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problemes et perspectives concernant le developpement durable du

Activités du Tourisme de l'Organisation Mondiale du Tourisme. Ces Cameroun Turkménistan



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La pêche en Côte dIvoire : mise au point des connaissances et

Mise au point des connaissances et perspectives. Page 4. Introduction : 1. Justification du sujet. 2. Difficultés d'approche.



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Comment développer le tourisme en Côte d’Ivoire ?

Initialement appelé Office Ivoirien du Tourisme et de l’Hôtellerie (OITH), la structure change de dénomination pour devenir Côte d’Ivoire Tourisme, par le décret N°2004-447 du 02 septembre 2004. Le développement du tourisme en Côte d’Ivoire passe par un travail de persuasion auprès des agences de voyage. Quel message souhaitez-vous leur délivrer ?

Quels sont les avantages du Tourisme en Côte d’Ivoire?

La Côte d’Ivoire est donc une destination appropriée pour le tourisme d’affaires. Le tourisme sportifoffre quant à lui de grands rendez-vous (football, basketball, handball,…), la pêche et la chasse sportives, le golf, le rallye de Bandama, la plongée et la chasse sous-marine, etc.…

Quels sont les atouts de la Côte d'Ivoire dans le secteur touristique?

Les atouts de la Côte d'Ivoire dans le secteur touristique. La Côte d’Ivoire dispose de nombreux atouts rendant possibles différentes sortes de tourisme dont le tourisme balnéaire, l’écotourisme, le tourisme culturel et le tourisme d’affaires.

Pourquoi le tourisme en Côte d’Ivoire est-il si important ?

En revanche, les différentes crises qui s’y sont succédé et la dangerosité ambiante ont fortement ralenti le développement du tourisme en Côte d’Ivoire, celui-ci restant néanmoins l’un des principaux objectifs du pays. La Côte d’Ivoire n’est ainsi pas la destination la plus appréciée des touristes bien qu’elle ait beaucoup à offrir.

La pêche en Côte dIvoire : mise au point des connaissances et

LA PÊCHE EN CÔTE D'IVOIRE

MISE AU POINT DES CONNAISSANCES ET PERSPECTIVES

Mémoire du D.E.A. de 3e cycle de Géographie

soutenu à l'Université de Paris X Nanterre en juin 1983 sous la direction de P. PELISSIER par

M.C. CORMIER

gdographe ORSTOM

LA P6CHE EN CôTE D'IVOIRE

MISE AU POINT DES CONNAISSANCES ET PERSPECTIVES

Mémoire

du D.E.A. de 3e cycle de Géographie soutenu à l'université de Paris X Nanterre en juin 1983 sous la direction de P. PELISSIER Par

M.C. CORMIER

géographe ORSTOM

LA PECHE EN COTE D'IVOIRE

Mise au point des connaissances et perspectives.

Introduction : 1. Justification du sujet

2. Difficultés d'approche

3. Importance de la pêche ivoirienne

. au niveau international . au niveau de l'Afrique de llOuest . au niveau national

