Besoins Spécifiques à lAccompagnement de la Personne Âgée
BESOINS SPECIFIQUES A L'ACCOMPAGNEMENT DE LA PERSONNE. AGEE . donc les pièges de la maison et du jardin : des endroits encombrés des.
Des besoins aux ressources : diversité des milieux et des stratégies
l'expérience du vieillissement et des besoins des personnes âgées à Québec des maisons individuelles ou des logements locatifs privés; ...
Les droits fondamentaux des personnes âgées accueillies
15 ????. 2021 ?. personnes âgées en EHPAD (88 % des 75 ans et plus)3. ... aux besoins individuels des personnes âgées ... maisons de retraite.
PLAN SOLIDARITE – GRAND AGE
27 ???. 2006 ?. des personnes âgées vont bien vieillir en conservant un bon état de ... Une personne âgée en maison de retraite a besoin de deux types de ...
LES PERSONNES AGEES
déterminent les besoins et les problèmes des personnes âgées. 2.2.1 Investir dans des maisons de retraite pour personnes âgées afin de fournir des ...
Les soins aux personnes âgées Qui sont les résidents des maisons
compétences puissent répondre aux besoins en soins évoluant avec le profil des Mots-clés : Soins aux personnes âgées maisons de repos
LES PERSONNES AGEES A LA REUNION : ANTICIPER LES
d'anticiper les besoins spécifiques des personnes âgées dans le contexte démographique économique parle non plus de maisons de retraite mais d'EHPA.
Grand âge le temps d agir
Le pilotage de la politique du grand âge doit répondre aux besoins de la personne et non à des logiques institutionnelles. Maison de retraite non EHPAD.
Quelles interventions de soins efficaces peuvent être mises en place
11 ???. 2019 ?. La sexualité des personnes âgées est alors un besoin physiologique et ... personnel des maisons de retraite sur la sexualité ainsi qu'aux ...
Recommandations nutritionnelles pour les personnes âgées
de retraite maisons d'accueil rurales pour personnes âgées (MARPA)
Qualité de vie en Ehpad (volet 3) - Haute Autorité de Santé
Aborder la question de la vie sociale des résidents en EHPAD s’inscrit dans un triple contexte 1 le vieillissement des rôles sociaux La vie sociale en EHPAD s’inscrit dans un contexte de personnes en fin de vie qui ont déjà connu plusieurs modifications au cours de leur existence
L’accompagnement des personnes âgées
l’accompagnement des résidents en situation de grande dépendance Il est nécessaire dès à présent de repérer les spécificités de leur prise en charge et de l’améliorer tout en préservant les droits des usagers conformément à l’esprit de la loi du 2 janvier 2002
Qui sont les personnes âgées en maison ?
Les personnes âgées en maison... 1 L es personnes âgées vivant en maison de retraite apparaissent, notamment dans le recensement de la population, comme des individus isolés : seuls 4 % d’entre eux y vivent en couple, et 4 % ont leur conjoint hors de l’établissement (Aliaga et Neiss, 1999). Pour autant, ces résidents ne sont pas sans famille.
Comment les maisons de retraite affectent-elles les personnes âgées dépendantes ?
L’expérience vécue de la relation soignante par les personnes âgées dépendantes 1 E n France, dans l’imaginaire collectif, les maisons de retraite sont en général associées à l’isolement des personnes âgées voire à leur abandon.
Quels sont les différents types d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes ?
Les EHPAD (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) sont des maisons de retraite médicalisées qui proposent un accueil en chambre. Les EHPAD s’adressent à des personnes généralement âgées de plus de 60 ans qui ont besoin d’aide et de soins au quotidien. Alzheimer en EHPAD : quel accompagnement ?
Quels sont les différents types d'accompagnement disponibles pour les personnes âgées ?
Les EHPAD accueillent en moyenne entre 50 et 120 résidents. Certains EHPAD comme les petites unités de vie peuvent accueillir moins de 25 personnes. L’accompagnement est global en EHPAD : les résidents et leurs proches sont déchargés de toute l’intendance quotidienne. et une prise en charge des soins médicaux et paramédicaux au quotidien.
