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Liste de préfixes de la langue française

(Les cases colorées indiquent les préfixes les plus fréquemment utilisés.) Préfixes. Signification. Exemples acantho- épine acanthacées acanthe acou- entendre.



COMPORTEMENT DU PREFIXE NOMINAL DE CLASSE 5 EN

quel par certains auteurs. T.J. Hinnebusch (I98l) par exemple



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brièvement dans une note de bas de page désigné comme un exemple où le préfixe a perdu son sens. Presque rien n'est dit là-dessus



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Utilisé pour spécifier la plage de la longueur de préfixe à mettre en prefix-list – Exemples ... Il a le même effet que l'exemple précédent.



polysémie et dérivation: lexemple du préfixe re- en français

POLYSÉMIE ET DÉRIVATION: L'EXEMPLE DU PRÉFIXE RE-. EN FRANÇAIS. Roser Gauchola Gamarra. Universidad Autónoma de Barcelona.



Radical préfixe et suffixe

Les suffixes permettent bien souvent de former des mots de différentes natures (verbe nom





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ajoute des éléments non autonomes appelés préfixes ou suffixes Ainsi le mot insuccès est C TABLEAU DES PRINCIPAUX PRÉFIXES Préfixes Sens Exemples

  • C'est quoi préfixe et un exemple ?

    Le préfixe est placé devant le radical d'un mot. Il peut exprimer le contraire, la répétition ou la protection. Le préfixe ne change pas la catégorie grammaticale du mot. Par exemple, quand on ajoute le préfixe « para » au mot « pluie », on obtient « parapluie ».
  • Quels sont tous les préfixes ?

    Fran?is Un préfixe est une suite de lettres que l'on place devant un mot de base pour former un nouveau mot. Le préfixe modifie le sens du mot de base.
  • Qu'est-ce qu'un préfixe PDF ?

    Les préfixes se placent avant le radical, ils ne changent pas la nature du mot mais en changent le sens. Ils peuvent exprimer le contraire : in-, dé-, mé-, a-. – Ils situent dans l'espace ou le temps : in-, épi-, ex-, pré-, anté-, post-, circon-, péri-, ad-, para-, inter-.

Le préfixe RE- : tantôt empli,

tantôt rempli de sens

Annie Sebbfolk

Handledare : Maria Svensson

Student

VT 2017

C-uppsats, 15p

Table des matières

1. Introduction .......................................................................................................................................................... 1

1.1. Recherche précédente .................................................................................................................................... 1

1.2. But ..................................................................................................................................................................... 3

1.3. Sélection des verbes à étudier ....................................................................................................................... 4

1.4. Méthode et corpus.......................................................................................................................................... 5

1.5. Définitions ....................................................................................................................................................... 7

2. Analyse de sentir et ressentir ........................................................................................................................... 8

2.1. Collocations ..................................................................................................................................................... 8

2.2. ................................................................................. 11

2.3. abstrait ................................................................................. 12

2.3.1. sentir .................................................................................................................. 12

2.3.2. La sensation et sa manifestation concrète ........................................................................................ 14

2.4. Le complément position complétive........................................................................ 15

3. Analyse d et remplir ............................................................................................................................ 17

3.1 Collocations .................................................................................................................................................... 18

3.2 Rempli, pas empli .......................................................................................................................................... 20

3.3 Contenu implicite / explicite ....................................................................................................................... 21

3.4. Absence démetteur .................................................................................................................................. 23

3.5. Action ou état ? ............................................................................................................................................. 24

3.6. Émetteur implicite ou inexistant ? ............................................................................................................. 26

4. Conclusion .......................................................................................................................................................... 27

5. Bibliographie ...................................................................................................................................................... 29

