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M1 protection des végétaux 19-20 Cours Agriculture durable.pdf

Chapitre I. le système conventionnel (Définition). 1. L'agriculture Intensive. 2. L'agriculture extensive. Impact du système sur la production agricole.



Intensive ou extensive : quelle agriculture pour favoriser la

diversité à côté ou sur une agriculture extensive



IDENTIFICATION ET REVUE BIBLIOGRAPHIQUE DES BONNES

14 déc. 2009 Les systèmes de production en agriculture extensive utilisent en revanche ... http://india.geres.eu/docs/DOSSIER-PRESSE-SEM-HIMALAYA-09.pdf.



La place des cultures vivrières dans les systèmes de production en

MOTS-CL& : Côte d'lvoire. - Plantation - Agriculture commerciale. - Cultures vivrières - Agriculture intensive - Agriculture extensive - Saturation foncibre.



SECTION 3

19 juil. 2021 Agriculture - Extensive. APPLICATION: Applies to all Crown land used for extensive agriculture (soil bound cultivation to produce cereal.



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forestières ou incultes ou des aires d'agriculture extensive. Dès lors



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des cultures tout au moins chez les agriculteurs les plus démunis. Comme le dit Paul Mathieu



Systèmes de production agricole et pauvreté RÉSUMÉ

des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture aucune prise exemple : intensive extensive



A Comprehensive Assessment of Water Management in Agriculture

14 févr. 2007 [www.iddri.org/iddri/telecharge/gie/wp/iddri_IEG-expertise.pdf ]. IWMI Standalone Summary 021407.i8 8. 2/14/07 12:24:21 PM ...



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Agriculture – extensive. This note applies to extensive agricultural activities in Western Australia including: • non-irrigated perennial pasture.



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D'importantes mutations se produisent de nos jours dans l'agriculture européenne Elles portent sur les structures agricoles les



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Au nord de la Côte-d'Ivoire de vieilles jachères comp- tent environ 1 000 arbres à l'hectare (Peltre-Wurtz et Steck 1991 : 234) En culture extensive et à la 



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13 mar 2018 · Les transformations de l'agriculture intensive Éléments pour une sociologie des grandes cultures Antoine BERNARD DE RAYMOND (INRA RiTME)



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Toutes les étapes de la culture depuis la préparation du sol jusqu' à la récolte en passant par l'entretien des plantes doivent suivre des règlements



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Le secteur agricole est en effet l'une des principales sources de PCCV lesquels ont un impact considérable sur les températures et le système climatique de la 

  • Quelles sont les caractéristiques de l'agriculture extensive ?

    L'agriculture extensive se pratique sur de très grandes surfaces divisées en sections. Le rendement des terres est plus faible, mais exige moins de travail spécialisé.
  • Pourquoi l'agriculture extensive ?

    Une pratique qui a pour effet d'améliorer la qualité de l'air, des sols, des nappes phréatiques et en tout bout de chaîne, d'améliorer la qualité des aliments produits. On utilise le paillage ou le couverts végétal… pour retenir l'humidité dans le sol et pour mieux le nourrir.
  • Quels sont les 4 types d'agriculture ?

    Agriculture, quels sont les différents modes de production ?

    L'agriculture conventionnelle, la plus répandue. L'agriculture biologique, la plus écologique. L'agriculture durable sous le signe du développement durable. L'agriculture raisonnée, un système de production responsable.
  • L'agriculture intensive est un système de production agricole caractérisé par l'usage important d'intrants, et cherchant à maximiser la production par rapport aux facteurs de production, qu'il s'agisse de la main d'œuvre, du sol ou des autres moyens de production (matériel, intrants divers).
deviennent alors sensibles à l'érosion hydrique et

éolienne.

