce polygone enn2 triangles, et conclure que la somme de ses angles vaut (n2). Dans le cas particulier du polygoneregulieranc^otes, chacun des angles est donc egal a12n Une formule equivalente consiste a additionner les anglesexterieursdu polygone. On appelle angle exterieurdu polygone l'angle forme en un sommet a l'exterieur du polygone par un de ses c^otes avec le prolongement du c^ote adjacent; ainsi, l'angle exterieur mesure lacourbureponctuelle du bord en ce sommet; si l'angle interieur estk, l'angle exterieur correspondant est alors"k=k, ce qui permet de calculer ainsi la somme des angles exterieurs : nX k=1" k=nX k=1(k) = nX k=1 nX k=1 k =n(n2)= 2, et ce resultat s'interprete en disant quela courbure totale du bord vaut2. Mais il y a aussi une facon directe de trouver cette somme : a partir d'un point interieur du polygone, abaissons des per- pendiculaires sur les c^otes du polygone; un raisonnement simple de geometrie euclidienne montre que les angles exterieurs se retrouvent au point central comme angle entre deux perpendiculaires, ce qui permet de conclure que leur somme vaut un tour complet, soit 2. En outre, cette preuve directe fournit un procede pour construire un polygone d'angles exterieurs prescrits"1,"2,:::,"n de somme 2. 1

1. Presentation des polyedres

Nous denissons ici les polyedres de l'espace euclidien (de dimension 3) d'une facon analogue : on appellepolyedreune gure de l'espace delimitee par un jeu de faces planes, qui sont d'ailleurs automatiquement polygonales, qui separe uninterieurd'unexterieur; et je ferai comme pour les polygones l'hypothese que ces polyedres sontconvexes, ce qui ici revient a exiger que les angles diedresinterieurs soient< , les angles diedres etant les angles que forment entre elles deux faces

adjacentes. Les c^otes des faces polygonales d'un polyedre sont appeles sesar^etes, et les extremites

de ces ar^etes sont appelees lessommetsdu polyedre. Le bord du polyedre est donc constitue d'un arrangement de faces, ar^etes et sommets, et on peut mentionner ici que chaque ar^ete separe deux

faces et relie deux sommets (les mots \separe" et \relie" pouvant d'ailleurs ^etre echanges!). Il y a

une facon peut-^etre plus convaincante mais un peu plus abstraite de denir les polyedres convexes, qui serait de dire que ce sont les intersections compactes d'un nombre ni de demi-espaces. Comme pour les polygones, il y a une notion de polyedreregulier. Laissant de c^ote la denition abstraite en termes de groupe agissant transitivement sur les drapeaux, on les peut denir plus simplement comme les polyedres dont toutes les faces sont egales a un m^eme polygone regulier, et dont tous les angles diedres sont egaux. Contrairement au cas des polygones, il n'y a pas une innite

de polyedres reguliers : on sait depuis l'Antiquite grecque qu'il y a cinq et seulement cinq polyedres

reguliers; qu'il n'y en a pas plus que cinq est un resultat facile connu des anciens Pythagoriciens, mais l'existence du dodecaedre et de l'icosaedre est un resultat plus dicile qui date sans doute du quatrieme siecle avant JC, et que l'on trouve magistralement expose dans lesElementsd'Euclide. Les polyedres portent un nom impose par leur nombre de faces; la liste des polyedres reguliers, avec leur nombre de facesf, leur nombre d'ar^etesaet leur nombre de sommetssest la suivante :

Nomf a sTetraedre4 6 4

Cube (hexaedre)6 12 8

Octaedre8 12 6

Dodecaedre12 30 20

Icosaedre20 30 12

On peut observer dans ce tableau des symetries dont nous n'aurons pas le temps de parler ici, mais qui conduisent a d'interessantes interpretations geometriques.

2. La formule d'EulerDans le tableau precedent, faisons la somme du nombrefet du nombres: dans chacune des

lignes, nous trouvons que f+s=a+ 2 . Bien entendu, quand on prend un petit groupe quelconque de nombres entiers, on peut toujours trouver des relations entre eux. Mais ce qui est remarquable dans laformule d'Eulerecrite ci-dessus, c'est qu'elle reste vraie pour tous les polyedres convexes, m^eme non reguliers, qui sont, eux, en nombre inni. Il en resulte que cette formule contient une veritable information, et elle peut servir a demontrer une foultitude de resultats interessants dont nous n'aurons pas le temps de parler ici. Il existe une grande quantite de demonstrations de cette formule d'Euler. Je trouve qu'aucune

