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Année universitaire 2017-2018
Master
Mention Premier degré
Les métiers en classe de GS
Présenté par Charlène BOURHIS
Première partie rédigée en collaboration avec Nadège PINTOMémoire de M2 encadré par Joël DESCHAUX
Sommaire
Introduction ........................................................................................................................ 1
1. .......................................................................... 2
1.1 Les enjeux éthiques, sociaux et institutionnels ................................................................. 2
1.2 Les enjeux de ce mémoire ................................................................................................ 2
1.3 Des raisons personnelles ................................................................................................... 3
2. Des éléments théoriques pour le projet pédagogique .................................................. 4
2.1 La place du langage dans les programmes et les documents .4
2.2 Quelques définitions ......................................................................................................... 4
2.2.1 Définition du terme langage ».4
2.2.2 Différences " lexique » et " vocabulaire .5
2.3 Des auteurs : ce qui est admis, ce qui fait débat ............................................................... 5
2.3.1 Historiquement, le langage dans .....
2.3.2 6
2.4 .................... 7
2.4.12.4.2 Les situations concrètes et les acte...8
2.4.3 9
2.4.4 9
2.5 ............................... 10
2.6 ....................................................... 10
2.6.1 Les ...10
2.6.2 La mémoire dans les programmes et sa constitution.1
2.6.3 .2
2.6.4 2
3. ........................... 13
3.1 ....................................... 13
3.1.1 3
3.1.2 type 4
3.1.3 projet pédagogique.4
3.2 La remédiation ................................................................................................................ 14
3.2.1 .4
3.2.2 Les sources 4
3.2.3 .5
4. Des éléments diagnostics de votre classe de stage ...................................................... 16
4.1 .......................................................................................................... 16
4.2 La classe de MS/GS ........................................................................................................ 16
4.3 .......................................................................................................... 17
5. Le projet pédagogique .................................................................................................. 17
Problématique ....................................................................................................................... 17
6. ............................................... 21
6.1 Les outils des évaluations ............................................................................................... 21
6.2 ................................................................................................. 22
6.2.1 La valeur des mots .................................................................................................... 22
6.2.2 Les résultats globaux du groupe étudié .................................................................... 22
6.2.3 4
6.2.4 Analyse des résultats de chaque é5
6.3 Vérification des hypothèses ............................................................................................ 28
7. .................................................................. 29
7.1 Les remédiations ............................................................................................................. 29
7.2 Les biais .......................................................................................................................... 30
7.3 Les gains ......................................................................................................................... 31
8. Conclusion ..................................................................................................................... 33
Bibliographie ........................................................................................................................... 34
Annexes .................................................................................................................................... 36
1Introduction
, commune à tous les professeurs et eau cours de la rédaction de celui-ci, nous nous sommes informées sur les acquis de la recherche
a fondamentale dans leur parcours scolaire. Elle a pour principale mission de donner aux enfants queles élèves acquièrent un langage quantitatif et qualitatif important. A ce sujet, les programmes
s dans le bulletin officiel spécial n°2 du 26 mars 2015, , car il est usages (description, dans le cercle familial. Cependant, nous nous sommes interrogées sur les moyens de développer levocabulaire des élèves à la fois en réception et en production, dans une classe de Grande Section
de maternelle.La première partie de ce mémoire est une partie théorique dans laquelle nous rassemblons les
différents documents officiels (programmes, référentiel de compétences, loi de refondation,
socle commun de connaissances, de compétences et de culture, documents d'accompagnement...) pour explorer le champ de nos problématiques. Dans la deuxième partie,nous expliciterons nos projets pédagogiques sur le thème des métiers. Nous présenterons
également les résultats obtenus dans nos classes respectives et nous les analyserons en nous appuyant sur notre partie théorique afin de répondre à nos problématiques. 2 1.Dans un premier temps, nous allons expliciter les divers enjeux liés à ce mémoire. Puis, nous
1.1 Les enjeux éthiques, sociaux et institutionnels
maternelle, les élèves arrivent donc avec un bagage langagier plus ou moins favorable. Par lasuite, ces inégalités de langage peuvent aboutir à des inégalités de réussite scolaire.