I. Conditions biogéographiques

1. Les plans d'eau

1.1. Les plans d'eau continentaux

1.2. Les plans d'eau marins

2. Les conditions hydroclimatol.&ques

3. Hydrobiologie marine

4. Hydrobiologie lagunaire

5. Faune halieutique et "dynamique des populations1'

II. Le Monde des pêcheurs

1. Nombre, répartition, composition des pêcheurs

1.1: Le nombre des pêcheurs

1.2. La répartition

1.3. La composition

2. Système de production halieutique

2.1. Pêcheurs professionnels exclusifs

2.2. Pêcheurs lagunaires prépondérants

2.3. Pêcheurs mixtes

III. Techniques de $che et production

1. Engins et prises de la pêche artisanale

1.1. Les engins

1.2. Productivité des engins et rendements

2. Engins et prises de la pêche industrielle

2.1. Les chalutiers

2.2. Les sardiniers

2.3. Les crevettiers

2.4. Les thoniers

-2-

1V.Dynamique de la $che

1. Historique

2. Facteurs de mutation

2.1. facteurs biogéographiques

2.2. facteurs techniques

2.3. facteurs économiques

2.4. facteurs démographiques

2.5. facteurs sociaux

2.6. facteurs politiques

V. La filière du poisson

1. Les différentes techniques de transformation

1.1. Le poisson fumé

1.2. Le poisson séché

1.3. Le poisson réfrigéré et congelé

1.4. Les conserves de poisson

1.5. Farine, huile, nuoc-mam

2. Les circuits de distribution

2.1. Le débarquement

2.2. Vente en

gros

2.3. Vente au détail

3. La consommation

Conclusion

: Enjeux

Perspectives

-3-

CARTES

1. Cadre général

2. Cartographie comparée des fonds de pêche en 1958 et 1979

3. Secteurs de la Lagune Ebrik

4. Répartition des pêcheurs en Basse Côte d'Ivoire

5. Comparaison de la consommation du poisson en Côte d'Ivoire en 1964.

et 1974

FIGURES

T. Ecosystème marin

2. Organisation de la pirogue ghan6enne

3. La pêche au grand filet

4.a. Redistribution du poisson chez les Alladian

4.b. Type de partage d'un pos poisson chez les Alladian

5. Evolution de la production et de la consomtion ivoirienne

6.a. Four pour fumage long

6.b.

Four pour fumage court

TABLEAUX

1. Espèces marines pélagiques

2. Espèces marines benthiques

3. Espèces lagunaires

4. Espèces continentales

5. Estimation du stock de poisson

6. Coût des engins de pêche en Côte d'Ivoire

7. Productivité et rentabilité des zones chalutables ivoiriennes

8. Navires étrangers dans les eaux ivoiriennes

9. Comparaison des prix du poisson et de la viande

-4-

INTRODUCTION.

"Branche nouvelle d'activités encore mal intégrées dans un milieu rural mal préparé B les recevoir" (DOWNGE F. 1962). Telle est l'image que donne la eche en Afrique Noire occidentale en 1962.

Avant le développement spectaculaire

de la pêche industrielle dans les mées 50-60, la @che en mer est le quasinonopole de quelques ethnies (GUET-N'DAIUEN, NIOMINKA du Sénégal, FANTI, KETA du Ghana par exemple), qui suivent le poisson dans ses migrations et qui se sont fait une réputation de professionnels le long des côtes atlantiques. La pêche artisanale se présente come une activité qui n'est exclusive que pour quelques populations marginales. Pour la majorité des Africains, la pêche n'est pas un genre de vie, mais une activité d'appoint.

Dans les

30 dernières années, la pêche est devenue une activité

économique. Quelle est son importance économique, sociale et culturelle actuelle ? Coment s'est effectuée l'intégration de cette nouvelle acti- vité Pour répondre ces questions, le cas de la Côte d'Ivoire semble particulièrement intéressant, tout

2 la fois représentatif de l'évolu-

tion qu'ont connue les autres Etats Africains, et original, come on essaiera de le montrer. Longtemps la pêche ivoirienne s'est limitée au milieu lagunaire, clos et stable, aux ressources plus faciles d'accès que la mer avec sa fameuse barre. La place laissée vacante sur le littoral maritime a atti- ré les pêcheurs professionnels &rangers ; ce sont eux qui ont introduit et développé une $che artisanale maritime active, dont l'apogée se si- tuerait vers

1950. Avec le Canal de Vridi et la crdation du port d'Abid-

jan, la pêche industrielle connaît yn spectaculaire essor. Depuis, la rapidité des transformations mérite qu'on s'attarde sur le tableau ac- tuel de la pêche en Côte d'Ivoire.

Autant il

est nécessaire de faire le point des connaissances sur la pêche en Côte d'Ivoire, autant il paraît délicat de dresser le tableau d'une situation si mouvante et complexe. Trois principales difficultés se présentent, qui tiennent la nature même de l'objet d'étude et

P ses méthodes d'approche.

Outre la rapidité des mutations de l'activité halieutique, l'ex- trême variabilité du milieu liquide et de ses ressources, la pêche se laisse difficilement saisir

à travers le paysage qu'elle engendre.

-5- La pêche est encore demeurée au stade de la "cueillette effectuée par l'homme aux dépens de l'hydrosphère'' (J. BESANÇON 1965, p. 10). Le pay- sage aquatique ne s'est guère transformé ; l'hydrosphère ne s'appréhen- de pas aussi facilement que le sol, car c'est un volume et non une sur- face et "le sillage de la barque s'efface derrière elle'' (ibidem). Certes il est possible d'étudier le secteur aval de la pêche, c'est-à-dire l'aménagement du littoral et l'arrière-pays organisé par un village de pêcheurs ou un port. Par contre, la cartographie de l'es- pace halieutique, plus exactement du secteur amont de la pêche, de la "production halieutique'' (CORLAY, l98O), est B élaborer. Les travaux des biologistes et des economistes fournissent des données précieuses. L autre dif f iculté provient justement des sources statistiques ( 1 ) notre disposition. Nous avons voulu mesurer l'importance de la pêche en Côte d'Ivoire par rapport aux autres pays du monde et d'Afrique et par rapport aux autres activités ivoiriennes. Outre de nombreuses la- cunes, les chiffres n'ont bien souvent qu'une valeur relative : les zones de pêche retenues par la F.A.O. sont trop vastes. Malgré les grands progrès des recensements et des enquêtes et l'emploi de moyens informatiques -au-delà des tableaux et des listings- il n'est pas be- soin d'insister sur le caractère aléatoire des comptages qui ne sont, du reste, présent& que comme des estimations.

