Adam Smith : richesse des nations / Courcelle-Seneuil
Adam Smith : richesse des nations / Courcelle-Seneuil. 1888. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart.
Adam SMITH (1776) RECHERCHES SUR LA NATURE ET LES
LA RICHESSE DES NATIONS par Adam Smith (1776) ... Quel que soit dans une nation
Adam Smith (1776) Recherches sur la nature et les causes de la
Retour à la table des matières. Page 6. Adam Smith (1776) Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations. 6. « Donnez-moi ce dont j'ai
La pensée économique dAdam Smith (1723-1790)
Dans cet ouvrage A Smith s'intéresse aux déterminants de la richesse des nations et notamment aux déterminants de la croissance économique (livres I et II).
Adam Smith (1776) Recherches sur la nature et les causes de la
Adam Smith (1776) Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations : livre V. 12 chasseurs de l'Amérique deviennent jamais peuples
ADAM SMITH ET LA RICHESSE DES NATIONS Deux raisons
1 Adam Smith (1776) Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations
Le concept de développement
Durant le siècle qui suivit la publication de La Richesse des Nations d'Adam Smith le développement du capitalisme a été au centre de la pensée économique;
Le profit ou la domination: La figure de lesclave dans léconomie d
6 déc. 2008 L'aversion de l'auteur de la Richesse des Nations à l'égard de ... 2 Les références aux œuvres d'Adam Smith (voir Bibliographie) sont ...
LABC de léconomie : Quest-ce que le capitalisme?
le dit Adam Smith dans La Richesse des nations (1776);. • la concurrence qui
FICHE Economistes
La question centrale d'A Smith sur l'origine de la croissance économique "Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations" (1776).
Wealth of Nations - The Public's Library and Digital Archive
ern edition of the Wealth of Nations: the second volume of The Glasgow Edition of the Works and Correspondence of Adam Smith [1] These refer-encesareprintedas margin notes Forexample ‘G ed p26’means‘page 26 of the Glasgow Edition’ Smith’sownfootnotesaremarkedwith‘[Smith]’inboldfacejustbefore the footnote
Is Adam Smith dicious in the wealth of Nations?
The Wealth of Nations Adam Smith dicious in the choice of its debtors than a private person who lends out his money among a few people whom he knows, and in whose sober and frugal conduct he thinks he has good reason to con?de.
What are the three capital improvements in the wealth of Nations?
196 The Wealth of Nations Adam Smith either the number or the importance. The three capital improvements are: ?rst, the exchange of the rock and spindle for the spinning-wheel, which, with the same quantity of labour, will perform more than double the quantity of work.
What does Adam Smith mean by exchange of labour for money?
In exchanging the complete manufacture either for money, The Wealth of Nations Adam Smith for labour, or for other goods, over and above what may be suf?cient to pay the price of the materials, and the wages of the workmen, something must be given for the pro?ts of the undertaker of the work who hazards his stock in this adventure.
What did Adam Smith say about pro?ts?
The Wealth of Nations Adam Smith that its pro?ts are likely to return to the level of other trades. His pro?ts and losses, therefore, can bear no regular proportion to those of any one established and well-known branch of business.
1978 :
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/7eU.f*ft'f Y£ K CtttfPETITEBIBLIOTHÈQUEÉCONOMIQUE
FRANÇAISEETÉTRANGÈRE
Vollmesparus:
Vauban,parM.G.Michel.
Bentham,parM,leS.Raffalovich.
DavidHume,parM.LéonSay.
J.-B.Say,parM.Balorillart.
Enpréparation:
Cavour,parM.Luzzatti.
MichelChevalier,parM.ILLeroy-Beaulieu.
Fourier,parM.Ch.Gide.
Wolowski,par.E.Levasseur.
JohnStuartMill,parM.LéonRoquet.
Quesnay,parM.YvesGuyot.
Sully,parM.JosephCiiailley.
HtePassy,parM.LouisPassy.
Schulze'DelitZSCh,parM.Ar.Raffalovich.|
1011-88. - Corbeil.ImprimerieCrète.
iCOURCELLE-SENEUIL
ADAMSMITH
RICHESSEDESNATIONS
PARIS.-GUILLAUMINetCie,14,rueRichelieu
PRÉFACE
Notrepetitvolumeestcomposéd'extraits
empruntésauxRecherchesetchoisisdansla partiedecetouvragequinousaparulaplus instructiveetlaplusoriginale.Nousavons tiondulecteur.Nousnoussommesborné damSmithavictorieusementcombattuesn'ont pluscoursquechezleshommessansculture cationnesauraitconvaincrenilesunsniles autres.Nousavonsprispourtextelatraductionde
texted'AdamSmith.Quantauplandel'ouvrage,ilnousasemblé
Garnier.