doit les compenser pour offrir, à chaque enfant, la possibilité de réussir dans la vie. Elle peut y
parvenir Allant dans ce sens, la LOI n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'éco3). Dans ce projet, les
développement affectif, social, sensoriel, moteur et cognitif 3, p.16).Le langage, vecteur de réussite, contribue dès le CP (début de la scolarité obligatoire) à
re (BO n°17 du 231.2 Les enjeux de ce mémoire
mieux » compris de son entourage. En effet, le langage permet de compléter les premiers systèmes de communication tels que les expressions, les gestes, les langage échanger avec les autres enfants du groupe, mais également avec des adultes. Le 3 altruiste du monde. De plus, pour pouvoir interagir avec autrui, le langage est un élément déterminant. En effet, Philippe Boisseau dans son ouvrage Enseigner la langue orale en maternelle appuie ces propos. Il énonce les pensées de Jérôme Bruner selon les4, p.276)
onne les moyens ans les développements psycho affectif et cognitif d vocabulaire, de les aider à se construire en tant que personne à part entière.1.3 Des raisons personnelles
Nous avons toutes les deux des raisons propres et spécifiques à nos classes.Charlène : Je suis actuellement dans une classe de MS et GS dans une école REP. Les élèves,
que plusieurs familles ne parlent pas et/ou ne savent pas lire le français. Dans la classe, certains
la raison pour laquelle le vocabulaire des métiers, peu abordé dans les écoles. re une partie des élèves 4peine, on retrouve les grands timides mais aussi des enfants dont les familles pratiquent
simultanément ou exclusivement une deuxième langue (autre que le français) dans le cercle s té travaillé les années précédentes en PS et MS et est recommandé parPhilippe Boisseau.
2. Des éléments théoriques pour le projet pédagogique
vocabulaire. Nous ferons également des synthèses sur les éléments que nous retenons pour notre
projet pédagogique.2.1 La place du langage dans les programmes et les documents
Dans les programmes 2015, la place du langage au sein des apprentissages est renforcée. En dans les situations des domaines énonce que des psychologues du développement (dont Lev Vygotsky) Le langage semble donc être un levier prépondérant aux apprentissages.2.2 Quelques définitions
2.2.1 Définition du terme " langage »
Dans son livre Langage et école maternelle, Mireille Brigaudiot énonce que pour Emile
Benveniste, le langage "
condition humaine, la faculté de symboliser » (2015, p.12). La langue, elle, est définie comme
re dansleurs régularités à travers les usages » (2015, p.12). Pour résumer, la langue est la manifestation
du langage. 5 essaie de comprendre et progressivement, lit etécrit. » (2015, p.5). Ils insistent aussi sur la dimension collective du langage et de ses échanges
2.2.2 Différences
Selon Jacqueline Pioche (2011), le " lexique » correspond à la totalité des mots appartenant à
une langue alors que le " vocabulaire mots connus et utilisés par une personne. Il existe deux types de vocabulaire : - l reconnaissons lorsque nous les entendons ou que nous les lisons. - le vocabulaire actLe terme de " vocabulaire passif » peut être assimilé au terme " compréhension » ou
" réception » et le terme " vocabulaire actif » se rapproche du terme " production » ou
" locution » " récepteur » et ensuite en tant que " locuteur avant de le produire. isition du vocabulaire en réception et en production. Cet axe sera pris en compte dans notre projet pédagogique puisque nous évaluerons nos élèves à la fois sur le plan de la compréhension et sur celui de la réception.2.3 Des auteurs : ce qui est admis et ce qui fait débat
Dans son livre Langage et école maternelle
Le langage oral est la plus ancienne
stabilisés de signes partagés par des groupes sociaux. Les linguistes considèrent que les langues
se sont constituées, il y a 60 il y aurait entre 3 000 et 10 000 langues parlées sur Terre. 6 : la communication, le langage oral, le dessin,De 0 à 3 ans :
Agnès Florin (1999) estime que le langage oralisé est un outil déterminant pour se construise une représentation du monde communique avec ses pairs. En effet, reconnaît la voix de sa mère. Le nourrisson, lui, entre en contact avec sa famille par des mimiques, des gestes, des babillages ou des sanglots. Ensuite, aux alentours du deuxième mois,le bébé produit ses premières vocalises. A quatre mois, nous assistons aux premières
conversations du bébé avec ses parents. Vers dix mois, le bébé comprend le sens premier des
Jéla première année et demie de sa vie est extraordinairement sociale et axée sur la
2004, p.21).
De 3 à 6 ans :
Mireille Brigaudiot (2015) ab
maternelle : - e " je -temps. - en PS, les élèves stabilisent le " je un interlocuteur. Ils deviennent des énonciateurs autonomes.- en MS, les élèves apprennent des usages détournés de la langue (découverte des gros
mots). Mireille Brigaudiot dit -là que les élèves réalisent des- en GS, les élèves commencent à utiliser la fiction pour raconter des évènements et utilisent
7 Selon Philippe Boisseau (2015), une " explosion lexicale » se produit aux alentours de 3 ans. nus passent en moyennede 750 à 3 ans à 1500 à 4 ans, pour atteindre 2500 à 5 ans. Dans son ouvrage Enseigner la
langue orale en maternelle, Philippe Boisseau revient sur la nature grammaticale des 2500 mots noms + 525 verbes + 240 adjectifs + 60 adverbes + s apprentissages, les enfants -phrases (1 mot correspond à une phrase). Ensuite, ils combinentplusieurs mots donnant ainsi plus de sens à leurs énoncés. Un enfant met deux à trois ans pour
se faire comprendre oralement. Les deux ou trois années suivantes, il acquiert les bases du langage indispensables à de nombreux autres apprentissages. Kyra Karmiloff et Annette Karmiloff-Smith (2003) ajoutent que lorsque les enfants entrent dans cette phase, ils peuvent itriser pour de- la syntaxe, la sémantique et la pragmatique - ne pourraient 2004,p.14). e nombreux autres apprentissages.