La Côte d'Ivoire appartient

B la zone maritime de l'Atlantique

Centre Est -code

34 de la F.A.O.- qui s'étend du 36" N h 6" S et vers

le large jusqu'à

40° W. Couvrant 14 millions de !-un2 (3,9 % de la su-

perficie mondiale), cette zone participe pour 4,8 % aux captures mon- diales, soit

3,s milliards de tomes sur 72 milliards en 1980. La Côte

d'Ivoire se situe au 66ème rang mondial avec

77.000 tonnes (zones

maritime et continentale). Comparée aux autres pays de L'Ouest Africain (du Maroc au Congo), la pêche donne une place respectable a la Côte d Ivoire. Certes loin derrière -par ordre d'importance- le Nigéria, le

Sénégal, le Maroc et le Ghana,

oh la pêche est une activité majeure -rang mondial respectif : 28, 34, 36, 44-, la Côte d'Ivoire occupe une position moyenne, comme le Cameroun et la Sierra Léone. De même, si la pêche ne lui apporte pas de devises, comme au Sénégal, A la Gambie ou B la Guinée Bissau par exemple, son deficit alimentaire et financier (1) Cf. bibliographie 2 la fin de 1 'ouvrage. -6- (c'est-à-dire en volume et en valeur) n'atteint pas l'ampleur de celui du Congo, Gabon, Ghana, Liberia, Nigéria, Sierra Léone ou Togo. Sa si- tuation est comparable sur ce point au Bénin et au Cameroun. Contrai- rement A ces deux pays, oÙ les captures proviennent pow plus de 70 % de la zone continentale, la zone maritime procure 80 % des captures de la Côte d'Ivoire et la zone continentale

20 % (1).

En fait, il convient de distinguer trois milieux : le milieu continental (cours d'eau, retenues des barrages et lacs), le milieu lagunaire et le milieu maritime.

On distingue aussi communément la

pêche artisanale de la $che industrielle (2). Quel est le poids économique de ces différents milieux et secteurs Une estimation (3) peut être faite d'après la part, en pour- centage, fournie par la pêche et ses d6rivés dans - produits du secteur primaire : 1,8 % (secteur primaire qui fournit le quart du P.1.B) - produits industriels agroalimentaires : 4 % 0,7 %

0,15 %

3,4 % 3,4 % - produits exportés en valeur - produits importés en valeur - marchandises débarquées au - valeur ajoutée des entreprises i en quantité en quantité port d

I Abidjan

riennes 0,3 %

0,38 %

0,53 %

ivoiriennes 0,68 % i- - cash flow des entreprises ivoiriennes - chiffres d'affaires des entreprises Au total, d'après les rapports officiels, la $che participe peine,

0,s % du P.I.B.! Ce chiffre ne laisse pas d'étonner (4)

pour, (1) Statistiques de la F.A.O. Annuaire des Pêches 1980. (2) La pêche artisanale est présente dans les 3 milieux. La pêche indus- (3) cf. bibliographie. Sources : statistiques de la B.C.E.A.O. en 1981 (4) Même phénomène relevé au Sénégal (1% du P.I.B.) ou en France (0,2% trielle ne concerne que le milieu maritime.

Centrale des Bilans en

1978, Comptes Nationaux en 1978.

du P.1.B) par C. AUBERTIN, Bconomiste ORSTOM, mars 1983. -7-

1 1 ! ! Prises en tonnes Longueur 'Superficie'Superficie Nombre de des côtes !plateau Lagunes

! Pirogues !pêche artisa-!Pêche in- km ,contin.km2' km2 'nationale ! ! nale ,dustrielle 1.200

25.000 30. o00 3.000

11.600 600

En fait, les statistiques sont faussées pour plusieurs raisons : un premier correctif peut être apporté en se basant seulement sur l'évo- lution de ce secteur ; la pêche apparaît alors come un des secteurs d'activité les plus dynamiques. En tonnage comme en valeur, la produc- tion halieutique n'a cess6 d'augmenter. Cette croissance continue con- traste avec l'évolution des productions agricoles : les cours du café et du cacao connaissent actuellement une certaine récession.

