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Lastronomie nautique au XVIIIe siècle en France : tables de la Lune L'astronomie nautique au XVIIIe siecle en France : tables de la Lune et longitudes en mer

Guy BoistelTo cite this version:

Guy Boistel. L'astronomie nautique au XVIIIe siecle en France : tables de la Lune et longitudes en mer. Histoire, Philosophie et Sociologie des sciences. Universite de Nantes, Faculte des sciences et des techniques.; Centre Francois Viete, 2001. Francais..

HAL Id: tel-01340554

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UNIVERSITÉ DE NANTES

FACULTÉ DES SCIENCES ET DES TECHNIQUES

CENTRE FRANÇOIS VIÈTE

L'ASTRONOMIE NAUTIQUE AU XVIIIème SIÈCLE

EN FRANCE :

TABLES DE LA LUNE ET LONGITUDES EN MER

TOME I

(Introduction, Parties I et II)

THÈSE DE DOCTORAT

Ecole doctorale : Connaissances, Langages, Cultures Discipline : Histoire des sciences et des techniques

Présentée et soutenue publiquement par

Guy BOISTEL

Le jeudi 25 octobre 2001 devant le jury ci-dessous Président M. Patrice BAILHACHE — Professeur — Nantes Rapporteurs Mme Michelle CHAPRONT-TOUZÉ — Astronome — Observatoire de Paris M. Philippe HAUDRÈRE — Professeur — Angers Examinateurs Dr. Michael HOSKIN — Professeur — Cambridge Mme Danielle FAUQUE — Chercheur associé — Orsay, Paris

M. Jacques GAPAILLARD — Professeur — Nantes

Directeur de thèse : M. Jacques GAPAILLARD

1 2

Cette thèse a été soutenue le jeudi 25 octobre 2001, au Centre François Viète, à la Faculté des

Sciences et des Techniques de l'Université de Nantes, devant le jury suivant : Président du Jury : M. le professeur Patrice BAILHACHE Docteur d'Etat en philosophie (logique) et docteur de 3 e cycle en Histoire des sciences.

Professeur à l'Université de Nantes et Directeur du Centre François Viète, équipe de recherche en

Histoire des sciences et des techniques (EA 1161). Membre du Conseil National des Universités (72 e

section). Spécialités : Logique, Histoire de la mécanique, Histoire de l'acoustique musicale.

Rapporteurs :

M. le Professeur Philippe HAUDRÈRE

Membre de l'Académie de Marine. Professeur à l'Université d'Angers et Directeur de l'année

de maîtrise d'histoire. Président de la Commission des spécialistes d'histoire (21 e et 22e sections).

Vice-président du jury de l'agrégation externe d'histoire. Spécialité : Histoire de la Marine au XVIII

e siècle, histoire de la Compagnie (française) des Indes au XVIII e siècle. M me Michelle CHAPRONT-TOUZÉ Docteur d'Etat, astronome à l'Observatoire de Paris, chargée de recherches au CNRS, au Laboratoire d'Astronomie Fondamentale (DANOF - UMR 8630) et plus particulièrement de

l'équipe " Centre d'analyse des données laser-Lune ». Mme Chapront oeuvre aussi au sein du

" Comité d'Alembert pour l'édition des oeuvres complètes et la recherche sur d'Alembert et son

temps ». Spécialités : mécanique céleste et dynamique du système Terre-Lune.

Examinateurs :

M. le Dr. Michael HOSKIN

Membre du Churchill College à Cambridge. Ancien Directeur du Département d'Histoire et de

Philosophie des Sciences de l'Université de Cambridge. Editeur du Journal for the History of

Astronomy, qu'il a fondé en 1970, et de son supplément concernant l'archéoastronomie. M. Hoskin

est l'éditeur de The General History of Astronomy, de The Cambridge Illustrated History of

Astronomy, et de The Cambridge Concise History of Astronomy. Spécialité : archéoastronomie. M me Danielle FAUQUE

