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20 mar. 2013 qu'un long métrage de fiction Le ... Savoir analyser et comparer des ... Je voudrais qu'on m'efface
Lexigence de visibilité par limage dans les sociétés
4.2 Des outils d'analyse et d'expérimentation de la visibilisation . délabré) et le titre Je voudrais qu'on m'efface campent la position éditoriale de ...
Qui a écrit Je voudrais qu’on m’efface ?
Je voudrais qu’on m’efface est le premier roman de l’auteure de La femme qui fuit, que tout le monde a adoré (je n’ai pas encore rencontré à ce jour quelqu’un qui n’a pas aimé ce livre).
Quels sont les personnages de Je voudrais qu’on m’efface ?
QUESTIONNAIRE DE COMPRÉHENSION Je voudrais qu’on m’efface (2010), d’Anaïs Barbeau-- Lavalette À l’aide du roman, faites une description (physique- psychologique –sociale) des trois personnages suivants: Mélissa Kevin Roxanne Psychologique : - Déterminée - Entêtée - Seule Physique : - Yeux bleu - « Cheveux bébé » Social : - Mère prostituée
Qui a écrit Je voudrais qu'on m'efface ?
Je voudrais qu'on m'efface - Anaïs Barbeau-Lavalette - StuDocu Trouver toutes les ressources pour Je voudrais qu'on m'efface par Anaïs Barbeau-Lavalette
Où se déroule la série 'Je voudrais qu'on m'efface'?
Trois enfances écorchées s’entrechoquent. Mélissa, Eddy et Karine vivent dans le même immeuble et doivent composer avec un environnement qui mange déjà tout rond les adultes. Les trois jeunes ont des rêves d’enfant, mais on les force à vieillir trop vite. Quartier Saint-Michel, Montréal.
Thèse
Karoline Truchon
Doctorat en anthropologie
Philosoph
iae Doctor (Ph.D.)Québec, Canada
© Karoline Truchon, 2014
IIIRésumé
Cette thèse porte sur l'exigence de visibilité par l'image dans les sociétés contemporaines et sur les
manières dont des populations dites marginalisées de ces sociétés vivent cette exigence. Dans un
premier temps, elle explique de manière théorique et avec des exemples provenant des États -Unis,de la France et du Québec ce qu'est l'exigence de visibilité par l'image. Dans un deuxième temps,
elle analyseune réponse à cette exigence à partir d'un complexe d'habitations sociales à Montréal.
Plus précisément, cette réponse à l'exigence de visibilité par l'image a consisté en la mise en place
d'une infrastructure de visibilisation développée en partenariat avec des résidents des Habitations
Boyce-Viau et des experts travaillant avec eux, incluant les intervenants du Centre des jeunes Boyce-Viau (CJBV), mon principal partenaire de recherche.L'objectif de cette infrastructure de visibilisation était de mettre en circulation d'autres images que
celles de misérabilisme et d'assistancialisme fréquemment véhiculées dans les espaces médiatique,
politique, social et académique, tout en mettant en valeur les participants de l'infrastructure.L'infrastructure de visibilisation comportait quatre volets. Le premier volet misait sur l'expression
des participants par la réalisation de plus de 80 films autobiographiques avec le digital storytelling,une méthode de recherche inédite et originale en anthropologie. Le deuxième volet visait à favoriser
la reconnaissance individuelle et collective de ces expressions de " sois » et de " nous » par la tenue
de trois éditions du Festival des arts de Boyce -Viau (FABV) dans la cour intérieure des HabitationsBoyce-Viau. Le troisième volet souhaitait accentuer et créer des liens entre les résidents des
Habitations Boyce-Viau et divers experts influençant leur quotidien et leur perception d'eux-mêmes, dont l'anthropologue. Le quatrième et dernier volet consistait à réaliser et à diffuser d
es outils de communication ainsi qu'à entreprendre des campagnes de relations médias et de lobbyingpolitique afin d'accroître le potentiel de reconnaissance des participants de cette infrastructure de
visibilisation. En résumé, cette thèse développe de manière théorique et empirique une proposition d'épistémologie de l'être ensemble par la visibilisation. Elle montre les liens entre ce qui semblevisible et ce qui semble invisible et explique que la visibilité est le résultat de mécanismes de
visibilisation. Finalement, cette thèse s'inscrit au sein d'une approche qui se veut à la foisphénoménologique et humaniste par le biais d'une recherche-action critique, réflexive et théorisée
au sein de laquelle l'anthropologue est autant partie prenante que donnante. VTable des matières
RÉSUMÉ ............................................................................................................................................ III
TABLE DES MATIÈRES ........................................................................................................................V
PRÉAMBULE .................................................................................................................................. XIII
INTRODUCTION .................................................................................................................................. 1
CHAPITRE 1 PROBLÉMATIQUE GÉNÉRALE : L'EXIGENCE DE VISIBILITÉ PAR L'IMAGE .............. 9
1.1 L'" exigence de visibilité » dans les sociétés contemporaines .............................................. 9
1.1.1 Survol de quelques moments-clés de l"avènement de l"" exigence de visibilité » ................ 10
1.1.1.1 Enjeu 1 : la visibilité, ostentation par la médiatisation et de " branding » de sois ? 14
