[PDF] Adam Smith : richesse des nations / Courcelle-Seneuil





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La pensée économique dAdam Smith (1723-1790)

Dans cet ouvrage A Smith s'intéresse aux déterminants de la richesse des nations et notamment aux déterminants de la croissance économique (livres I et II).



Bonheur et richesse: Adam Smith face à léconomie du bonheur

19 oct. 2021 Adam Smith face à l'économie du bonheur1. Laurie Bréban. [PHARE Université Paris 1 Panthéon Sorbonne]. Il peut paraître surprenant pour un ...



Adam Smith : richesse des nations / Courcelle-Seneuil

oubliés à ce point que l'économie politique se présentait comme une importation de l'étranger sous le nom d'Adam Smith ! Le sort de la science avait été 



Le profit ou la domination: La figure de lesclave dans léconomie d

6 déc. 2008 La figure de l'esclave dans l'économie d'Adam Smith. André Lapidus*. In Fred Célimène et André Legris (éds) L'Économie de l'Esclavage ...



Retour à Adam Smith (1723-1790) après deux siècles?

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l'école d'Adam Smith n'existeraient plus; elles auraient été répu- pas sans raison que les adversaires de l'économie politique clas-.



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m'avoir fait découvrir la richesse de l'histoire de la pensée économique. Mots clés : Adam Smith Amartya Sen



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ADAM SMITH AND THE AMERICAN ECONOMIC COMMUNITY AN ESSAY IN APPLIED ECONOMICS BY ANDREW S SKINNER1 It is well known that Adam Smith addressed himself to the whole question of colonial power in his Wealth of Nations2 and hardly surprising that his views on America should have continued to attract



Adam Smith and Economic Development: theory and practice

Adam Smith describes at least two models of economic development—the 4 stages of development model and the development of town and cities The models present an unfolding view of economic growth from primitive to advanced But Smith´s historical example systematically contradicts his models Is Smith then endorsing models of



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Sep 29 2020 · Adam Smith (1723- 1790) •Author of the book: An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations (1776); •Major Influences: Mercantilism French school of Physiocrats Bernard Mandavile (1714) book The Fable of The Bees: or Private Vices Public Benefits (1714) •He developed his theory through a

  • Early Life

    The recorded history of Smith's life begins at his baptism on June 5, 1723, in Kirkcaldy, Scotland; his exact birthdate is undocumented, but he was raised by his mother (Margaret Douglas) after his father's (Adam Smith) death (date unknown). He attended the University of Glasgow at the age of 13 and attended Balliol College at Oxford University, wh...

  • Notable Accomplishments and The Wealth of Nations

    During his years spent teaching and working at Glasgow, Smith worked on getting some of his lectures published. His book The Theory of Moral Sentiments was eventually published in 1759. Smith published his most important work, An Inquiry into the Nature and Causes of the Wealth of Nations (shortened to "The Wealth of Nations"), in 1776 after return...

  • Wealth and Production of Goods

    The ideas promoted by The Wealth of Nationsgenerated international attention and were a motivating factor in the evolution from land-based wealth to wealth created by assembly-line production methods made possible by the division of labor. Smith used the example of the labor required to make a pin to illustrate the effectiveness of this method. If ...

  • Legacy

    Smith's most prominent ideas–the "invisible hand" and division of labor–are now foundational economic theories. His theories on economics continue to live on in the 21st century in modern economic theory. Smith was a proponent of the belief that the labor of the poor is a key measure of how an economy performs, but Smith was known for being concern...

What is economics by Adam Smith?

Wealth Definition of Economics by Adam Smith: Economics is sometimes defined as the science of wealth.

Is Adam Smith endorsing models of economic development?

Adam Smith describes at least two models of economic development—the 4 stages of development model and the development of town and cities. The models present an unfolding view of economic growth from primitive to advanced. But Smith´s historical example systematically contradicts his models. Is Smith, then, endorsing models of

What does Smith mean by economic man?