Professeur agrégée hors classe de sciences physiques. Docteur en Histoire des sciences et

chercheur associé au Groupe d'Histoire des Sciences d'Orsay (GHDSO). Spécialités : Recherches sur

les instruments astronomiques au XVIII e siècle ; recherches sur les travaux du savant Pierre Bouguer ; enseignement de l'histoire des sciences à l'Université et formation continue des enseignants. M. le Professeur Jacques GAPAILLARD (Directeur de Thèse)

Docteur d'Etat ès sciences mathématiques, Professeur à l'Université de Nantes, enseignant et

chercheur associé au Centre François Viète (EA 1161). Spécialités : Théorie de l'intégration et des

probabilités ; Histoire de l'astronomie et de la mécanique céleste. 3

SOMMAIRE

TOME I

Remerciements ...................................................................................................... ................... 7

Note sur les renvois dans le texte ........................................................................... ................... 8

Avant-propos ........................................................................................................ ................... 9

Préambule : Déterminer sa position en mer : latitude, longitude et estime de la route. ............... 11

INTRODUCTION GÉNÉRALE ........................................................................ ....................18

Abréviations .......................................................................................................... ....................22

Index des planches hors-texte ................................................................................ ....................25

PREMIÈRE PARTIE - L'ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES ET LA MARINE : UN

ENGAGEMENT FORCÉ ?

CHAPITRE I.1 - Gloire et Fortune : de l'utilité des prix pour l'" invention du secret des

longitudes ». .................................................................................................... .................... . 30

I. De l'utilité des prix : importance du Longitude Act de 1714 et du prix Rouillé de

Meslay (1720-1787)................................................................ .................... . 32

II. Esquisse d'un inventaire des mémoires sur la longitude déposés auprès des

institutions françaises (1720-1795). ........................................ .................... . 64

CHAPITRE I.2 - De Maupertuis (1698-1759) à Lalande (1732-1807) : les académiciens

" préposés au perfectionnement de la navigation ». ....................................... .................... . 76

I. Un poste créé spécialement pour Maupertuis : la Marine comme accès aux

honneurs. ................................................................................ .................... . 79

II. Antoine-Louis Rouillé, l'essor des sciences et Pierre Bouguer. .................... . 90 III. Clairaut, Le Monnier et Lalande : l'astronomie nautique lunaire à l'honneur.. 101 IV. Lalande et le perfectionnement de la navigation : une charge bien encombrante

pour un autre opportuniste. ..................................................... .................... . 113

4 SECONDE PARTIE - VERS UN ALMANACH NAUTIQUE : TABLES, ÉPHÉMÉRIDES ASTRONOMIQUES ET INSTRUCTIONS NAUTIQUES AU XVIIIE SIÈCLE CHAPITRE II.1 - Tables, éphémérides et Etrennes astronomiques au XVIIIe siècle en

France : quelles tables pour quels usages ? ................................................... ...................... 124

I. Tables astronomiques et pratiques maritimes : quelles tables pour quels usages dans un almanach nautique au XVIII e siècle ? ......................... ...................... 128 II. Une petite histoire des tables astronomiques et nautiques au XVIII e siècle. .... 148 CHAPITRE II.2 - Une petite histoire de la Connaissance des Temps (CDT) au XVIIIe

siècle (1679-1795)............................................................................................. ...................... 174

I. Première époque (1678-1702) - La CDT de sa création jusqu'à sa reprise en

main par l'Académie royale des sciences. ............................... ...................... 177

II. Seconde époque (1702-1758) - Les académiciens rédacteurs de la CDT. ....... 189

III. Troisième époque (1758-1785) - De Jérôme Lalande à Pierre Méchain. ........ 192

IV. Quatrième époque (1785-1795) - De la refonte de la CDT en 1785 à la création

du Bureau des Longitudes. ...................................................... ...................... 207

V. Les variations de titre : Connaissance des Temps ou Connaissance des

Mouvements Célestes ? ........................................................... ...................... 215

VI. Les calculateurs de l'ombre. ................................................... ...................... 222

CHAPITRE II.3 - Un exemple de diffusion de la Connaissance des Temps (1774-1793) :