1.1.1.2 Enjeu 2 : un espace-temps ouvert, aux changements saccadés, objectivé par le corps
151.1.1.3 Enjeu 3 : des individus qui se " dépossèdent de leur intériorité » ? .......................... 16
1.1.1.4 Enjeu 4 : " dissémination panoptique » par " une tyrannie de la visibilité » au sein
d"une société de contrôle ? ..................................................................................................... 19
1.1.2 Quelques définitions de la visibilité, de la visualité et de l"invisibilité ................................. 20
1.1.3 La reconnaissance par la visibilité ? .................................................................................... 27
1.2 Le rôle de l'" image » dans cette " exigence de visibilité » ................................................. 29
1.2.1 Ontologie de l"image : ce que l"image ne serait pas... ......................................................... 30
1.2.2 Ontologie de l"image : ce que l"image serait... .................................................................... 31
Conclusion........................................................................................................................................ 34
CHAPITRE 2 PROBLÉMATIQUE SPÉCIFIQUE : L'EXIGENCE DE VISIBILITÉ ET LES IMAGESÉMANANT DE
HLM » .................................................................................................................... 37
2.1 La visibilisation des images de pauvreté de complexes d'habitations sociales ................. 38
2.1.1 Un article-polémique à la Nouvelle-Orléans, États-Unis ..................................................... 38
2.1.1.1 Une image de (présumés mauvais) " pauvres » qui choque ...................................... 39
2.1.1.2 Des " faits » inventés pour servir une intention cachée? ........................................... 40
2.1.1.3 Instrumentalisation des " pauvres » pour visibiliser des préjugés anticipés? ........... 43
2.1.2 Un blogue de proximité à La Courneuve, " cité » en périphérie de Paris, France .............. 45
2.1.2.1 Des images qui montrent ce qui dérange ................................................................... 46
2.1.2.2 Une journaliste intériorise le regard des autres ........................................................ 50
2.1.2.3 Des images qui montrent des réalités plus complexes et une humanité commune .... 52
2.1.3 Des images et des évocations pré-jugées des " HLM » au Québec, Canada ....................... 60
2.1.3.1 Le terme " HLM » comme transmetteur d"un essentialisme social " culturalisé » ... 60
2.1.3.2 Des médias de masse comme vecteurs de l"image pré-figurée des " HLM » ............ 62
2.1.3.3 Des productions culturelles comme toile de fond d"un désespoir dont il faudrait
s"émanciper ............................................................................................................................. 67
Conclusion........................................................................................................................................ 82
VI C HAPITRE 3 PROBLÉMATIQUE LOCALE : L'EXIGENCE DE VISIBILITÉ ET LES IMAGES ÉMANANT DESHABITATIONS BOYCE-VIAU. .................................................................................................... 85
3.1 Le contexte des " HLM » au Québec et à Montréal ............................................................ 85
3.1.1 Historique, définition, enjeux et images langagières ............................................................ 85
3.1.2 Les " HLM » dits " plans d"ensemble » ................................................................................ 89
3.1.2.1 Définition, historique et enjeux .................................................................................. 90
3.1.2.2 Quelques images émanant des " plans d"ensemble »... ............................................. 93
3.1.3 Rôle-pivot des offices municipaux d"habitation (OMH) ....................................................... 95
3.1.3.1 L"Office municipal d"habitation de Montréal (OMHM) ............................................ 96
3.1.3.2 La structure de développement social des offices municipaux d"habitation (OMH) . 97
3.1.3.3 La structure de développement social des offices municipaux d"habitation (OMH) . 97
3.1.4 Rôle-pivot des organismes communautaires en milieu " HLM » à Montréal ..................... 105
3.1.5 Rôle-pivot des organismes de défense des droits des locataires ......................................... 108
3.1.6 Quelques images entretenues des " HLM »... ..................................................................... 111
3.2 Les Habitations Boyce-Viau, un " plan d'ensemble » à Montréal ................................... 114
3.2.1 Historique, enjeux et quelques images ................................................................................ 114
3.2.2 Le Centre des jeunes Boyce-Viau (CJBV), un organisme communautaire en milieu " HLM »
1173.2
.2.1 Historique et enjeux ................................................................................................. 117
3.2.2.2 Sa philosophie du développement social .................................................................. 120
3.2.2.3 Quelques images véhiculées par et sur le Centre des jeunes Boyce-Viau ............... 125
Conclusion ...................................................................................................................................... 129