Le rétablissement de la fertilité passe alors par l'apport au territoire d'engrais minéraux. Arachides, coton, café et cacao ont été les premières espèces cultivées à Pn bénéficier à partir de années 1960. Si cette pratique s'est montrée généralement bénéfique pour le rendement cie ces cultures et l'entretien de la fertilité des parcelles qui leur sont consacrées, l'introduction de ces productions de vente a souvent eu des effets pervers. Paul Mathieu les analyse bien dans deux cas : celui du Burkina Faso, où le coton est introduit dans une région non saturée par les surfaces cultivées. La diffusion du coton y a attiré un afflux de migrants et une augmentation plus que proportionnelle des surfaces cultivées. Cette • course à la terre •, nous l'avons vu, amène ces agriculteurs à prati quer des systèmes de culture sans restitution des expor tations. Le second cas est différent : la plantation de cacao et de café en Côte-d'Ivoire a conduit à une satura tion du territoire. C'est la fragilité de cette économie de plantation qui a entrainé des effets pervers. Ainsi, la forte baisse des prix du cacao a produit des manques de liquidités et -cette fois le terme est exact -une extensi fication par réduction des doses appliquées à l'ensemble des cultures, tout au moins chez les agriculteurs les plus démunis. Comme le dit Paul Mathieu, avec la croissancE· urbaine, le développement du réseau routier et des échanges commerciaux, le secteur vivrier marchand se développe. Par son dynamisme, c'est lui qui est, actuelle· ment, le plus susceptible de favoriser des systèmes de culture intensifs, dans lesquels les exportations de matière organique sont compensées par une fertilisation minérale. Avec le survol rapide des agricultures sub-saharienne auquel nous a conviés

Paul Mathieu, on comprend bien

maintenant pourquoi une intensification par l'emploi d'engrais n'intervient qu'en territoire agricole démogra phiquement saturé. Une forte densité de population n·est certes pas suffisante, mais elle paraît nécessaire. Les agriculteurs de cette région passent (ou sont passés) par une phase transitoire d'appropriation de la terre qui. en favorisant des stratégies de mise en culture ou de réduction des jachères sans compensation, épuisent des sols au demeurant très fragiles. En fonction des condi tions de cette transition, on peut avoir une grande diver sité de situations. Il faut, en tout cas, observer de longues périodes.

Paul Mathieu le souligne bien, et il a

raison.

FRANÇOIS PAPY

Inra/Sad lie-de-France

lagriculture intensive, meilleure gestionnaire de l'environnement en Afrique Le modèle d'une relation entre accroissement rapide de population, appauvrissement rural et dégradation de l'environnement fait partie de ces explications globales que les experts des organismes internationaux affec tionnent à propos du Tiers-Monde et, en particulier, de l'Afrique au sud du Sahara. Alors que ces éléments semblent liés, de façon linéaire. par une série insécable de causes et d'effets, il s·agit d'une construction théorique qui s'est enrichie avec le temps. Au cours des années 1970, les rapports de la

Banque mondiale mettaient

seulement en cause l'écart entre la croissance de la population et celle de la production agricole. Au début des années 1980, la pauvreté (définie de façon schématique, d'après un seuil de revenu individuel exprimé en dollars) a été introduite dans le diagnostic d'une crise africaine à long terme. Ensuite, ce diagnostic a inclus des problèmes d'érosion et de déboisement (Banque mondiale, 1984), bientôt élargis par la notion de dégradation de J'envi ronnement. Les éléments du nexus ont donc été agglo mérés progressivement, au cours d'une réflexion conduite par les experts du développement davantage que par les chercheurs. En effet, il existe une réticence de la part de nombreux chercheurs à établir des généralités entre population et environnement dans le Tiers-Monde. Cela tient à plusieurs raisons : préférence pour une approche

monographique et un cadre local d'investigations mais aussi conscience de la complexité de J'étude des rela

tions entre population et environnement qui • est par excellence un champ de recherche interdisciplinaire, exercice par nature difficile • (Gendreau, Gubry, Véron,

1996 :

14). Des chercheurs vont même plus loin, en

affirmant que la question de la préservation de l'envi ronnement n'est pas prioritaire par rapport à celle du devenir proprement dit des agricultures africaines (Quesnel, 1996 : 114). La crainte d'une simplification des explications s'efface alors derrière l'idée que les vrais problèmes de l'agriculture africaine ne sont pas ceux de la détérioration de l'environnement. Ainsi, un ouvrage collectif récent, en dressant un large tableau des sociétés rurales dans les pays du Sud (Castellu et