Lalande, l'Académie de Marine à Brest et le Bureau du Dépôt des journaux, cartes et plans

de la Marine à Paris. ....................................................................................... ...................... 249

I. Quelles sont les éphémérides en usage à l'Académie de Marine (A.R.M.) à

Brest ? .................................................................................... ...................... 253

II. L'A.R.M. et Lalande. Discussions autour de la nécessité de disposer

d'éphémérides nautiques : traduire ou innover ?...................... ...................... 255

III. Le ministre et l'Académie brestoise : la traduction n'est pas conforme aux

termes du privilège d'impression. ........................................... ...................... 268

IV. La diffusion de la CDT et le Dépôt de la Marine à Paris. ......... ...................... 270

5

TOME II

TROISIÈME PARTIE - DU CHOIX DE LA MEILLEURE MÉTHODE ASTRONOMIQUE DE " DÉTERMINATION DE LA LONGITUDE À LA MER » (1749-1776) : DISTANCES

LUNAIRES OU ANGLE HORAIRE ?

CHAPITRE III.1 - Lacaille (1713-1762), " père » des distances lunaires ? Développement et diffusion de la méthode des distances lunaires dans la seconde moitié du XVIII

e siècle. .................................................................................................. ...................... 281

I. Origine(s) et " inventeurs » de la méthode des distances lunaires. .................. 286 II. L'expérience des marins : les premiers essais de Chabert et de d'Après de

Mannevillette. ......................................................................... ...................... 303

III. Le voyage de Lacaille au cap de Bonne-Espérance et ses résultats. ................ 315 IV. La codification d'une méthode pour les élites : la méthode de Borda. ............ 359 CHAPITRE III.2 - Distances lunaires et angle horaire : débats et polémiques. ......... 383 I. Le Monnier et Pingré promoteurs du calcul de l'angle horaire. ...................... 386 II. Les critiques de Lacaille à l'encontre de la méthode de l'angle horaire........... 407 III. Le regard critique du père Pezenas sur les longitudes en mer. . ...................... 413 CHAPITRE III.3 - En quête de méthodes simplifiées à destination du " commun des

navigateurs ». .................................................................................................. ...................... 441

I. La résistance de Borda aux méthodes simplifiées : l'épisode du prix de l'abbé

Raynal (1790-1791). ............................................................... ...................... 448

II. La détermination de l'heure locale à la mer : du P. Hoste (1692) à Lalande

(1793). .................................................................................... ...................... 458

III. La méthode graphique de Lacaille pour les distances lunaires. ...................... 479 6 QUATRIÈME PARTIE - QUELLES TABLES DE LA LUNE POUR LA NAVIGATION ? DE L'OBSERVATION DU SAROS AUX THÉORIES ANALYTIQUES DE LA LUNE CHAPITRE IV.1 - Halley et le Saros : une perpétuelle source d'inspiration pour

l'astronome Pierre-Charles Le Monnier (1715-1799). .................................. ...................... 503

I. Bref regard sur l'histoire des tables astronomiques et de la Lune en

particulier .......................................................................................... ...................... 508

II. Halley, le saros et les longitudes en mer. ................................ ...................... 526

III. La quête vaine et obstinée de Le Monnier. .............................. ...................... 553

IV. Exemples d'une pratique : Chabert, Vaussenville et les erreurs des tables. ..... 564 CHAPITRE IV.2 - Parallaxe horizontale et tables analytiques de la Lune : les travaux

d'Alexis Clairaut (1713-1765) sur la théorie de la Lune. ............................... ...................... 571

I. La réponse de Clairaut aux insuffisances de la théorie newtonienne du mouvement des apsides de l'orbite de la Lune. ....................... ...................... 582