PLAN SOLIDARITE - GRAND AGE
Présenté par Philippe BAS,
Ministre délégué à la Sécurité sociale, aux Personnes âgées, aux Personnes handicapées et à la Famille27 juin 2006
La France doit avoir une politique ambitieuse de la longévité. C'est le sens des actions quenous avons engagées. Une politique de la longévité, cela veut dire : une politique du nouvel
âge actif et de l'activité professionnelle (avec le plan d'action pour l'emploi des seniors) ; une politique qui conforte le maillon fort de la solidarité que sont les 55 - 75 ans (avec laConférence de la famille 2006 consacrée à la solidarité intergénérationnelle) ; une
politique du grand âge (avec le plan Solidarité - Grand Age).Pourquoi ce Plan ?
Parce que nous vivons une révolution : celle de la longévité. Chaque année, l'espérance
de vie s'accroît d'un trimestre. Elle dépasse désormais 80 ans. C'est une chance pourchacun d'entre nous et un enrichissement pour toute la société. Quatre générations, voire
cinq, coexistent désormais au sein d'une même famille. Mais la longévité, c'est aussi un défi collectif, pour notre pays, pour notre système de soins, pour l'ensemble de lasolidarité nationale. Nous avons une capacité médicale et sociale à prévenir et à prendre
en charge la dépendance liée au grand âge, qui est sans précédent dans notre histoire : elle
doit être renforcée et adaptée aux attentes des Français. Parce que nous devons nous préparer à cette mutation. Alors que le nombre de personnes de plus de 85 ans est resté stable entre 1995 et 2005, en raison du déficit de naissances lié à la première guerre mondiale, il va quasiment doubler dans les dix prochaines années, passant de 1 100 000 personnes en 2005 à 1 900 000 en 2015. 2 Parce que le nombre de personnes dépendantes va augmenter. Ceci même si la plupartdes personnes âgées vont bien vieillir, en conservant un bon état de santé. De nos jours,
70% des hommes de 90 ans sont encore autonomes. On estime cependant que la perte
d'autonomie touche aujourd'hui 6 à 7 % des personnes de plus de 60 ans. Parce que la charge de la dépendance pèse sur les familles. Avoir un proche dépendantà charge, c'est lui consacrer tout son temps, son énergie, ses ressources financières. C'est
porter un fardeau affectif et psychologique. 26% des personnes les plus dépendantes sont prises en charge exclusivement par un proche. Nous devons aider ces " aidants familiaux ». Parce que les personnes âgées veulent pouvoir rester chez elles. Avec le boom démographique des plus de 85 ans à l'horizon 2015, le nombre de personnes très âgées prises en charge à domicile va fortement augmenter. L'offre de soins et de services àdomicile doit être développée et adaptée, pour répondre aux attentes des personnes âgées
et leur permettre de conserver leur cadre familial habituel le plus longtemps possible. Parce qu'aujourd'hui, le mode de prise en charge des personnes âgées est trop binaire, entre maintien à domicile et hébergement en établissement. Des formulesintermédiaires, souples, doivent être développées et diversifiées. A nouveau, cela répond
au souhait de la majorité des personnes âgées. Il faut inventer la maison de retraite de demain, ouverte sur la cité, offrant toute une palette de services de jour pour favoriser lemaintien à domicile et faire en sorte que l'entrée en hébergement soit mieux préparée.