Le fait

que la pêche soit comptabilisée avec l'agriculture, l'élevage et la forêt dans les Comptes Nationaux est très gênant. Lorsque l'on analyse la croissance du chiffre d'affaires des entreprises de 1975 (cf Centrale des Bilans), la pêche, sur 105 secteurs d'activité, arrive au l3ème rang après l'extraction du pétrole et du gaz, la production agricole vivrière, le bâtiment et les diverses entreprises de travaux publics et; le tourisme. 1978
Le deuxième correctif vise la sous-estimation, dans les rap- ports, de la pêche artisanale et la surestimation de la pêche indus- trielle. En

1977 (L'Economie Ivoirienne 1979, Ed. Afric.), 60 % des

poissons proviendraient de la pêche industrielle contre

40 % de la

pêche artisanale. Or, dans la peche industrielle, sont compris les ap- ports des flottilles ivoiriennes, mais aussi étrangères. Quel est l'ap- port de la pêche proprement ivoirienne ? Nous n'avons des données que pour 1975 (Pêche Maritime, mai 1978) L I Les chiffres sont parlants : la pêche artisanale l'emporte sur la pêche industrielle ivoirienne (1) , sans parler de son importance sociale et culturelle, encore plus difficile

à mesurer. Quel est le

nombre d'emplois fournis par la pêche par rapport aux autres activités

Quel est le revenu des pêcheurs ?

(1) Cette primauté économique de la pêche artisanale sur la pêche in- dustrielle nationale se retrouve dans les pays suivants : Sénégal, Liberia, Ghana, Nighria, Cameroun, Guinée Bquatoriale

Pêche Maritime, mai

1978
-8- Un dernier Blément qui prouve l'importance de la pêche, aussi bien artisanale qu'industrielle, est le rôle croissant du poisson dans l'alimentation, l'intense trafic dont il est l'objet, les enjeux que suscite l'accès à cette ressource, sur le plan national comme interna- tional. Malgré ces difficultés pour visualiser et estimer qualitati- vement et quantitativement la pêche ivoirienne, nousallons dresser le tableau actuel de ce secteur, en intégrant les divers éléments qui constituent 1 I' écosystème marin" (cf. schéma, fig. 1 ) . Cette approche globale de la pêche vise l'espace halieutique, la mer (S.S.) mais aussi ses prolongements ter- restres, qui se matérialisent par des flux complexes d'hmes et de marchandises. L'intégration de la pêche

B 1'6conomie ivoirienne est

la problématique plus spécifique de cette étude,ce qui conduira resituer ce tableau dans une analyse diachronique. comprendre les rapports entre l'homme et

Fig,. 1 : Ecosystème marin.

LI BER

Carte 1 : Cadre Général.

-9-

I. CONDITIONS BIOGEOGRAPHIQUES.

A la veille de 1 'ouverture du port d'Abidjan (POSTEL, 1948), un observateur souligne le manque de connaissances sur les conditions naturelles de la pêche en Côte d'Ivoire et les perspectives réduites qui lui sont offertes : l'absence d'abri côtier et donc de site por- tuaire, l'étroitesse du plateau continental, les nombreux fonds corra- ligènes rendent malaisé le développement du chalutage. Certaines don- nées -la dépression sous-marine appelée "trou sans fond", le courant de Guinée- sont déjà repérées mais aucune mesure n'a 6th réalisée. Le même observateur relève le climat équatorial de la côte ivoirienne et le difficile séchage du poisson qui en résulte et conclut ainsi un des premiers tableaux de la pêche en Côte d'Ivoire (POSTEL,

1950) :

"Les fonds son* inconnus. Riches ou pauvres ? Chalutables ou non ? I1 est impossible de conclure".

Trente ans plus tard,

C.R.O.

