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Coprésence et rapports à lespace dans les petites villes touristiques

26-Apr-2018 Philippe DUHAMEL Professeur de géographie



Mariage et consommation: approche ethnologique et

basant sur l?observation in-situ les entretiens



Mariage et consommation: approche ethnologique et

10-Nov-2020 basant sur l?observation in-situ les entretiens



Annie OUELLET

Olivier LAZZAROTTI Professeur de géographie



Dispositifs artistiques pour les personnes âgées fragiles

16-Sept-2020 Ana-Milena Velazquez Professeur à l'Université Antioquia (Medellin) ... locales



Mise en page 1

11-Nov-2021 citoyen à Paris sous l'égide de l'Espace Jeunes municipal ... Création in Situ de Frédéric Di Martino ... hospitalier ou agréé.



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bien connues) donnait son cours à l'Université de Liège aux élèves de deuxième que Jef Geys lui a prêté et où il se livre à divers essais in situ.



BULLETIN LACADÉMIE NATIONALE DE MÉDECINE

Au sein du groupe A la classification des rotavirus est relativement complexe histologiques particulières qui fixent moins ou peu : carcinomes in situ



FESTIVAL DAUTOMNE À PARIS 2021

12-Jul-2021 de la jeunesse de la maternelle à l'université. ... Nymphéas du Musée de l'Orange- rie –



Ensemble ailleurs - Together Elsewhere

pour créer une enveloppe sonore rassemblant tous les membres du groupe . écranique in situ” on the use of collective memory in contemporary art instal-.



Détermination de L’amplification de L’oncogène HER-2 dans le

La technique d’hybridation in situ argentique est considérée comme la technique de référence pour la détection de l’amplification du géne Her-2 pour les cas équivoques en immunohistochimie (score 2) Notre étude a pour but de déterminer l’amplification de l’oncogène HER-2 dans le cancer du sein



Hybridation in situ (HIS) - CliniSciences

Natali Sanlian Ph D psychologue – Centre hospitalier de l’Université de Montréal-CHUM Clinique antidouleur Coordonnatrice du Service de Psychologie et responsable des internats Émilie Shanks Psy D ? Centre hospitalier de l’Université de Montréal-CHUM Centre intégré de cancérologie Marie-Christine Taillefer Ph D



MÉMOIRE DU CENTRE HOSPITALIER DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) est un pôle unique de développement et de transfert des connaissances à travers ses activités intégrées de soins de recherche d’enseignement d’évaluation des technologies et modes d’intervention en santé de promotion



Consultation relative au Centre hospitalier de l’Université

de l’Université de Montréal Introduction L’idée de construire un Centre hospitalier universitaire de l’Université de Montréal n’est pas nouvelle Elle était présente il y a près d’un siècle lors de la construction sur le Mont-Royal de l’immeuble principal actuel de l’Université de Montréal; celui-ci devait



Développement et validation de sondes d'hybridation in situ

Développement et validation de sondes d'hybridation in situ en fluorescence pour le tracking de précurseurs neuraux dérivés de cellules souches embryonnaires chez le marmouset commun Callithrix Jacchus petit primate non humain Thèse d'exercice Médecine vétérinaire Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse – ENVT 2019 122 p



Centre hospitalier de l’Université de Montréal : 3 gestion

Le Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) offre annuel-lement des soins et des services à un demi-million de patients En 2012-2013 ses revenus se sont élevés à près de 894 millions de dollars Nos travaux visaient à nous assurer que le CHUM respecte les lois et la réglementation et applique les saines



Recommandations formulées au dirigeant du Centre hospitalier

du Centre hospitalier de l’Université de Montréal concernant l’exécution du contrat conclu de gré à gré 1102614 (article 31 (2) de la Loi sur l’Autorité des marchés publics) No recommandation : 2021-13 Loi sur l’Autorité des marchés publics RLRQ c A-33 2 1 a 22 23 31 35 1 Mandat de l’Autorité des marchés



CENTRE HOSPITALIER DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL Gestures

The reliability of the information included in the annual management and activities report of the Centre hospitalier de l’Université de Montréal falls within my responsibility The results and data for the financial year 2010–2011 faithfully describe the institution’s mission mandates val ues and strategic



CENTRE HOSPITALIER DE L’UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

Centre hospitalier de l’Université de Montréal falls within my responsibility The results and data for the financial year 2009–2010 faithfully describe the institution’s mission mandates values and strategic orientations It presents the indicators used targets established and results obtained



