[PDF] 11 - 18 ans en Seine-et-Marne football au badminton





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21 avr. 2012 BASKETBALL CAHIERS DE L'ENTRAÎNEUR. MAGAZINE. LE JEU OFFENSIF ... Directeur Technique National ... référer au Cahier Technique 15-18 ans.



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Cahier des charges des Centres de Formation des Clubs

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11 - 18 ans en Seine-et-Marne

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Pour cela vous devez télécharger le formulaire sur le site fédérale www ffbb com/formation onglet VAE et suivre les instructions pour constituer votre demande L'ensemble du dossier sera à adresser au pôle formation qui assurera l'instruction de la demande avant de la présenter au jury national La formation

Quel âge pour pratiquer le basket?

Les catégories Minimes, Cadets et Juniors s'adressent aux garçons de 13 à 18 ans qui souhaitent pratiquer le basket en compétition qu'ils soient débutants ou non. Les matchs permettent de se confronter à d'autres clubs de la ville de Paris et de mesurer les progrès au cours de la saison.

Quels sont les normes d'affichage du basket?

En fonction du niveau de votre club et de la pratique, vous devez respecter les normes d'affichage conformes au règlement du basket : chronomètre, score en cours, temps mort, numéro de période, cumul fautes d'équipe.

Quelle est la hauteur réglementaire d’un panier de basket ?

La hauteur réglementaire d’un panier de basket est de 3,5 mètres. C’est la hauteur standard du cerceau dans les jeux officiels imposée par la FIBA. Les joueurs de 8 à 10 ans doivent utiliser des cerceaux d’une hauteur de 2,5 mètres

Quels sont les objectifs d’un formateur mini basket?

Le formateur MINI Basket ne doit pas perdre de vue l’objectif principal de la rencontre : l’enfant doit jouer. Le résultat final ne doit pas prendre le dessus. L’échauffement se déroule en équipe. Une équipe se compose de minimum 5 joueurs et maximum 12 joueurs. Le nombre idéal pour optimaliser le temps de jeu est de 10 joueurs.

EDITION 2005

1111 -- 1188 aannss eenn SSeeiinnee--eett--MMaarrnnee

d"un espace accueil à un CLSH Direction Départementalede la Jeunesse et des Sportsde Seine-et-Marne

22CAF SM/DDJS 77 - 2005

• INTRODUCTION..................................................................................................4

• 1. LES PUBLICS DES 11 - 18 ANS...................................................................................6

Qui sont-ils?

Leurs attentes

Les différents publics

• 2. VERS QUELS OBJECTIFS ÉDUCATIFS ?......................................................................10

Notions de temps, de loisirs et questionnements

Projet éducatif, projets pédagogiques :

quelques objectifs des adultes - les valeurs encouragées • 3. VERS UNE STRUCTURE D"ACCUEIL ÉDUCATIVE APPELÉE CLSH...........................18 Présentation des 7 communes ou intercommunalités des participants

Accueil libre? Accueil organisé ?

Conditions d"accueil et fonctionnements :

les locaux - l"encadrement - les conditions générales

• 4. DES PARTENAIRES ÉDUCATIFS ET INSTITUTIONNELS..........................................35

La société

Les jeunes eux-mêmes

Les familles

Les institutions :

- d"Etat et services déconcentrés - territoriales et locales - institutions privées actrices du secteur social

• 5. INFORMATION/COMMUNICATION............................................................................46

Comment recueillir les souhaits des jeunes ?

Comment toucher les publics ?

Comment intégrer ces actions dans une démarche citoyenne ?

Comment les attirer, les fidéliser ?

• 6. DIMENSION REGLEMENTAIRE, STATUTAIRE...........................................................48

Textes : obligations de l"organisateur

Notion de responsabilité

Pratiques des administrations de référence

DDJS, procédures de déclaration d"un CLSH et recommandations - CAFSM, Conseil Général, MSA, financements

Statuts de la structure d"accueil

• ANNEXESBibliographie : sources et lectures indicatives.............................................52

Sigles et abréviations

2CAF SM/DDJS 77 - 2005

A partir des travaux menés entre septembre 2003 et septembre 2004 par la commission 11-18 ans, commission organisée conjointement parla CAFSM et la DDJS de Seine et Marne,en partenariat avec 7 représentants de structures d"accueil de plus de 10-11 ans de Champs-sur-Marne,Courtry, la Ferté-sous-Jouarre, Fontainebleau, Oissery, Saint-Thibault-des-Vignes et Seine Ecole.