1

1. Introduction

Un apprenant de la langue française rencontre très tôt le préfixe dans ses études. On

apprend de verbes et quest une solution synthétique qui correspond

souvent à une structure analytique en suédois, ce qui est le cas quand il porte son sens très courant

de répétition (cf repartir = att fara igen). En outre, la construction suédoise / ne

semble pas être utilisée au même degré que le préfixe français, si bien que les Suédois qui

apprennent le français le préfixe aux cas où il aurait été le

choix le plus idiomatique. Toutefois, une différence sémantique est encore possible à cerner. Les

problèmes apparaissent quand un locuteur suédois a du mal à identifier la différence entre le verbe

simple et le verbe préfixé, à cause des contextes -même doit faire un choix entre les deux. Le -t-il aucun sens au radical dans cette ? Pour commencer à trouver une réponse à la question, prenons conseil auprès de la recherche antérieure.

1.1. Recherche précédente

Jalenques (2002) aborde la question de la polysémie du préfixe . Il en distingue trois sens

itération, retour et modification. Le premier, et peut-être le sens le plus attribué au préfixe,

du gâteau une seconde fois), tandis que le deuxième veut dire que quelque chose retourne à un état précédent une action précédente itiale). En fonction du radical, le préfixe peut adopter un, deux ou tous ces sens. Jalenques remarque que la polysémie de , en combinaison avec de nombreuses bases

verbales polysémiques, résultent à plusieurs définitions possibles. Par conséquent, le sens dépend

du contexte et ne peut pas être déduit hors emploi. Notons que toutes les catégories comprennent tération, pas seulement la catégorie is temps liés au préfixe, ce que Amiot (2002) illustre dans

son article Re-, préfixe aspectuel ? en utilisant le modèle suivant : /1ère occurrence de procès/

/interruption/ /2ème occurrence de procès/. De ces trois étapes, les deux premières sont

supposées et la dernière est posée. Le modèle correspond à la théorie de temps impliqué de

2

Guillaume (1929), à savoir le temps qui fait partie du sens du verbe et qui y est indissolublement

lié, contrairement au temps qui est attribué au discours par la conjugaison du verbe à la forme du

passé, du présent ou du futur (temps expliqué). En appuyant sur cette théorie, Amiot (2002)

arrive à une conclusion qui confirme sa question du titre (Re-, préfixe aspectuel ?). Le préfixe

mais cela est vrai seulement à condition que (2002) suivant -de gâteau au locuteur avant cet être servi lui-même. La répétition se trouve alors dans la relation locuteur- (quelque chose). Si critère, Amiot (2002) propose que le préfixe soit aspectuel.

Cependant, Amiot (2002) trouve des divergences de son hypothèse. Réunir est mentionné

brièvement dans une note de bas de page, désigné comme un exemple où le préfixe a perdu son

sens. -dessus, sauf que de tels verbes seraient fréquents. Cependant, déjà en 1964, Mok un verbe peut perdre son caractère morphologique, soit parce que , soit de sens sensible entre le verbe simple et le verbe préfixé, et que le contexte est la seule chose qui détermine lequel des verbes il faut utiliser. Les sens du préfixe que Mok (1964) identifie divergent un peu de on a vus chez

Jalenques (2002) et Amiot (2002) (itération, retour et modification). Les deux premières catégories

correspondent essentiellement à celles de répétition et opposition de Mok (1964), mais à la place de

la dernière catégorie il propose intensité. en faisant référence à

verbes vidés du sens de leur préfixe, tels que rapprocher, rechercher, rehausser et ressentir. Il les appelle

des verbes non-morphématiques. Abordons lAmiot (2002) affronte le phénomène quand elle examine des verbes contenant un adjectif dans sa structure. Pour ces verbes, l

motivé comme un retour à un état précédent. Elle note que le préfixe est ajouté à des verbes déjà

préfixés. Par exemple, la dérivation de rallonger est allonger (a-, long, -er), dont le sens est " rendre

long », c-à-dire " rendre pl ». de devient dans de tels cas un intensificateur : " rendre encore plus long ». Amiot (2002) distingue cette construction. ste avec les autres sens

du préfixe (répétition et opposition). Il est donc question de deux préfixes homonymes qui

exigent du contexte pour . 3 Cependant, un verbe simple est pas toujours susceptible à préfixe . Par exemple, lempêche celui-ci avant des mots commençant avec

r- (e.g. *rerompre), ce qui exclut également la possibilité de redoubler le préfixe (e.g. *rerejeter)1.