CHAPITRE 4 CADRE THÉORIQUE : VERS UNE ÉPISTÉMOLOGIE DE L'ÊTRE ENSEMBLE PAR LAVISIBILISATION
............................................................................................................................... 133
4.1 Le passage de la visibilité contraignante à la visibilisation au potentiel bénéfique : les
regards qui reconnaissent et donnent du pouvoir ...................................................................... 133
4.1.1 " Le regard » en sciences sociales et ma position .............................................................. 134
4.1.2 Les regards comme vecteurs de visibilisation, pouvoir et reconnaissance ........................ 138
4.2 Des outils d'analyse et d'expérimentation de la visibilisation .......................................... 143
4.2.1 L"imbrication du punctum dans le studium ........................................................................ 143
4.2.2 L"écran pour savoir et pouvoir penser................................................................................ 151
4.2.3 Le spectateur qui s"émancipe .............................................................................................. 154
4.2.4 Des espaces de visibilisation organisationnels participatifs pour tenter de " faire uvre »
1554.2.5 Des infrastructures de visibilisation comme moyen d"actualisation de l"être ensemble .... 159
4.2.6 " Voir ensemble » pour " se faire apparaître mutuellement » ............................................ 164
4.3 Les dispositions relationnelles de nos pratiques de visibilisation : un " nous » où
l'anthropologue est partie prenante et donnante ......................................................................... 1674.3.1 Une intention phénoménologique comme posture méthodologique initiale ....................... 167
4.3.2 La rencontre sous forme de dialogue interculturel ............................................................. 168
4.3.3 Déhiérachisation du " nous » ............................................................................................. 170
4.3.4 Une anthropologue " impliquée », mais " ignorante » ....................................................... 172
4.3.5 La " technique relationnelle » des participants (incluant l"anthropologue) : la percée de
compréhension (breakthrough) par une déstabilisation de la conscience (moral breakdown) ...... 174
4.4 Synthèse de l'épistémologie de l'être ensemble par la visibilisation ................................ 176
Conclusion ...................................................................................................................................... 182
VII CHAPITRE 5 APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE ............................................................................... 185
5.1 Une recherche-action critique et théorisée ........................................................................ 186
5.1.1 Les fondements .................................................................................................................... 186
5.1.2 Les applications .................................................................................................................. 189
5.2 Le témoignage comme technique de visibilisation ............................................................ 197
5.2.1 La relation testimoniale intersubjective ............................................................................ 197
5.2.2 La relation testimoniale épistémologique ........................................................................... 200
5.2.3 Le témoignage à l"ère numérique ...................................................................................... 202
5.3 Le digital storytelling comme outil de visibilisation ........................................................... 203
5.3.1 Le digital storytelling et son avènement ............................................................................. 204
5.3.2 Démocratisation de l"expression de " sois »/de " nous » par le digital storytelling .......... 210
5.3.2.1 Démocratiser... en " donnant une voix (giving a voice) » ....................................... 210
5.3.2.2 Démocratiser en... offrant un espace relationnel de confiance et sécuritaire pour tous
2125.4 Reconnaissance de l'expression de " sois »/de " nous » par des événements-mobilisateurs
2145.5 Reconnaissance de l'expression de " sois »/de " nous » par les liens ............................... 215
5.6 Reconnaissances par la promotion dans l'espace public des digital storytelling, du festival
des arts et des liens consolidés/créés ............................................................................................ 217
Conclusion...................................................................................................................................... 219
ENTRE DEUX (UNIVERS?) ............................................................................................................... 223
CHAPITRE 6 UNE " INFRASTRUCTURE DE VISIBILISATION » AUX HABITATIONS BOYCE-VIAU : LES EXPRESSIONS DE RÉSIDENTS, DE PERSONNES SIGNIFICATIVES DE LEUR ENTOURAGE ET D'EXPERTS TRAVAILLANT AVEC EUX ........................................................................................... 227