Code de lecture :

Ecriture du groupe : caractères noirs - Témoignages :caractères bleus sur fond bleu- Textes d"information : caractères verts

3CAF SM/DDJS 77 - 2005

INTRODUCTION

L "éducation n"est plus seulement l"affaire des parents ou de professionnels issus du monde de l"enseignement, des loisirs ou d"ailleurs : l"éducation est la "conjugaison d"influences éducatives diverses", de la rue à la télé, en passant par les copains et les divers points d"accueil ouverts à leur intention. Face aux besoins éducatifs et/ou de loisirs des jeunes, des acteurs locaux, au premier rang desquels des élus, se mobilisent pour trouver des réponses adaptées. Ces dernières, parfois, excluent les publics qui n"habitent pas la com- mune, ignorant la migration des jeunes de façon d"autant plus aiguë que le collège et le lycée ne connaissent pas ces frontières.

Les associations et les communes occupent

une place particulière dans l"organisation des loisirs. Il appartient de plus en plus aux collec- tivités territoriales, dont les communes, de mettre en cohérence des propositions d"ac- cueil diversifiées. Celles-ci s"expriment au sein d"un projet éducatif global s"adressant du plus petit au plus grand de ses enfants, de ses jeu- nes. Ainsi, un empilage de solutions intermé- diaires, éparpillant énergies et moyens en altérant la portée des actions menées, est évi- tée. Certaines administrations encouragent d"ailleurs cette mise en cohérence éducative par le biais des contrats temps libres (CAF) ou des contrats éducatifs locaux (interministériel dont la DDJS) par exemple.

Les jeunes doivent ainsi pouvoir trouver des

espaces et des activités qui répondent à leurs besoins et attentes tout au long de l"année, et particulièrement au moment des temps de vacances scolaires.Trop souvent certains jeunes sont perçus comme une menace pour la société. Le choix des décideurs oscille alors parfois entre une politique répressive ou seulement de préven- tion ou la création de structures d"accueil des- tinées à ce public jeune. Cette alternative sus- cite quelques questions : - Quelle place offre-t-on aux jeunes dans la commune ? - Comment répond-on à leurs besoins, à leurs attentes ? - Avec quelle continuité ? - Avec quelle volonté et dans quel état d"esprit ?

Une action destinée aux jeu-

nes ne serait-elle pas tout aussi prenante et exi- geante que certaines autres habituellement développées ?

Comme l"énonce clairement

Jacques Henrard, secrétaire

général de Jeunesse au Plein Air

1, "Nous avons aujour-

d"hui la responsabilité tout à la fois d"offrir à l"adolescent des repères suffisamment sta- bles pour l"aider à se structu- rer, mais suffisamment souples pour révéler sa personnalité ».

Saurons-nous relever ce défi ?

Certes2, la société est en train

d"évoluer en reformulant toute l"organisation sociale, isolant cha- que individu dans divers systèmes en dépit ou grâce au déploiement de moyens de communication.

Par rapport à ce qui était jusque là connu, il ya de moins en moins de cadre social défini

imposé à chacun, il n"y a quasiment plus d"ap- partenance explicite à un groupe de réfé- rence, que ce soit à une famille, à un syndicat, à une église, à un milieu professionnel, etc.

Désormais, chaque individu, construit, tout au

long de son existence, et ce, dès sa plus ten- dre enfance dans un univers culturel dont il ne ressent pas la prégnance. La clef d"accès de cette démarche se nomme autonomie. L"individu n"a jamais été tant sollicité et sommé de se prendre en charge, de prendre position, de réfléchir, de choisir sans cesse et pour tout, d"élaborer son estime de soi, de réaliser son existence et d"en chercher un sens. Et plane l"idée en totale contradiction avec cela que cha- que individu est porteur d"une identité définie en soi dont il est responsable.

