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PIA LDT PIA 3.50 Les LDT
Publicationinterarmées
PIA-3.50_LDT(2017)
N°109/DEF/CICDE/NP du 13 juin 2017
réseauxprotégés.Résumé
PIA-3.50_LDT(2017)
Les liaisons de données
tactiques (LDT) (NearRealTime)». messagerieH,laliaison1etlaVMF. engagéeàadhérerauxstandardsde. (1)RecognizedGround/Maritime/AirPicture. (2)CommonOperationalPicture.Centre interarmées
de concepts, de doctrines et CICDEÉcole militaire
1, place JOFFRE BP 31
75700 PARIS SP 07
2 Intitulée Les liaisons de données tactiques (LDT), la Publication interarmées (PIA)-3.50_LDT(2017Allied Administrative Publication (AAP)47(B) intitulée Allied Joint Doctrine Development). Elle applique également les règles
décrites dans le (LRTUIN, ISBN 978-2-7433-0482-9) dont www.imprimerienationale.frde ce document a été réalisée par le Centre interarmées de concepts, de doctrines et
Attention : la seule version de référence de ce document est la copie électronique mise en ligne sur les sites Intradef (http://portail-cicde.intradef.gouv.fr) et internet (http://www.cicde.defense.gouv.fr) du CICDE.Directeur de la publication
Général de division Jean-François PARLANTIDirecteur du CICDE
1, place Joffre BP 31
75700 PARIS SP 07
Téléphone du secrétariat : 01 44 42 83 30Fax du secrétariat : 01 44 42 82 72
Rédacteur en chef
Colonel Thierry CHIGOT (CICDE)
Auteurs
Document collaboratif placé sous la direction du COL Olivier THIBESARD (CICDE), du LCL Éric LOUAZON (EMAT/BPSIC) et du LCL Emmanuel LATASSE (CEAM/AWC)Conception graphique
Premier Maître JEANVOINE (CICDE)
Crédits photographiques de la couverture
Ministère des Armées
Imprimé par
EDIACA
Section IMPRESSION
76, rue de la Talaudière BP 508
42007 SAINT-ÉTIENNE CEDEX 1
Tél. : 04 77 95 33 21 ou 04 77 95 33 25
3PIA-3.50_LDT(2017)
Les liaisons de données tactiques (LDT)
N° 109/DEF/CICDE/NP du 13 juin 2017
4Lettre de promulgation
Objet : Promulgation de la Publication interarmées " Les liaisons de données tactiques (LDT) ».
Références :
- Arrêté ministériel du 21 avril 2005 portant création du Centre interarmées de concepts, de doctrines
etLa Publication interarmées, intitulée " Les liaisons de données tactiques (LDT) », PIA-3.50_LDT(2017)
est promulguée ce jour.Paris, le 13 juin 2017
N° 109/DEF/CICDE/NP
5Récapitulatif des amendements
1. Ce tableau constitue le recueil de tous les amendements proposés par les lecteurs, quels que soient leur origine et leur rang, transmis au Centre interarmées de
I (voir page 53).
2. Les amendements validés par le CICDE sont inscrits en rouge dans le tableau ci-dessous dans leur ordre chronologique de prise en compte.
3. Les amendements pris en compte figurent en violet dans la nouvelle version.
4. Le numéro administratif figurant au bas de la première de couverture et de la fausse couverture est corrigé (en caractères romains, gras, rouges) par ajout de la
mention : " amendé(e) le jour/mois/année. »5. La version électronique du texte de référence interarmées amendé remplace la version antérieure dans toutes les bases de données informatiques.