NOTICE
SURLAVIEETL'OEUVRED'ADAMSMITH.
Labiographied'AdamSmithestcourte.Fils
danslequelilrefusades'engager.Ilenseigna puislalogiqueetlaphilosophiemoraleàThéoriedessentimentsmorauxdontlegrand
nentlejeuneducdeBuccleugh.Aprèsun entraitdansl'administrationdesdouanes,et duprofesseuretdel'écrivain.Celui-ciestmerveilleusementserviparle
glesdudroit,delamorale,delapolitique,les principesdelacivilisation.Iln'yapaslieud'insistericisurlepremier
tinctshumains,endehorsdetouteconception sifsd'unassezgrandnombredecollaborateurs defonderlamoralesurl'observationscienti- tentpasqu'ellepuisseréussir. commerciale.Danscenouveauchampd'investigations,il
élaboraitsongrandouvrageavecuneardeur
nouvelleetbeaucouppluscompréhensive.LesuccèsdesRecherchesfutimmenseetdu-
scienceuneformedidactique,onaadoptéet surequelescommentateursmultipliaientlesIln'yavaitlànifautedel'auteur,nifaute
plusd'unefois,celledesavoirsilelivredesCettequestionattestequeceuxquilaposent
aucuneconnaissancedesconditionsdutravail quoiquepourlaplupartmédiocresdeforme, testablequ'AdamSmithaconnuleslivreset sonouvrageestremplideformulesetd'aper- quelesien. avecStewart,Quesnay,Turgot,MercierdeLa- vaux;maisilyaajoutésontravailpropreet obtenusparlui.UnlivredelanaturedesRecherchesnes'im-
uneformeenunmot.C'estainsiqu'Adam cund'euxquelquechoseetfaisantlagrande oeuvrequiportesonnometquiluiappartient bienenpropre.Onpourraitpeut-êtrereprocheràAdam
Smithden'avoir,danslespagesqu'iladon-
faibledeleuroeuvreetd'avoir,commelevul- etcesexpressionsridiculesquiavaientfait danslaquellelestravauxdechaqueouvrier occupentassezpeudeplace,etdontpersonne nepeutseflatterd'avoirditlederniermot.Au impossible,ouàfairedesobservationsqui trouvonsunepreuvedecetteassertiondansle etdontilplaceladescriptionentêtedeson mentderichesse?Ouietnon;maisàcoup sonéclat,commelamontraAdamSmith.Biend'autresavaientvuavantcepenseuret
aussiclairementetaussisimplementquePla- ton.Qu'onliseouqu'onreliselesecondlivre l'intelligenced'AdamSmith.Commecelui-ci, quelquenationqu'ilsappartiennent,quelque d'uneutilitéincomparable. travailetreleverdesavantagesqu'ilavait sujet,lecreuseetconstatequ'AdamSmithn'a oùAdamSmithavaitdit"divisiondutra- vail».Nonseulementceglaneur,M.Wacke- colonisationqu'ilalebonheurd'appliqueretEnconservantainsidansleurcadre,quiest
l'histoiredelascience,lestravauxd'Adam sociaux.LestravauxentreprispareuxpourlaAdamSmith,noncommelepèredel'écono-
miepolitique,maiscommelecontinuateurdes leurstravaux.Lorsquel'oncomparelesortdel'économie
politiqueenFranceetenAngleterre,onest cèrent.Onnevitpluseneuxquedesparticu-Lespremiersd'entreeuxmoururentetnefurent
pasremplacés. plusoumoinsdansuncertainnombred'esprits gine,etaucunhommeneserencontraquieût passuprendreladirection.Ilsavaientvoulu concilierTurgotetJJ.Rousseau,lepouretle desconditions. souslenomd'AdamSmith! cheminersansrencontrersursonpassageles desphysiocratesenyajoutantbeaucoup,et devantlegrandpublicqueparlapublication philosophiedudix-huitièmesiècle. ceuxquil'ontconnuuneimpressionprofonde. ladouceuretlecharmedesaconversation:il tion.Onaremarquésabonhomieetsesdis- futundesmembresillustresdecettegrande unmonumentdurable. IIEssayonsdelemontrerparquelquesexemples.