Project Profile Centre Hospitalier de l’Université de Montréal

Montreal the Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) is the largest healthcare construction project currently being built in North America Born from the merger of three hospitals CHUM replaces outdated facilities and brings these entities together in a single-site institution Inpro® Products Used



Centre Hospitalier de l’Université de Montréal

Centre Hospitalier de l’Université de Montréal The Centre Hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) The CHUM is the largest hospital in the province of Q? and is the main teaching campus for the University of Montreal The CHUM Super-Hospital was recently constructed and opened its doors to patients in 2017



A - Catégories de centres hospitaliers en vertu de la Loi 48

Et nous entreprenons notre démarche en décrivant premièrement les conditions juridiques dans lesquelles l'établissement hospitalier naît et deuxièmement en regardant les éléments susceptibles de détermi­ ner sur le plan du droit l'autonomie de cet établissement juridiquement né

Qu'est-ce que la hybridation in situ?

  • Hybridation in situ (HIS) L’ hybridation in situ (HIS) est une technique de laboratoire ayant pour but de localiser des cibles d’acide nucléique mono-brin spécifiques sur une coupe histologique de tissu ou des cellules fixées. Pour cela on utilise une petite séquence complémentaire à la cible appelée sonde.

Quels sont les différents types d’hybridation in situ fluorescente?

  • L’hybridation in situ fluorescente ou FISH (Fluorescence in situ hybridisation) Cytogénétique moléculaire L’hybridation in situ fluorescente ou FISH (Fluorescence in situ hybridisation) Jean Pierre SIFFROI Service de Génétique et d’Embryologie médicales Hôpital Trousseau

Comment faire une hybridation in situ avec la sonde anti-sens ?

  • Figure 4 : Hybridation in situ réalisée avec la sonde anti-sens Scleraxis sur des estomacs d’embryons E6 après injection de RCAS-GFP et RCAS-ShScleraxis. Les estomacs injectés avec RCAS-ShScleraxis présentent un gésier plus fin avec un proventricule allongé, par rapport à l’estomac RCS-GFP témoin.

Comment obtenir dès données dans le cadre d’expériences d’hybridation in situ ?

  • L’acquisition des données dans le cadre d’expériences d’hybridation in situ s’effectue à l’aide d’un microscope à fluorescence ou à l’aide d’un système automatisé d’imagerie cellulaire tel que l’INCELL Analyzer. Vous avez un projet nécessitant des compétences en hybridation in situ ? Parlons-en dès à présent !

Jacques Charlier

(Liège, 04/02/1939, 102 rue de Joie) "En 1951, au sommet d'une colline au Grand-Duché de Luxembourg, Jacques Charlier prête un

serment grave du haut de ses douze ans. Il jure de devenir acteur, écrivain, journaliste, poète, cinéaste,

peintre, musicien, chanteur, dessinateur. Tout le contraire de ce que les adultes lui conseillent sans

cesse dans les réunions de famille, c'est-à-dire avoir un seul bon métier parce que "c'est la vie".

C'est pour rester fidèle à ce pari impossible en évitant tout compromis qu'il sera tour à tour pour

l'alimentaire, employé de 1958 à 1978 et professeur de 1978 à 1999." (in cat. expo Casino de

Luxembourg, 23/10/1999-16/1/2000, p. 8)

Études à l'école de mécanique du quai du Condroz où il obtient un diplôme d'électricien.

1954

"À quinze ans, entreprend d'étudier seul l'histoire de l'art / accumule les biographies / décortique les

dictionnaires - catalogues - revues d'art de l'époque / compense une adolescence turbulente frisant la

délinquance en copiant systématiquement des reproductions / recouvre les murs de sa chambre de peintures en écoutant Count Basie / Sinatra / Lionel Hampton." (cat. expo Casino de Luxembourg,

23/10/1999-16/1/2000, p. 10)

1955. Il passe un examen de dessinateur expéditionnaire au service technique de la province de Liège.

1958-1978. EMPLOYE AU SERVICE TECHNIQUE PROVINCIAL.

1960-68. JOUE DANS DES GROUPES MUSICAUX.