N° Amendement Pages & § Origine Date de validité 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 6Références et préface
Références
a. CIA-01(A)_CEF(2013), forces, n° 130/DEF/CICDE/NP du12 septembre 2013.
b. DIA-01(A)_DEF(2014), , n° 128/DEF/CICDE/NP du 12 juin 2014. c. DIA-3, Commandement des engagements opérationnels, n° 151/DEF/CICDE/DR du 25 juin 2014.d. DIA-6, (SIC) en opérations, n° 147 DEF/CICDE/NP du 24 juin 2014, version amendée le 16 janvier 2016. e. PIA-3.0.6, La tenue de situation opérationnelle commune (Common Operational Picture), n° 611/DEF/EMA/EMP.1/NP du 11 juin 2004 et n° 97/DEF/EMA/PLANS/OCO/DR du 11 juin
2004 (ex PIA-3.7).
f. ADatP 33 (C): Multi Link Standard Operating Procedures for TDL Systems employing L11, L11B, L16, IJMS and L22, octobre 2010 (version employee : la version ratifiée par laFrance est la version (A)).
g. ACO (Allied Command Operations) Joint Concept of Employment for Tactical Data Links in NATO, 30 mai 2016. h. Objectif Directeur Interarmées pour les liaisons de données tactiques, n° 11-000682/DEF/EMA/PLANS/COCA/DR du 26 janvier 2011. i. Objectif Directeur DACAS, n° 136/DEF/EMA/PLANS/DR du 10 juillet 2015.Préface
" » (GAA Mercier/CEMAA).très brefs, . On parle alors de systèmes " temps réel (TRL)/Real Time » ou de systèmes
" temps quasi-réel (TQR)/Near Real Time ». Dans ce dernier cas, les hommes exploitent encore une partie de
ces informations. Mais dans la plupart des configurations, celles-ci sont traitées automatiquement par les
systèmes.Ainsi, des liaisons automatiques de données ont elles été conçues pour relier des plateformes équipées de
et techniques sous forme numérique. Une liaison de données tactiques (LDT)/TActical Digital Information Link (TDL)automatique en temps réel des informations de données tactiques (position, direction et vitesse des pistes amies
ts, centres dedéfense et coordination surface-air, centres de conduite des opérations aériennes fixes et tactiques, systèmes de
détection aéroportés, etc.), unités et états-majors, au moyen de systèmes de transmission haut débit et
sécurisés.Il existe une grande variété de LDT, toutes adaptées à un emploi particulier. Les plus connues sont la liaison 11
ou liaison 11A, la liaison 11B, la liaison 16, la liaison 22, la messagerie H, la liaison 1 et le VMF (Variable
Message Format).
7En termes opérationnels, les liaisons de données tactiques peuvent relier sur un même réseau les décideurs,
les capteurs et les effecteurs. LDT décision. chaque type de LDT afin de Cette architecture participe alors au réseau fédérateur des échanges intercomposantes en opération,RGP/RMP/RAP1 au niveau tactique et,
au niveau opératif, la COP2. technique rigoureux et sur une organisation.Une architecture du réseau multi-LDT adaptée à un théâtre repose sur la combinaison de moyens de surface et
aériens, en associant si nécessaire différentes LDT et des moyens de relais. Le protocole Joint Range
Extension (JRE) fournit cette dernière capacité. Il offre, en temps quasi-réel, les principales fonctions offertes par
-théâtre ou théâtre-métropole. opérationnelle. ote n° D-16-001077/DEF/EMA/EMP.1/NP du 16 février 2016 le périmètre de lagouvernance des LDT et ses modalités de mise en place. Deux créations répondent à ce besoin. En premier lieu,
une " aptitude transverse interarmées » est instaurée, sous pilotage du CPOIA. En second lieu, une CILDT
(Cellule Interarmées LDT) est créée au sein du CPOIA afin de faciliter l'emploi opérationnel des LDT.
