Chapitre 3 – La biodiversitérésultat et étape de lévolution
La définition des écosystèmes se fait donc à différentes échelles la plus grande étant la Terre. Du pôle à l'équateur se succèdent en bandes parallèles de
Biodiversité seuils de tolérance des écosystèmes
https://www.fao.org/3/i2560f/i2560f05.pdf
Les mécanismes dadaptation de la biodiversité aux changements
27 juin 2017 Évaluer les effets du changement climatique sur la biodiversité ... définition actuelle l'ensemble des valeurs de certains traits (des ...
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Pré_requis : Définition de la biodiversité –Evolution de la biodiversité VIDEO 1 « Combien y-a-t-il d'espèces sur Terre ?
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TB TP 5.4. - Biodiversité / Classification des Angiospermes - Capes
TP 5.3. Page 3. Lycée Valentine Labbé (59) • Classe préparatoire TB • SVT • Partie 5 • TP
Biodiversité en environnement marin
G Caractéristiques temporelles de la biodiversité marine ..49. Échelle géologique La définition des conditions nécessaires à une mise en place.
Président : Gilles BOEUF
Experts : Christophe BÉNÉ, Gary CARVAHLO, Philippe CURY, Bruno DAVID, Daniel DESBRUYÈRES, Luc DOYEN, Philippe GOULLETQUER (secrétaire scientifique de l"expertise collégiale), Philippe GROS, Susan HANNA, Simon JENNINGS,Harold LEVREL, Olivier THÉBAUD, Jacques WEBER
Administration : Élisabeth LASSALLE, Florence RIVETBiodiversité
en environnement marinSynthèse et recommandations
en sciences environnementale et socialeRapport à l"Ifremer
de l"expertise collective en biodiversité marineVersion au 25 août 2010
Quelles priorités pour une stratégie Ifremer de recherche en biodiversité marine?SOMMAIRE
IL"importance de la biodiversité marine
Principales caractéristiques de la biodiversité marine Les différentes échelles hiérarchiques de la biodiversité La signification fonctionnelle de la biodiversité Biodiversité marine et services écosystémiques ?Les impacts anthropiques sur la biodiversité marine Le s valeurs stratégiques de la recherche en biodiversité marineÉTATETTENDANCESENBIODIVERSITÉ
?Compter les espèces marines.......................................26Combien y a t il d"espèces marines ?
Les espèces cryptiques
Le code barre ADN "DNA Barcoding"
Recensements taxinomiques
? Guides et manuels ? Bases de données taxinomiques ? Vitesse de découverte de nouvelles espèces ? L"entrave taxinomiqueLes espèces sous pression
? Espèces disparues ? Espèces en dangerÉcosystèmes sous pressions
? Environnement profond ?Changement climatiqueDynamique des changements environne-
mentauxÉvidence des changements de répartition
géographique et d"abondance des espèces marines ?Acidification des océans - le problème du CO 2 ?Caractéristiques spatiales de la biodiversité marine...48 C aractéristiques à grand échelle (vicariance et endé misme)Caractéristiques locales (habitats) ? Classification des habitats ? Cartographie des habitats ? Pertes et dégradations des habitats ? Les aires marines protégées ('AMPs")Structure des populations et connectivité
Invasions biologiques
?Caractéristiques temporelles de la biodiversité marine..49Échelle géologique
Échelle historique
Effets en cascades
Évolution des pêcheries et des autres usages desécosystèmes marins
Séries temporelles dédiées
C ?Modèles conceptuels ?Le modèle structurant ce rapport M ?Mesure de la biodiversité au moyen de la directive cadre européenne "Stratégie pour le milieu marin» ?Mesurer la diversité génétique ?Mesurer la diversité spécifique ?Évaluer la valeur de la biodiversité Mé thodes analytiques relevant des dimensions hu maines de la biodiversité marineMéthodes d"analyse des sciences sociales
Comprendre le contexte humain
Comprendre les interactions humaines
Comprendre les coûts et bénéfices des protections de la Biodiversité Comprendre les Impacts des Actions de Protection de la biodiversité ?Indicateurs de biodiversité marine et côtière (Ifremer projet de recherche SINP) 3ETDESESUSAGES
?Déterminants environnementaux : une trame de travail Éc helles de temps d"évolution (trajectoire de faible accroissement ponctuée par des extinctions mas- sives) - e.g.climat, tectonique/géologique, te-n dances globales...Échelles de temps " écologiques »
?Importance des perturbations: biodiversité, résilience et robustesse des écosystèmes marins Le challenge scientifiqueCe qui est connu
Ce qui n"est pas connu
?Déterminants humains Ce qui est connu ? Déterminants institutionnels ? démographique ? économique ? socialRéformes de gouvernance
Niveaux de pauvreté et sécurité alimentaire ? cculturelCe qui n"est pas connu