Ces pressions quotidiennes

sont difficiles à vivre et l"indi- vidu cherche à compenser un stress inévitable en s"organisant, quand il en a les moyens financiers et culturels, des temps de réconfort, de soulagement, d"abandon à soi : - obligation de se recharger pour poursuivre son chemin au coeur des images et des passions petites et grandes en s"inscrivant dans une profusion d"activités ou de temps à soi ; - tenter de donner un sens à sa vie, au monde par delà des juxtapositions de moments d"émotions.

4CAF SM/DDJS 77 - 2005

1 - JPA, une association d"éducation populaire, un réseau laïque pour les vacances et des loisirs éducatifs.

2 - D"après la conférence de Jean-Claude Kaufmann : l"invention de soi, nous ne serons, plus jamais comme avant, le 3 mars 2004 au palais de Tokyo, Paris.

Ainsi seuls ceux qui bénéficient d"une recon- naissance sociale par les moyens dont ils dis- posent (argent et abondantes ressources socioculturelles) peuvent s"offrir ces instants de douce et indispensable récupération.

Pour d"autres, s"ils sont dotés d"un bagage

culturel dont ils sont conscients, ils exprime- ront, sous deux formes, leur rapport à la société : - soit, dans la marginalisation, où prévaut "être ce que l"on est avec ce qu"on fait» ; - soit dans l"opposition, en particulier pour les moins bien lotis, attirés par la modernité mais financièrement incapables d"y accéder, alors qu"ils disposent d"une grande énergie et se retrouvent en grande difficulté à recol- ler tous les morceaux hétéroclites qui com- posent leur vie.

Enfin pour tous les autres c"est le risque

majeur de l"exclusion totale, comme s"ils

étaient fantômes parmi les vivants.

Il conviendrait de préciser que, si cette analyse concerne globalement la société et en particu- lier sa composante adulte, elle permet de mettre en évidence les modèles qui s"impo- sent aux jeunes en phase de construction identitaire.

Prendre conscience de cette évolution

sociale qui pèse sur les épaules de cha- que individu, n"est-ce pas une possibi- lité de réagir et d"inventer des lieux d"accueil qui offrent une place à chacun et à tous dans une volonté de vivre mieux ensemble ? De fait, un des objectifs de la nouvelle régle- mentation concernant la protection desmineurs, applicable depuis le 1ermai 2003, est de prendre en compte l"évolution des modes d"accueil des enfants et des jeunes et notam- ment d"en renforcer la dimension éducative 1.

Si auparavant, un organisateur avait le choix

de solliciter l"habilitation de sa structure en tant que centre de loisirs sans hébergement, désormais, tous les accueils de mineurs jusqu"à 18 ans à quelques nuances près (gar- derie de centres commerciaux, accueils libres, enseignement d"une discipline, etc.) doivent être déclarés auprès de la Direction

Départementale de la Jeunesse et des Sports.

L"organisation du centre de loisirs

maternel/primaire telle qu"elle s"est forgée au fil du temps ne saurait être appliquée de facto aux accueils de préadolescents ou d"adoles- cents. Si le cadre réglementaire est désormais le même, à l"intérieur de celui-ci, il convient de repenser, de repréfigurer, d"inventer le centre de loisirs pour les 11/18 ans. En d"au- tres termes, il semble nécessaire que les acteurs institutionnels publics et privés ("Jeunesse et Sports", CAF, organisateurs et professionnels de l"animation, organismes de formation BAFA et/ou BAFD) changent leurs représentations du centre de loisirs habituel pour l"adapter à ces publics que sont les

11/18 ans.