Marchal, 1997) accorde

peu d'attention à leurs rapports supposés difficiles avec l'environnement. Contraintes ou incitations du marché et des prix agricoles, risques de marginalisation des agricultures familiales, dynamique de diversification des activités et de mobilité des popu lations définiraient davantage les thématiques d'une ruralité du Sud à la fin de ce siècle. Des spécialistes de l'agriculture africaine ne sont pas loin de considérer la préoccupation de l'environnement comme un problème externe et imposé par des groupes de pres sion internationaux. Si les scientifiques hésitent à élargir les résultats de leurs investigations vers des conclusions générales sur les rapports entre population, développement et environ nement une théorie de causalités entre ces termes offre un bel objet d'examen critique. Le géographe ne peut que souscrire

à l'entreprise de P. Mathieu et à sa

méthode lorsqu'il soumet cette théorie à l'épreuve de situations concrètes en diverses régions d'Afrique. Le lecteur suit volontiers son constat que des situations semblent valider la théorie tandis que d'autres la contredisent.

Dès lors, l'enchaînement : croissance de

population -pauvreté rurale -agriculture extensive - dégradation de l'environnement n'est pas une fatalité. À cette évolution négative, l'auteur en oppose une autre, performante, basée sur une agriculture intensive.

D'après

lui, l'intensification est porteuse de prospérité rurale et elfe assure une bonne gestion des ressources naturelles. Mais n'est-ce pas substituer, à un postulat, un autre postulat tout aussi simplificateur ? En effet, il n'est pas évident que toutes les formes d'in tensification agricole dans ce continent préservent le milieu naturel ni qu'elles évitent une pauvreté rurale. Les régions de • vieilles • agricultures intensives en

NSS. 1998. vol. 6. n' 3. 35-38

Afrique, impliquant beaucoup de travail manuel, étaient et restent des régions de grande pauvreté et d'émigra tion.

Les niveaux de vie des montagnards des monts

Mandara en fournissent un exemple parmi d'autres

(Hallaire, 1991 ). En édifiant des terrasses et en prati quant une agriculture intensive, ces montagnards n'ont pas maintenu le milieu naturel ; ils l'ont largement transformé et anthropisé. Des intensifications agricoles récentes ne se montrent pas davantage conservatrices de l'environnement. Dans ce registre, la présence d'arbres et leur densité dans les terroirs cultivés offrent un indicateur relative ment aisé à mesurer ; de plus, le déboisement repré sente l'une des manifestations spectaculaires et souvent dénoncées de la dégradation de l'environnement. Or, l'intensification de l'agriculture soudanienne par le biais de l'adoption de la culture attelée est une réussite tech nique mais elle entraîne une modification importante du milieu naturel. Des données ont évalué l'ampleur de l'attaque du couvert boisé, au fur et à mesure qu'un système de culture s'intensifie par des moyens tech niques plus performants. Au nord de la Côte-d'Ivoire, de vieilles jachères comp tent environ 1

000 arbres à l'hectare (Peltre-Wurtz et

Steck, 1991 : 234). En culture extensive et à la houe, les cultivateurs abattent 200 arbres par an au cours des premières années puis 100 les années suivantes. En cinquième année de culture, il reste 100 arbres vivants par hectare sur les champs, avant que ceux-ci retour nent à la jachère. Avec l'adoption de la culture attelée, la densité des arbres gardés sur les champs tombe à une moyenne de 20 pieds par hectare : le dessouchage devient un travail agricole important. Au sud-ouest du Burkina Faso, en culture attelée généralisée et début de culture motorisée, le déboisement est poussé encore plus loin : il ne reste qu'une dizaine d'arbres vivants par hectare cultivé.

En culture motorisée, les déboisements

et défrichements préalables accaparent les cultivateurs pendant 5 mois, pour obtenir un dessouchage complet avant labour au tracteur (Tersiguel, 1995 : 129). Cet exemple de processus actuel d'intensification de l'agri culture soudanienne démontre combien l'environne ment naturel se trouve modifié. La mise en place d'un système de cultures permanentes entraîne, bien souvent, une prolifération d'adventices qui nécessitent un surcroît de sarclages ou le recours à des herbicides, tandis que des engrais pallient l'absence de reconstitution naturelle de la fertilité du sol. C'est une agriculture moderne qui tente de mettre en place des rapports entièrement nouveaux avec un environnement artificialisé. Mais le pari n'est pas gagné : la plupart des spécialistes restent sceptiques quant à la permanence de cette intensification de l'agriculture africaine, en particulier pour le maintien de la fertilité des sols. Ces craintes se trouvent renforcées par l'évolution récente du contexte économique et des politiques agricoles. t.:apport d'engrais et d'urée représentait plus de la moitié des charges des exploitations pour la culture du coton et du maïs à la fin des années 1980, au Burkina Faso. Depuis la dévaluation du franc CFA et les poli tiques de libéralisation économique, les prix des intrants agricoles ont considérablement augmenté.