Plus intéressant pour ce mémoireest pourtant ce que Mok (1964) décrit comme suit : Il est probable que l'existence de mots actuellement non-morphématiques ou appartenant

à une catégorie improductive peut empêcher la création, au moyen d'un procédé

productif2, d'homonymes morphématiques.

Cela est vu comme une explication du fait que des verbes comme redouter, recommander, reconnaître,

regarder, renier, ressentir3 itération (" douter à nouveau », " commander à nouveau » etc.).

Pour résumer, il y a en effet de la recherche au sujet, qui confirme que le préfixe ne doit pas

signifier de la répétition, tensité ajouté dans un tel cas, et que le

contexte décide quel verbe il faut utiliser quand le verbe simple et le verbe préfixé ne proposent

aucune différence sémantique. Pourtant, la recherche étudiée ne dit rien sur ce facteur

pragmatiquepour des Suédois qui apprennent le français.

1.2. But

Le présent mémoire se propose la pragmatique des deux paires des verbes sentir/ressentir et emplir/remplir, dans le but de déterminer quels facteurs inspirent un dans le contexte examiné.

1 Il importe de souligner que ces structures ne sont en aucune façon impossibles. Les

atteindre un

certain but (stylistique, comique etc.). Ainsi, la distinction ne se trouve pas dans la possibilité,

2 Un procédé prodictif signifie la création de nouveaux mots par affixation.

3 Notez que cette -morphématiques ayant perdu leur lien

au verbe de base comme pour ceux . Ressentir et renier sont sans doute plus proches à leurs dérivations sentir et nier que ne regarder à garder, (Rocchetti, 2010). 4

1.3. Sélection de verbes à étudier

empêchent le préfixe de porter le sens Amiot (2002) reconnaîe l quant au sens. Tandis que les deux chercheurs donnent quelques exemples, on consulter le dictionnaire pour trouver

plus de singularités. Dans le Petit Robert (2010) il y a treize verbes commençant par le préfixe

qui, ou bien réfèrent au verbe simple comme synonyme, ou bien ont une définition remarquablement similaire, sans se4. Les verbes sont présentés dans le tableau

1. Il contient seulement les parties pertinentes de la définition en ce qui concerne les similarités

entre le verbe simple et le verbe préfixé. Tableau 1 verbes avec définitions lexicales similaires Emplir : 1. Remplir. Remplir : 1. Rendre plein (un réceptacle), utiliser entièrement (un espace disponible) > emplir II. 1. Rendre plein par sa présence (une portion Jeter : 5. Abandonner, rejeter comme encombrant ou inutile Rejeter : 3. Ne plus vouloir de > abandonner, jeter. Lever : 2. Diriger vers le haut > relever Relever : relever un plan (dresser, lever), un dessin Lier : 4. Unir par un rapport logique, fonctionnel, structural > relier

Relier :

attache > lier. 5. Fig. mettre en rapport. Relier des idées, indices > lier. Monter : II. 5. Porter, mettre plus haut, à un niveau plus élevé > remonter

Remonter

monter Placer : Replacer : 1. Remettre à sa place, en place. > placer Plier : 1. Rabattre (une chose souple) sur elle-même, mettre en double une ou plusieurs fois > replier. 5. articulé) ; fermer (cet ensemble) > replier Replier : I. plier de nouveau (ce qui avait été déplié),

2. Ramener en pliant, 3. Faire rentrer (en soi), 4.

Ramener en arrière, en bon ordre.