6.1. Phase 1 : Le digital storytelling comme technique de visibilisation axée sur l'expression
de sois et de groupes ...................................................................................................................... 228
6.1.1 Les résultats de notre travail : une production imposante qui montre des réalités témoignées
différentes en attente de regards intersubjectifs ............................................................................. 229
6.1.2 Notre philosophie de travail : donner une place pour les voix, faciliter le passage du privé
au public de ces voix et aller au-delà des voix institutionnelles ..................................................... 232
6.1.3 Notre manière de travailler : " organique » et adaptée aux besoins du milieu et des
personnalités de chacune des personnes de l"équipe ...................................................................... 234
6.1.4 Quelques enseignements... ................................................................................................. 255
Conclusion...................................................................................................................................... 264
CHAPITRE 7 UNE " INFRASTRUCTURE DE VISIBILISATION » AUX HABITATIONS BOYCE-VIAU : LA RECONNAISSANCE DES EXPRESSIONS DE RÉSIDENTS, DE PERSONNES SIGNIFICATIVES DELEUR ENTOURAGE ET D
'EXPERTS TRAVAILLANT AVEC EUX ...................................................... 2677.1 Phase 2 : Le Festival des arts de Boyce-Viau (FABV) comme pratique de visibilisation
axée sur la reconnaissance individuelle et sociale ...................................................................... 267
7.1.1 L"événement ........................................................................................................................ 268
7.1.2 L"organisation de l"événement .......................................................................................... 271
7.1.3 L"importance du budget sur la répartition des responsabilités .......................................... 274
7.1.4 La contribution de la déstabilisation des rôles ................................................................... 276
VIII 7.2
Phase 3 : Des activités pour accentuer et créer des ponts locaux .................................... 278
7.2.1 " Police Académie » avec le PDQ 23 ................................................................................. 278
7.2.2 Camp des policiers de la ville de Montréal ........................................................................ 281
7.2.3 Activité sur la sécurité avec Tandem Mercier-Hochelaga-Maisonneuve ........................... 281
7.2.4 Ateliers de photographies avec des photographes professionnels ...................................... 283
7.2.5 Séance de photos pour les " stars canadiennes » avec un photographe de mode .............. 286
7.2.6 Ateliers d"art avec divers professionnels ............................................................................ 289
7.2.7 Quelques enseignements... .................................................................................................. 290
7.3 Phase 4 : Des activités médiatiques, de lobbying politique et de promotion ................... 292
7.3.1 Bulletin d"information avec capsules-vidéos ...................................................................... 292
7.3.2 Coffrets DVD du Festival des arts de Boyce-Viau (FABV) ................................................ 296
7.3.3 Campagnes de relations médias ......................................................................................... 296
7.3.4 Campagnes de lobbying politique ....................................................................................... 302
7.3.5 Un enseignement... ............................................................................................................. 302
7.4 Les réceptions variées de notre travail ............................................................................... 302
Conclusion ...................................................................................................................................... 311
CHAPITRE 8 UNE " INFRASTRUCTURE DE VISIBILISATION » AUX HABITATIONS BOYCE-VIAU : DES RELATIONS ET STRATÉGIES QUI ONT FAVORISÉ LES EXPRESSIONS ET LA RECONNAISSANCEDE CES EXPRESSIONS
DE RÉSIDENTS
, DE PERSONNES SIGNIFICATIVES DE LEUR ENTOURAGE ET D'EXPERTS TRAVAILLANT AVEC EUX ........................................................................................... 315
8.1 Les premiers moments, les premières décisions... ............................................................ 316
8.1.1 Première tentative de collaboration infructueuse ............................................................... 316
8.1.2 Rencontrer l"intégrité relationnelle et l"esprit d"équipe que je cherchais .......................... 317
8.1.3 Un projet-pilote de DST qui a déterminé le cadre au sein duquel nous avons " bougé » .. 322
8.1.4 Le Comité d"actions Boyce-Viau : le leadership du facilitateur et ses impacts .................. 328
8.2 L'extase des moments de grâce... ....................................................................................... 334
8.2.1 Ce ne sont pas toujours les moments sérieux qui font " apparaître » les solutions ........... 334
8.2.2 Les rencontres du Comité organisateur (CO) du Festival et autres moments de plaisir à
être ensemble