Dans la planification et la conduite des opérations, le Centre de planification et de conduite des opérations
(CPCO) est chef -major des armées (CEMA) en opération. Le Joint Data Link Manager/Interface Control Officer (Joint DLM/ICO)temporaires, aussi bien sur le territoire national que sur un théâtre extérieur. Il a, de ce fait, des responsabilités
Les LDT contribuent donc globalement à améliorer et à accélérer le cycle décisionnel en opération. Pour des
processus de rédaction des STANAG, elle joue un rôle de nation " moteur » dans le domaine des LDT et se
1 Recognized Ground/Maritime/Air Picture.
2 Common Operational Picture : représentation géographique intégrant en temps utile les informations de situation, d'action et l'environnement
nécessaires pour garantir une connaissance interarmées commune et la meilleure compréhension de l'opération et du théâtre aux niveaux de
commandement stratégique, opératif et tactique. Chez certains alliés, on emploie le terme de CROP : Common Relevant Operational Picture
(PIA 3.7). 8Place pour le corpus conceptuel doctrinal
Concept interarmées
Visions politiques
Livre Blanc
sur la défense et la sécurité nationale (LBDSN-2013)Stratégie
européenne de sécurité 2003Dissuasion nucléaire:
Eléments constitutifs de la
doctrine françaiseConcept
des forcesMC 0400/3
2012NATO
CONFIDENTIAL
NATOCONFIDENTIAL
Concept
stratégique 2010Publications
CIA-01
CEFRéflexionsDoctrinales& ConceptsExploratoires
Doctrines interarmées
Doctrine
des forcesAJP-01
Allied Joint
Doctrine
Domaine 3.50 Liaisons de données tactiques
Publications interarmées
DIA-01
DEFPIA-3.50
LDT DIA-3Opérations
interarmées AJP-3Operations
ACOTDL in NATO
9Sommaire
PageChapitre 1 Les LDT au sein des opérations militaires ................................................. 11
Section I Définition ............................................................................................................................. 11
Section II Notions liées aux LDT ........................................................................................................ 12
Section III Les échelles de temps ...................................................................................................... 14
Section IV Les LDT, support des fonctions opérationnelles ............................................................... 15
Section V .......................................................................................... 17
Chapitre 2 L ......................................................................................... 18
Section I Caractéristiques .................................................................................................................. 18
Section II Architecture du réseau multi-liaisons de données tactiques .............................................. 20
Section III Les architectures du réseau multi-liaisons de données tactiques (Multi Tactical Data Link
Network) ............................................................................................................................................... 22
Section IV .............................................................................................................. 24
Section V ........................................................................................... 27
Chapitre 3 M ............................................................................... 30Section I Organisation OTAN ........................................................................................................ 30
Section II Organisation en France ..................................................................................................... 31
Section III .............. 33
Section IV Formation et entraînement ............................................................................................... 40
Annexe A CACO concept of
employment for TDL) ........................................................................................................ 43
Annexe B CACO concept of
employment for TDL) ........................................................................................................ 44
Annexe C Évolution ACO concept of employment for TDL) ..... 45Annexe D LACO concept of employment
for TDL) .............................................................................................................................. 46
Annexe E DACO concept of employment
for TDL) .............................................................................................................................. 47
Annexe F OACO concept of
employment for TDL) ........................................................................................................ 48
Annexe G OADatP33) ....................... 49
10Annexe H Rôles détaillés des centres experts des armées ........................................ 50
Section I armée de Terre ................................................................................................................... 50
Section II Marine nationale ................................................................................................................ 50
Section III aAir .................................................................................................................... 51
Annexe I D ............................................... 53Annexe J Lexique ........................................................................................................... 54