d'entre elles n'est vraiment simple; en outre, elles sont le plus souvent un peufoireuses, en ce sens

que pour se convaincre qu'elles fonctionnent bien, et dans tous les cas de gures, il faut rajouter un raisonnement parfois bien complique. Il y a cependant une preuve due a Legendre, qui passe par la geometrie spherique et la formule de Girard, qui me semble au-dessus de tout soupcon, et que j'ebaucherai dans un appendice. 2 Une reciproque ?Une fois que l'on sait que tout polyedre verief+s=a+ 2, on peut poser la question de la reciproque :etant donnes trois entiersf,aetsveriantf+s=a+2, existe-t-il un polyedre convexe ayant ces nombres-la de faces, d'ar^etes et de sommets ?Comme la formule xeaen fonction defet des, et que pour tout polyedre on a clairementf4 ets4, on peut reformuler la question ainsi :etant donnes deux entiersf4ets4, existe-t-il un polyedre convexe affaces etssommets (et donc aa=f+s2ar^etes) ?La reponse est clairement :pas toujours. En eet, pours= 4 sommets par exemple, on ne peut trouver que quatre plans contenant au moins trois sommets distincts, et donc il ne peut y avoir que quatre faces : le polyedre a 2016 faces et 4 sommets n'existe pas! Au lieu de cela, on a le resultat suivant. Proposition.Pour qu'il existe un polyedre convexe affaces etssommets, il faut et il sut que l'on ait les deux inegalites :4f2s4et4s2f4. Demonstration.Montrons d'abord que ces inegalites sont necessaires. Je notenjle nombre de c^otes de la face numeroj, etmkle nombre d'ar^etes arrivant au sommet numerok; comme on a n j3 pour toutjetmk3 pour toutk, les sommes desnjet desmkverient les (in)egalites 3ffX j=1n j= 2aet 3ssX k=1m k= 2a ou l'egalite avec 2aprovient de ce que ces sommes comptent les ar^etes, et les comptent m^eme deux fois chaque, puisque toute ar^ete separe deux faces et relie deux sommets. Protant de la formule d'Euler, on peut remplacer 2adans ces inegalites par 2f+2s4, et cela nous conduit tout droit aux inegalitesf2s4 ets2f4 annoncees (et qui entra^nentf4 ets4). On etablit la reciproque d'abord dans le cas ouf=s=n+ 1 pour unn3. Dans ce cas, il sut de prendre pour polyedre solution une pyramide avec pour base un polygone anc^otes. Ensuite dans le cas ouf < s, on ecritf=n+ 1 + (sf) ets=n+ 1 + 2(sf) avec n+1 = 2fset doncn+14 par hypothese. On construit dans ce cas le polyedre en partant de la pyramide consideree dans le premier cas, et en lui faisant subirsffois un procede elementaire permettant d'augmenter le nombre des faces d'une unite et celui des sommets de deux unites : ce procede consiste a choisir un sommet a trois ar^etes et a l'amputer, ce qui retire un sommet mais en

rajoute trois autres, et fait appara^tre une nouvelle face (les trois nouveaux sommets ainsi produits

sont eux-m^emes des sommets a trois ar^etes, si bien que le procede peut ^etre repete autant de fois qu'on le desire). Enn dans le cas ouf > s, on procede de facon symetrique en ecrivantf=n+1+2(fs) et s=n+1+(fs) avecn+1 = 2sfet doncn+14. On construit le polyedre dans ce cas en partant encore de la pyramide consideree dans le premier cas, et en lui faisant subirfsfois un nouveau procede elementaire permettant d'augmenter le nombre des faces de deux unites et celui

des sommets d'une seule : ce nouveau procede consiste a choisir une face triangulaire et a lui coller

dessus un tetraedre aplati, ce qui retire une face mais en rajoute trois autres, et ajoute un nouveau

sommet (et la encore le procede peut ^etre repete puisque les nouvelles faces sont triangulaires).3. Une variante : la formule de Descartes