C"est toute l"ambition de ce guide que d"illus-

trer, dans le respect du cadre réglementaire, ce que pourrait être le centre de loisirs 11/18 ans en s"appuyant sur des expériences de ter- rain. De multiples réponses sont possibles. Les organisateurs ont la possibilité d"innover. La démarche des participants à ce travail a été de repérer des interrogations principales aux-quelles est confronté tout organisateur de

CLSH en s"interrogeant mutuellement sur les

modes de fonctionnement de leurs structures respectives : - comment mieux connaître les publics et leurs attentes ? - quelle adéquation entre les objectifs éduca- tifs développés et les propositions à leur faire ? - que leur proposer et comment les associer ? - quelles conditions d"accueil en CLSH ? - quels partenaires ? - comment informer et communiquer sur ces accueils ? Ils ont débattu et collecté des éléments de réponses dans le but d"enrichir la réflexion individuelle, laissant ainsi à chacun une opportunité de s"en inspirer en fonction des choix éducatifs qui sont les siens ou qu"ils se découvrent. Le guide s"achève par la dimension réglemen- taire et statutaire, sans pour autant dédoua- ner chacun de sa propre responsabilité. Interrogés sur les offres d"activités faites à leurs enfants, dans un sondage réalisé en 2000 ("L"opinion des parents sur les loisirs proposés aux jeunes dans leur commune" - CSA / Les Francas),41 % des parents jugeaient que le rôle d"organisation des loisirs devait revenir aux asso- ciations,38 % estimant que c"était à la commune de remplir ce rôle.Les parents évoquaient égale- ment des freins aux loisirs : tarifs trop élevés (41 %), manque de temps pour emmener l"en- fant (33 %), activités non proposées dans leur commune (31 %) ou pratiquées trop loin (31 %).

1 - Fédération laïque des centres de loisirs éducatifs.

5CAF SM/DDJS 77 - 2005

1 - Défini par le code de l"action sociale et des familles et les textes d"application.

La commission a décidé de cibler lespublics mineurs d"approximative-ment 11 à 18 ans (années collègeset lycées, apprentissages, périodesd"insertion) séquence de la vie cor-respondant à l"entrée dans un pro-cessus de transformation de soi etd"appropriation identitaire.

QUISONTCESJEUNES, PRÉADOLESCENTS,

JEUNESADOLESCENTS, ADOLESCENTS?

Le terme d"adolescence qui caractérise le pas-

sage entre l"enfance et l"âge adulte a des limi- tes assez floues : personne n"est d"accord sur la définition et les limites de la " chose ».Une notion qui mêle facteurs biologiques, psycho- logiques et sociaux !

Incontestablement, le corps subit dans sa jeu-

nesse une transformation radicale entraînant une multitude d"inquiétudes, d"hypersensibi- lité, d"instabilités, de doutes... mais, les ado- lescents ne sont envisagés comme groupe spécifique distinct des enfants qu"à partir de la fin du XIXèmesiècle. C"est à dire lorsque l"école laïque et obligatoire rassemble garçons et filles,riches et pauvres.Une entité délimitée alors par des rites comme le mariage ou le service militaire,qui marquent l"entrée dans la vie adulte.

Aujourd"hui, on serait bien en peine de déter-

miner un rite de sortie d"adolescence. Le mariage intervient à tout âge, ou n"intervient pas ; le bac est loin de donner accès à une vie professionnelle ; le service militaire n"existe

plus. Cette disparition des "seuils» racontebien la tendance actuelle : l"adolescence n"estplus un passage mais un état qui s"éternise.Une expansion par les deux bouts qui nousvaut de nouveaux termes tout aussi imprécis :"pré adolescence» et "adulescence

2».

Et pourquoi un adolescent aspirerait-il à

entrer dans l"âge adulte quand la société tout entière,atteinte de jeunisme,entretient le flou entre les générations et désamorce toute rup- ture ?

C"est dans cette absence de repères, de certi-

tudes, de culture(s), de croyances explicites que nos adolescents sont sommés de devenir quelque chose de grand, quelque chose de mieux ! Car le diktat du " devenir » n"a jamais été aussi pressant, sa barre n"a jamais été aussi haute.