? institutionnel ? démographique ? économique ? social ? culturel ?Réglementations et soutien à la décisionRéglementations et outils de gestion:
Efficacité des réglementations
?Scénarios ?Méthodes quantitatives, modèles et évaluations inté- grées Mo dèles écologiques, environnementaux et socio-économiques à intégrer:
Diversité vs homogénéité des modèles ?Modélisation et challenges des évaluationsSystèmes dynamiques complexes
Multi-critères
Durabilité et équité inter-générationnelle:Précaution, analyse de risques et gestion
Gestion Adaptative ("AM")
Gouvernance, coordination et conformité
?Le cadre: une recherche environnementale Le s systèmes de rechercheMaintenir les services écosystémiques
?Les dimensions naturalistes Re lier fonctions écologiques et servicesécosystémiques
Mesurer les bases génétiques de la biodiversité Différencier les échelles de temps évolutionnaire et écologiqueReplacer les strocks halieutiqeus dans leurs
écosystèmes
Impact des aménagements physiques
et des pollutions sur la biodiversité ?Les dimensions humaines de la rechercheLa question des données
Cultures, institutions, appropriation
Démographie et économie
? Mondialisation et biodiversité ? Évaluation économique et conservation de la biodiversitéProcessus de décision
?Développer la modélisation: une forme de synthèse R Composition du groupe d'experts - CVs courts.............128 A R 4Monsieur Jean-Yves PERROT, Président-Directeur général de l"Ifremer, a souhaité disposer des éléments
nécessaires à l"élaboration d"une stratégie de recherche en biodiversité pour l"Institut. Dans ce but, il a dé-
cidé de mener une expertise collective associant des experts reconnus, tant français qu"étrangers, pour
répondre à la question suivante : " quelles priorités de recherche en biodiversité pour l"Ifremer ? ».
Présidé par Gilles Boeuf, Président du Muséum national d"Histoire naturelle, le groupe d"experts a entre-
pris une analyse de la littérature existante et confronté les résultats de cette analyse aux atouts et spéci-
ficités de l"Ifremer, en tenant compte de sa position en Europe et dans le monde, ainsi que des réseaux de
coopération dans lesquels l"Institut est inséré. Le groupe d"experts a travaillé de la fin de janvier au début
de mai 2010. Il s"est réuni à deux reprises, à Paris, les 27, 28 et 29 janvier, pour élaborer son plan de tra-
vail, puis les 26 et 27 avril 2010 afin de discuter et approuver les recommandations en réponse à la ques-
tion qui lui était posée.L"expertise collégiale prend place dans un contexte marqué dans le monde par une érosion rapide de la
biodiversité, tant continentale que marine. Pour les océans, la France est tout particulièrement concernée
car elle a la responsabilité d"une zone économique exclusive (ZEE) qui est la deuxième au monde, de la mer
du Nord à la Méditerranée occidentale, de Saint-Pierre-et-Miquelon aux Iles Crozet, de la Nouvelle-Calé-
donie, la Polynésie française à La Réunion. Le groupe d"experts a élaboré un rapport circonstancié de ré-
flexion sur l"état des connaissances de la biodiversité marine sous ses multiples aspects, dont le présent
document constitue la synthèse exécutive.L"expertise a défini cinq axes prioritaires de recherche et sept projets qui en découlent. Un huitième pro-
jet propose une " action d"éclat » de nature à mobiliser l"ensemble des compétences de l"Ifremer et à met-
tre en valeur les capacités d"exploration de l"Institut auprès de l"opinion publique. Les moyens nécessaires
à la réalisation de ces projets ont été discutés et les conséquences sur l"organisation de l"Ifremer ont été
envisagées. LLa Commission a identifié cinq axes prioritaires de recherche en biodiversité marine :Définir et cataloguer les caractéristiques de la biodiversité marine et sa distribution géographique : étudier et ré-
pertorier les variétés génétique, spécifique et écosystémique (habitats et paysages) et développer des outils pour
préciser cette diversité. Mesurer et cartographier les utilisations humaines et leur impact sur les écosystèmes, les
biens et les services.Comprendre les processus écologiques et évolutifs qui régissent la variété, la quantité et la qualité des gènes, des
populations, communautés, écosystèmes dans l"espace et le temps, aussi bien que les conséquences économiques
et politiques des interactions de ces processus avec les usages.Élucider les mécanismes par lesquels les composantes de la biodiversité influencent les fonctions des popula-
tions, communautés et écosystèmes et assurent la production durable des services écosystémiques.