Tout au long de notre vie :
Tout au long de notre vie, nous continuons à apprendre du vocabulaire. En moyenne, un adulteà nos élèves. Cela
p.1). Nous nous sommes donc informées sur les vocabulaire qui sont les suivants : 82.4.1 Les thèmes
Pour Alain Bentolila (2007), le vocabulaire a une grande importance dans la réussite scolairedes élèves. Il encourage les professeurs à installer, avec les élèves, des rituels de transmission
mots en fonction de leur fréquence (des plus connus au plus rares) mais également en fonction de leur thématique. Tout comme Alain Bentolila, Philippe choisir destransport, des métiers et des activités scientifiques qui sont plus abstraits et donc destinés
2.4.2 Les situations concrètes et les acteurs
eEnseigner la langue orale en maternelle, Philippe
est plus souvent et plus aisément au rendez-vous quand elle se développe dans un petit groupe, qui assure à chacun une plus grande densité
Boisseau (2005) cite J
Jérôme B
connaissances, il peut fournir dans le scénario comme modèle, un échafaudage, et soutenir ce que celui-ci acquière la mai2004, p.124). Enfin, PhilippeBoisseau (2005) souligne que Jean-eractions
entre pairs en autonomie alors que Laurence Lentin en doute. En effet, les jeunes enfants le modèle à retenir et à reproduire. 92.4.3 Les vecteurs pédagogiques
Philippe Boisseau (2011) préconise plusieurs vecteurs pédagogiques pour mobiliser le - les jeux et les manipulations en lien avec le champ lexical étudié qui permettent de donnerles apprentissages dans des situations vécues par les élèves. Elle conseille aux professeurs
connaissent déjà. - les activités de rappel effectuées avec de nombreux supports (dessins, bilans, diaporamas,vocabulaire étudié. Philippe Boisseau (2011) conseille également aux enseignants de
procéder à de nombreux feedbacks pour faciliter la mémorisation des mots. Ceci rejoint les dires de Marie-- les imagiers fabriqués en classe qui servent de référence commune aux élèves. Ils
fonctionnent davantage quand ils possèdent plusieurs représentations pour un mot car les s.- la littérature jeunesse avec les albums, les contes, les comptines, les chansons, la
avec les échanges de point de vue. Ce vecteur rejoint le point de vue de Micheline Cellier de la mémorisation de comptines et de chansons qui vont travailler les structures lexicales et avant les structures correctes des2.4.4 La zone proximale de développement
plupart des techniques et outils proposés [...] est que le pédagogue qui les utilise sache se tenir
dans la Zone Proximale de Développement (Vygotsky, 1985, 1997) des enfants auxquels il p.175). - 10 dessus de la ZPD. Sinon, que de rencontrer des difficultés importantes pour résoudre la tâche et il pourrait se décourager. En lien avec la ZPD, Jean- p.142). Nous retenons la thématique du vocabulaire des métiers pour notre projet pédagogique. Nousque les élèves mémorisent plus facilement le vocabulaire étudié. Pour cela, nous mettons en
place dans nos séquences respectives plusieurs dispositi es feedbacks seront également mis en place lors de nos séances pour placer le vocabulaire dans la mémoire à long terme des élèves.Pour Michelin
du vocabulaire : la contextualisation, la décontextualisation et la récupération. svocabulaire étudié. Ces conditions sommes dans le vocabulaire passif.La décontextualisation consiste à sortir les mots nouveaux du contexte dans lequel les élèves
les ont rencontrés. Cette phase permet : - de créer des outils qui font des liens entre les nouveaux mots et ceux déjà connus, - de passer du vocabulaire passif au vocabulaire actif. 11La récupération est un réinvestissement du vocabulaire étudié dans un contexte différent (jeux
s de mémorisation.2.6.2 La mémoire dans les programmes et sa constitution
permanence les acquis antérieurs pour uérir du vocabulaire, mémoire à long terme. Lien oral-écrit Lexique et syntaxe (2016) explique le fonctionnement de la mtrois sortes de mémoire : la mémoire à court terme, la mémoire de travail et la mémoire à long
terme.La mémoire à court terme retient les éléments temporairement. Avant 5 ans, les informations
est encore que -de comprendre et de La mémoire de travail met en lien les informations nouvelles entre elles mais également les mémoire à long terme.La mémoire à long terme, quant à elle, retient les éléments sur une longue durée. Cette mémoire
regroupe trois autres types de mémoire : la mémoire procédurale (dans laquelle des
compétences sensori- épisodique (dans laquelle le contexte joue un rôle primordial dans la mémorisation) et lamémoire sémantique (dans laquelle est stockée les données générales et concepts abstraits).