II. Les tables de la Lune de Clairaut. ........................................... ...................... 596

III. Les tables de la parallaxe horizontale de la Lune. .................... ...................... 642

IV. Le difficile problème du calcul du mouvement horaire de la Lune. ................ 676 CHAPITRE IV.3 - Alexis Clairaut et les longitudes : un rendez-vous manqué ? ........ 690 I. Tobias Mayer, lauréat du prix britannique des longitudes en 1765. ................ 692 II. Les astronomes et les tables de Clairaut : tests ponctuels, succès et oubli. ...... 706 III. Jeaurat et Lémery, 1764-1787 : 23 années de comparaisons quasi-ininterrompues

de tables de la Lune. ............................................................... ...................... 718

CONCLUSION ET PERSPECTIVES ............................................................... ..................... 733

INDEX général des personnes citées et des principales matières traitées ..................................... 739

7

TOME III

BIBLIOGRAPHIE GÉNÉRALE .............................................................................................. 742-839

Bibliographie I. Sources primaires imprimées ............................................... ....................742

1. Ouvrages de références : journaux, almanachs, éphémérides. .................743

2. Sources primaires imprimées classées par nom d'auteur. ... ....................745

Bibliographie II. Sources primaires manuscrites........................................... ....................772

1. Classement par auteur. ...................................................... ....................772

2. Classement par fonds d'archives. ...................................... ....................776

Bibliographie III. Sources secondaires ........................................................... ....................787

1. Biographies et bibliographies générales............................. ....................788

2. Classement par ordre alphabétique de nom d'auteur : astronomie, sciences et

navigation astronomique. .................................................. ....................795

3. Instruments scientifiques, histoire de la Marine et de l'instruction des marins

(ouvrages généraux). ......................................................... ....................830

ANNEXES .................................................................................................................................. 840-992

Table, pagination et descriptions des quinze annexes de la thèse. ................. ..................... 840

8

REMERCIEMENTS

Je remercie M. le professeur Jacques Gapaillard pour la confiance qu'il a toujours manifestée dans

l'orientation de mes recherches durant toutes ces années, ainsi que pour ses précieuses et constructives

remarques.

Ce travail a bénéficié de l'aide de nombreuses personnes qui, de près ou de loin, ont contribué à la

clarté de l'exposé, soit par leur lecture totale ou partielle, leurs remarques et leurs suggestions, leur

insistance à me faire reformuler mes idées, soit par leur aide apportée dans la collecte de sources

primaires manuscrites ou imprimées. Je tiens à remercier vivement, et par ordre alphabétique, M me Elisabeth Badinter (Paris), M. Loïc Barbo (Nantes), M. Jim Caplan (Marseille), M. Hugues Chabot (Nantes), M. Olivier Courcelle (Palaiseau), M me Catherine Dautry (Rezé), Mme Anne-Claire Déré (Nantes), M. le capitaine Clet Donnart (Nantes), M me Danielle Fauque (Paris), Mme Manonmani Filliozat (Saint-Malo), M. Jacques Gapaillard (Nantes), M. Michel Hamy (Nantes), M me Colette Lelay (Nantes), M

me Patricia Radelet-de-Grave (Louvain-Bâle, Bernoulli-Edition), M. Bernard Rouxel (Brest), M.

Pasquale Tucci (Milan-Brera), M. Daniel Woehrling (Nantes).

Je tiens à remercier également les responsables et personnels de diverses bibliothèques et fonds

d'archives qui ont contribué, par leur gentillesse et leur disponibilité, à des recherches et des études

fructueuses : ! En France,

Archives de l'Académie des Sciences de l'Institut de France (Paris), Archives Départementales de

l'Hérault (Montpellier), Bibliothèque de l'Observatoire de Paris (Paris), Bibliothèque de l'Observatoire

de Marseille (Marseille), Médiathèque de la Ville de Nantes (Nantes), les Services Historiques de la

Marine (S.H.M.) de Brest, de Vincennes et de Toulon.