- Rocky Tiger in catalogue galerie X one / Anvers 1971 (repris in cat. Charlier Dans les règles de

Bruxelles, Palais des Beaux-Arts, 1983)

alors un beau jour... quand j'avais treize-quatorze ans comme ça... je me suis un peu plus emballé...

oque de bill haley... eddy -je bien donc?... j ces gens-

un beau jour... je me suis décidé à essayer de faire cette musique... j`ai acheté une méthode pour

apprendre les accords puis avec deux copains qui disons-le étaient un peu plus avancés que moi dans

l y avait une guitare qui faisait la rythmique... une

festival de la chanson italienne en belgique quoi... ça se passait à la maison des combattants de seraing

et le succès fut incroyable... je dois dire ça rappellerait presque les grosses prestations presley...

haley... au chose... là... commen-là... en amérique... où on met deux cent

mille personnes... au stade de base-ball... bon... alors... deux semaines après... il y avait une deuxième

éliminatoire si tu veux qui faisait office de demi-finale pour le concours et alors nous aussi... étant

donné notre succès à la première éliminatoire... nous sommes repassés en attraction en deuxième

-théâtre cokerill- ne sais pas si tu as conn

passé là en attraction avec mes copains quoi... et ça a encore fait un " boum » plus formidable encore

rganisateur nous a demandé pour

y avait un ou deux ministres ou personnages du même genre... je ne saurais plus dire... il y avait le

ministr nfin des travailleurs étrangers quoi... et alors il y clau Clarke... je ne sais pas si tu as connu et alors le

contrebassiste d'un autre orchestre qui était là... qui accompagnait les chanteurs... des vedettes à

.. des

grosses vedettes italiennes enfin... grosses vedettes en belgique tout au moins... alors nous avons fait

présentateur monsieur menessier s°est fait presque éjecter... parce que les gens ne voulaient pas le

époque-

région liégeoise à faire ce truc la quoi... alors de fil en aiguille ça a changé... on a... ces gens-là ont

même sens... le style rock... et petit à petit... on faisait des crochets à cette époque-

plaisait pas non plus à tout le monde évidemment... pour tout dire... et surtout qu

dépendait un petit peu des jurys... dans les crochets... je dois dire... on gagnait très bien sa vie...

largement... un premier prix ça faisait cent balles quoi... tu vois ce que je veux dire... alors quoi...

voilà... après quelques -à-dire rocky tiger » je ne sais pas... rocky... pffff... parce que ça vient... ça v

du tout chanter entre parenthèses... un américain il avait été découvert plutôt par son physique parce

peu genre " dans la région et même disons dans les autres provinces... mais

âge... chez les jeunes... note que ça marchait très bien... très très bien... mais à ce moment-là les jeunes

maintenant que les jeunes existent... à cette époque--être encore trop près de la guerre 40-moi... (rire) puisque pendant six mois et puis u n voir mon ancien orchestre qui au " las vegas mal et

m'disait : " all`e rocky vîn tchanter on bocai » (rocky viens chanter un morceau) alors j'allais chanter

dancing... et il y avait un petit orchestre là... tout bêbête... qui ne jouait pas mal... mais le chanteur... il

entré là-bas par hasard boire un verre... et...je ne sais pas comment on est arrivé à ça... mais les copains

que les gens qui passaient et entendaient la musique... ils entraient évidemment... le patron enchanté...

-ce que vous ne voudriez pas venir ici et tout moi qui étais solda n arriver en 60... 65...

»on a organisée

dernièrement... mic une vedette ce gars- -liège... et on a monté une formation... on faisait des tas de bals... on jouait peut-

bals... alors un beau jour... un des musiciens sortait une petite jeune fille... qui avait, elle... une tante

qui... un beau jour est venue nous voir au " léonard de vinci

ne dirais pas éblouie... mais ça lui plaisait quoi... elle a dit : " écoutez ça me plait très fort... et je

voudrais bien faire quelque chose pour vous » etc.... voulez-vous bien me donner votre adresse je suis

-là ?... albert raisner... alors je vais lui dire un mot pour vous. »... alors par toutes sortes

» et... je ne saurais plus dire...

ue et... je ne sais plus comment ça avait été... pour te ne qui voulait

pour toutes sortes de raisons... entre autres... aussi un ami qui était musicien à une certaine époque et

plusieurs or »... " trépidos »... " dandys » enfin toute une volée de dans -t-il ce gars-là ?... il est mort... un belge qui est parti aux états-unis... chakadous »... et à la -à-stre qui accompagne -à-dire tony liégeois et alors comme toujours... vincent bellini... il me voyait : hé... " vin tchanter on bocai »... alors évidemment... je vais chanter deux trois s et pas chanteurs... bien que

monsieur graham chante très bien... je dois dire... mais dans un autre genre que moi évidemment...