Smith defined the economic man as the accumulation of wealth who has no concern for his workers or human welfare. Hello everyone! This is Richard Daniels, a full-time passionate researcher & blogger.

What did Adam Smith say about wealth?

There in the study of economics, Adam Smith assigned wealth first importance and mankind 2nd. He claimed that God created man to be wealthy.

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de FranceAdam Smith : richesse des nations / Courcelle-Seneuil Courcelle-Seneuil, Jean-Gustave (1813-1892). Auteur du texte. Adam Smith : richesse des nations / Courcelle-Seneuil. 1888. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF. Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet

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ADAMSMITH

/7eU.f*ft'f Y£ K Ctttf

PETITEBIBLIOTHÈQUEÉCONOMIQUE

FRANÇAISEETÉTRANGÈRE

Vollmesparus:

Vauban,parM.G.Michel.

Bentham,parM,leS.Raffalovich.

DavidHume,parM.LéonSay.

J.-B.Say,parM.Balorillart.

Enpréparation:

Cavour,parM.Luzzatti.

MichelChevalier,parM.ILLeroy-Beaulieu.

Fourier,parM.Ch.Gide.

Wolowski,par.E.Levasseur.

JohnStuartMill,parM.LéonRoquet.

Quesnay,parM.YvesGuyot.

Sully,parM.JosephCiiailley.

HtePassy,parM.LouisPassy.

Schulze'DelitZSCh,parM.Ar.Raffalovich.|

1011-88. - Corbeil.ImprimerieCrète.

i

COURCELLE-SENEUIL

ADAMSMITH

RICHESSEDESNATIONS

PARIS.-GUILLAUMINetCie,14,rueRichelieu

PRÉFACE

Notrepetitvolumeestcomposéd'extraits

empruntésauxRecherchesetchoisisdansla partiedecetouvragequinousaparulaplus instructiveetlaplusoriginale.Nousavons tiondulecteur.Nousnoussommesborné damSmithavictorieusementcombattuesn'ont pluscoursquechezleshommessansculture cationnesauraitconvaincrenilesunsniles autres.

Nousavonsprispourtextelatraductionde

texted'AdamSmith.

Quantauplandel'ouvrage,ilnousasemblé

Garnier.

NOTICE

SURLAVIEETL'OEUVRED'ADAMSMITH.

Labiographied'AdamSmithestcourte.Fils

danslequelilrefusades'engager.Ilenseigna puislalogiqueetlaphilosophiemoraleà

Théoriedessentimentsmorauxdontlegrand

nentlejeuneducdeBuccleugh.Aprèsun entraitdansl'administrationdesdouanes,et duprofesseuretdel'écrivain.

Celui-ciestmerveilleusementserviparle

glesdudroit,delamorale,delapolitique,les principesdelacivilisation.

Iln'yapaslieud'insistericisurlepremier

tinctshumains,endehorsdetouteconception sifsd'unassezgrandnombredecollaborateurs defonderlamoralesurl'observationscienti- tentpasqu'ellepuisseréussir. commerciale.

Danscenouveauchampd'investigations,il

élaboraitsongrandouvrageavecuneardeur

nouvelleetbeaucouppluscompréhensive.

LesuccèsdesRecherchesfutimmenseetdu-

scienceuneformedidactique,onaadoptéet surequelescommentateursmultipliaientles

Iln'yavaitlànifautedel'auteur,nifaute

plusd'unefois,celledesavoirsilelivredes

Cettequestionattestequeceuxquilaposent

aucuneconnaissancedesconditionsdutravail quoiquepourlaplupartmédiocresdeforme, testablequ'AdamSmithaconnuleslivreset sonouvrageestremplideformulesetd'aper- quelesien. avecStewart,Quesnay,Turgot,MercierdeLa- vaux;maisilyaajoutésontravailpropreet obtenusparlui.

UnlivredelanaturedesRecherchesnes'im-

uneformeenunmot.C'estainsiqu'Adam cund'euxquelquechoseetfaisantlagrande oeuvrequiportesonnometquiluiappartient bienenpropre.