Et en particulier, M

me Josette Alexandre (Paris), Mme Catherine Junges (Brest), Mme Marie-Julie

Meynent (Marseille), M

me Marie-Joseph Mine (Paris), Mme Martine Sainte-Marie (Montpellier), M. Valette (Frontignan-La Peyrade), sans oublier M. Vincent Mollet et M me Cartries au port de Toulon. ! A l'étranger, M me Maria Asp (Royal Swedish Academy of Sciences, Stockholm), Melle Joanna Corden (Royal

Society, Londres), M

meKristina Eriksson (Bibliothèque Royale de Suède, Stockholm), Mme Nijole

Giniotiene (Université de Vilnius), M. Håkan Hallberg (Université d'Uppsala), M. Adam Perkins (Royal

Greenwich Observatory Archives, Cambridge University), M elle Fiona Ward (House of Common,

Londres), ainsi que M. le professeur Gleb Mikhailov (Moscou et Bâle ; Bernoulli-Editions), pour ses

interventions décisives qui m'ont permis d'avoir accès aux Archives de l'Académie des Sciences de

Russie à Saint-Pétersbourg, techniquement fermées aujourd'hui, et d'obtenir de précieux inédits d'Alexis

Clairaut.

Je n'oublie pas toutes les personnes qui m'ont accompagné tout au long de ces longues années de

travail et tout particulièrement ma compagne Catherine Dautry. 9

Note sur les renvois dans le texte

Pour éviter l'emploi de lourdes et fastidieuses notes, les renvois ont été limités aux seuls chapitres.

Ainsi, un renvoi noté Chap. II.2 signifie : Seconde partie, chapitre deuxième.

Un renvoi aux annexes, sauf exception et mention d'une annexe particulière, renvoie à la Table des

annexes située dans le troisième tome de la thèse. 10

Avant-propos

Lorsque ce travail fut entrepris en 1995, il devait essentiellement être consacré à la théorie de la

Lune d'Alexis Clairaut (1713-1765), dans la continuité de mon mémoire pour l'obtention du Diplôme

d'Etudes Approfondies en Histoire des sciences et des techniques

1, et soutenu au Centre François Viète, à

l'Université de Nantes. Ces premiers travaux m'avaient conduit à étudier comment Clairaut avait abordé

la recherche d'une solution au célèbre problème des trois corps

2, avait ainsi techniquement développé sa

théorie des mouvements de la Lune, - l'un des mouvements des plus compliqués de la mécanique

céleste - entre 1743 et 1751, et appliqué cette même théorie au premier retour calculé de la comète de

Halley le 13 mars 1759, réussissant ainsi à prévoir ce retour à environ un mois près. J'avais consacré une

grande partie de ce travail aux polémiques et longues querelles qui s'étaient développées au sein de

l'Académie Royale des Sciences, entre le mathématicien Jean-le-Rond d'Alembert (1717-1783),

l'astronome Pierre-Charles Le Monnier (1715-1799), tous deux s'opposant à Alexis Clairaut : querelles

de fond, de forme, de priorité, d'autorité, où sciences et passions sont étroitement mêlées

3. Ce mémoire

m'avait permis de mettre en évidence un certain nombre de questions restées sans réponses, telles que

des problèmes de chronologie pure sur les travaux des deux grands rivaux, Clairaut et d'Alembert. La

nature de la formation astronomique de ce dernier devait être éclaircie, ainsi que les véritables

motivations de ces deux géomètres considérant l'astronomie de manières très différentes, comme leurs

relations respectives avec les astronomes professionnels. Ainsi, le projet d'une mise à jour biographique

de la vie et de l'oeuvre de Clairaut se dessinait et, initialement, ma thèse prenait cette orientation. Il

n'existe pas en effet de biographie complète de Clairaut, la seule disponible étant l'oeuvre de Pierre

Brunet publiée de manière posthume par René Taton en 1952. Ce dernier a largement contribué à une

meilleure connaissance du personnage Clairaut en publiant des inventaires quasi-complets de ses oeuvres

et de sa correspondance

4. Récemment, plusieurs chercheurs ont apporté d'importantes précisions sur tel

ou tel aspect de l'oeuvre ou de la vie sociale et mondaine de Clairaut (Waff, 1975 ; Chandler, 1975 ;

Wilson, 1986, 1993, 1995 ; Greenberg, 1995 ; Passeron, 1995 ; Badinter, 1999 ; Courcelle, 1999, 2000).