La formule d'Euler appara^t dans une lettre d'Euler (1707{1783) a Goldbach ecrite en 1750. Il y mentionne quef+s=a+ 2, et que la somme de tous les angles de toutes les faces vaut (2s4); en outre, Euler s'etonne que personne avant lui n'ait remarque ces proprietes si generales des polyedres. C'est qu'il ignorait que Descartes (1596{1650) un siecle plus t^ot avait produit une formule equivalente. La formule de Descartes appara^t dans un ouvrage portant le titre deProgymnasmata de Solidorum Elementis(Exercices sur lesElements des Solides), mais ce manuscrit ne fut pas publie et faillit rester inconnu pour toujours. Descartes ayant ete invite a Stockholm n 1649 par la reine de Suede, il y mourut des rigueurs du climat; ses aaires ayant ete renvoyees a Paris par bateau, une caisse tomba dans la Seine et fut rep^echee, et parmi les

manuscrits qu'elle contenait, certains furent publies et d'autres (parmi lesquels le n^otre) conserves

pour consultation, mais nirent par dispara^tre; seule a survecu la copie qu'en t Leibniz en 1676, 3 mais qui ne fut retrouvee qu'en 1860! Le manuscrit de Leibniz contient sans sa preuve la formule que nous allons decrire plus loin, mais contient aussi le corollaire facile qui arme que la somme de tous les angles de toutes les faces vaut (2s4)comme le signale Euler un siecle plus tard. Enonce de la formule.De m^eme que nous avons mesure la courbure ponctuelle du bord d'un polygone en un sommet par l'angle exterieur, nous allons ici mesurer la courbure ponctuelle du bord d'un polyedre en un sommet par ledecit angulaireen ce sommet; ce decit angulaire se calcule en soustrayant a 2la somme des angles (mesures sur les faces) qui entourent ce sommet : en eet, la somme de ces angles est toujours strictement comprise entre 0 et 2. Ce decit angulaire se voit bien quand on dessine le patron d'un polyedre ; il se calcule aisement pour les polyedres reguliers : le tetraedre ayant des faces triangulaires associees par trois en chaque sommet,tet= 2313 =, le cube ayant des faces carrees associees par trois en chaque sommet,cub= 2312 =12 , l'octaedre ayant des faces triangulaires associees par quatre en chaque sommet,oct= 2413 =23 , le dodecaedre ayant des faces pentagonales associees par trois en chaque sommet,dod= 2335 =15 , et l'icosaedre ayant des faces triangulaires associees par cinq en chaque sommet,ico= 2513 =13 . Dans tous ces cas, on verie que s= 4. La formule de Descartes, qui est valable pour tous les polyedres m^eme non reguliers, arme plus generalement que la somme de tous les decits angulaires vaut toujours 4, c'est-a-dire, en notantkle decit angulaire au sommet numerok, sX k=1 k= 4. Equivalence des deux formules.Pour voir que les formules d'Euler et de Descartes sont equivalentes, je notejkl'angle situe sur la face numerojet au sommet numerok, avec la convention quejk= 0 si le sommetkn'est pas situe sur la facej. Cette convention permet d'armer que fX j=1 jk= 2ket quesX k=1 jk= (nj2) en notantnjle nombre de c^otes de la face numeroj. En sommant la premiere formule enket la seconde enj, nous obtenons X j;k jk=sX k=1(2k) = 2ssX k=1 k et X j;k jk=fX j=1(nj2)= fX j=1n j

2f = (2a2f)

puisque, comme nous l'avons vu dans la preuve de la proposition, Pf j=1nj= 2a. Ces deux formules ensemble montrent nalement queP kk= 2(f+sa), et donc que les identitesP kk= 4

etf+sa= 2 sont equivalentes.Une reciproque ?On peut formuler ainsi une reciproque de la formule de Descartes :etant

donnes un entiers4et des angles1,2,:::,sstrictement compris entre0et2et de somme egale a4, existe-t-il un polyedre convexe assommets dont les decits angulaires sont les angles kdonnes ?Je n'ai trouve dans aucun livre cette question posee,:::et encore moins resolue! Et pour ma part, je ne vois pas de contre-exemple evident. Je ne sais resoudre ce probleme que dans trois cas tres particuliers. Le premier, c'est pour s=n+ 1 avecn3, et1=2=:::=n=1n (4n+1); un polyedre solution est alors fourni

par une pyramide dont la base est un polygone regulier anc^otes, et dont les faces laterales sont des

