[PDF] Épreuve composée (EC1 & EC2) – 2h

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Épreuve composée (EC1 & EC2) 2h

Cette épreuve comprend trois parties.

1. Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en faisant

2. u candidat de répondre à la question en adoptant une

3. Pour la partie : Rien dans ce DS.

II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.

Première partie : Mobilisation des connaissances (12 points)

1. instrument de lutte contre

le chômage. (6 points)

2. Montrez à l'aide de deux arguments que le salaire n'est pas seulement déterminé par la rencontre

entre l'offre et la demande de travail. (6 points) (8 points) Vous présenterez le document puis vous décrirez les évolutions qu'il met en évidence.

DOCUMENT

Évolution du nombre de salariés selon le type de contrat de travail (indice base 100 en 2000)

Source : OCDE, 2017/18 (n° 18), 2017

(A) (A) (C) (C) (B) (B) 2

Pistes de correction :

EC1

1. instrument de lutte

contre le chômage. (6 points) o Définition :

" politique de soutien à la demande » : politiques de relance budgétaire ou/et monétaire.

La demande correspond à la demande globale (C+I).

o Affirmation : Les politiques de relance permettraient de lutter contre le chômage lors des récessions

notamment (cercle vicieux). Lutte contre le chômage keynésien.

supplémentaires aux ménages afin de les inciter à consommer davantage, pour que les entreprises aient à

embaucher pour répondre à cette hausse de la demande. Exemple : " Prime à la casse » en France en 2010.

dépenses publiques) ce qui va remplir les carnets de commande des industries du BTP qui devront embaucher

ce qui conduira à une baisse du chômage et une distribution de revenus supplémentaires à même de se

Etats-Unis.

permettrait les agents économiques de se financer de manière moins coûteuse. Ainsi, le coût du crédit plus

faible pourrait encourager les crédits qui permettront davantage de dépenses. Ces dépenses auraient un effet

chose égale par ailleurs.

(Mécanisme 4) : De plus, ces dépenses supplémentaires ont un effet multiplicateur sur l'ensemble des revenus

distribués, ce qui accroît d'autant les dépenses (exception faite de la part du R épargné ʹ propension à E). Ces

supplémentaire. Ainsi ce mécanisme (moins l'E et les fuites sous forme d'achat de produits étrangers) permet

de réduire, toute chose égale par ailleurs, le chômage keynésien.

2. Montrez à l'aide de deux arguments que le salaire n'est pas seulement déterminé par la

rencontre entre l'offre et la demande de travail. (6 points) o Définition :

Salaire : rémunération du travail

Offre de travail = vente de leur force de travail par les travailleurs,

Demande de travail : embauche des employeurs

et la négociation (compromis) entre partenaires sociaux. définir une grille de salaire. 3 EC2

Vous présenterez le document puis vous décrirez les évolutions qu'il met en évidence. (12 points)

o Présentation : Le document est un graphique qui cherche à rendre compte de l'évolution du nombre de

salariés selon le type de contrat (CDI et CDD moins d'1 mois et plus d'1 mois) entre 2000 et 2016 en France.

Les données sont exprimées en indice base 100 en 2000. Le document émane de OCDE, Etudes

o Réponse à la question : Affirmation : Nous chercherons à décrire l'évolution que ce document met en évidence.

Réponse : L'évolution entre 2000 et 2016 en France du nombre de salariés selon le type de contrat

connaît des progressions très contrastées.

En effet, les salariés en contrat à durée indéterminée progressent très peu, d'environ 25% de 2000 à

2016 en France. Par contre, le nombre de salariés en contrat à durée déterminé court, de moins d'un

moins, a connu une augmentation spectaculaire sur cette même période. Les CDD de moins d'un mois

ont ainsi augmenté d'environ 175% de 2000 à 2016, autrement dit le nombre de CDD de moins d'un mois a été multiplié par 2,75 sur cette période.

Il est notable de constater que les contrats à durée déterminée d'une durée plus longue, soit de plus

d'un mois, ne connaissent pas la même évolution. Ainsi globalement, ils ne font que suivre le rythme

de progression des contrats à durée indéterminée, environ une augmentation de 20% sur la période

considérée.

Il apparaît alors de façon nette que la durée courte voire très courte des contrats de travail sont

particulièrement plébiscitée par les employeurs sur cette période, en particulier depuis 2003.

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