1. [Boistel, 1995].

2. Ce problème est plus complètement traité dans la partie IV de cette thèse. Il s'agit de traiter le mouvement de la Lune

en tenant compte de l'attraction perturbatrice qu'exerce le Soleil sur la Lune. La Terre et le Soleil ayant une masse non

négligeable, l'orbite de la Lune s'écarte notablement de l'ellipse képlérienne et la description de son mouvement s'en trouve

singulièrement compliquée.

3. Voir à ce sujet, l'excellent ouvrage de Mme Elisabeth Badinter (1999), Les Passions intellectuelles, Paris, Fayard.

4. Voir la bibliographie.

11

Cherchant à approfondir ma perception de l'implication de Clairaut dans les progrès de l'astronomie

au milieu du XVIII e siècle, j'ai ainsi pris connaissance d'une lettre qu'il avait écrite environ un mois

avant son décès brutal survenu le 17 mai 1765. Cette lettre datée du 11 avril 1765, est écrite en anglais,

de Paris, adressée à l'astronome anglais John Bevis (1695-1771), et publiée dans le Gentleman's

Magazine du mois d'avril 1765. Qu'apprend-on dans cette lettre ? Que Clairaut réclame sa part du prix

britannique des longitudes qui vient alors d'être attribué en partie

5 à la veuve de l'astronome de

6. Influencé par les travaux de l'autre grand rival de Clairaut, le

mathématicien suisse Leonhardt Euler (1707-1783), Mayer est l'auteur, en 1753, de tables de la Lune très

précises qui entretenaient l'espoir dans la communauté savante, de voir enfin réglé le problème important

de la détermination purement astronomique des longitudes en mer.

Ainsi, je n'ai pu éviter d'aborder la manière dont mathématiciens et astronomes étaient impliqués

dans la recherche d'une solution lunaire au problème de la détermination des longitudes en mer au milieu

du XVIII e siècle.

Plutôt que de me limiter à une étude ne s'intéressant que de manière trop interne au développement

technique de la théorie de la Lune de Clairaut, il me semblait plus passionnant de mettre en évidence les

réseaux, les influences, et d'éclairer le contexte dans lequel ces savants travaillaient et vivaient, ouvrant

ainsi une page méconnue de l'astronomie nautique au XVIII e siècle.

5. La même année, en 1765, l'Amirauté britannique récompense l'horloger John Harrison (1693-1776) pour avoir conçu

la première montre marine de l'histoire. Voir infra, chap. I.1.

6. Voir infra, chap. IV.3 pour une discussion plus approfondie du contenu de cette lettre.

12

Préambule

Déterminer sa position en mer : latitude, longitude et... estime de la route7

Tout observateur, pour se situer sur la Terre, doit déterminer deux coordonnées géographiques bien

connues depuis Hipparque (190-125 av JC), puis Ptolémée (87-168 ap JC) qui a développé les principes

de la géographie et de la cartographie :

- la LATITUDE : elle est déterminée par l'angle au centre de la Terre (supposée sphérique), entre

deux points situés, l'un sur tout cercle parallèle à l'équateur terrestre, l'autre sur l'équateur qui sert de

référence. Pour les géographes, la latitude vaut 0° sur l'équateur, est positive dans l'hémisphère boréal,

vaut +90° au pôle nord ; elle est négative dans l'hémisphère austral, et vaut -90° au pôle sud.

Pour les astronomes du XVIII

e siècle, la latitude est appelée hauteur du pôle ; c'est effectivement

ce qui est déterminé par l'observation. La hauteur du pôle n'a pas de signe mais elle peut être boréale (ou

nord pour les navigateurs) ou australe (sud pour les marins). Lorsqu'ils s'interrogeront sur la figure de la

Terre dans les années trente et quarante du XVIIIe siècle (la regardant comme un ellipsoïde de

révolution), les astronomes chercheront aussi à redéfinir la latitude. On trouve ainsi quelques ouvrages ou

traités sur la latitude : l'Astronomie nautique que Maupertuis publie en 1743 en est un bon exemple

8.