Parce que la continuité de la prise en charge entre le domicile, l'hôpital et l'établissement n'est pas assez organisée. Il existe une rupture entre la prise en charge sanitaire et médico-sociale. Ce manque de coordination entraîne une augmentation de ladurée moyenne du séjour hospitalier d'une personne âgée. Il existe également des ruptures
entre le domicile et la prise en charge en établissement. Il faut offrir une continuité dans la
prise en charge des personnes âgées dépendantes. Parce que l'organisation des soins ne prend pas suffisamment en compte les besoinsdes personnes âgées fragiles. A l'hôpital, le patient âgé peut être mal orienté, faute de
prise en charge gériatrique spécifique alors que les personnes âgées représentent 70% des
admissions en urgence. Cette absence augmente l'attente aux urgences, le risque dedéstabilisation de la personne âgée, de perte définitive d'autonomie. Et cela provoque des
ré-hospitalisations nombreuses et l'accroissement du taux de placement en maison de retraite médicalisée.Parce que les prix de journée dans les établissements ne doivent pas être trop élevés,
afin que toutes les personnes âgées puissent entrer en maison de retraite si elles le souhaitent. Il faut ainsi veiller à ce que les dépenses d'investissement des établissements ne fassent plus monter les prix d'hébergement. 3Quelques chiffres
1 100 000 personnes de plus de 85 ans en 2005. Elles seront 800 000 de plus en 2015.
Leur nombre aura doublé en 2020.
Les maladies neuro-dégénératives (Alzheimer, Parkison et maladies apparentées) touchent environ 12% des personnes de plus de 70 ans. 850 000 personnes sont actuellement atteintes d'une maladie altérant le fonctionnement du cerveau ; 225 000 nouveaux cas sont découverts chaque année. Plus d'un Français sur quatre a au moins un parent touché par une maladie du cerveau. Ces maladies sont à l'origine de 70% des placements en institution et de 72% des demandes d'allocation personnalisée à l'autonomie (APA). Il existe aujourd'hui en France 87 000 places de services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), 610 000 places en maison de retraite dont 390 000 en maisons de retraite médicalisées.Le calendrier d'élaboration du Plan
Juillet 2005 - commande de Philippe BAS au Commissariat général du Plan, devenu depuis Centre d'analyse stratégique, d'un rapport sur les évolutions possibles du dispositif médico-social de prise en charge des personnes âgées, axé sur un scénario : celui du " libre choix » pour les personnes âgées.19 septembre 2005 - lancement par le ministre des travaux de la commission du
Commissariat général du Plan.
Automne 2005 - rencontres avec les professionnels, les fédérations d'établissements, les instances représentatives des personnes âgées ; concertation interministérielle. Janvier 2006 - élaboration des premières mesures. Printemps 2006 - nouvelle concertation avec les associations professionnelles sur les principales pistes d'action du plan.26 mai 2006 - annonce des enjeux, des objectifs et des grands axes du plan par le Premier
ministre Dominique de VILLEPIN à Bergerac (Dordogne).27 juin 2006 - présentation de l'ensemble des mesures du plan par Philippe BAS.
4Une réforme en cinq grands axes
1/ Donner aux personnes âgées dépendantes le libre choix de rester chez elles : en
développant les services de soins et d'aide à domicile ; en soutenant davantage les aidants familiaux ; en assurant une continuité entre domicile et maison de retraite ;2/ Inventer la maison de retraite de demain et permettre aux personnes âgées vulnérables
de mieux y vivre, en augmentant le nombre de soignants, en améliorant la qualité de vie, en maîtrisant les prix.3/ Adapter l'hôpital aux personnes âgées, en développant la filière gériatrique et en
resserrant des liens tant avec le domicile qu'avec la maison de retraite ;4/ Assurer pour l'avenir le financement solidaire de la dépendance, afin de garantir un
haut niveau de protection sociale face à la dépendance ;5/ Insuffler une nouvelle dynamique à la recherche et à la prévention.