» ............................................................................................................................. 337
8.2.3 Des DST médiateurs de relations ........................................................................................ 339
8.2.4 Des liens sincères entre des résidents et des personnes de l"extérieur ............................... 345
8.2.5 Quand une journaliste doit modifier ses pré-jugés ............................................................. 345
8.2.6 Le thème du vivre-ensemble par l"articulation de montrer qui nous sommes comme intention
primordiale 3478.3 L'humilité des moments de disgrâce... .............................................................................. 349
8.3.1 Quand un montage est fait pour " ajouter un DST de plus » plutôt que de " faire
apparaître » des personnes ............................................................................................................. 349
8.3.2 Ma tension avec un de mes collègues ................................................................................ 350
8.3.3 Ma moindre présence lors de la 3
e édition.......................................................................... 3518.4 Les derniers moments, les dernières décisions... .............................................................. 352
8.4.1 La décision de présenter un dernier festival ....................................................................... 352
8.4.2 Balayer son égo pour faire passer la pérennité du CJBV avant soi ................................... 353
8.4.3 Le dernier festival... ............................................................................................................ 353
8.5 Quelques-uns de mes (nos?) apprentissages par l'infrastructure de visibilisation... .... 354
Conclusion ...................................................................................................................................... 355
IX C HAPITRE 9 ANALYSE DE NOTRE RÉPONSE À L'EXIGENCE DE VISIBILITÉ PAR L'IMAGE DESSOCIÉTÉS CONTEMPORAI
NES........................................................................................................ 359
9. 1 L'acceptation d'une pratique paradoxale, mais réflexive du digital storytelling ............ 360
9.1.1 Institutionnalisation du témoignage, pérennité de l"organisme qui les " organise » par un
branding» et démocratisation de la visibilisation par l"être ensemble ....................................... 361
9.1.2 Les " DST » : d"un objectif initial de reconnaissance sociale à celui de la reconnaissance
personnelle pour atteindre la reconnaissance sociale .................................................................... 365
9.1.3 Les " DST » : L"impossibilité de la représentation et de l"autoreprésentation pour espérer
entrer en relation ............................................................................................................................ 366
9. 2 L'enjeu de la visibilisation contemporaine : l'intersection des " images métaphysiques »,
des " images publiques » et des " images relation/nelles » ........................................................ 368
9.3 Quelques stratégies pour travailler " avec » et " contre » les images ............................. 373
9.3.1 Co-construction du sens en visibilisant (ce qui semble être) l"invisible ............................ 374
9.3.2 Se libérer du regard par la formation du regard ................................................................ 376
Conclusion...................................................................................................................................... 378
CONCLUSION .................................................................................................................................. 381
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................................................. 387
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : Liste des personnes-partenaires-participantes .............................................................. 403
Infrastructure de visibilisation......................................................................................................... 403
Annexe 2 : Schéma d'entretiens semi-dirigés ................................................................................. 405
Annexe 3 : Liste des
digital storytelling (" DST ») ........................................................................ 407
Annexe 4 : Feuille-plan pour la rédaction de textes du DST et outil de scénarisation dans les projets
d'intervention .................................................................................................................................. 413
Annexe 5 : Retranscription du reportage à Dimanche Magazine, Radio-Canada, .... diffusé le 23 août
2009 (14 min. 30 sec.) ..................................................................................................................... 415
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Phases de concrétisation de ma recherche-action critique et théorisée ........................ 189
Tableau 2 : Liste des activités d'organisation de la deuxième (2009) et troisième édition (2010) du
FABV ......................................................................................................................................