triangles isoceles d'angle au sommet egal a1n (2n+1); en eet, cela fournit un decit angulaire egal an+1au sommet de la pyramide, et comme les angles en bas des faces triangulaires valent chacun la moitie de1n (2n+1) et que les angles du polygone formant la base valent chacun 2n , le decit angulaire en chaque sommet de la base vaut1n (4n+1). Deuxieme cas : pour s=n+2 avecn3 et1=:::=n=1n (4n+1n+2), on peut trouver pour polyedre solution une double pyramide du type precedent (variante du premier cas). 4 Le troisieme cas particulier que je sais resoudre, c'est pours= 4 et deskquelconques de somme 4, ou l'on parvient a construire un polyedre solution par des arguments de geometrie spherique. Ce dernier cas m'a suggere de raisonner par recurrence surs: le cass= 4 etant resolu, il ne reste plus qu'a montrer que si on sait resoudre le probleme pour un certains4, on sait aussi le faire pours+ 1; or en rangeant les decits dans l'ordre decroissant, on montre facilement ques+s+1<2; par hypothese de recurrence, j'ai donc un polyedre assommets ayant des decits angulaires egaux a1,:::,s1,s+s+1; il ne resterait plus qu'a \dedoubler" le sommet de decits+s+1pour en faire deux sommets de decitssets+1, mais je ne sais pas faire cette operation, car des que l'on dedouble un sommet, tous les angles se mettent a bouger et rien ne reste constant! Si quelqu'un a une idee pour une telle reciproque, je suis interesse!

Appendice : des preuves des deux formules, et m^eme d'une troisiemeLa formule de Girard.On appellepolygone spheriquetoute gure dessinee sur une sphere et

delimitee par des arcs de grands cercles. Laformule de Girardest une formule reliant l'aire d'un polygone spheriqueconvexe(i.e. d'angles interieurs< ) a ses angles : un polygone spherique anc^otes et d'angles (k)1kn, et dessine sur une sphere de rayonr, a une aire egale a A=P kk(n2)r2. Cette formule de Girard s'obtient d'abord pour les polygones a deux c^otes (fuseaux) dont l'aire est clairement proportionnelle a l'angle, puis pour les triangles spheriques en combinant des fuseaux dans une demi-sphere, et enn pour tout polygone spherique convexe anc^otes par partage d'un tel polygone enn2 triangles spheriques. Une preuve de la formule d'Euler.Pour prouver cette formule, on commence par choisir un point!situe a l'interieur du polyedre, puis on projette, a partir de ce point et sur la sphere de rayon 1 centree en!, le reseau des ar^etes du polyedre, ce qui nous donne un decoupage de la sphere en polygones spheriques (Pj)1jfavec la m^eme combinatoire que celle du polyedre de depart. On notejkl'angle (sur la sphere) du polygonePjau sommet numerok, avec la convention que jk= 0 si le sommetkn'est pas situe sur le polygonePj. Cette convention permet d'armer que fX j=1 jk= 2et quesX k=1 jk=Aj+ (nj2) ouAjdesigne l'aire du polygone spheriquePj, etnjle nombre de ses c^otes (gr^ace a la formule de Girard). En sommant la premiere formule enket la seconde enj, nous obtenons 2s=X j;k jk=fX j=1

Aj+ (nj2)= 4+ 2a2f ,

d'ou la formule d'Euler apres division par 2.Une preuve de la formule de Descartes.C'est la m^eme preuve que celle donnee dans notre

prologue pour la somme des angles exterieurs d'un polygone : a partir d'un point central!, on abaisse des plans perpendiculaires aux ar^etes du polyedre. Ces plans font entre eux des angles diedres que l'on peut estimer en en regardant la trace sur la face numeroj: c'est un angle jk=jk(et on garde la convention que jk= 0 si le sommetkn'est pas sur la facej); ces plans decoupent en outre la sphere centree en!et de rayon 1 en polygones spheriques (Qk)1ks correspondant aux sommets du polyedre, et dont les angles sont les jk; la formule de Girard permet alors de voir que l'aireBkdu polygone spheriqueQkvaut B k=X j jk (mk2)=mkX j jk mk+ 2=k; on en deduit que sX k=1 k=sX k=1B k= 4, ce qui est la formule voulue.5quotesdbs_dbs45.pdfusesText_45
[PDF] démonstration somme des carrés

[PDF] ce que je ne dois pas faire en classe

[PDF] pourquoi respecter les règles ? l'école

[PDF] respecter ses camarades

[PDF] respect des règles ? l'école

[PDF] pourquoi je dois respecter mes camarades

[PDF] redaction comment se tenir en classe

[PDF] comment dois tu te comporter en classe

[PDF] les chatiments hugo analyse

[PDF] merci de me rendre heureuse

[PDF] poeme je t'aime mon coeur

[PDF] tu me rends heureux

[PDF] poeme merci d'être entré dans ma vie

[PDF] poeme je t aime plus que tout au monde

[PDF] mots rares et beaux