chanter avec l connais monsieur untel dit ça m'intéresserait très fort... il me présente

toutes sortes de raisons... disons pour ne pas... parce que je ne savais pas si ça pourrait continuer ce

truc là... ça durerait bien peut-être trois mois et puis fini... ou ça durerait peut-être tout ce que tu veux...

faire une tournée dans des casernes américaines en allemagne... idem... même chose... ça se passait en

-dedans remonté un orche -là... monter un orchestre à deux chanteurs

dans le style des orchestres... attention... déjà à ce moment-là en 68... tu vois les années avaient passé...

dans le style d°ottis redding... wilson pickett... et compagnie... james brown... moi je ne chantais pas

dans ce style là... lui... le noir... il était très... il était formidable... dans ce genre là... moi disons... je

parce que malgré tout il fallait bien gagner sa croûte... alors on a joué comme ça un an... un an et

demi... je ne sais pas moi... et puis un beau jour ça a encore une fois craqué... pour toutes sortes de

raisons... parce que les histoires arrivent par les histoires de pognon... parce que... fais ce que tu veux...

-tu aller

retourner avec un billet... je ne sais pas comment... il est retourné aux U.S.... il est allé revivre là... il ne

joue plus... si... si... de temps en temps... burns 1960.
( / - / ) Bruxelles. Galerie Renoir. Groupe Liberté. ( / - / ) Paris / FR, Salon Art libre. ( / - / ) Cologne / DE, Groupe Liberté. 1961.
(25/03-06/04) Liège, Apiaw. Jeunes artistes de Wallonie * Andrien Mady, Beaudry Jean., Beunckens Freddy, Charlier Jacques, Chikovski Ewald, Debaar Marcel, Desfrères Bernard, Goffart Jean-Louis, Hardy André, Horenbach Guy, Xhenseval Jano., La Croix Roger, Lardinois Walter, Lenaerts, Nypels Nicole, Paquot V., Randaxhe Noël, Scevenels

Auguste, Schoffeniels Ernest.

1962.
Découvre à Anvers la Hessenhuis et la galerie Ad Libitum. ( / - / ) Anvers, Kunstkamer. Charlier Jacques. Peinture abstraite / collages. * PREMIERE EXPOSITION PERSONNELLE. * Ces collages ont été jetés en décharge. - A.-M. d'Ans in L'Essai, Liège, mai 1962.

Au moment où paraîtront ces lignes, Jacques Charlier (21 ans) aura réalisé sa première exposition

personnelle en la Kunstkamer d'Anvers. Il y aura présenté un ensemble de toiles représentatives de la

précoce maturité d'un talent qui ne doit rien à personne puisque c'est dans l'isolement et livré aux

seules ressources de sa clairvoyance que l'artiste s'est constitué ce qu'on peut déjà appeler son style.

Autodidacte pur, Jacques Charlier est parti seul à la découverte de la peinture. Comme pour répondre à

la vocation d'un instinct profond et non sous l'influence d'un quelconque cercle d'artiste qu'il aurait été

amené à fréquenter. Pas d'hérédité donc, mais comme une génération spontanée.

En violant le secret de sa demeure, on trouverait, vieille de deux ans, l'une ou l'autre toile figurative

qu'il commit en guise de premiers vagissements. Pas pour longtemps. L'appel de l'abstraction - rare à

l'état si pur - existait irrésistiblement en lui. Il y répondit avec l'honnêteté du solitaire. Sans brio, il

explora avec une attention jalouse et une mémoire toujours en éveil les ressources de l'art neuf. Pas

plus que les toiles figuratives du début, les premières toiles abstraites ne sont bonnes : ce ne sont pas

Et voici qu'à l'automne 1961, sûr désormais d'un bagage technique propre, Jacques Charlier entreprend

de peindre authentiquement. La composition, simplement stable et rigide au début se diversifie de plus

en plus au fil des toiles, l'emploi des matériaux anti-picturaux [c'est moi qui souligne] dans les reliefs

s'harmonise et s'apaise jusqu'à l'intégration complète et nous voyons jaillir avec une émotion étonnée