Poser : II. 1. Être posé, appuyé (sur qqch) > reposer Reposer : reposer sur - r, être établi, fondé

sur > poser. II. mettre dans une position qui délasse, appuyer > poser Sentir : 1C. Éprouver, ressentir 2. Être affecté agréablement ou désagréablement par (qqch) > ressentir

Ressentir

Sortir : Ressortir

Tenir : 3. Faire rester en place > retenir. III.B. Tenir de : avoir des rapports de filiation, de parenté, qqch) > région. retenir (de) Retenir : II. 3. Maintenir en place, dans une position fixe. > tenir

4 La condition de la proximité du sens entraîne que les verbes non-morphématiques ayant perdu

son lien sémantique au verbe de base ne font pas partie de la sélection et, par extension, du mémoire. Des verbes comme garder-regarder ne présentent guè entre les deux, parce que leurs sens divergent considérablement. Néanmoins, comme dit dans la note de bas de page 3, Mok (1964) traite ces verbes comme appartenant de la même catégorie. 5 Trousser : 2. (vieilli) relever (un vêtement qui pend) > retrousser Retrousser : 2. Se retrousser relever ses vêtements > trousser

Unir : 1. Mettre

un lien politique, économique réunir. 4. Mettre en communication ; faire se toucher > réunir Réunir : 2. Mettre ensemble (plusieurs choses) pour former un tout, joindre ou rapprocher suffisamment pour unir (des choses entre elles) > unir

Étant donné le cadre restreint du présent mémoire, cette question doit rester intègre pour la

plupart des verbes concernés. Nous nous contenterons des deux paires de verbes, à savoir (res)sentir et (r)emplir.

1.4. Méthode et corpus

Pour analyser les verbes choisis une base de données appelée Factiva sera utilisée. En format

numérisé, elle collecte des articles de journaux publiés sous forme de papier du monde entier,

mais pour nous garder de divergences géographiques éventuelles, les journaux exclusivement de Les verbes choisis seront analysés selon la même méthode en trois étapes. Étape 1 : les collocations qui les emploient seront cherchées. Étape 2 : leur sens pragmatique sera examiné dans contexte.

Étape 3 : recherche supplémentaire

collocations les plus friré de cent

articles. Le procédé est répété pour tous les quatre verbes. Tandis que le procédé demeure le

même, les verbes demandent des traitements spéciaux par rapport à leur construction. Pour (res)sentir il y a deux composants qui peuvent participer à ce qui est (res)senti (compl celui qui (res)sent (le sujet). En revanche, (r)emplir présente trois

composants intéressants ce qui est (r)empli, celui qui le (r)emplit et ce dont un récipient est

(r)empli. Il convient de noter que tous ces composants ne sont pas forcément présents à la fois

dans les exemples à étudier, mais il y a néanmoins plus de facteurs à considérer dans le cas de

(r)emplir. Par conséquent, le nombre de collocations sera un peu plus petit que celui de (res)sentir

dans la première étape. Trente exemples de " sent une » et trente exemples de " ressent une »

seront recherchés, tandis que nous nous contenterons avec vingt emplir » et de " remplir » respectivement. 6 es dans leur contexte. Le genre du sentir et ressentir. Pour emplir et remplir, sémantiques de la structure verbale si ceux-ci sont mentionnés dans la phrase, lesquels, et

comment ils influencent le choix du verbe. Les résultats obtenus seront comparés à la recherche

précédente pour corréler la théorie avec sa manifestation pragmatique.

Bien que donnant une image générale des e

susciteront sans doute des questions. Ainsi, des cueillettes de données supplémentaires seront faites sur Factiva. le Mise à part déjà documentées, cela entraîne une étude des collocations pas couvertes aussi. Par exemple, sentir et ressentir seront analysés seulement selon la prémisse que le verbe comprend un bjet direct. Pourtant, il y a un bon nombre verbes peuvent figurer. 3, nous jetterons un bref , qui est une de ces structures possibles.