272L
ISTES DES FIGURES
Figure 1 Infrastructure de visibilisation mise en place à partir des Habitations Boyce -Viau ......... 222Figure 2 Types d'images en circulation avec l'exigence de visibilité par l'image au sein des sociétés
contemporaines ....................................................................................................................... 369
XRemerciements
Mes premiers remerciements vont aux personnes avec qui j'ai travaillé pendant ma recherche : lesrésidents des Habitations Boyce-Viau ainsi que les intervenants et animateurs du Centre des jeunes
Boyce-Viau (CJBV) qui m'ont accueillie avec chaleur, respect et humour. Je tiens à remercier plusparticulièrement Joëlle Dupras, Isabelle Dauplaise, Véronique Morissette, Olivier Donati, Joanie
Veilleux et Carole Daraîche du CJBV avec qui j'ai partagé des moments intenses et stimulants dans
un espace professionnel où le " personnel » pouvait non seulement s'imbriquer, mais aussi faire
fleurir et faire bénéficier nos réalisations professionnelles. Cette thèse doit beaucoup à votre
soutien, à vos (sou)rires et à nos conversations. Merci Joëlle. Merci Isabelle. Merci Véronique.
Merci Olivier. Merci Joanie. Merci Carole.
J'aimerais également remercier des résidents des Habitations Boyce -Viau avec qui j'ai vécu desmoments de grâce qui resteront à jamais gravés dans mon coeur : Linda Tremblay, Fernand Samuel
et Amélie Tremblay-Samuel; Mélina Laguerre; Naomie Posseme; Daphnée Duplecy; Myana Laguerre; Sébastien Lelièvre et Johanne Duguay. Merci Linda. Merci Fernand. Merci Amélie. Merci Mélina. Merci Naomie. Merci Daphnée. Merci Myana. Merci Sébastien. Merci Johanne.Je souhaite ensuite remercier diverses personnes que j'ai côtoyées pendant ma recherche et qui, par
leur qualité de présence et leur générosité, ont contribué à générer des moments d'échange qui
m'ont appris énormément sur l'être humain et sur moi. Je pense, notamment, à Serge Villandré et
Suzanne Duhaime du Secteur Est de l'Office municipal d'habitation de Montréal (OMHM), à Pierre Boudreau et Claude Lizotte du poste de quartier PDQ 23 ainsi qu'à Sophie Gagnon de TandemHochelaga
-Maisonneuve. Merci Serge. Merci Suzanne. Merci Pierre. Merci Claude. Merci Sophie. Je remercie également Martin Houle pour ses magnifiques photos que j'ai pu insérer ici. MerciMartin.
Francine Saillant, ma directrice de thèse, m'a toujours prodiguée de précieux conseils. Sa confiance
et son soutien sans faille à toutes les étapes de ce travail ont été d'un apport inestimable. Francine
m'a guidée avec générosité et authenticité tout en respectant et en valorisant mes forces
professionnelles et personnelles. Francine sait " voir » qui nous sommes et nous reconnaître dans ce
que nous sommes et sommes en train de devenir. J'ai été privilégiée de pouvoir compter sur sa
présence attentionnée dans les moments d'allégresse autant que lors des moments de doute. MerciFrancine.
XI J'aimerais remercier Martin Hébert qui a relu avec diligence, engagement et respect ma thèse.
Martin a compris ma démarche et ses commentaires aussi pertinents que généreux m'ont permis (et
me permettront) de continuer avec plus de profondeur ma réflexion. Merci Martin. Des remerciements vont aussi à Bogumil Koss, Lourdes del Barrio Rodriguez et AbdelwahedMekki-Berrada qui ont accepté de participer à mon jury de projet de thèse, dans le cas de Bogumil
et d'Abdelwahed, et à mon comité de thèse, dans le cas de Bogumil et de Lourdes. Bogumil m'a fait
apprécier les réflexions de Paul Ricoeur sur la narrativité et la reconnaissance; Abdelwahed m'a fait
remarquer que j'appréhendais la visibilité comme une épistémologie et Lourdes m'a a menée àréfléchir sur les manières de prendre la parole ainsi que sur la visibilisation et la réception des
paroles offertes dans les espaces public et académique. Merci Bogumil. Merci Abdelwahed. MerciLourdes.
