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LES CHRONIQUES ANCIENNES

DU TOGO

No 8 ONZE

AUTOBIOGRAPHIES

D'AFRICAINS

publiées par

Diedrich Westermann

(1938)

Editions HAHO

PRESSES DE L'U.B.

Editions KARTHALA

ONZE

AUTOBIOGRAPHIES

D'AFRICAINS

(1938)

Editions HAHO, Lomé, 200 1

B.P. 378, Lomé

ISBN 2-913746-09-8

O UB et IRD-ORSTOM

3

UNIVERSITE DU BENIN IRD (ex-ORSTOM)

LES CHRONIQUES ANCIENNES DU TOGO

no 8 ONZE

AUTOBIOGRAPHIES

D'AFRICAINS

Par

Diedrich WESTERMANN

(1938) r? LI 8&!#n

Traduction de Lilias Homburger (1943)

Présentation de János RIESZ

et Y ves MARGUERAT

Postface &Elikia MBOKOLO

200 1

Ed. HAHO T.ES PRESSES DE L'UB KARTHALA

&omé> (Lom@ (Paris) 4

LES CHRONZQUES ANCZENNES DU TOGO

Directeur de la collection : Nicoué Lodjou GAYIBOR (UB) Secrétaire de rédaction : Yves MARGUERAT (IRD-ORSTOM)

TITRES DEJA PARUS

no 1 - no 2 - no 3 - no 4 - no 5 - no 6 - no 7 - traduit par K. Amégan et K. Ahadji, présenté par

Y. Marguerat, 1990, 216 p.

Histoire de Petit-Popo et du royaume guin,

par le roi Agbanon II (1932) présenté par N. L. Gayibor, 1991, 208 p.

Le Togo sous drapeau allemand,

d'Heinrich Klose (1899) traduit et présenté par Ph. David, 1992,424 p.

La naissance du Togo selon les documents

de l'époque - première période (1874-84) par Y. Marguerat, 1993, 471 p. Regards français sur le Togo des années 1930, par Jean Martet, Claude Lestrade, Laurent Péchoux et Jacques Massu présenté par Y. Marguerat, 1995,264 p.

Une actrice de cinéma dans la brousse du

Nord-Togo (1913-14), par Meg Gherts

traduit et présenté par Ph. David, 1997, 275 p.

Richard Kiias : Souvenirs du Togo (1889-95)

traduit par le département d'allemand de I'UB, présenté par A. P. Oloukpona-Yinnon, 1997,286 p. 5

PRESENTATION

Yves MARGUERAT

B l'Institut de Recherche pour le Développement directeur de recherche en sciences sociales Dans la première partie du, XXè siècle, les ethnologues avaient découvert avec enthousiasme la méthode des "récits de vie" comme moyen de rendre compte des réalités vécues par les peuples lointains, mais peu de ces collectes ont abouti à des publications accessibles au public. L'une des plus importantes fut le recueil publié en 1938', en allemand, par le grand linguiste et anthropologue Diedrich Westermann. Cet ouvrage regroupe onze autobiographies d'rlfricains, choisies aussi diverses que possible et classées selon leur degré de rapprochement croissant avec la "civilisation"

Ces récits

ont été suscités et collectés à travers le vaste réseau des missions protestantes allemandes et anglo-saxonnes, très soucieuses de la promotion de pasteurs et d'instituteurs autochtones, et particulièrement attentives aux langues africaines. Pour nous, ce livre est un extraordinaire coup de projecteur sur la vie et les opinions des Africains des premières décennies de la période coloniale, les grands muets de la documentation de ce temps.

Une traduction fut publiée

à Paris en 1943, mais les Français avaient Ci l'époque bien d'autres soucis en tête : elle tomba rapidement dans l'oubli. C'est au professeur János Riesz, de l'Université de Bayreuth, spécialiste de la littérature africaine, et surtout de la manière dont les Africains se sont exprimés à travers les diverses formes littéraires, que nous devons la résurrection de ce document exceptionnel, depuis longtemps inaccessible ailn non-spécialistes. Il lui revenait de l'introduire pour le lecteur d'aujourd'hui, avec l'angle de vue original qu'apporte la littérature comparée, méthode de compréhension d'un texte tout à Juit complémentaire de celle de l'historien.

Pour conclure,

on a recueilli l'opinion d'un intellectuel africain contemporain, le professeur Elikia Mbokolo, historien et anthropologue à I'Ecole des hautes études en sciences sociales de Paris, en lui demandant ses réactions personnelles devant ces histoires vécues par les générations qui l'ont précédé. ' Publier un tel hommage aux Africains en pleine époque nazie ne manquait pas de courage. Le texte de cet ouvrage est celui de l'édition française de 1943, corrigé de ses très nombreuses erreurs et impropriétés. On a conservé sa graphie francisée des noms de personnes, en la systématisant pour éviter les incohérences; on a modernisé celle des noms de lieux. Les explications ajoutées entre parenthèses dans le cours du texte sont celles de Diedrich Westermann lui-même, ainsi que quelques unes des notes de bas de page. Les autres, tout comme les cartes, ont été ajoutées pour la curiosité du lecteur contemporain, pas toujours familier des quatre coins de

1 'Afrique d'autrefois.