effetdelacoopérationdugenrehumaintout entier,dansl'espaceetdansletemps,etquela ration.AdamSmithrattacheavecraisonladivision
poussel'hommeversl'objetdontlapossession peutlesatisfaire.L'échangeestunmoyendepartageentreles
hommesdesrichessesproduitesparleurindus-Maisiln'enapasvulasource,lacauseorigi-
Cescritiquessemblentsubtilesetleslacunes
ontattaquélapropriété. lecroire,onpeutpensermêmequ'ilaeudes qu'ilacraintdesusciterunecausedediscorde lestravauxdetoutesorte.L'échangealieu pourrien.Maischacuntravailledansl'espoird'obtenir
lecasoùiln'yauraitaumondequedutravail giqueetfort.Danssonanalysedesélémentsduprixdes
quetoutcequeleshommeséchangentestdu dépouillédecequiluiappartenait. deplusieurssortes.Letravailmusculairede ventunepartduprixduproduitontconcouru l'hommequiatoutleproduitestfortexposé desenginspouraugmentersapuissanceproduc- illuifautcombattrepoursedéfendre,etla payeetlapaixentrevoisinsestétablie.L'ouvriera-t-ilperduquelquechoseàcet
devenueplusstableetsesressourcesplus suitejusqu'ànosjours. minutiondusalaire,sontleprixdeservices vrierd'acheter. sontlesderniersvenussurlaterre,maisilest vivre.Enfait,descausesquin'ontriend'in- nombredefamillesriches,tandisquedescau- sesqui,pourlaplusgrandepart,sontindus- trèsgrandnombredefamillespauvres. totalitéduproduit?Sicesouvriers,aidésdemachinesetbien
L'analysedeladiscussionentrepatronset
pas;puisilmontrelespremierscommeétantLetableauestaumoinschargé.Ensupposant
Orcen'estnilavolontédespatronsnicelle
L'habituded'employerdespersonnifications
chaquebranched'industrie,danschaqueloca- tifiquesauxétudesd'application. declarté. l'auteurdesRecherches. quedifficilesàclore.Danstouteslesbranchesdelasciencesociale
tion.Or,niAdamSmithnilaplupartdeséco- nomistesquil'ontprispourguidenesesont plusfacilesceuxdeleurssuccesseursetont onpuisseaspirer.COURCELLE-SENEUIL.
RECHERCHESSURLANATURE
ETLESCAUSES
DELARICHESSEDESNATIONS
INTRODUCTION
ETPLANDEL'OUVRAGE.
LeTravailannueld'unenationestlefonds
vie;etceschosessonttoujoursouleproduit nationsavecceproduit.Ainsi,selonqueceproduit,oucequiest
uneproportionplusoumoinsgrandeavecle nombredesconsommateurs,lanationseraplus besoin.Or,danstoutenation,deuxcirconstancesdif-
circonstances. cesdeuxcirconstancesquedelaseconde.Chez aitungrandnombredegenstoutàfaitoisifs decequeconsommelaplusgrandepartiedes travailleurs,cependantlasommeduproduitdu mondeyestsouventpourvuavecabondance, etquel'ouvrier,mêmedelaclasselaplus basseetlapluspauvre,s'ilestsobreetlabo- etauxaisancesdelavie,d'unepartbienplus grandequecellequ'aucunsauvagepourraitja- entrelesdiversesclassesdepersonnesdontse livredecesRecherches. mentdelaproportionentrelenombredesin- commeonleverraparlasuite,enproportionDesnationsquiontportéassezloinl'habi-
l'augmentationdelamassedesesproduits.La plusfavorableauxarts,auxmanufacturesetau etchezdifférentspeuples. oudelanaturedecesFondsqui,danslesdif- fourniàleurconsommationannuelle. montrerdanscelivre:-1°quellessontlesLIVREPREMIER
IDELADIVISIONDUTRAVAIL.