Quelles priorités pour une stratégie Ifremer de recherche en biodiversité marine? Synthèse exécutive de l"expertise collégiale 5✔ΩComprendre et prévoir comment la biodiversité, les fonctions et services des écosystèmes répondent aux pressions
humaines et environnementales, et comment les usages humains répondent et s"adaptent aux changements de la bio-
diversité. Recourir conjointement à l"analyse rétrospective, à la démarche comparative et au développement de scé-
narios pour le futur.Proposer des mesures incitatives, outils de gestion, procédés et politiques pour protéger, conserver ou restaurer
la biodiversité de façon efficace. Statuer sur l"état et l"évolution des services rendus par la biodiversité et sur l"effi-
cacité de la gestion de leurs usages à l"aide d"indicateurs écologiques, économiques, sociaux et organisationnels.
Les recommandations portent sur la construction de projets de recherche d"importance, que les experts proposent
de présenter sous deux catégories. D"une part, des " projets phare », au nombre de deux, permettant à l"Ifremer
d"affirmer unleadership grâce à ses compétences et à ses moyens technologiques. D"autre part, des projets dits
" génériques » ou " transversaux », au nombre de cinq, qui proposent de transformer en projets de recherche de
grandes questions posées par la société. Ces projets phares et transversaux concernent l"ensemble de la ZEE fran-
çaise, sans exclusive d"articulation avec des projets européens et internationaux.I. PROJETS" PHARE»
Comprendre et prévoir les efflorescences
toxiques de micro-algues Le champ couvert par ce projet s"étend de la taxinomie des microalgues et de leur diversité jusqu"à l"avis public pour l"aide à la prise de décision d"interdictions de consommation ou de baignade. La multiplication des épisodes de prolifération d"algues toxiques et leurs conséquences tant sanitaires qu"écono- miques et sociales justifient la montée en puissance des recherches au sein de l"Ifremer et en partenariat. L"Ifremer devrait animer la recherche sur les micro-algues en France métropolitaine et outre-mer. Il a déjà une longue expérience de leur étude, mais peut certainement amélio- rer l"intégration des questions de recherche, de diffusion des connaissances et de formulation bien étayée de son ex- pertise. Il peut aussi jouer un rôle d"interface fort avec les équipes d"autres organismes travaillant sur les impacts pa- thologiques et les risques pour la santé publique. En pre- mier lieu, l"Ifremer doit développer des moyens pour l"identification précise des taxons responsables, sur des bases modernes de criblage des espèces dans la nature et de leur évolution en incluant des approches moléculaires et de métagénomique. Il est nécessaire d"identifier les groupes fonctionnels et leur rôle dans le contexte du fonc- tionnement des écosystèmes (en particu- lier les zones d"élevage aquacole), via des approches de modélisation qui de- vront aboutir à terme à de l"océanogra- phie opérationnelle - et de facto à des conclusions scientifiques robustes pourétayer les prises de décision publique en
matière de santé.Le projet a l"ambition de préparer le
" futur » du réseau national de sur- veillance Réphy (transfert " re- cherche » vers " l"opérationnel ») en partenariat avec le MNHN (Concar- neau et Dinard), l"UPMC (Roscoff,Villefranche-sur-Mer et Banyuls) et
pouvant être élargi à d"autres uni- versités. L"Ifremer est déjà reconnu 6 en matière de taxinomie et dispose de compétences variées qui pourraient être agrégées et amplifiées. Ce thème s"impose fortement au plan des enjeux socio- économiques et écologiques. Il bénéficiera de l"exis- tence d"une mini-force d"intervention 'micro-algues" à l"Institut, de la possibilité de partenariats, de capa- cités de modélisation couplée. Le volet infrastructure (recherche et développement, plates-formes tech- niques) et les développements technologiques et mé- thodologiques pour les mesures in situ et in vitro pourraient être ambitieux.CConnaître et comprendre le fonctionnement