Partie I Sigles, acronymes et abréviations ......................................................................................... 54
Partie II Termes et définitions ............................................................................................................ 56
Résumé (quatrième de couverture) .................................................................................. 58
11Chapitre 1
Les LDT au sein des opérations militaires
101. Pour être efficaces, les systèmes modernes3 nécessitent des temps de réaction très brefs (de
temps réel (Real Time) » ou de systèmes" temps quasi-réel (Near Real Time) ». Par conséquent, ce ne sont plus des hommes qui
exploitent les informations, mais des systèmes de traitement automatique de données.102. Toutefois, l
techniques, il accède aux informations écha103. Les liaisons automatiques de données ont ainsi été créées pour relier des plateformes
équipées des systèmes informatiques de traitement de données grâce à la transmission directe
104. Les principales liaisons de données tactiques ont été développées aux États-Unis sous la
dénomination de TDL (TActical Digital Information Link). En France, elles sont connues sous le vocable de LDT (liaisons de données tactiques).105. Les LDT participent au réseau fédérateur des échanges intercomposantes en opération. Dans
des informations de situations qui constitueront les RGP/RMP/RAP4 au niveau tactique et, au niveau opératif, la COP en temps utile. Elles contribuent à améliorer et à accélérer le cycle décisionnel en opération. 106.107. La maîtrise des LDT est, en outre, une condition sine qua non pour prétendre jouer un rôle de
nation cadre et/ou participer aux opérations en coalition.108. Les LDT sont normalisées (STANAG MIL STD US pour les États-Unis) et
interalliés. À ce titre, elles constituent un élément fondamental de forces.Section I Définition
109. Définition : liaison de données tactiques (LDT)/Tactical Data Link (TDL)
" en temps réel desinformations de données tactiques (position, direction et vitesse des pistes amies ou ennemies, plans de
tir, ordres de tir, etc.) entre plateformes des trois armées (aéronefs, bâtiments, centres de défense et
coordination surface-air, centres de conduite des opérations aériennes fixes et tactiques, systèmes de
détection aéroportés, etc.), unités et états-majors, au moyen de systèmes de transmission haut débit et
sécurisés. »110. Elle se caractérise par :
a. la rapidité de transmission, ; b. la sécurité des moyens, qui garantit le contenu des informations échangées ;c. la concision des données, qui limite le volume des échanges sans en altérer la précision.
3 Systèmes de Command and Control
4 Recognized Ground/Maritime/Air Picture.
12Section II Notions liées aux LDT
La messagerie
111. Deux plateformes dialoguant via une LDT doivent utiliser un même type de messagerie.
112. Définition : messagerie
être acheminées par une LDT.
Elle est définie (dans les STANAG et MILSTD US) par dictionnaire de messages et de protocoles113. Pour répondre aux évolutions des besoins et des procédures opérationnelles, et intégrer les
nouvelles capacités, chaque messagerie doit régulièrement être enrichie, sel norme (STANAG). Lors de leur mise à jour, les systèmes doivent donc prendre en compte ces modifications.5114. À ce jour, les principales messageries sont :
a. la messagerie J (définie dans le STANAG 5516) : associée à la liaison 16, elle peut relier entre elles des unités combattantes6 (données numériques transmises à travers une interface ne pouvant pas être lues directement par l'homme) : (1) de niveaux tactiques différents, (2) de types différents (fantassin, véhicule, navire, sous-marin, aéronef, drone, etc.), (3) travaillant dans des milieux de nature différente (air, surface), (4) avec des besoins en information qui peuvent être différents, en termes de volume et de niveau de détail, et applicables à un large spectre de systèmes de communications tactiques existants. La messagerie J est constituée de mots initiaux (I) potentiellement accompagnés de mots complémentaires (E, C) qui fourn La messagerie J est indépendante du média et peut fonctionner aussi bien sur supportIP que sur support radio ;
b. la messagerie K (STANAG 5519), associée au standard VMF développé depuis la fin des années 90 aux États-Unis, (actuellement sous standard MIL STD US). Ce standard VMF est constitué de messages de longueurs variables qui fournissent à particulièrement utile dans le cas où la bande passante est limitée. Le standard VMF est indépendant du média utilisé et peut fonctionner aussi bien sur support IP que sur support radio ;5 Par exemple, le Rafale a été conçu avec le STANAG 5516
6 De types différents (fantassin, véhicule, navire, aéronef, etc.), travaillant dans des milieux différents et ayant des besoins en information qui
peuvent différer, en termes de volume et de niveau de détail. 13 c. la messagerie H : au sein de l'armée de Terre, les systèmes SICS7 V0 et NUMALAT la messagerie H (directement dérivée de la J). transmission à bas débit (PR4G) ; d. la messagerie M (définie dans le STANAG 5511) : utilisée pour les liaisons 11 et 11B, elle est vouée à disparaître ; e. les messageries F et FJ : (définies dans le STANAG 5522) : utilisées pour la liaison 22 ;f. la messagerie S (définie dans le STANAG 5501) : utilisée pour la liaison 1.