sanceproductivedutravail,etlaplusgrandeàfournirlesobjetsdeconsommationdela
massedupeuple,chaquebranchedel'ouvrage emploieunsigrandnombred'ouvriers,qu'il vrage.Ainsi,quoiquedanscesmanufacturesPrenonsunexempledansunemanufacture
Unhommequineseraitpasfaçonnéàce
visiondutravail,cetouvrier,quelqueadroit diviséenungrandnombredebranches,dont briques,sontrempliesparautantdemains tions.Danstoutautreartetmanufacture,leseffets
deladivisiondutravailsontlesmêmesque plusloindanslespaysquijouissentduplus diviséentreungrandnombredemains.Que teindreetàlustrerledrap! aussicomplètedestravaux.Cettegrandeaugmentationdanslaquantité
àl'inventiond'ungrandnombredemachines
millier.Or,j'aivudesjeunesgensau-dessous dedeuxmilletroiscentsclousparjour.Toute- d'unepersonnequin'apaseudanssavie témoinsnesauraientcroirequelamaindeEnsecondlieu,l'avantagequ'ongagneà
enpassantd'unesorted'ouvrageàuneautre estbeaucoupplusgrandquenousnepourrions lepenseraupremiercoupd'oeil.Ilestimpos-àuneautrequiexigeunchangementdeplace
unhommeperdunpeudetempsenpassant heure,etdemettrelamainchaquejourdesa presquetoujoursparesseuxetincapabled'un complir.Entroisièmeetdernierlieu,toutlemonde
travail,l'attentiondechaquehommeestnatu- simple.Ondoitdoncnaturellementattendre laméthodelapluscourteetlaplusfacilede nieuseimaginéeparquelquepauvreouvrier cylindre,suivantquelepistonmontaitoudes- enviedejoueravecundesescamarades,observa qu'enmettantuncordonaumanchedelasou- papequiouvraitcettecommunication,etenat-Cependantils'enfautdebeaucoupquetoutes
demachines,depuisquecetteindustrieestde- denerienfaire,maisdetoutobserver,etqui, paleoulaseuleoccupationd'uneclasseparti- blementaugmentée.Cettegrandemultiplicationdanslesproduits
vestedelaineparexemple,quicouvrecejour- quiadoucit,chardonneetunitledrap,tous vementdecetteoeuvregrossière.Combien, d'ailleurs,n'ya-t-ilpaseudemarchandsetde desendroitsdistantslesunsdesautres!Quede commerceetdenavigationmisenmouvement! d'ouvriersenvoilesetencordages,misen tudedetravauxexigeunedesmachineslesplus neau,laconstructiondumoulindelaforge,le cetoutil.Sinousvoulionsexaminerdemême sesmeublesdetable,sescouteauxetsesfour- duventetdelapluie;l'artetlesconnais- laplussimpleetlapluscommune.Ilest simpleetcommun,sionlecompareavecle meublesdecedernieretceuxdetelroid'Afri- quequirègnesurdixmillesauvagesnuset deleurvie. IIDUPRINCIPEQUIDONNELIEUALADIVISIONDU
TRAVAIL.
sonoriginecommel'effetd'unesagessehu- hommesquineseproposentpasdesvuesd'u- gesd'unechosepouruneautre. naturehumainedontonnepeutpasrendre quefoisl'aird'agirdeconcert.Chacund'eux renvoielegibierverssoncompagnonoubien quechosed'unautreanimaloud'unhomme, iln'apasd'autremoyenquedechercheràga- gnerlafaveurdeceluidontilabesoin.Le sessemblables,etquandiln'apasd'autrevoie turel,ilpeutsepasserdel'aidedetouteautre estceci:Donnez-moicedontfaibesoin,etvous aurezdemoicedontvousavezbesoinvous- même;etlaplusgrandepartiedecesbonsof- quenousattendonsnotredîner,maisbiendu quenousleurparlons,c'esttoujoursdeleur soinsdumomentsetrouventsatisfaits,comme etparachat.Avecl'argentquel'unluidonne, d'unautre,illestroquecontred'autresvieux habitsquil'accommodentmieux,oubiencontre aurabesoin. decesbonsofficesquinoussontmutuellement siondutravail.Parexemple,dansunetribude chasseursoudebergers,unindividufaitdes s'adonnerexclusivementacettebesogneetde vages.Ainsi,lacertitudedepouvoirtroquer preconsommation,contreunpareilsurplusdu relsentrelesindividusestbienmoindreque quisemblentdistinguerleshommesdediverses deladivisiondutravail,enbeaucoupdecir- constances.Ladifférenceentreleshommes unphilosophe,parexemple,etunportefaix, sembleprovenirbeaucoupmoinsdelanature deressemblance.Mais,sansladispositiondes tudeetenintelligence,qu'unmatinl'estd'unLemâtinnepeutpasajouterauxavantagesde
mentdesautres,etilnepeutretirerlamoindre setrouventmis,pourainsidire,enunemasse communeoùchaquehommepeutalleracheter, suivantsesbesoins,uneportionquelconquedu produitdel'industriedesautres. IIIQUELADIVISIONDUTRAVAILESTLIMITÉEPAR
L'ÉTENDUEDUMARCHÉ.