Autre facteur aggravant :les codes de groupe,

qui existent depuis longtemps,semblent s"être considérablement renforcés ces 10 dernières années. Dans le flou générationnel, il s"agit pour ces jeunes de se démarquer plus forte- ment encore des aînés pour avoir le sentiment d"exister. La norme dicte ce que l"on consomme, mais aussi la manière d"être et de s"exprimer, reléguant tout le reste au rang de tabous. Par exemple, un garçon ne doit pas faire de confidence à une fille sous peine d"être déconsidéré."C"est très difficile à vivre, assure Dominique Pasquier, directeur de recherche au CNRS. Ils ne peuvent exprimer tous leurs goûts - lesquels débordent large- ment de la norme ;toutes leurs amitiés se font et se défont autour de ces diktats. Les rela- tions garçons/filles s"en trouvent empoison- nées. S"ils passent autant de temps à conver- ser par chat et portables avec ceux-là mêmes qu"ils côtoient toute la journée, c"est parce qu"enfin ils peuvent se lâcher, dire des choses intimes, à l"écart de la pression du groupe.»

Il arrive pourtant que ces mêmes adolescents

qui adhèrent massivement aux modes osent secrètement quelques échappées3. Tous ne sont pas solubles dans cette pression médiati- que qui les fédère tout en les caricaturant à outrance. Bien sûr, il faut apporter quelques bémols à l"image des " pauvres adolescents victimes d"un matraquage sans précédent ». en rappe- lant d"abord que cela fait longtemps qu"ils sont soumis à de fortes pressions idéologi- ques. Le XIX

èsiècle puritain et bourgeois les

charge de 1000 maux. Enjeux des différentes forces en présence dans la société, les adoles- cents en sont le miroir déformant. En

Occident, ils nous renvoient l"image d"un

monde où l"argent est érigé en valeur suprême. Valeur d"autant plus sûre que les parents mais aussi parfois des institutions diverses, la dispensent parfois pour se dédouaner d"un manque d"attention.

Inéluctable, cette surconsommation laissera-t-

elle des traces dans leur personnalité ?

Pour Dominique Pasquier

4, les séries télévi-

sées,même débiles,leur servent d"utile forum, leur permettant d"imaginer entre eux diffé- rents scénarii de vie ; comme une grammaire d"existence mise à leur portée... L"éternelle médiocrité des lectures ou des films formatés pour adolescents n"engendre pas automati- quement des adultes médiocres.

En revanche,il n"est pas certain que les jeunes

1 - LES PUBLICS DES 11 - 18 ANS

Connaissancedespublics1

6CAF SM/DDJS 77 - 2005

1 - Daprès le dossier "spécial ados, la génération star», enquête sur une génération insaisissable dans Télérama du 7 au 13 décembre 2002 n° 2760, réalisé par Catherine Firmin Didot.

2 - Terme utilisé pour parler de majeurs se comportant comme des adolescents.

3 - L"immense succès d" "Amélie Poulain» auprès des adolescents serait-il expliqué par cette dualité .

4 - Directeur de recherche au CNRS.

gient les sorties avec des amis ;(cela s"expli-que-t-il par le fait que les plus jeunes n"ob-tiennent pas d"autorisation parentale poursortir?) ;

- Les garçons et les filles n"ont pas les mêmes centres d"intérêts : les filles préfèrent écou- ter de la musique, consommer davantage de télévision et de radio et faire du shopping tandis que les garçons monopolisent le sec- teur des jeux vidéo et ont plus de pratiques sportives.Par ailleurs ils n"ont pas les mêmes priorités : les filles sont plus soucieuses de bonheur familial et d"amour, sont prêtes à plus s"engager pour aider les autres et plus sensibles aux valeurs de solidarité. Elles redoutent plus l"insécurité et les agressions. Les garçons s"inquiéteraient plutôt d"avoir beaucoup de conquêtes amoureuses et clas- sent moins haut la fidélité.

En octobre 2003, un sondage SOFRES auprès

des 13-18 ans indique qu"une grande majo- rité d"entre eux se sentent à l"aise dans la société même s"ils portent sur elle un juge- ment quelque peu nuancé. Ils se sentent bien préparés à l"avenir par leurs études et entre- tiennent de bonnes relations avec leur entou- rage proche (famille et amis). Les 13-15 ans sont en majorité confiants dans la société actuelle, mais ce taux s"inverse chez les plus de 15 ans. Les sujets d"inquiétudes sont très généraux : la guerre (56%), le racisme (49%), le sida (37%),et,même à l"école,ils évoquent surtout la violence (47%) le racisme (42%) et le racket, avant la mauvaise orientation ou le manque de soutien scolaire...