Le support de communication
115. Pour que deux interlocuteurs puissent se comprendre, ceux-ci doivent employer la même forme
de communication, c'est-à-dire le même moyen physique. Il est donc impératif que ce mode r disposent. 116.support de communication et deux interfaces compatibles. Dans le cas contraire, on se servira
DATA FORWARDING ou semi-automatique
nommé CONCURRENT OPERATION.117. Chaque support de communication présente des avantages et des contraintes qui lui sont
propres : une liaison radio HF communiquer avec un sous-de meilleurs débits, au détriment de la portée, une liaison filaire présentera une
discrétion maximale vis-à-Le réseau
En termes techniques
118. La plupart d
entre chacune des plateformes LDT à mettre en liaison. Cet ensemble de règles est appelé le réseau. Il permet, en particulier, de définir : a. eforme ;b. son rôle dans le réseau (en liaison 11, il faut définir une unité qui jouera le rôle de
maître du réseau c. la matrice de connectivité entre chacune des plateformes (qui discute avec qui ? quels sont les types informations échangées ?, etc.) ; d. les allocations de temps de paron, etc.119. En L16, on parle de réseau pour
communication (terminal) et synchronisées sur une même référence de temps, capables
120. La conception des réseaux MIDS8 nécessite le partage des ressources L16 entre les différentes
unités (ensemble des récurrences de temps extrêmement courtes), ce qui implique une
synchronisation très précise et une organisation du réseau complexe. Une unité synchronisée
peut alors utiliser le réseau selon le partage pré-établi des ressources.7 SICS
8 MIDS : Multifunctional Information Distribution System.
14121. La ressource de récurrences est constituée par un ensemble de Nets. Un Net est un ensemble
de récurrences réparties dans le temps et qui obéissent toutes à une même loi de saut de
fréquence (Frequency Hopping). 122.est nécessaire pour recevoir ou émettre.
En termes opérationnels
123. Les liaisons de données tactiques peuvent relier sur un même réseau les décideurs, les
capteurs et les effecteurs. Elles sont donc un multiplicateur de puissance ; elles concourent à la
us de décision.Documentation technico-opérationnelle
124. La documentation technico-opérationnelle précise :
a. les restrictions ECM9 à respecter ; b. les caractéristiques opérationnelles, CEM et techniques du réseau ; c. plateformes. 125.application du mandat confié par l-major des armées10. La demande est faite avec insi que son
NETMAN11 associé.
Section III Les échelles de temps
126. La nécessité de définir les temps de réponse permis par les LDT impose de préciser le
périmètre des échelles de temps suivantes :Le temps réel (TRL)
127. "
presque négligeables. »128. traitement
caractérisé par une latence12 maximale de quelques millisecondes et un cycle action/réaction
129. Exemple : la L16 peut permettre en temps réel sur un écran de la
(en fonction des paramètres techniques du réseau et du temps de transmission accordé).Le temps quasi réel (TQR)
130. " Qualificatif appliqué à l
implique que les délais soient presque négligeables ».9 ECM : Electronic Counter Measures.
10 Cf. lettre 0321/DEF/EMA/TEI/3 du 11 février 1998.
11 nge minimaliste (format texte) le fruit
consensus international. On parle aussi de fichier INDE (International Network Design Exchange).12 Délai de transmission.