Onpourraitpeut-êtrereprocheràAdam

Smithden'avoir,danslespagesqu'iladon-

faibledeleuroeuvreetd'avoir,commelevul- etcesexpressionsridiculesquiavaientfait danslaquellelestravauxdechaqueouvrier occupentassezpeudeplace,etdontpersonne nepeutseflatterd'avoirditlederniermot.Au impossible,ouàfairedesobservationsqui trouvonsunepreuvedecetteassertiondansle etdontilplaceladescriptionentêtedeson mentderichesse?Ouietnon;maisàcoup sonéclat,commelamontraAdamSmith.

Biend'autresavaientvuavantcepenseuret

aussiclairementetaussisimplementquePla- ton.Qu'onliseouqu'onreliselesecondlivre l'intelligenced'AdamSmith.Commecelui-ci, quelquenationqu'ilsappartiennent,quelque d'uneutilitéincomparable. travailetreleverdesavantagesqu'ilavait sujet,lecreuseetconstatequ'AdamSmithn'a oùAdamSmithavaitdit"divisiondutra- vail».Nonseulementceglaneur,M.Wacke- colonisationqu'ilalebonheurd'appliqueret

Enconservantainsidansleurcadre,quiest

l'histoiredelascience,lestravauxd'Adam sociaux.Lestravauxentreprispareuxpourla

AdamSmith,noncommelepèredel'écono-

miepolitique,maiscommelecontinuateurdes leurstravaux.

Lorsquel'oncomparelesortdel'économie

politiqueenFranceetenAngleterre,onest cèrent.Onnevitpluseneuxquedesparticu-

Lespremiersd'entreeuxmoururentetnefurent

pasremplacés. plusoumoinsdansuncertainnombred'esprits gine,etaucunhommeneserencontraquieût passuprendreladirection.Ilsavaientvoulu concilierTurgotetJJ.Rousseau,lepouretle desconditions. souslenomd'AdamSmith! cheminersansrencontrersursonpassageles desphysiocratesenyajoutantbeaucoup,et devantlegrandpublicqueparlapublication philosophiedudix-huitièmesiècle. ceuxquil'ontconnuuneimpressionprofonde. ladouceuretlecharmedesaconversation:il tion.Onaremarquésabonhomieetsesdis- futundesmembresillustresdecettegrande unmonumentdurable. II

Essayonsdelemontrerparquelquesexemples.

effetdelacoopérationdugenrehumaintout entier,dansl'espaceetdansletemps,etquela ration.

AdamSmithrattacheavecraisonladivision

poussel'hommeversl'objetdontlapossession peutlesatisfaire.

L'échangeestunmoyendepartageentreles

hommesdesrichessesproduitesparleurindus-

Maisiln'enapasvulasource,lacauseorigi-

Cescritiquessemblentsubtilesetleslacunes

ontattaquélapropriété. lecroire,onpeutpensermêmequ'ilaeudes qu'ilacraintdesusciterunecausedediscorde lestravauxdetoutesorte.L'échangealieu pourrien.

Maischacuntravailledansl'espoird'obtenir

lecasoùiln'yauraitaumondequedutravail giqueetfort.

Danssonanalysedesélémentsduprixdes

quetoutcequeleshommeséchangentestdu dépouillédecequiluiappartenait. deplusieurssortes.Letravailmusculairede ventunepartduprixduproduitontconcouru l'hommequiatoutleproduitestfortexposé desenginspouraugmentersapuissanceproduc- illuifautcombattrepoursedéfendre,etla payeetlapaixentrevoisinsestétablie.

L'ouvriera-t-ilperduquelquechoseàcet

devenueplusstableetsesressourcesplus suitejusqu'ànosjours. minutiondusalaire,sontleprixdeservices vrierd'acheter. sontlesderniersvenussurlaterre,maisilest vivre.Enfait,descausesquin'ontriend'in- nombredefamillesriches,tandisquedescau- sesqui,pourlaplusgrandepart,sontindus- trèsgrandnombredefamillespauvres. totalitéduproduit?