À certains moments de mon parcours doctoral,
les personnes suivantes ont été présentes et je lesremercie. Marie France Labrecque et Bernard Roy ont été la première et le premier à me prodiguer
des encouragements dans mon projet d'études doctorales. J'ai pu échanger avec Guylaine Racine et
Christopher Fletcher sur le digital storytelling autant que sur la " vie » académique. Depuis qu'elle
a dirigé mes travaux à la maîtrise, Christine Jourdan m'offre des moments d'échange que j'apprécieet dont je bénéficie fortement. Louise Gauthier a été la première personne à voir en moi une future
doctorante. Finalement, les encouragements de SimaAprahamian-Hovhannessian et de Homa
Hoodfar ont été importants dans la poursuite de mon parcours académique. Merci Marie France.
Merci Bernard. Merci Guylaine. Merci Christopher. Merci Christine. Merci Louise. Merci Sima.Merci Homa.
Je remercie
Sylvie Bourassa, Fernande Delage, Marie
-Andrée Couillard et Sabrina Doyon duDépartement d'anthropologie de l'Université Laval; Manon Deschênes de la Faculté des sciences
sociales de l'Université Laval ainsi que Célia Forget, Isabelle Fleury et Johanne Gagnon du Centre interuniversitaire de recherche sur les lettres, les arts et les traditions (CÉLAT) pour leur dévouement et leur aide à divers moments pendant mes études doctorales. Merci Sylvie. MerciFernande. Merci Marie
-Andrée. Merci Sabrina. Merci Manon. Merci Célia. Merci Isabelle. MerciJohanne.
Mes travaux ont été financés par les organismes suivants et je suis reconnaissante envers les
membres de leur comité de sélection : le Conseil de recherches en sciences humaines (CRSH), le Fonds de recherche du Québec-Société et culture (FQRSC), le Centre interuniversitaire derecherche sur les lettres, les arts et les traditions (CÉLAT), l'Équipe de recherche et d'action en
XII santé mentale et culture (ÉRASME), le Centre Justice et foi et la Faculté des sciences sociales de
l'Université Laval.Lors d'un stage international au printemps 2010, j'ai été accueillie par Catherine Neveu de l'École
des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris, par Alain Bertho de l'université Paris 8 à
Saint-Denis et par Corinne Lanzarini de l'Université Paris 13-campus de Bobigny. J'ai pu discuter avec ces professeurs de mes travaux et les présenter aussi dans le cadre de leur séminaire demaîtrise et de doctorat. Ce stage a été financé avec une bourse octroyée par le CÉLAT et le FQRSC,
stage qui m'a permise de cerner le cadre théorique de ma démarche méthodologique. J'ai aussi
bénéficié pendant ce séjour à Paris de conversations stimulantes avec Amar He nni, doctorant à l'université Paris 8 et avec Liza Alster, productrice chez Adela Films. Amar et Liza m'ont aussiamenée à rencontrer des résidents et des intervenants de Grigny et de Vigneux-sur-Seine. Merci
Catherine. Merci Alain. Merci Corinne. Merci Amar. Merci Liza.Carmen Pednault et Caroline Sylvain ont été présentes à des moments cruciaux. Merci Carmen.
Merci Caroline.
Je remercie mes amis et complices qui ont fait de ce parcours doctoral des moments que je chérirais
encore longtemps : Sylvie Bodineau, Ariane Bélanger-Vincent, Nathalie Ricard, Nazanin Shahrokni, Yara El-Ghadban, Alexandrine Boudreault-Fournier, Pascal Gaudette, Amy Carattini,Claudine Paillé, Karl St
-Pierre, Joanne Poliquin, Olivier Donati et Jacinthe Brisson. Sylvie,quotesdbs_dbs16.pdfusesText_22[PDF] je voudrais qu'on m'efface personnage
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