Ce qui a déjà été accompli
Le Plan Vieillissement et Solidarités de novembre 2003 Programmé sur quatre ans, après le drame de la canicule en 2003, ce plan mis en place par le Gouvernement de Jean-Pierre RAFFARIN aura permis d'accroître nettement le nombre de places d'accueil et d'améliorer la prise en charge des personnes âgées dépendantes. Entre 2004 et 2005, les 10 000 places supplémentaires en établissements d'hébergement pourpersonnes âgées dépendantes prévues par le plan sur quatre ans ont été financées, ainsi que
10 000 places en services de soins infirmiers à domicile, 4 250 places en accueil de jour et
2 250 places en hébergement temporaire. Le Gouvernement de Dominique de VILLEPIN
décide en août 2005 de doubler l'effort de création de places : entre 2006 et 2007, 10 000 places supplémentaires en établissement seront financées.La loi du 30 juin 2004
Elle a posé le principe d'une prise en charge collective de la dépendance et instauré la Journée
de solidarité.2 milliards d'euros supplémentaires peuvent ainsi être mobilisés chaque année : 1,2 milliard
pour les personnes âgées et 800 millions pour les personnes handicapées, qui ont déjà permis
de consolider le financement de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), de créer de nouvelles places, d'assurer le financement de la nouvelle prestation de compensation duhandicap... C'est aussi grâce à cet effort des Français que les objectifs du Plan Vieillissement
et Solidarités ont été atteints dès la fin 2005, avec deux ans d'avance et qu'un doublement du
nombre de créations de places du plan Vieillissement et Solidarités a pu être décidé.La loi a également créé la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie, qui gère les crédits
issus de la Journée de solidarité, sous le contrôle de la Cour des Comptes : c'est une garantie
de transparence dans l'utilisation des sommes dégagées. 5Un effort sans précédent en 2006
- 500 millions d'euros ont été dégagés pour mettre aux normes, moderniser et humaniser les
maisons de retraite et les maisons d'accueil spécialisé pour les personnes handicapées. En un an, c'est dix fois plus que le total mobilisé pour de tels travaux lors des cinq dernières années.- Le taux de TVA pour les travaux de rénovation dans les établissements a été abaissé de
19,6% à 5,5%. A titre d'exemple, on peut économiser de l'ordre de 1 million sur un
montant de travaux de 8 millions d'euros.- Les crédits médico-sociaux ont progressé de près de 13,5% pour les personnes âgées et de
6,1% pour les personnes handicapées par rapport à l'année dernière.
Pour relever ce formidable défi de la dépendance, il faut anticiper les transformations démographiques que va connaître notre pays et adapter notre dispositif à la diversitédes attentes et des besoins des personnes âgées : c'est tout l'objectif du Plan Solidarité -
Grand Age.
6Le plan Solidarité - Grand Age
Un ensemble de mesures contenues dans cinq grands axesLe libre choix du domicile
1 / Pouvoir être soigné à la maison
2/ Avoir plus de services à domicile
3/ Créer un " droit au répit » pour les aidants familiaux
4/ Créer de nouvelles formes de logements
Inventer la maison de retraite de demain
5/ Eviter les ruptures de prise en charge entre domicile et maison de retraite
6/ Avoir plus de personnel soignant auprès des personnes âgées
7/ Mettre en oeuvre un plan de recrutement et de formation des métiers du grand âge
8/ Lutter contre la maltraitance
9/ Développer une démarche qualité et une culture d'évaluation
10/ Maîtriser le prix payé par les personnes âgées
11/ Poursuivre l'effort de création de places dans toute la France
Adapter l'hôpital aux personnes âgées
12/ Développer la médecine gériatrique
13/ Resserrer les liens entre le domicile, la maison de retraite et l'hôpital
Assurer pour l'avenir le financement solidaire de la dépendance14/ Lancer pour cela une mission d'étude et de propositions
Insuffler une nouvelle dynamique à la recherche et à la prévention15/ Proposer systématiquement une consultation gratuite de prévention à 70 ans
16/ Lancer un grand programme de recherche sur les maladies du grand âge
17/ Lancer un plan gériatrique universitaire pour former les professionnels de santé à la
gériatrie 7Les mesures du plan
Le libre choix du domicile