Sicesouvriers,aidésdemachinesetbien

L'analysedeladiscussionentrepatronset

pas;puisilmontrelespremierscommeétant

Letableauestaumoinschargé.Ensupposant

Orcen'estnilavolontédespatronsnicelle

L'habituded'employerdespersonnifications

chaquebranched'industrie,danschaqueloca- tifiquesauxétudesd'application. declarté. l'auteurdesRecherches. quedifficilesàclore.

Danstouteslesbranchesdelasciencesociale

tion.Or,niAdamSmithnilaplupartdeséco- nomistesquil'ontprispourguidenesesont plusfacilesceuxdeleurssuccesseursetont onpuisseaspirer.

COURCELLE-SENEUIL.

RECHERCHESSURLANATURE

ETLESCAUSES

DELARICHESSEDESNATIONS

INTRODUCTION

ETPLANDEL'OUVRAGE.

LeTravailannueld'unenationestlefonds

vie;etceschosessonttoujoursouleproduit nationsavecceproduit.

Ainsi,selonqueceproduit,oucequiest

uneproportionplusoumoinsgrandeavecle nombredesconsommateurs,lanationseraplus besoin.

Or,danstoutenation,deuxcirconstancesdif-

circonstances. cesdeuxcirconstancesquedelaseconde.Chez aitungrandnombredegenstoutàfaitoisifs decequeconsommelaplusgrandepartiedes travailleurs,cependantlasommeduproduitdu mondeyestsouventpourvuavecabondance, etquel'ouvrier,mêmedelaclasselaplus basseetlapluspauvre,s'ilestsobreetlabo- etauxaisancesdelavie,d'unepartbienplus grandequecellequ'aucunsauvagepourraitja- entrelesdiversesclassesdepersonnesdontse livredecesRecherches. mentdelaproportionentrelenombredesin- commeonleverraparlasuite,enproportion

Desnationsquiontportéassezloinl'habi-

l'augmentationdelamassedesesproduits.La plusfavorableauxarts,auxmanufacturesetau etchezdifférentspeuples. oudelanaturedecesFondsqui,danslesdif- fourniàleurconsommationannuelle. montrerdanscelivre:-1°quellessontles

LIVREPREMIER

I

DELADIVISIONDUTRAVAIL.

sanceproductivedutravail,etlaplusgrande

àfournirlesobjetsdeconsommationdela

massedupeuple,chaquebranchedel'ouvrage emploieunsigrandnombred'ouvriers,qu'il vrage.Ainsi,quoiquedanscesmanufactures

Prenonsunexempledansunemanufacture

Unhommequineseraitpasfaçonnéàce

visiondutravail,cetouvrier,quelqueadroit diviséenungrandnombredebranches,dont briques,sontrempliesparautantdemains tions.

Danstoutautreartetmanufacture,leseffets

deladivisiondutravailsontlesmêmesque plusloindanslespaysquijouissentduplus diviséentreungrandnombredemains.Que teindreetàlustrerledrap! aussicomplètedestravaux.

Cettegrandeaugmentationdanslaquantité

àl'inventiond'ungrandnombredemachines

millier.Or,j'aivudesjeunesgensau-dessous dedeuxmilletroiscentsclousparjour.Toute- d'unepersonnequin'apaseudanssavie témoinsnesauraientcroirequelamainde

Ensecondlieu,l'avantagequ'ongagneà

enpassantd'unesorted'ouvrageàuneautre estbeaucoupplusgrandquenousnepourrions lepenseraupremiercoupd'oeil.Ilestimpos-

àuneautrequiexigeunchangementdeplace

unhommeperdunpeudetempsenpassant heure,etdemettrelamainchaquejourdesa presquetoujoursparesseuxetincapabled'un complir.