Dès lors, on

assiste un peu partout en Afrique soudanienne, à une extensification agricole, en particulier dans l'agriculture cotonnière (études en cours de

T. Bassett au nord de la

Côte-d'Ivoire).

P. Mathieu avertit, à la fin de son texte, que les

processus d'intensification agricole ne concernent souvent que des espaces restreints et une fraction

limitée des sociétés rurales. Ces restrictions spatiales et sociales risquent encore de s'accentuer car on découvre maintenant que les intensifications agricoles ne sont pas irréversibles.

RÉFÉRENCES

Banque mondiale. 1984. Un programme d'action concertée pour le dévelop· pement stable de l'Afrique au sud du Sahara, 116 p. Castellu (JM.), Marchal (J.Y.;, ed. scient, 1997, La ruralité dans les pays du Sud à la fin du XXe si-1cle. Orstom, Colloques et séminaires, 76B p. Gendreau (F). Gubry (P.), Veron IJ). ed. scient. 1996, Populations et environ nement dans les pays du Sud. Karthala-CEPED, 308 p. Hallaire (A.). 1991. Paysans montagnards du Nord-Cameroun ; les monts

Mandara. ORSTOM, À travers champs. 253 p.

Peltre-Wurtz (J.). Steck (B.). 1991, Les charrues de la Bagoué . gestion paysanne d'une opÉration cotonnière en Côte d'Ivoire. Orstom, À travers champs. 303 p. Quesnel lA.), 1996, Population et devenir des agricultures africaines. in F Gendreau et al. : PopJiations et environnement dans les pays du Sud, p. 113-124 Tersiguel P. 1995. Le pari Ju tracteur ; la modernisation de l'agriculture cotonnière au Burkina Faso, Orstom. coll. • À travers champs·. 280 p.

JEAN BOUTRAIS

Géographe Orstom

Réponse de Paul Mathieu

Les remarques de François Papy et Jean Boutrais appor tent un complément critique qui éclaire de façon judi cieuse certains aspE·cts de mon article et me donnent l'occasion d'éclaircir quelques possibles équivoques. Je partage les deux propositions de départ du commen taire de F. Papy (y compris la seconde, contrairement à ce qu'il suppose) : a) la dégradation de l'environnement naturel -notamment la fertilité des sols -en Afrique n'a rien d'inéluctable, et b) • on peut comprendre pour quoi •. On peut comprendre pourquoi, selon l'analyse que je propose,

à deux conditions : considérer le long

terme, et sortir des cadres d'analyse trop réducteurs en prenant en compte la diversité (des situations locales et des catégories d'acteurs) et la complexité des processus. Nous sommes d'accord jusqu'ici. Plus loin, il me semble expéditif de balayer comme peu éclairante l'opposition que je fais entre deux catégories extrêmes de produc teurs (a/ rentables, orientés vers le marché et capables d'en tirer profit ; b!à la limite de la viabilité économique, orientés vers la survie et la minimisation du risque) et deux types de dynamiques agraires (a/ • intensification et gestion dynamique du capital naturel •, bi· décapita lisation écologique • ou consommation destructrice du capital naturel). Les remarques de F. Papy attirent cependant l'attention sur un point important et peu explicité, faute de place, dans mon texte : la complexité des relations entre les quatre catégories conceptuelles ci-dessus.

Les deu>< types idéaux de dynamiques

agraires que je distingue (et entre lesquels il existe dans la réalité une multitude de situations intermédiaires) ne correspondent en Effet pas terme à terme aux deux catégories extrêmes de producteurs (qui représentent

également

des types idéaux, des catégories analytiques et non descriptives).

NSS. 1998, vol. 6. no 3, 35-38

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