- la LONGITUDE : c'est l'angle entre un méridien (cercle passant par les deux pôles géographiques)

de référence et celui du lieu où se trouve l'observateur. Elle est comptée à partir du méridien de

l'Observatoire Royal de Greenwich depuis la fin du XIX e siècle. Si elle est actuellement comptée par les

géographes positivement vers l'ouest (jusqu'à +180°) et négativement vers l'est (jusqu'à -180°), pour les

astronomes du XVIII e siècle et les navigateurs, la longitude est ouest ou est.

7. Une excellente entrée en matière peut se faire à travers la lecture de deux ouvrages de vulgarisation qui ont le mérite

d'être simples et clairs : Gillet, 2000, Une histoire du point en mer, Paris, Belin-Pour la Science ; le numéro des Cahiers de

Science & Vie, avril 1998, 1000 ans de sciences. II-Renaissance. Nouveaux mondes, nouvelles sciences, Paris. On pourra aussi

consulter le manuel de navigation de Patrick Brassier, 1998, pp.17 et suiv.

8. Voir infra, Chap. I.2 pour d'autres considérations sur cet ouvrage et l'oeuvre nautique de Maupertuis.

13

1. Détermination de la latitude en mer

La détermination de la latitude est un problème assez simple, connu et employé très tôt en mer. La

latitude s'obtient par des observations de hauteur. Dans sa version de base, la méthode consiste à mesurer

la hauteur de l'étoile polaire sur l'horizon, comme l'indique la figure suivante

9. Sous réserve de

corrections qui seront expliquées dans le chapitre II.1, l'angle entre la direction de l'astre et l'horizon est

identique à la latitude. Evidemment, l'étoile polaire ne se situe pas vraiment au pôle et il faut tenir de sa

position réelle. De même, en raison de la précession des équinoxes, il n'y a pas toujours eu, dans

l'histoire de l'astronomie, une étoile brillante à proximité du pôle nord céleste !

Une version plus avancée consiste à mesurer la hauteur du Soleil sur l'horizon à midi, ou lors de son

passage par le méridien local. La connaissance de la déclinaison du Soleil permet alors de déduire la

latitude après un calcul astronomique simple. Aux XVII e et XVIIIe siècles, c'est souvent cette dernière

méthode qui sera le plus souvent suivie (voir infra, deuxième partie). De manière générale, du XVI

e au XVIII

e siècle, de nombreuses méthodes seront proposées afin que les navigateurs puissent dans n'importe

quelles circonstances, mesurer la latitude du lieu où ils se trouvent. Les progrès dépendront en grande

partie de l'amélioration des instruments d'observations employés en mer 10.

9. Extraite des Cahiers de Science & Vie, op. cit., p. 29.

10. Voir notre annexe sur les instruments employés au XVIIIe siècle pour la mesure de la hauteur des astres sur mer. Voir

aussi Marguet, 1931, " La latitude et l'heure locale », pp. 104-126 pour un exposé détaillé des instruments employés pour la

mesure de la hauteur des astres. 14

Etoile polaire

Détermination de la latitude à l'aide de l'étoile polaire [d'après Cahiers de Science & Vie, avril 1998, p. 29]

2. Détermination de la longitude en mer

11 Plus complexe est cette mesure. La Terre tournant sur son axe en 24 heures et effectuant ainsi une

rotation de 360° (en longitude), il est possible de déterminer une équivalence entre mesure du temps et

mesure d'une différence de longitude : 360°/24 h = 15° pour une heure. Ainsi, la mesure d'une longitude

ou plutôt d'une différence de longitude, revient à mesurer une différence de temps. Deux observateurs

distants de 15° en longitude, observent le même phénomène astronomique avec une heure de différence,

par exemple, le passage du Soleil par leur méridien (le méridien local) à midi. Les observateurs étant

distants de 30°, ce phénomène sera observé avec une différence de deux heures, etc.quotesdbs_dbs32.pdfusesText_38
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