Entroisièmeetdernierlieu,toutlemonde

travail,l'attentiondechaquehommeestnatu- simple.Ondoitdoncnaturellementattendre laméthodelapluscourteetlaplusfacilede nieuseimaginéeparquelquepauvreouvrier cylindre,suivantquelepistonmontaitoudes- enviedejoueravecundesescamarades,observa qu'enmettantuncordonaumanchedelasou- papequiouvraitcettecommunication,etenat-

Cependantils'enfautdebeaucoupquetoutes

demachines,depuisquecetteindustrieestde- denerienfaire,maisdetoutobserver,etqui, paleoulaseuleoccupationd'uneclasseparti- blementaugmentée.

Cettegrandemultiplicationdanslesproduits

vestedelaineparexemple,quicouvrecejour- quiadoucit,chardonneetunitledrap,tous vementdecetteoeuvregrossière.Combien, d'ailleurs,n'ya-t-ilpaseudemarchandsetde desendroitsdistantslesunsdesautres!Quede commerceetdenavigationmisenmouvement! d'ouvriersenvoilesetencordages,misen tudedetravauxexigeunedesmachineslesplus neau,laconstructiondumoulindelaforge,le cetoutil.Sinousvoulionsexaminerdemême sesmeublesdetable,sescouteauxetsesfour- duventetdelapluie;l'artetlesconnais- laplussimpleetlapluscommune.Ilest simpleetcommun,sionlecompareavecle meublesdecedernieretceuxdetelroid'Afri- quequirègnesurdixmillesauvagesnuset deleurvie. II

DUPRINCIPEQUIDONNELIEUALADIVISIONDU

TRAVAIL.

sonoriginecommel'effetd'unesagessehu- hommesquineseproposentpasdesvuesd'u- gesd'unechosepouruneautre. naturehumainedontonnepeutpasrendre quefoisl'aird'agirdeconcert.Chacund'eux renvoielegibierverssoncompagnonoubien quechosed'unautreanimaloud'unhomme, iln'apasd'autremoyenquedechercheràga- gnerlafaveurdeceluidontilabesoin.Le sessemblables,etquandiln'apasd'autrevoie turel,ilpeutsepasserdel'aidedetouteautre estceci:Donnez-moicedontfaibesoin,etvous aurezdemoicedontvousavezbesoinvous- même;etlaplusgrandepartiedecesbonsof- quenousattendonsnotredîner,maisbiendu quenousleurparlons,c'esttoujoursdeleur soinsdumomentsetrouventsatisfaits,comme etparachat.Avecl'argentquel'unluidonne, d'unautre,illestroquecontred'autresvieux habitsquil'accommodentmieux,oubiencontre aurabesoin. decesbonsofficesquinoussontmutuellement siondutravail.Parexemple,dansunetribude chasseursoudebergers,unindividufaitdes s'adonnerexclusivementacettebesogneetde vages.Ainsi,lacertitudedepouvoirtroquer preconsommation,contreunpareilsurplusdu relsentrelesindividusestbienmoindreque quisemblentdistinguerleshommesdediverses deladivisiondutravail,enbeaucoupdecir- constances.Ladifférenceentreleshommes unphilosophe,parexemple,etunportefaix, sembleprovenirbeaucoupmoinsdelanature deressemblance.Mais,sansladispositiondes tudeetenintelligence,qu'unmatinl'estd'un

Lemâtinnepeutpasajouterauxavantagesde

mentdesautres,etilnepeutretirerlamoindre setrouventmis,pourainsidire,enunemasse communeoùchaquehommepeutalleracheter, suivantsesbesoins,uneportionquelconquedu produitdel'industriedesautres. III

QUELADIVISIONDUTRAVAILESTLIMITÉEPAR

L'ÉTENDUEDUMARCHÉ.