Comme le signale le rapport du Sénat "l"ado-

lescence en crise

4», même si l"adolescence est

intrinsèquement un temps de crise et de conflits, seulement 15 à 20% de l"ensemble des jeunes est touché par une crise aiguë. surtout chez les filles. (On sous-estime sans doute trop l"anxiété que développe chez les jeunes l"actualité internationale depuis quel- ques temps :ils se sentent concernés par des

évènements qui ne touchent pas leur quoti-

dien mais ils n"envisagent guère de solutions

à ces problèmes).

2. Ce sont quelques opinions :

- La politique vient en dernier dans la liste des choses importantes, la moitié d"entre eux attachent une réelle importance au vote et ce pourcentage baisse à mesure qu"on des- cend dans l"échelle sociale. - La famille est plébiscitée comme valeur jugée essentielle

3; (serait-ce le contrepoint

de cette défiance à l"égard des institutions politiques?). - L"argent n"arrive qu"en avant-dernière posi- tion des valeurs jugées essentielles et des principales inquiétudes, ce qui est un peu moins vrai pour les adolescents d"origine populaire bien que cet item soit aussi situé en bas de l"échelle des valeurs ; (curieux pour cette génération dont on connaît l"acti- vité consumériste et le goût pour les mar- ques...). - Les loisirs : les copains d"abord. C e qui les différencie :

Ce sont des pratiques nettement moins homo-

gènes entre l"âge du collège et celui du lycée. On voit se creuser certains écarts inté- ressants, notamment : - sur les conduites à risques, l"alcool, le tabac, les drogues douces. Une révision des juge- ments s"opère en se banalisant avec l"âge ; - sur les activités pratiquées : les aînés délais-

sent la télévision et les jeux vidéo et privilé-sortent indemnes du zapping infernal qui estdésormais leur rythme : une nouvelle appré-hension du temps

1. Consacrer de longues

années à l"étude d"une discipline leur paraît absurde. Il leur semble plus pertinent d"être souple et mobile, ouvert aux options diverses et variées qui ne manqueront pas de se pré- senter à eux. "Jamais une génération n"a été plongée dans autant de discontinuité et d"incertitude, rap- pelle Alain Braconnier, psychiatre. Cette situa- tion intenable leur soufflera quantités d"inter- rogations. Certains s"en trouveront inhibés, poussés à des attitudes extrêmes de risque et d"affrontement du danger. Mais l"anxiété peut aussi être source de curiosité et d"ouverture sur le monde. Aussi, je parierai que d"autres, mieux armés, y gagneront une extraordinaire force de créativité». Cet inédit et incroyable accès à toutes les cul- tures, à tous les métiers, peut laisser les ado- lescents perplexes, voire les paralyser. Mais pas de nostalgie.Attendons-nous plutôt à être surpris comme nous y invite Catherine Firmin

Didot.

C e qui les réunit2 :

C"est un certain nombre d"inquiétudes :

- Celle de leur avenir professionnel, préoccu- pation centrale pour tous les adolescents, quel que soit leur âge, leur sexe ou leur ori- gine sociale. 2/3 d"entre eux disent aujourd"hui que ce qui leur importe le plus est de trouver un métier intéressant. - La guerre, peur commune, devance large- ment l"insécurité,le terrorisme ou le racisme,

7CAF SM/DDJS 77 - 2005

1 - D"après la thèse de la sociologue espagnole Amparo Lasen.

2 - D"après un sondage de la sofres sur les 13-17 ans, réalisé à la demande du magazine Télérama fin 2002.

3 - En 1969, les adolescents n"étaient que 41% à plésbiciter la famille, ils sont désormais 84% selon un sondage Ifop réalisé en 1999.

4 - www.senat.fr/rap/r02-242.html.

Les 11/18 ans ont besoin de repèresqu"ils recherchent en permanencemal- gré les apparences. Pour les bâtir, ils appren- nent et se construisent à partir des influencesquotesdbs_dbs13.pdfusesText_19
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