Chacun des textes est précédé d'une présentation destinée

à le replacer dans

son contexte. Les photographies de certains des narrateurs -malheureusement pas de tous- sont reproduites à partir de l'édition allemande d'origine, grâce à

1 'amabilité de János Riesz.

Dans la juxtaposition de ces confessions venues de toute l'Afrique,

Westermann cherchait

à démontrer l'unicité de l'Homme noir. Au-delà d'une très légitime afirmation de la dignité de L'Africain, cette quête d'une unité a priori nous paraît une problématique bien dépassée : aujourd'hui, nous avons compris que la diversité est la richesse principale des sociétés humaines. Et nous sommes ici comblés: ces itinéraires si divers, ces histoires aux caractères si personnels sont autant d'aventures singulières d'hommes et de femmes qui ont été obligé5 de naviguer au mieux entre "tradition" et "modernité", selon une formule chère aux africanistes. On peut aussi en faire de multiples lectures "transversales'', selon les centres d'intérêt de chacun : rechercher à travers ces exemples concrets les rapports homme-femme (et enfant-adulte) d'autrefois ou la réalité vécue de la relation coloniale, de l'irruption de l'école et du christianisme, ou encore la résistance des anciens rituels de socialisation, le poids de la sorcellerie, et tant d'autres approches encore... Mais ce qui frappe, c'est que ce sont bien des individus qui -au nom des valeurs de leur communauté ou parfois plus ou moins contre elles- ont eu à conduire leur vie du mieux qu'ils ont pu dans une

époque

où tant de valeurs devenaient indécises. En cela, ils sont, malgré les distances de temps et de lieux, bien nos semblables

à nous tous, les lecteurs

d 'aujourd'hui. 7

AVANT-PROPOS

János RIESZ

Professeur de littkrature comparte

li 1'UniversitC de Bayreuth (RFA) Ce livre est une anthologie recueillie par Diedrich Westermann et publiée en Leben : Elf Selbstdarstellungen afrikanischer Eingeborener aller Bildungsgade und Berufe und aus allen Teilen Afrikas'.

L'ouvrage de 1938 a non seulement

connu trois rééditions avant et après la guerre mais aussi -ce qui est d'un intérêt certain pour l'histoire de la littérature africaine en langue française- une édition en français aux éditions Payot en

1943, la traduction ayant été faite

par Madame Lilias Homburger, à l'époque directeur d'étude en linguistique africaine à 1'Ecole pratique des hautes études2, ù Paris. Le titre français était : Onze autobiographies d'indigènes originaires de diverses régions de l'Afrique et représentant des métiers et des degrh de culture différents.

Qu'en est-il de ce

livre ? Comment faut-il le voir aujourd'hui ? L'éditeur de ce recueil, l'éminent africaniste allemand Diedrich

Hermann Westermann, est

né le 24 juin 1875, d%ne famille paysanne du village de Baden, près de Brême. Après ses études primaires, il est employé pendant quatre ans comme agent auxiliaire des Postes.

En 1895, il est admis par la

"Norddeutsche Missionsgesellschaft" (la Mission protestante d'Allemagne du Nord, à Brême), qui l'envoie étudier à Bâle et à Tübingen durant quatre années. C'est là qu'il commence à étudier la langue éwé, avec comme seuls outils Schlüssel zur Ewe-Sprache ("Clef pour la langue éwé") de B. Schlegel, publié en

1857, et le dictionnaire éwé-allemand-anglais du missionnaire J.

Kniisli. Son premier séjour ah Togo a lieu de 1901 Ù 1903. Grâce à ses dons extraordinaires pour les langues, Westermann apprend très rapidement plusieurs langues du pays, sur lesquelles il publiera des études linguistiques dans les années suivantes. Des raisons de santé l'obligent

Ù rentrer en

Allemagne au milieu de l'année

1903. En 1905, il publie son dictionnaire de la

langue éwé, sur lequel il reviendra sans cesse pour le compléter et l'améliorer

' "Des Africains racontent leur vie : onze autobiographies d'indiglnes africains de tous niveaux scolaires, tous métiers et toutes régions de L'Afrique",

publie ?i Essen (Allemagne), Essener Verlagsanstalt,

1938,407 p., dont 25 illustrations et une carte. Ancêtre de l'actuelle Ecole des hautes études en sciences sociales.