-même et en soi-même aux exigences de l'avant-garde moderne, une avant garde qui n'a que faire de l'exhibitionnisme et des outrances, une avant-garde qui remet en

question les données de la peinture traditionnelle, qu'elle soit figurative ou non, en s'attaquant à l'état

plan de la surface peinte et à l'indifférence de l'objet peint vis-à-vis de la lumière ambiante. Mon

propos n'est pas ici d'analyser les possibilités de ces découvertes dans un avenir proche ou lointain

mais d'attirer l'attention du public liégeois qui aura sans doute l'occasion d'en voir à la galerie Jean

Dols, sur la qualité nettement supérieure des ouvrages de Jacques Charlier, tout en souhaitant à celui-ci

qu'il ne soit pas sorti de son isolement studieux et clairvoyant pour rencontrer l'incompréhension et la

solitude.

Fréquente, à Paris, la Galerie Sonnabend qui vient d'ouvrir ses portes au quai des Grands Augustins.

* Michaël Sonnabend lui fait découvrir le Pop'Art et lui montre les premiers Warhol qui débarquent en

rouleau sur le sol parisien" (cat. Luxembourg, 1999-2000, p. 13) (12/05-17/06) Liège, Musée de l'Art Wallon : Salon de Mai.

** Jury : Léon Koenig, Conservateur: président; A. Marchal du Patrimoine Artistique, M. François,

conservateur du Musée de Verviers et Roland Larose, délégué de l'Oeuvre des Artistes - Peinture :

Absil Félicien, Bertho Gaby, Beunckens Freddy, Bisschops Joseph, Blank André, Bouillenne Suzanne,

Bouvy Edgard, Boxus-Chevy Louise, Brasseur Henri, Casanova Gino, J. Charlier Jacques, Claude Pauline, Collignon Georges, Comhaire Georges, Crommelynck Robert, Daxhelet Paul, Debattice Jean, Debatty Georges, Defize Carmen, Delahaut Jo, Delhaye José, Delvaux Paul, Désiron Louise, Dols Jean, Donnay Jean, Dubois André, Dumont Marcel, Faura Roger, Flawinne Laure, Gilbert Charles, Greisch Roger, Helleweegen Willy, Henrard Paul, Herbiet Eva, Hick Jean, Hock Lucien, Holley Francine, Julemont Jean, Julien René, Ketelslegers Robert, Kratz Maurice, Lachapelle Max, Lacour Simone, Lamarche Marcelle., Lambert André, Lardinois Walter, Lejeune Fernand, Lemaitre Albert, Lenaers Noël, Léonard Maurice, Leroy André, Liard Robert, Loujan, Mambour Auguste, Martinet Milo, Mathieu Pol F., Meuris Emmanuel, Musin Maurice, Nollet Paul, Paredis Gustave., Parent J. L..,

Pel Moritz., Picon José, Pinet Georges, Pirotte André, Pitot Nicolas, Plomteux Léopold, Renotte Paul,

Rentier Walter, Rets Jean, Roland Flory, Schevenels Auguste, Schmetz Betty, Silvin, Simar André, Simon M., Theunissen Paule, Thisens Robert, Vandeloise Guy, Vandervael Armily, Verhaeghe

Joseph, Verheggen Noëlle, Vetcour Fernand, A. Wathieu André, Willemsen Christiane, Wuidar Léon,

Zabeau Joseph.

- Gravures : Comhaire Georges, J. Dambiermont Mary., Goutier Johanna, Hick Jean François (= Jean Hick), Hougardy, Laffineur Marc, Litt Ginette., Nibes Robert, Schmetz Betty., Thilman Claude, Wery

Maurice.

- Sculpture : Andrien Mady, Berbuto Augusta, Claude Pauline, Daenen Albert, Lambert J., Larose Laurent,

Scevenels Auguste, Wybaux Freddy.

1963.
(avril) Antwerpen, Kunstkamer. Charlier Jacques. 1964.

MENTION PRIX E.E.A.