Avec l'allongement de la longévité, notre vision du domicile doit changer. Beaucoup de personnes âgées peuvent rester chez elles. C'est un choix de vie qu'elle doivent être enmesure d'exercer en toute liberté, si leur état de santé le permet. Mais cela suppose de faciliter
la vie au domicile. Développement de l'offre de soins et de services ménagers, soutien à l'entourage familial, création de nouvelles formes de logement : tous les leviers doivent être mobilisés pour adapter le domicile au service du grand âge.1 / Etre soigné à la maison
Le constat
Trop souvent, l'entrée en maison de retraite ou à l'hôpital est liée à une mauvaise prise en
charge médicale à domicile, en raison d'une offre inadaptée ou insuffisante.L'objectif
Permettre aux personnes âgées de rester à domicile si elles le souhaitent, en offrant tous les soins nécessaires, des traitements les plus simples aux plus complexes.Les mesures
Doubler les capacités d'hospitalisation à domicile d'ici 2010 Le nombre de places d'hospitalisation à domicile passera de 8 000 à 15 000 en 2010.C'est l'assurance de pouvoir être soigné à domicile si cette prise en charge est plus adaptée,
alors que pour certaines personnes âgées particulièrement fragiles, l'hospitalisation présente
un risque de déstabilisation conduisant parfois à une perte définitive d'autonomie. C'est aussi
la possibilité de rentrer plus tôt chez soi, tout en gardant des soins médicaux lourds et complexes. 8 Développer le nombre de places de services de soins infirmiers à domicile Les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) offrent aujourd'hui toute la palette desoins nécessaires aux personnes âgées : soins infirmiers, mais aussi actes pratiqués par des
aides soignants, comme la toilette ou le changement de certains pansements. Le nombre de places de soins infirmiers à domicile, actuellement limité à 87 000, sera augmenté de 40% en 5 ans : - dès 2006, 6 000 places seront créées chaque année. - à partir de 2010, ce sont 7 500 places de services de soins infirmiers à domicile qui seront créées chaque année. On rendra ainsi possible l'objectif de 232 000 places en2025, conforme aux préconisations du rapport " Personnes âgées dépendantes : bâtir le
scénario du libre choix » du Centre d'Analyse Stratégique. Il faut aussi adapter la tarification aux actes infirmiers les plus complexes. Ces actes sont aujourd'hui mal pris en compte. Cette revalorisation s'effectuera dès le premier semestre2007, sur la base d'une expérimentation conduite en 2006 dans le département de la Charente.
Assurer une présence médicale sur l'ensemble du territoire Les personnes âgées à domicile doivent pouvoir compter partout sur un bon maillage de soins de premiers recours - médecins généralistes et infirmiers. C'est le sens du plan sur ladémographie médicale présenté en janvier 2006 par le ministre de la Santé et des Solidarités
(cf. dossier de presse " Réponses au défi de la démographie médicale » - 25 janvier 2006),
qui prévoit : - une augmentation du nombre de médecins formés chaque année (numerus clausus porté à7 000, contre 3 850 en 2000) ;
- une augmentation de 20% de la rémunération des médecins installés dans des zones déficitaires en professionnels ou qui risquent de le devenir. Un dispositif d'aide similaire doit être mis en place pour les infirmières libérales à compter de l'automne 2006. 92/ Avoir plus de services à domicile
Le constat
Pour les personnes âgées, le maintien à domicile nécessite souvent une aide dans la viequotidienne. Une partie de ces aides est financée par les collectivités territoriales (Mairies,
Conseils généraux,...), l'autre par la Caisse nationale d'assurance vieillesse (CNAV). Cesaides à domicile jouent un rôle essentiel pour faciliter la vie des personnes âgées, pour
détecter les premiers signes d'un problème de santé et alerter l'entourage, ou encore pour faciliter le retour chez soi après une hospitalisation.L'objectif
Développer les aides à domicile, étendre la palette des services offerts et améliorer la gestion et l'utilisation de ces aides pour mieux répondre aux besoins des personnes âgées.Les mesures
Développer et diversifier l'aide à domicile