8 jusqu'ci la dernière édition, en 1954. Il devient chargé de cours au Seminar fiir Orientalische Sprachen ("Séminaire des langues orientales"), à 1 'Université de

Berlin,

oÙ il enseigne l'éwé, le haoussa, le peul et le mi. Westermann quitte la

Norddeutsche Missionsgesellschaft en

I908 pour être nommé, en I91 O,

professeur au Séminaire des langues orientales de Berlin. De 1925 à sa retraite, en

1950, il a occupé la chaire de Langues et Cultures africaines.

Comme l'intitulé de cette chaire le laisse entendre, Westermann ne s'est pas limité à la seule linguistique, mais, de façon active et fructueuse, il a étendu son intérêt à plusieurs autres domaines de la recherche africaniste: description et étude comparée des langues, recherches ethnographiques et religieuses, diverses publications sur l'histoire africaine et dans le domaine des traditions orales ... Ce faisant, l'homme a toujours été préoccupé d'une seule et même idée : intégrer ses travaux dans un cadre global recouvrant dans un hommage funèbre du 31 mai 1956 : "L'oeuvre de Westermann et son tminente contribution à notre connaissance scientifique des langues et cultures africaines avaient un double enracinement,

à la fois linguistique et

anthropologique . (...) Ce qui caractérise l'tcole de Westermann, c'est d'avoir perçu l'Afrique comme un tout indivisible."' Grâce à sa grande réputation internationale de pionnier allemand dans le domaine de la recherche africaine, réputation dont Westermann a joui pendant plus d'un demi-siècle, il s'est vu attribuer, en 1926, conjointement avec Maurice Delafosse, la direction de "1 'International African Institute" (IAI), à Londres, qui venait d'être fondé. Après la mort de Delafosse, il partagera cette fonction avec un autre Français, Henri Labouret. Sa contribution au développement de 1'IAI a été déterminante. Dans

Hommes et

Destins, dictionnaire biographique doutre-Mer,

Robert Cornevin écrit de

Westermann

: "Ce qui frappait chez Westermann, c'btait sa profonde honnêtett. I1 n'est pas un de ses livres où ne soit, dès l'abord, rendu hommage h l'oeuvre de ses prt5d6cesseurs et oÙ ne soit rkservée à ses collaborateurs une place de choix. Sur le plan des relations personnelles, il était resté toujours simple, courtois et bon."' Pour une juste appréciation de l'anthologie de Westermann et pour mieux définir notre intérêt actuel pour ce livre, je citerai d'abord trois jugements récents, qui pourraient mieux faire comprendre la valeur de ce recueil. ' Cit6 daprks L.aikon der Afrikanistik-Afrikanische Sprachen und ihre Erforschung, 6dit6 par H.

1, Paris, 1975, p. 619.

9 Lilyan Kesteloot, dans son Anthologie négro-africaine', introduit les extraits de L'Enfant noir de Camara Laye en se posant la question : "Pourquoi L'Enfant noir est4 considéré comme un classique du jeune roman nhgre ?", question à laquelle elle répond de la façon suivante : "Parce qu'il est le premier roman valable écrit en français par un Africain pur, t...] parce que c'est un vrai roman, qui n'a rien de comparable avec les récits sommaires que Westen" avait réunis dans ses Autobiographies d'Africains". Dans ce jugement de Lilyan

Kesteloot, je vois deux aspects intéressants

: d'abord le fait que l'éclosion de la littérature négro-africaine de langue française dans les années 1950 est vue sur la toile de fond d'anthologies du upe de celle de Westermann ; ensuite que ces autobiographies recueillies par des anthropologues et des linguistes sont jugées de qualité inférieure par nature ("récits sommaires"). Le jugement un peu sévère de Lilyan Kesteloot n'est pas partagé par tous les critiques de la littérature négro-africaine. L'Américain James

Olney2 appelle l'anthologie de

Westermann

"An excellent and fascinating anth~logy"~, et il trouve en revanche l'histoire de L'Enfant noir "A little too classic, a little too nostalgic, a little too good to be true"4. Il s'appuie tvidemment sur des crit2res différents de ceux de

Lilyan Kesteloot

: au lieu de la réussite esthétique, il avance les notions de vérité et d'authenticité. A la différence de Lilyan Kesteloot et James Olney, Bernard Mouralis' n'insiste pas sur la dissemblance entre l'anthologie de Westermann et les premiers textes de littérature négro-africaine en langue française, mais en souligne les similitudes. "Ce qui frappe [...I dans le travail de Westermann, c'est de voir à quel point ces textes recueillis au cours des années 1930, c'est-à- dire à un moment où la production littéraire négro-africaine se réduisait à quelques titres (Batouala, Force- Bonté, Mirages de Paris, Karim, Doguicimi), contiennent déjà les principaux éléments de l'imaginaire romanesque tel qu'on pourra l'observer, sensiblement plus tard,quotesdbs_dbs50.pdfusesText_50
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