Les mots de recherche utilisés contiendront toujours le verbe en question, conjugué à un temps

quelconque. Parfois un article ou une préposition sera inclus pour limiter le résultat. Une

collocation entière pourra aussi constituer les mots de recherche. Le mot de recherche sera indiqué en gras . Vu le cadre restreint de ce mémoi éventuelles constructions pronominales.

En tout état de cause, notre corpus est trop modeste pour être statistiquement significatif. La

sélection des exemples vise cependant à donner une image représentat Pourtant, il est impossible de se garder des conclusions fausses. Comme la recherche certaine e nous cherchions inconsciemment de la confirmation de leur interchangeabilité. Ainsi, il faut en tenir compte. De plus, les exemples ont pour fonction de visualiser ce qui est de pertinen U 7

1.5. Définitions

Au cours du mémoire nous rencontrerons des expressions qui nécessitent quelques explications. Le terme collocation est un tel exemple, qui sera ne cooccurrence privilégiée, une association habituelle d'un mot à un autre au sein d'une phrase, un rapprochement de termes qui,

sans être fixe, n'est pas pour autant fortuit, comme : " voix suave », " courir vite », " entraîner des

conséquences »édia). Un verbe est productif ou improductif en fonction de sa susceptibilité

ou résistance à la création de nouveaux mots par affixation. Un verbe non-morphématique est un

verbe une fois préfixé dont le préfixe a perdu son propre sens intégré au radical. Un

nom est concret ou abstrait on peut tenir physiquement ou non.

Comme déjà mentionné, les verbes emplir et remplir sont liés à trois composants sémantiques (ce

qui est (r)empli, celui qui le (r)emplit et ce dont un récipient est (r)empli.). En fonction de la

construction de phrase, ces composants appartiennent à des catégories grammaticales différentes

. Afin de faire une distinction entre fonctions

grammaticales et sens sémantique, nous utiliserons par la suite les termes récipient, émetteur et contenu

en faisant allusion aux traits sémantiques des mots. Voici deux exemples de notre propre création :

émetteur récipient contenu

Paul remplit le sac des chaussettes.

récipient contenu émetteur

Le sac est rempli de chaussettes par Paul.

Paul est le sujet dans la première phrase, tandis que dans la dernière il est Or, puisque lui qui remplit le sac, son sens sémantique demeure le même Paul est alors que la fonction grammaticale change pour le sac, le fait que cet objet est ce qui est rempli demeure inchangeable ; ce sont les chaussettes qui représentent ce que . Le sac est donc le récipient, tandis que les chaussettes sont le contenu. 8

2. Analyse de sentir et ressentir

Dès le début, il est entendu ni tombé en désuétude, ni a été contraint à une couche spécifique de la langue, ce qui donne à penser parallèle avec le verbe de base. Cependant, aucune définition de ressentir dun verbe morphologique au sens de La différence entre sentir et ressentir doit ainsi

se refléter dans le contexte. Notre tâche est de déterminer quel contexte suscite lemploi de quel

verbe et tendances générales dans leur distribution.

Il y a déjà des indices dans la définition lexicale : voilà les définitions résumées de sentir et ressentir

du Petit Robert (2010). Les parties des définitions qui ne seront pas couvertes par ce mémoire sont exclus, notamment les constructions à la voix passive et les constructions pronominales.

SENTIR

I 1.a) Avoir la sensation ou la perception de

(un objet, un fait, une qualité). > Percevoir. b) Spécialt. Avoir la sensation de (une odeur). > Flairer, renifler

2) Avoir ou prendre conscience plus ou

moins nettement de 3) >

Deviner, discerner, pressentir.

4) Avoir un sentiment esthétique de (qqch).

> Apprécier, goûter.

5) Être affecté agréablement ou

désagréablement par (qqch). > Éprouver, ressentir.

RESSENTIR

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