ailleursquedansunegrandeville.Unporte- faix,parexemple,nepourraitpastrouverail- fournirconstammentdel'occupation.Dansces rons,deuxcharpentiers,oudeuxmaçonsqui oudixmillesduplusprochedecesouvriers declousparjour,etencomptanttroiscents parterre,c'estsurlescôtesdelameret riotàlargesroues,conduitpardeuxhommes semainesdetempsàporteretrapporterde pesantdemarchandises.Danslemêmetemps delanavigation,sixouhuithommespourront del'entretiendecenthommespendanttrois semaines,etdeplus,nonseulementdel'entre- cher,l'entretienetladiminutiondevaleurde quatrecentschevauxetdecinquantegrands hommesetdeladiminutiondecapitald'un bâtimentduportdedeuxcentstonneaux, enyajoutantsimplementlavaleurdurisque unpeuplusgrand,oubienladifférencede l'assuranceentreletransportpareauetcelui cesd'autrecommunicationquecelledeterre, sortedemarchandisepourraitsupporterles fraisd'unvoyageparterre,deLondresàCal verslesterritoiresdetantdepeuplesbarba-

Puisqueletransportpareauoffredesigrands

constammentlescôtesdelameroulesbords unesoudesautres.

Cettemer,sanscomparaisonlaplusgrandede

hommes,ignorantl'usagedelaboussole,crai- mêmecepassagequeforttard,etilsfurent longtempslesseulspeuplesquil'osèrent. fournidesmoyensdecommunicationetde quefontaujourd'huienHollandeleRhinetla bonneheureàl'étatd'opulence. mondeaucuntémoignagebienauthentique

Bengale,leGangeetquelquesautresgrands

delaChine,ilyaplusieursgrandsfleuvesqui titudedecanauxetqui,communiquantlesuns navigationintérieure. nierdeTartarieestlamerGlaciale,quin'est parquelques-unsdesplusgrandsfleuvesdu monde,cependantilssontàunetropgrande distancel'undel'autrepourquelamajeure golfesArabique,Persique,ceuxdel'Inde,du

BengaleetdeSiam,enAsie,pourporterle

decevastecontinent;etlesgrandsfleuvesde commercequ'unenationpeutétablirparle merceconsidérable,parcequelepeuplequi

Hongrie,encomparaisondecequ'ellepourrait

churedanslamerNoire. IV

DEL'ORIGINEETDEL'USAGEDELAMONNAIE.

partiedesesbesoins.Laplusgrandepartiene deceproduitquiexcèdesaconsommation, contreunpareilsurplusdutravaildesautres. eux.Leboucheradanssaboutiqueplusde viandequ'iln'enpeutconsommer;lebrasseur lemoment.Danscecas-là,ilnepeutyavoir leurvendeur,etilsnepeuventêtresescha- des'arrangerpouravoirpardeverslui,dans danstouslestemps,outreleproduitparticu- duproduitdeleurindustrie.

Ilestvraisemblablequ'onsongea,pourcette

ducommerce;etquoiquecedûtêtreundes moinscommodes,cependant,danslesanciens celledeGlaucusenvalaitcent.Onditqu'en

Abyssinieleselestl'instrumentordinairedu

devoirunouvrierporteraucabaretouchezle boulangerdesclousaulieudemonnaie. avecaussipeudedéchetquequelqueautre sansperteenautantdepartiesqu'onveut,et sansperte;ets'ilavaiteuenvied'enacheter d'enacheterunequantitédoubleoutriple, c'est-à-direpourlavaleurdedeuxoutrois boeufsoubiendedeuxoutroismoutons.Si, aucontraire,aulieudeboeufsoudemoutons, dontilavaitbesoinpourlemoment, lespeuplesrichesetcommerçants. historien,quelesRomains,jusqu'autempsde

ServiusTullius,n'avaientpasdemonnaie

fonctiondemonnaie. pauvrehommefûtobligédepeserunliard chaquefoisqu'ilabesoind'acheteroude vendrepourunliarddemarchandise.Mais convenables,onnepeuttirerdel'essaiquedes etauxplusgrandesfriponneries,etonpouvait etencouragertouslesgenresdecommerceetquotesdbs_dbs22.pdfusesText_28
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