(31/01-12/02) Bruxelles, Palais des Beaux-Arts. Lauréats du Prix Jeune Peinture Belge 1963. * Jury : Pierre E Crowet, président ; Ludo Bekkers, Charles De Maeyer, Robert L Delevoy, Robert Giron, Benedict L. Goldschmidt, Charles Jacquet, Pierre Janlet, Stéphane Janssen, Roger Matthys, Léon-Louis Sosset, J.B. Urvater, Emiel Veranneman. * Lauréat : Semenoff Boris. ** Mentions : Chemay Jacques, Leblanc Walter. *** Distinctions : Berbé Guy, Charlier Jacques, De Clercq Hugo, De Maeyer Jacky, De Potter Micheline, Decock Gilbert, Deroux Charles, Feliers Norbert, Graveleau Pierre, Guerrier Jean-Pierre, Mackowiak Erwin, Michiels Christ, Pille Jacques, Pirrad Michel, Schmer Alan, Sempels Geo, Triffez Jean, Van Breedam Camiel, Van Lange Gisèle, Vilain Walter, Wittevrongel Roger **** Ensuite (22/03-01/04) Verviers, Société royale des Beaux-Arts.

Petit catalogue (non daté mais la très courte biographie se termine à la distinction au Prix Jeune

Peinture belge) : couverture rouge - violet: 4 ill. n/bl, deux collages et deux portraits de l'artiste avec

un parapluie; textes de Nicole Forsbach et de J. Cornet. - Nicole FORSBACH :

"Depuis sa découverte, en 1962, du peintre figuratif Kamil Lhotvak, au pavillon tchécoslovaque de la

Biennale de Venise, Jacques CHARLIER a dépassé l'abstraction.

Depuis quelque temps déjà, il pressentait cette rupture, sachant qu'après la violente réaction de l'équipe

espagnole - Tapiès, Millarès, Feito le mouvement non figuratif ne pouvait que tomber dans l'académisme et dans l'impasse.

Karnil Lhotvak, (né en 1912), présentait à cette Biennale trois petits tableaux d'une figuration très

libre, deux paysages très fins, un peu naïvistes, et une curieuse peinture, genre assemblage -

décalcomanie 1900. La très grande sensibilité traduite dans ces oeuvres, leur simplicité poétique,

impressionnèrent très fortement Jacques CHARLIER.

Lorsque celui-ci expose, en avril 1963 à la Kunstkamer d'Anvers, il présente d'anciennes oeuvres,

abstraites pour la plupart, et des collages réalisés pendant l'hiver précédent. Mais déjà, au cours du

vernissage, il parle d'une nouvelle figuration, et montre à ses amis et aux journalistes, de petits

assemblages photo - souvenirs très poétiques. L'exposition terminée, il s'engage à fond dans cette

nouvelle voie.

A ce moment, il n'est pas encore informé ni du Nouveau Réalisme, ni du Pop Art ; tout juste connaît-il

Louise Nevelson et l'Anti-Peinture du groupe Zéro. C'est en fait, d'abord, par l'élimination de la

Les premiers matériaux sont rassemblés péniblement, car à cette époque, Jacques CHARLIER n'a pas

encore découvert les innombrables richesses des marchands de " vieux tout ", et de leurs hangars

cimetières où il puisera plus tard. Le peintre doit donc se satisfaire de quelques objets de rebut, ainsi

que photos et lettres de grand'famille, que lui apportent des amis compréhensifs. Par des assemblages

de bois divers (moulures, lattes, etc.), il crée l'espace où vont s'incorporer ces souvenirs dans une

atmosphère très poétique. Je décrirai de cette période trois oeuvres particulièrement sensibles et

convaincantes. La première, un panneau blanc dont les différents reliefs s'organisent autour d'une

photo de femme, nous introduit dans un climat nostalgique de féminité surannée. Pages, lettres et fleur

d'herbier sont enfermées derrière de très petits grillages, et nous restituent le secret des souvenirs

presque éteints. On songe à Tourguéniev et Tchékov. Les deux autres panneaux suggèrent plutôt

d'étranges façades de maison, dont l'unique fenêtre nous livre quelques textes rongés de moisissure,

L'un d'eux s'intitule : "Au 121 bis". Des tonalités foncées, noirs et bleus, confèrent à ces oeuvres une

très forte densité de mystère et d'angoisse.

Un grand événement se produit en juin 1963, qui va bouleverser la vie de Jacques CHARLIER et, une

fois de plus, sa vision : une petite fille naît que le couple appellera Laurence. Ceci va provoquer chez

l'artiste les réminiscences d'une enfance particulièrement rêveuse. De ce passé très riche il va retrouver

les étonnements et les jeux ; créer des oeuvres qui veulent provoquer la rencontre entre le spectateur et

un monde perdu, ressusciter un langage oublié.