- La convention d'objectifs et de gestion de la CNAV prévoyait une enveloppe de 231 millions€. Elle sera augmentée de 24 millions en 2006. Cela permettra de diversifier les services à domicile aux personnes âgées, sans diminuer pour autant l'aide ménagère à l'avenir. - Un " plan d'action personnalisé » sera proposé aux personnes âgées ayant besoin deservices à domicile : à partir d'un bilan de leurs besoins élaboré avec elles et chez elles, il
leur donnera accès à une gamme de services adaptés à leur situation particulière : heures
d'aide à domicile, rangement, accompagnement chez le médecin, à la banque ou pour faire ses courses, aides aux démarches administratives, portage de repas, jardinage, bricolage... Former les professionnels de l'aide à domicile à repérer les premiers signes de la dépendanceLes professionnels intervenant à domicile sont aujourd'hui peu formés à repérer les signes
précurseurs de la dépendance, comme la dénutrition ou les pertes de mémoire : leur formation
s'effectuera à partir d'une grille d'évaluation des signes avant-coureurs de la dépendance élaborée par le Comité national d'évaluation sociale et médico-sociale. 103/ Créer un droit au répit pour les aidants familiaux
D'autres mesures sont prévues pour les aidants familiaux dans le cadre de la Conférence de la famille 2006.Le constat
Les familles qui aident quotidiennement une personne âgée à leur domicile sont souvent ensituation de tension, d'isolement et de fatigue, surtout si cette personne est très dépendante et
souffre de pathologies difficiles à prendre en charge (troubles de la mémoire, de la marche...).
Ces aidants familiaux s'épuisent à leur tâche. Ils doivent être mieux soutenus.L'objectif
Créer un véritable " droit au répit », permettant à chaque famille de pouvoir " souffler ».
Les mesures
Ouvrir les structures nécessaires pour permettre aux aidants familiaux de " souffler »2 500 places d'accueil de jour et 1 100 places d'hébergement temporaire seront créées
tous les ans dans les cinq prochaines années. Mettre en place des formules innovantes sur le modèle du " baluchon » canadien Le " baluchon » permet le recrutement d'un professionnel de l'aide à domicile présent 24 heures sur 24, pour un laps de temps déterminé, lors des vacances ou d'une absence momentanée de la famille ou des proches.Afin de mettre en oeuvre cette formule :
- la rémunération du professionnel pourra être assurée en tout ou partie par l'allocation
personnalisée à l'autonomie (APA) ou l'aide sociale ; - il sera bien sûr également possible de recourir au chèque emploi service universel -CESU- (éventuellement abondé par une collectivité locale, une caisse de retraite, une caisse de sécurité sociale ou une entreprise) ; - une liste des professionnels volontaires pour être recrutés sur des missions courtes sera tenue par les Comités de liaison, d'information et de coordination (CLIC). 114/ Créer de nouvelles formes de logement
Le constat
Le maintien au premier domicile n'est pas toujours possible en raison de l'isolement ou de l'inadaptation du logement à la perte d'autonomie ou au handicap. De nombreuses expériences montrent toutefois qu'il est possible de créer des logements mieux adaptés au grand âge.Une première étape a été franchie par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2006,
avec la réforme des logements - foyers, qui permet désormais des médicalisations de ces établissements progressives et adaptées à la situation des résidents.L'objectif
Développer de nouvelles formules de logement, conjuguant le confort et l'intimité du domicile avec la sécurité et les services qu'offrent les maisons de retraite.Les mesures
Encourager le développement des " résidences - services ». Au sein de ces résidences, les personnes âgées sont propriétaires de leur logement, et bénéficient également de services collectifs (aides ménagères ou prise en charge paramédicale). La législation doit toutefois être adaptée :- pour éviter que ces résidences soient requalifiées en établissements médico-sociaux, avec
les contraintes qui en découlent (présence obligatoire de lieux collectifs de vie, normes de sécurité incendie de type hospitalier, etc.) ;- pour leur permettre de bénéficier de l'agrément " services à la personne », qui ouvrira
droit à la TVA à 5,5% et à des exonérations de cotisations sociales.Développer l'accueil familial