(1) d'Abidjan (ROTSCHI, 1978), un bilan de la recherche permet de mesurer les progrès réalisés dans la connaissance du milieu physi- que et biologique. La bathymétrie, la sédimentologie, l'hydro-climato- logie du plateau continental ont donné lieu tions (2) de même que la courantométrie et la production primaire des eaux côtières. Cette connaissance détaillée a permis le développement des études sur la "dynamique des populations" en particulier des péla- giques côtiers (hareng, sardine (3) ) et hauturiers (albacore), des benthiques du plateau continental (ombrine, dorade.. . ) et des crevettes. l'occasion de l'anniversaire du de nombreuses descrip- Le milieu lagunaire ne fait l'objet d'un programme de recher- che que depuis

1972 ; des lacunes se relèvent au niveau de la connais-

sance des paramètres de structure -propagation de la marée, limite d'influence des eaux marines, nature et composition chimique des sédi- ments- et des paramètres de fonctionnement -mélanges avec l'eau de mer, l'eau de rivière et conséquences sur la distribution des Bléments nu- tritifs et sur la production primaire ...-. ( 1) C .R. O. : Centre de Recherches Océanographiques (2) cf. bibliographie en fin d'ouvrage (3) cf. nom scientifiques dans le tableau. .- 10 - En milieu maritime comme lagunaire, les perspectives de recher- ehe portent essentiellement sur les problèmes de la pollution et de la gestion rationnelle des stocks, tandis qu'en milieu continental, la recherche est moins avancee. Dans l'etat actuel de nos connaissances, nous allons essayer de dresser un tableau des conditions hiogéographiques, qui permettent de définir les zones de pêche, les saisons et les principales pêche- ries.

1. Les plans d'eau

Trois domaines de pêche peuvent être distingués : la mer, les lagunes, les fleuves et lacs de barrage (cf. carte 1).

1.1. Le domaine de pêche maritine proprement ivoirien est

d'étendue limitee : long; de 600 lun, large de 20 milles au "um, de 13 milles en moyenne, le plateau continental couvre 11.600 km2 ; la rupture de pente se situe aux profondeurs de 120 m environ. En fonction de la bathym6trie et de la sédimentologie, il se divise en

3 zones de pêche : Grand BASSAM, Grand LAIOU et SAN PEDRO,

dont la superficie en pourcentage est respectivement de : 21, 44 et

35 %. A l'intérieur de chacune de ces zones, on distingue 3 profon-

deurs : 10 - 20 m

20 - 50 m

50 - 120 m

La presence du "Trou

sans fond" donne B la radiale d'Abidjan son originalité en rapprochant de la côte les profondeurs sup6rieures

B 20 m ($VERIVIERE, 1979).

La profondeur, la distance A la côte, la largeur de la zone de même que la nature des fonds océanographiques (sableux, sablo- vaseux, rocheux. . . ) sont autant de facteurs qui déterminent 1 activité de $che et notamment les zones d'accès aux différents engins de $che -pirogue, chalut...- (1). (1) On peut mesurer les progrès réalisés dans la connaissance des fonds marins en comparant - la carte des fonds de pêche de la Côte d'Ivoire dressée en

1958 par LASSARAT (LASSARAT, 1958, p. 41) oÙ sont portées de nom-

breuses "zones à prospecter" en dehors de la zone mieux connue de

Sassandra

B la Lape Aby

en

1979 dans l'Atlas de Côte d'Ivoire (planche A2b) cf. carte 2a et 2b.

- la carte des fondsocéanographiques dressée par L. MARTIN - 11 - Les fonds vaseux les plus riches ont une faible superficie ; les fonds sablo-vaseux et sableux sont les plus étendus mais aussi les plus pauvres biologiquement ; les fonds rocheux dominent 5 l'ouest et limitent le chalutage (L. MARTIN 1979). Les fonds sont d'autant plus exploités qu'ils sont plus cÔ- tiers : les pirogues ne fréquentent guère les eaux d'une profondeur supérieure

2 20 m. et distantes de plus d'un jour du lieu d'embarque-

ment. Les chalutiers d'une puissance inferieure

B 600 CV fréquentent

les radiales de Grand BASSAM et de Grand

LAHOU ; seuls les chalutiers

plus puissants font des marées plus longues dans des zones distantes de plus de

4 jours du port d'Abidjan, comme la zone de FRESCO.

Au-delà du plateau continental et donc des eaux ivoiriennes, le domaine maritime s'&end dans le Golfe de Guinée (CARRE et RASS,

1980) ; dans cette province néritique chaude, la température des eaux

de surface dépasse

20° C. Les espèces sont très variées mais peu abon-

dantes ; les pélagiques dominent. Ce milieu fragile est l'objet d'une pêche locale permanente et ancienne aux moyens techniques réduits oÙquotesdbs_dbs29.pdfusesText_35
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