"L'enfance, dit Jean-Louis Curtis, est un domaine spirituel d'où l'on a été exclu". Ce sont justement les

liens de ce pacte rompu que le peintre nous propose de renouer avec les "Boites Magiques". Pour que

s'ouvrent toutes ces portes, ces tiroirs, ces cachettes, il convient cependant de posséder un certain mot

de passe : curiosité et tendresse ; alors nous sont rendus les très petits tabernacles de l'Enfance. Jacques

CHARLIER nous entraîne à redécouvrir sous la surface des choses, un domaine informulé, une réalité

mystérieuse. Chaque porte ouverte par le spectateur est comme un fil d'Ariane qui rétablit à peu près le

dialogue.

Cette oeuvre est, au début, très déconcertante pour l'artiste lui-même ; il traverse de nombreuses crises

de doutes.

En septembre 1963, cependant, lors d'une visite à la Biennale de Paris, le peintre connaît une grande

joie : il découvre les Pop Artists anglais, dont la nouvelle figuration se rattache directement à l'esprit

des comics strips. On retrouve ici toute la panoplie des mythes modernes : photos de vedettes,

illustrations de magazines, affiches publicitaires, etc., intégrées dans des panneaux vivement colorés.

Norbert Lynton, dans le catalogue de la Biennale parisienne, introduit et définit ce mouvement comme

suit : "La caractéristique la plus notable des artistes du Pop Art cet qu'ils s'adonnent joyeusement à la

figuration, et au surplus y introduisent un contenu discursif. Comme les peintres hollandais du XVIIe

siècle, ils revêtent leur message d'une imagerie plébéienne. "

cafés, boites magiques", et dernièrement, les toiles barrées, se situent bien dans le mouvement du Pop

Art.

Ce jeune artiste de 25 ans fait donc partie de ceux qui rendent une nouvelle vigueur, un nouvel élan à

la peinture. On ne peut parler ici de mode, car il s'agit d'une véritable expérience humaine, tendue vers

une pénétration totale du réel, et de ce fait, largement engagée dans tous les grands problèmes de notre

époque.

Je l'ai déjà dit, Jacques CHARLIER veut nous mettre en contact avec l'Objet. Non pas celui, manufacturé, neuf et impersonnel des rayons de nos grands magasins ; mais bien l'objet usé par

l'homme, imprégné de ses efforts et de ses jeux, l'inutile qui respire à peine encore sous la patine, le

rebut qui nous fait honte dans un monde aseptisé, où les belles choses finiront par ne plus être que

celles qui coûtent cher.

Quelques vers de Rilke me reviennent en mémoire que je n'ai pas peur d'inscrire en finale à cette

trop petit. Grand, sur fond d'or, je l'enlumine et le célèbre, afin qu'à je ne sais qui l'âme en frémisse... »

- J. CORNET :

" Professeur d'Ecole de Beaux-Arts pendant de longues années, puis Directeur, j'ai connu quantité de

vocations d'artistes et plus encore de pseudo-vocations d'artistes. De trop nombreux jeunes gens se

dirigent vers les carrières du dessin par une sorte d'espérance ultime, parce que toutes les autres issues

sont bouchées. Si l'on veut envisager la situation avec optimisme, on se dit que la plupart vont gonfler

les rangs des tâcherons du dessin ; la société ne manquera pas de solliciter leur service. Mais le

véritable appel de l'art est tout de même autre chose.

Je n'ai pas l'intention de faire, après tant d'autres le procès des classes d'art pur, dont les résultats sont

si ordinairement décevants : elles ne servent le plus souvent qu'à nourrir la masse anonyme des

faiseurs d'abstrait et des suiveurs de toutes sortes.

Mais parfois les hasards de la vie vous font rencontrer des jeunes auxquels les dures réalités de

l'existence ont épargné la dangereuse épreuve de l'école et qui ont su cultiver avec ferveur le rêve de

l'art, malgré les privations et l'isolement. Tout à fait incidemment, j'appris un jour qu'un jeune employé

réussissait des tableaux gestuels remarquables, il s'appelait Jacques CHARLIER.

Depuis que j'ai fait sa connaissance, j'ai été frappé chaque fois par sa volonté de recherche et son

honnêteté artistique, Je puis affirmer que s'il fait du Pop actuellement, ce n'est pas essentiellement par

révolte ou par souci de ne pas manquer le dernier bateau, mais c'est par correspondance av un sentiment intime authentique.quotesdbs_dbs20.pdfusesText_26
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