15131. Le temps quasi réel se différencie donc du temps réel par le retard lié au traitement
automatique effectué par une passerelle communication employé, qui peut atteindre la dizaine de secondes.132. Exemple : le protocole JREAP13 (appelé communément JRE par abus de langage) permet la
transmission entre entités de même niveau, ou de niveaux différents,Le temps réflexe (TRX)
133. " Le temps réflexe caractérise l'échelle de temps qui permet le traitement de l'information avec
une intervention humaine minimale ; il est typiquement caractérisé par une latence maximale dequelques secondes, et une période inférieure à la minute (pouvant atteindre la dizaine de
secondes). »134. Exemple : affichage au sein du PC SGTIA (sous-groupement tactique interarmes) de la
s.Le temps réfléchi (TFI)
135. " Temps de trait
décision avant de Par opposition au temps réflexe, le temps réfléchi caractérise l'échelle de temps qui permet l'intervention humaine apportant une plus-value au traitement de l'information ; il présente typiquement un cycle action-réaction de l'ordre de 15 minutes dans ses applications les plus contraignantes. »136. Exemple : affichage au sein du PC GTIA de la situation des unités subordonnées datant de
moins de trois minutes, permettant un cycle action/réaction deLe temps utile
137. Le temps utile
nécessaires à la conduite obéissent à un cycle plus ou moins court.138. Le temps utile traduit la contrainte de pertinence temporelle de l'information. Il est différencié
tactique), les processus décisionnels (veille stratégique, alerte, planification, conduite, etc.) et
les fonctions opérationnelles (domaines de lutte). Section IV Les LDT, support des fonctions opérationnelles139. Les LDT assurent la entre plateformes
agissant stre et maritime) et, dans une certaine mesure, sous la mer.140. Elles autorisent les échanges de données sur les unités amies, le statut des armements et des
engagements, et toute autre information de portée tactique.141. Elles permettent aux échelons de décision de transmettre certains ordres directement à leurs
subordonnés de manière sécurisée et sans interprétation ou ambiguïté possible.142. Elles permettent de soutenir les engagements/opérations dans les fonctions opérationnelles
suivantes : information et opérer.13 JREAP : Joint Range Extension Application Protocol
supports de communication que le poste radio MIDS 16 143.plateformes terrestres, aériennes et maritimes.
la capacité de connaître et évaluer une situation. Elles offrent ainsi aux commandeurs la
capacité de aux niveaux opératifs et tactiques.145. par le biais des LDT permet de réduire les ambiguïtés et de lever les
incertitudes. Ceci garantit aux décideurs une vision plus claire de la situation opérationnelle.
146. essentiel pour le succès : il augmente
de manière significative la capacité des échelons de commandement à donner des ordres et différents niveaux de décision.La fonction
147. Les LDT sont des outils permettant à chaque entité équipée à la situation
opérationnelle qui la concerne. Ces situations alimentent la COP.148. Elles sont utilisées dans des domaines aussi différents que :
a. ltablissement de la situation (aérienne, spatiale, terrestre, maritime) ; b. la g ; c. lmagerie. : la COP (Common Operational Picture)Les réseaux multi-liaisons sont la source principale de réalisation de la COP. Les échanges de données
en temps réel (ou quasi-réel) permis par les LDT et fusionnés en temps utile constituent la COP et
renforcent la capacité des échelons de commandement à prendre leurs décisions, à engager des cibles
ennemies et à diminuer le risque de tirs fratricides. Une conception efficace du réseau multi-liaison est
numérisé. En utilisant la COP, les participants de la situation. La COP favorise ainsi la prise de décision en améliorant la connaissance de la situation (SA14) et lCID15).149. concerne principalement les domaines de la
, pour desquotesdbs_dbs50.pdfusesText_50[PDF] bfem 2006 histoire geographie
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