ailleursquedansunegrandeville.Unporte- faix,parexemple,nepourraitpastrouverail- fournirconstammentdel'occupation.Dansces rons,deuxcharpentiers,oudeuxmaçonsqui oudixmillesduplusprochedecesouvriers declousparjour,etencomptanttroiscents parterre,c'estsurlescôtesdelameret riotàlargesroues,conduitpardeuxhommes semainesdetempsàporteretrapporterde pesantdemarchandises.Danslemêmetemps delanavigation,sixouhuithommespourront del'entretiendecenthommespendanttrois semaines,etdeplus,nonseulementdel'entre- cher,l'entretienetladiminutiondevaleurde quatrecentschevauxetdecinquantegrands hommesetdeladiminutiondecapitald'un bâtimentduportdedeuxcentstonneaux, enyajoutantsimplementlavaleurdurisque unpeuplusgrand,oubienladifférencede l'assuranceentreletransportpareauetcelui cesd'autrecommunicationquecelledeterre, sortedemarchandisepourraitsupporterles fraisd'unvoyageparterre,deLondresàCal verslesterritoiresdetantdepeuplesbarba-Puisqueletransportpareauoffredesigrands
constammentlescôtesdelameroulesbords unesoudesautres.Cettemer,sanscomparaisonlaplusgrandede
hommes,ignorantl'usagedelaboussole,crai- mêmecepassagequeforttard,etilsfurent longtempslesseulspeuplesquil'osèrent. fournidesmoyensdecommunicationetde quefontaujourd'huienHollandeleRhinetla bonneheureàl'étatd'opulence. mondeaucuntémoignagebienauthentiqueBengale,leGangeetquelquesautresgrands
delaChine,ilyaplusieursgrandsfleuvesqui titudedecanauxetqui,communiquantlesuns navigationintérieure. nierdeTartarieestlamerGlaciale,quin'est parquelques-unsdesplusgrandsfleuvesdu monde,cependantilssontàunetropgrande distancel'undel'autrepourquelamajeure golfesArabique,Persique,ceuxdel'Inde,duBengaleetdeSiam,enAsie,pourporterle
decevastecontinent;etlesgrandsfleuvesde commercequ'unenationpeutétablirparle merceconsidérable,parcequelepeuplequiHongrie,encomparaisondecequ'ellepourrait
churedanslamerNoire. IVDEL'ORIGINEETDEL'USAGEDELAMONNAIE.
partiedesesbesoins.Laplusgrandepartiene deceproduitquiexcèdesaconsommation, contreunpareilsurplusdutravaildesautres. eux.Leboucheradanssaboutiqueplusde viandequ'iln'enpeutconsommer;lebrasseur lemoment.Danscecas-là,ilnepeutyavoir leurvendeur,etilsnepeuventêtresescha- des'arrangerpouravoirpardeverslui,dans danstouslestemps,outreleproduitparticu- duproduitdeleurindustrie.Ilestvraisemblablequ'onsongea,pourcette
ducommerce;etquoiquecedûtêtreundes moinscommodes,cependant,danslesanciens celledeGlaucusenvalaitcent.Onditqu'enAbyssinieleselestl'instrumentordinairedu
devoirunouvrierporteraucabaretouchezle boulangerdesclousaulieudemonnaie. avecaussipeudedéchetquequelqueautre sansperteenautantdepartiesqu'onveut,et sansperte;ets'ilavaiteuenvied'enacheter d'enacheterunequantitédoubleoutriple, c'est-à-direpourlavaleurdedeuxoutrois boeufsoubiendedeuxoutroismoutons.Si, aucontraire,aulieudeboeufsoudemoutons, dontilavaitbesoinpourlemoment, lespeuplesrichesetcommerçants. historien,quelesRomains,jusqu'autempsdeServiusTullius,n'avaientpasdemonnaie
fonctiondemonnaie. pauvrehommefûtobligédepeserunliard chaquefoisqu'ilabesoind'acheteroude vendrepourunliarddemarchandise.Mais convenables,onnepeuttirerdel'essaiquedes etauxplusgrandesfriponneries,etonpouvait etencouragertouslesgenresdecommerceet d'industrie,quelespaysquiontfaitquelques ilsavaientcoutumedeseservirpourl'achat decesdiversesmarchandisesquandellessont misesaumarché. ouàcetteempreinteespagnolequisetrouve pourlamonnaiecourantedumarchand,ilsquotesdbs_dbs24.pdfusesText_30[PDF] adam smith essays on philosophical subjects
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