122.6.3 Le fonctionnement de la mémoire
Lien oral-écrit Lexique et syntaxe
(2016), voici le processus de la mémorisation schématisé :2.6.4 Les facteurs favorisant la mémoire
Lien oral-écrit Lexique et syntaxe, cite divers constats tels (2016, p.17). Pour nos séquences pédagogiques, la découverte des nouveaux mots se fera à travers diverses situations, ce qui permettra de motiver les élèves. De plus, des situations des métiers. Elles permettront de donner plus de sens aux apprentissages et faciliteront ainsi la apprentissages pour atténuer le stress des élèves qui freine leur mémorisation.dit précédemment, de créer des liens entre le vocabulaire que nous voulons faire acquérir aux
-Claire Maisées
un rappel de la séance précédente. Le nouveau vocabulaire sera également travaillé dans
important de noter que le constat concernant les temps de pause nécessaires est nouveau. Pour notre projet, il faudra donc alterner le temps de travail et le temps de repos pour éviter la 13 plusieurs semaines plutôt que de le restreindre sur une journée ou quelques jours. 3.elle met en avant les progrès de chaque enfant. Cette mise en avant peut se faire par
. Cela correspond à la compétence commune à tous les3.1.1 Les différentes évaluations
Pour connaître les acquis des élèves, plusieurs évaluations sont mises en place. Cependant, elles
même moment au cours de la séquence. e avant la séquence. réajuste sa programmation de séquence si ce quil a prévu capacités de ses élèves (situations trop faciles ou trop difficiles). s élèves. déroule réalisas mise en place car les élèves sont trop jeunes. connaissances des élèves au regard des objectifs 143.1.2 Le protocol
-test et post-test se déroule en deux effectuer une relance en compréhension. En effet, unélève qui produit, comprend. En revanche, si un élève ne produit pas, il faut le questionner pour
3.1.3 ue
Les évaluations sont des outils permettant de situer les avancées des élèves au regard des
compétences travaillées. Le professeur peut adapter son enseignement aux besoins des élèves
en soi. Dans la partie suivante, nous préciserons cette idée avec la mise en place de remédiations.3.2 La remédiation
3.2.1 Définition de la remédiation
Centre d'Etudes Pédagogiques pour l'Expérimentation et le Conseil (CEPEC), la remédiation est " un nouvelles activité » (Françoise Raynal et Alain Rieunier, 1998). De plus, Jean- (2010, p.159). Cette aide va dépendre des difficultés rencontrées par Le professeur doit donc analyser la source des erreurs rencontrées par les élèves afin deTravailler par cycles de Chantal Mettoudi et
Alain Yaïche, il existe quatre
- eles élèves peuvent faire des erreurs liéesaux situations proposées par le professeur. Effectivement, une nouvelle situation ou un
15contexte différent peut mettre en difficulté les élèves. De même, si la situation soumet les
élèves à des contraintes plus imposantes comme un temps limité ou des exercices plus
complexes, les élèves risquent de faire des erreurs.- erreurs concernant les consignes : les difficultés des élèves peuvent découler de la formulation
des consignes énoncéesélèves tout en faisant attention au vocabulaire employé. Il doit être vigilant sur les consignes
comportant une négation ou encore sur les doubles consignes. Pour elles soient comprises, le professeur peut demander aux élèves de les reformuler avec leurs propres mots. afin aussi le comprennent. - el conditions sde transfert deconnaissances. Les élèves ont des difficultés à décontextualiser, -à-dire à transférer une
connaissance à une nouvelle situation. Cette phase de décontextualisation doit avoir lieu lors mémorisées. Lors des évaluations, - erreurs concernant les acquis antérieurs : les erreurs des élèves viennent peut- savoir de manière insuffisante ou incorrecte. Par exemple, certains élèves de la classe deCharlène, au début de la séquence, appelaient une " casserole », une " poêle ». De même dans
Des liens entre ces erreurs et notre projet pédagogique seront établis dans la partie analyse.3.2.3 Des exemples de remédiations
, pour être efficace, doit être différente en classe. Voici différents modes de remédiation possibles :quotesdbs_dbs24.pdfusesText_30[PDF] recherche activités manuelles ferme
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