et la biodiversité des écosystèmes profonds Le groupe d"experts recommande d"adopter une stratégie " tous océans » pour étudier la biodiversité des environ- nements profonds, sa résilience et sa connectivité, et l"im- pact des activités humaines. Il recommande également la mise au point de méthodes d"évaluation des coûts des dommages provoqués par les activités hu- maines en milieu profond, notamment l"ap- pareillage lié aux forages pétroliers. Il s"agit d"un enjeu d"une importance croissante (cf. l"accident récent dans le golfe du Mexique).L"Ifremer est depuis des années engagé en
tant qu"acteur majeur aux plans national et européen dans cette thématique de re- cherche, notamment du fait de ses développe- ments technologiques (surface-submersibles) qui offrent un accès privilégié à des écosys- tèmes originaux et méconnus. Alors même que les pressions anthropiques s"intensifient sur ces écosystèmes (pêcheries en eaux pro- fondes, projets d"extractions minérale et éner- gétique en zone très profonde, stockage de déchets, exploitation pétrolière au large), on réalise que ces écosystèmes profonds sont beaucoup plus divers qu"on ne le pensait. Leur connais- sance est encore très sommaire et surtout leur fonction- nement se démarque de tout ce qui est connu par ailleurs, notamment en ce qui concerne leur vulnérabilité et leur capacité de résilience. Nous manquons encore de connaissances fondamentales pour ces milieux fragiles à l"heure où pressions anthro- piques grandissantes et volonté de conservation requiè- rent des décisions éclairées : définition d"aires marines protégées hors- et dans la ZEE française (située à 90% dans le domaine profond), ou bien encore protection de zones semi- profondes, marges et canyons. Les compétences reconnues et diverses de l"Institut, depuis le développement de technologies spécifiques, les géosciences et la biologie (incluant écologie et mi- crobiologie) permettent d"aborder cette recherche de façon intégrée. L"Ifremer doit conserver et affirmer un rôle de " chef de file » dans ce domaine, comme en té- moignent d"ailleurs déjà sa contribution internationale et le poids de ses publications. Face à l"évolution des questions de la société touchant à l"exploitation des do- maines profonds, il est nécessaire que l"Institut pour- suive le renforcement de ses équipes en particulier en tenant compte des apports potentiels de la taxinomie moderne, et en soutenant le partenariat avec d"autres équipes (MNHN, universités et CNRS). Un partenariat avec les grandes entreprises nationales pourrait aussi être envisagé en tenant compte de la nécessaire indé- pendance de l"expertise environnementale dont l"Insti- tut se doit de rester le garant. La communication du Conseil des ministres sur les métaux stratégiques doitêtre considérée dans ce contexte.
taux-strategiques Les travaux sur la biodiversité profonde doivent aussi venir renforcer ceux sur la valorisation biotechnologique des es- pèces de microorganismes thermophiles et psychrophiles. Par ailleurs, les impacts de projet de pêches profondes doi- vent impérativement être analysés, l"Ifremer étant le seul institut français disposant des capacités pour mener cette recherche. Il faut enfin réaliser un effort d"échange et de coordination entre les recherches développées sur les mi- lieux côtiers et profonds à l"Ifremer. 7quotesdbs_dbs50.pdfusesText_50[PDF] bioéthique emc terminale
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