- Les accueillants familiaux sont des particuliers hébergeant chez eux, à titre professionnel, des personnes âgées. La création d'un statut des " accueillants familiaux » permettra d'améliorer leurs conditions d'existence et d'augmenter leur nombre. Les collectivités localesou les organismes privés seront autorisés à en recruter en qualité de salariés. Ce statut assurera
également leur accès à la formation continue et facilitera leur remplacement en période de
congé. - Cette évolution favorisera le développement des " maisons familiales » : regroupées en très petites résidences afin de mettre en commun quelques services, ces maisons verront cohabiter dans un même pavillon des personnes âgées et un accueillant professionnel logé avec sa famille. Elles offriront à leurs résidents un accompagnement constant, des services collectifs et un cadre familial. 12 Favoriser l'aménagement du domicile par des aides fiscales Un nouveau dispositif fiscal, permanent, est en place depuis cette année.Les revenus déclarés en 2006 peuvent, pour la première fois, bénéficier d'un crédit d'impôt
applicable aussi bien aux personnes âgées qu'aux personnes handicapées qui réalisent destravaux pour aménager leur domicile. Le crédit consenti s'élève à 15% ou à 25% du coût des
travaux, dans la limite de 5 000€ par personne seule et de 10 000€ pour un couple. Les travaux réalisés bénéficient en outre de la TVA au taux réduit de 5,5%.Réunir une " Journée nationale du logement des personnes âgées et handicapées » à
l'hiver 2006 L'objet de cette Journée sera d'étudier les formules nouvelles de logement collectif ouintergénérationnel proposées par les collectivités territoriales, les promoteurs privés, les
offices HLM, les mutuelles ou les associations. A l'issue de la journée, des expérimentations seront menées et des décisions seront prises afin de développer les formules de prises en charge les plus adaptées. 13Inventer la maison de retraite de demain
L'entrée en établissement ne doit plus être vécue comme un choc ou une rupture. L'objectif
est d'offrir aux personnes âgées des établissements plus médicalisés, avec une palette de
services diversifiés en lien avec le domicile. Il faut aussi renforcer la lutte contre la maltraitance ; et généraliser une politique ambitieuse de qualité dans laquelle beaucoup d'établissements se sont déjà engagés.5 / Eviter les ruptures de prise en charge entre domicile
et maison de retraiteLe constat
Aujourd'hui, les solutions se résument la plupart du temps à un choix binaire entre rester chez
soi ou aller en maison de retraite. Le passage de l'un à l'autre est souvent une rupturecomplète pour la personne âgée. C'est un choc qui peut accélérer la perte d'autonomie, même
quand l'entrée en maison de retraite n'a pas été provoquée par un motif de santé : décès du
conjoint, absence momentanée de l'aide à domicile, interruption estivale d'un service d'aide ménagère...L'objectif
Assurer aux personnes âgées une transition douce entre leur domicile et la maison deretraite et leur offrir la solution de prise en charge la plus adaptée à leur situation personnelle
et à leurs souhaits. Pour cela, il faut que les maisons de retraite s'ouvrent sur l'extérieur et
offrent une large palette de services, qui sont autant de solutions intermédiaires entre le domicile et l'établissement.Les mesures
Prévoir dès la conception des nouvelles maisons de retraite une large palette de services orientés vers le domicileIl s'agit de compléter les règles d'autorisation des maisons de retraite afin que tous les projets
présentés prévoient, en nombre suffisant, directement ou par convention avec d'autres structures :- des places d'accueil de jour, permettant d'accueillir des personnes âgées à la journée,
pendant que la famille ou l'aidant travaille ; - des places d'hébergement temporaire, permettant d'accueillir des personnes âgées pour de courts séjours (quelques semaines par exemple, pour permettre aux aidants familiaux de partir en vacances ou de trouver une solution à une situation inattendue) ; - un service de soins infirmiers à domicile ; 14 - un service d'aide à domicile ou un réseau d'accueillants familiaux, permettant unequotesdbs_dbs22.pdfusesText_28[PDF] 14 echenoz incipit
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